1
f, il l’aime. D’autre part, le fédéralisme refuse
avec
non moins de fermeté l’esprit de clocher, les particularismes régiona
2
hostiles à toute coopération, voir à tout échange
avec
le monde extérieur. Car le fédéralisme, s’il aime les diversités régi
3
ite, refusent de coopérer, de se lier par traités
avec
leurs voisins, de s’ouvrir aux échanges. Ce nationalisme local, ce ch
4
n, il faut que ce rouge soit contrasté et composé
avec
des verts, par exemple, dans l’unité globale d’une œuvre au sein de l
5
éré, et qui me paraît exemplairement incompatible
avec
la réalité fédéraliste. On nous répète depuis un siècle que les Suiss
6
s’initier auprès des maîtres italiens. Bach copie
avec
application des œuvres de Vivaldi. Au xixe siècle, le centre de grav
7
mêmes voies. Or ces voies, notons-le, traversent
avec
une glorieuse indifférence des dizaines de nos frontières nationales
8
ues pour les amener à coïncider approximativement
avec
les frontières d’une de nos nations modernes. Mais il y a plus. La la
9
isins du monde germanique : nous sommes en osmose
avec
lui, bien davantage que beaucoup d’entre nous n’en ont conscience ou
10
és. L’apport suisse, aujourd’hui, se confond donc
avec
l’apport d’une Europe rajeunie, découvrant le fédéralisme, sa morale
11
t, dans quelle mesure cette notion est compatible
avec
le droit, et d’autre part, si elle correspond encore à des réalités t
12
tout au moins de l’approcher de manières variées,
avec
les moyens du bord, dans un esprit commun. Or je pense qu’il existe u
13
es ; l’équipe de l’Ordre nouveau, de 1932 à 1939,
avec
Arnaud Dandieu, Robert Aron, Alexandre Marc et moi-même, puis Henri B
14
au xixe siècle, nationalité, nationalisme, puis,
avec
Nietzsche, supranationalité, enfin fédération, confédération, et, plu
15
absentes des plans du xive siècle, apparaissent
avec
les plans du xviie , dont celui du moine parisien Émeric Crucé, qui p
16
ais liée par tout un réseau d’échanges spirituels
avec
ses grands voisins — constitue la raison suffisante du phénomène exce
17
tionnel que je constatais tout à l’heure. Genève,
avec
Calvin et Théodore de Bèze, Bâle, avec Érasme et Holbein, Zurich avec
18
e. Genève, avec Calvin et Théodore de Bèze, Bâle,
avec
Érasme et Holbein, Zurich avec Zwingli, sont les trois premiers foyer
19
ore de Bèze, Bâle, avec Érasme et Holbein, Zurich
avec
Zwingli, sont les trois premiers foyers de rayonnement européen des l
20
, vit en France, en Italie, en Angleterre, défend
avec
éloquence un plan d’union fédérale de l’Europe, et modifie plus que n
21
yers sans capitale, et moins en relations les uns
avec
les autres qu’avec les grands ensembles européens, peut-on déceler de
22
et moins en relations les uns avec les autres qu’
avec
les grands ensembles européens, peut-on déceler des caractères commun
23
ndant, par ailleurs discutable, qu’au xxe siècle
avec
Hodler ; entretemps, un Liotard, un Füssli, un Boecklin restent des p
24
irs sociaux ou civiques, éducatifs ou spirituels,
avec
un souci primordial de l’efficacité transformatrice. Et c’est en cela
25
ix Nobel. Soulignons, à ce propos, que la Suisse,
avec
11 prix Nobel pour les sciences, se place au premier rang mondial, et
26
f, il l’aime. D’autre part, le fédéralisme refuse
avec
non moins de fermeté l’esprit de clocher, les particularismes régiona
27
ostiles à toute coopération, voire à tout échange
avec
le monde extérieur. Car le fédéralisme, s’il aime les diversités régi
28
ite, refusent de coopérer, de se lier par traités
avec
leurs voisins, de s’ouvrir aux échanges. Ce nationalisme local relève
29
n, il faut que ce rouge soit contrasté et composé
avec
des verts, par exemple, dans l’unité globale d’une œuvre au sein de l
30
ne assez bonne définition de la culture ! II
Avec
ces quelques précisions de doctrine — qui paraîtraient bien théorique
31
s’initier auprès des maîtres italiens. Bach copie
avec
application des œuvres de Vivaldi. Au xixe siècle, le centre de grav
32
mêmes voies. Or ces voies, notons-le, traversent
avec
une glorieuse indifférence des dizaines de nos frontières nationales
33
ues pour les amener à coïncider approximativement
avec
les frontières d’une de nos nations modernes. Mais il y a plus. La la
34
isins du monde germanique : nous sommes en osmose
avec
lui, bien davantage que beaucoup d’entre nous n’en ont conscience ou
35
uverture d’esprit, à vivre en symbiose permanente
avec
l’ensemble de la culture européenne. Nos meilleurs auteurs (pour ne p
36
d à confondre l’amour fédéraliste de la diversité
avec
la sauvegarde organisée, et si possible officielle, de nos particular
37
ue pourrait procurer une coopération sans réserve
avec
d’autres cantons ou pays. Votre congrès ayant pour premier objectif d
38
oire des petites revues qui expriment ces groupes
avec
l’intransigeance nécessaire. N’oublions pas que les cités qui ont fai
39
des utilitaires, notre notion du sérieux confondu
avec
le rentable, nos réflexes jalousement égalitaires, décourageant toute
40
la culture européenne (avril 1963)d e J’ai lu
avec
un étonnement croissant le petit article de M. Chiti-Batelli dans vot
41
» à ce point illettrés et fanatiques, j’attendais
avec
curiosité des précisions, des noms. On nous les donne à la deuxième c
42
christianisme, quand nous ne cessons d’écrire qu’
avec
Rome et Athènes ils sont les éléments fondamentaux de notre culture,
43
onnelles des États, de plus en plus incompatibles
avec
les libertés de la personne… Bornons là cette esquisse caractérologiq
44
nous ne serions pas ici non plus si nous pensions
avec
Hitler et les staliniens que l’homme n’est qu’un soldat politique, to
45
conditionnent et s’appellent l’un l’autre. C’est
avec
la poussière des individus civiquement irresponsables que les dictate
46
la Suisse italienne jouer un rôle sans proportion
avec
le chiffre de leurs habitants ou de leurs kilomètres carrés. Quatriè
47
n, il faut que ce rouge soit contrasté et composé
avec
des verts, par exemple, dans l’unité globale d’une œuvre au sein de l
48
ême que la vie d’un organe dépend de son harmonie
avec
tous les autres. Si les nations de l’Europe arrivaient à se concevoir
49
epose sur l’amour de la complexité, par contraste
avec
le simplisme brutal qui caractérise l’esprit totalitaire. Je dis bien
50
ateurs sont obligés de garder un contact attentif
avec
les réalités humaines et naturelles du pays. La Suisse est formée d’u
51
ente de celle de nos cartes politiques actuelles,
avec
leurs taches de couleurs strictement emboîtées quoique très arbitrair
52
ne pouvant plus conclure d’alliances séparées ni
avec
d’autres États membres ni au-dehors, c’est la fédération qui assure l
53
miques et commerciales, dans la mesure compatible
avec
les plans fédéraux ; relations culturelles ; recherches scientifiques
54
des alliances qu’elle peut être amenée à conclure
avec
d’autres États ou fédérations. Si elle accepte de lier son sort à un
55
édérée ne saurait conclure une alliance militaire
avec
aucune puissance qui maintiendrait son « droit » de recourir à la gue
56
s culturelles européennes, agissant concurremment
avec
les missions des États membres, chaque fois que les problèmes à trait
57
oirs autonomes, et elles peuvent aussi s’associer
avec
d’autres entités comparables relevant d’un État voisin. L’Europe ten
58
ce. Les lois fédérales ne peuvent être rendues qu’
avec
l’accord des deux chambres. En cas de différend irréductible, un réfé
59
réer. J’ai tenté d’éclairer notre avenir fédéral,
avec
un projecteur de fortune. Des reliefs ont été laissés dans l’ombre, d
60
mariage, en formant un obstacle idéal à l’amour (
avec
un autre naturellement), favorise cet amour-passion qui se dénoue alo
61
que) est exalté et aussi la chasteté incompatible
avec
le mariage (qui n’est alors que l’union des corps et des biens). Pour
62
ée, naturellement. Qu’elle divorce, il l’épouse !
Avec
elle, ce sera la vraie vie, l’épanouissement de ce Tristan qu’il port
63
i veut mon bien autant que le sien parce confondu
avec
le sien. Cette fidélité résistera-t-elle à la passion, si elle la ren
64
nchement positive, optimiste. J’envisage l’avenir
avec
confiance. L’automation permettra de supprimer le prolétariat, l’homm
65
issus de la Résistance de plusieurs pays, réunis
avec
les dirigeants d’Europa-Union, rédigent une déclaration qui va servir
66
de l’Europe. Notre entrée à l’OECE fut accueillie
avec
méfiance par la presse moyenne de la Suisse allemande : elle relevait
67
opéennes. Elle tient à garder libres ses échanges
avec
le monde au-delà de l’Europe. En s’associant au Marché commun, par ex
68
éenne telle que la CEE ne serait pas incompatible
avec
la Constitution actuelle. Si, dit-il, la Suisse se refuse à entrer sa
69
au cœur du Marché commun. Ce n’est évidemment pas
avec
le reste du monde (sans cesse invoqué par les abstentionnistes) qu’el
70
abstentionnistes) qu’elle commerce le plus, mais
avec
les Six. Les chiffres globaux sont connus. En mai 1963, par exemple,
71
i que notre balance commerciale reste déficitaire
avec
l’Europe (de 447 millions), tandis qu’elle est bénéficiaire (de 51 mi
72
tandis qu’elle est bénéficiaire (de 51 millions)
avec
l’outre-mer. Mais il faut avouer que ces chiffres ne suffisent pas à
73
sommes plus au défilé de Morgarten. Ce n’est pas
avec
des longues piques, des crampons de fer aux pieds et une résolution f
74
s diversités comme nous des nôtres, s’accorderait
avec
la vocation traditionnelle de la Suisse. Mais se fera-t-elle ? Voilà
75
a plus. Les traits typiques de ce pays ont changé
avec
les époques, et surtout par l’effet de la technique, laquelle n’a pas
76
n le nier. On peut redouter que le contact vivant
avec
les traditions de l’ancienne Suisse, déjà rendu bien rare et difficil
77
est en jeu. Je ne suis d’accord, pour ma part, ni
avec
ceux qui refusent l’Europe au nom de notre neutralité, ni avec ceux (
78
refusent l’Europe au nom de notre neutralité, ni
avec
ceux (beaucoup plus rares d’ailleurs) qui voudraient que la Suisse re
79
s avons quelque chose à donner. Je veux le croire
avec
Victor Hugo : La Suisse dans l’histoire aura le dernier mot. Mais e
80
d’Europe. Faut-il mettre ces chiffres en relation
avec
l’indice Nobel — qui indique la proportion des prix décernés pour les
81
se départissait jamais accentuait, par contraste
avec
le ton bourru qu’on tient pour énergique dans les casernes, une indép
82
et de protestations : « Il nous fera tous crever
avec
ses manies », disait-on à mi-voix quand passait le colonel, toujours
83
laissait faire de sa « Grande course » un mythe,
avec
tout ce que le mythe comporte d’effrayant et de contraignant. Nous ét
84
i au préalable n’était pour rien dans la facilité
avec
laquelle nous venions de couvrir une étape de 25 kilomètres. Mais à s
85
ue l’autre était plutôt subie… Comme elle l’était
avec
bonheur, ce matin-là, avec quelle plénitude animale ! Nous gravission
86
ie… Comme elle l’était avec bonheur, ce matin-là,
avec
quelle plénitude animale ! Nous gravissions maintenant les flancs à l
87
soudain délivré de la discipline qui m’attendait
avec
le jour, — c’était mon tour de commander la classe et je dus faire l’
88
Zurich, Stuttgart, Artemis, 1964, p. 611-617. p.
Avec
la précision suivante : « Extrait de l’introduction à un essai philos
89
mêmes rapports de lumières diffuses et d’ombres,
avec
certains reliefs tactiles rassurant le nageur aventureux, dans l’espa
90
ses procédés et possibilités comme je peux jouer
avec
des mots ou des concepts, et en tirer quelques effets nouveaux ou jus
91
e ardente, attend la révélation des fils de Dieu,
avec
l’espérance qu’elle aussi sera affranchie de la servitude de la corru
92
andiose, pratiquement infini, ou qui ne finira qu’
avec
la fin des temps. Mais la croyance en un Dieu créateur et régulateur
93
mystique, se combine, peu à peu, non sans peine,
avec
le rationalisme critique de la Grèce et son exigence de vérité, voire
94
tivations n’ont-elles pas coïncidé historiquement
avec
les guerres, c’est-à-dire avec des explosions de passions tout à fait
95
idé historiquement avec les guerres, c’est-à-dire
avec
des explosions de passions tout à fait naturelles et païennes, plutôt
96
ons tout à fait naturelles et païennes, plutôt qu’
avec
les développements de la vie spirituelle en Occident ? Et de fait, qu
97
f correspond à la guerre entre communes et fiefs.
Avec
le canon puis le fusil apparaissent les guerres de peuple à peuple, p
98
on. Ce type d’armement s’accroît quantitativement
avec
la première révolution industrielle, qui aboutit à la Materialschlach
99
mis en commun — c’est en bon train de se faire —
avec
quoi se battrait-on, au bout de quelques semaines ? Avec des bâtons,
100
oi se battrait-on, au bout de quelques semaines ?
Avec
des bâtons, des couteaux. Les bombes atomiques ne seraient guère util
101
s grave que celle de la bombe H. Ainsi le contact
avec
l’Occident non seulement persuade le tiers-monde de sa misère, mais l
102
t les réduire, à condition de concerter ses plans
avec
ceux des éducateurs et des élites culturelles du tiers-monde autant q
103
sur un îlot rocheux. Coupés du contact quotidien
avec
la terre et la végétation, en partie libérés des rythmes de la vie an
104
bère l’ouvrier, loisirs accrus, intimité nouvelle
avec
une nature mieux protégée que nous n’avons su le faire dans cette gén
105
il n’en est pas qui nous contraigne davantage, et
avec
une urgence plus dramatique, dans le cas de la Bombe par exemple (mai
106
même pas de se connaître ! Un jodleur d’Appenzell
avec
son disque de laiton à l’oreille, sa piété catholique, son patois méd
107
, s’il rencontrait un jour un banquier de Genève,
avec
son chic anglais, ses principes et ses complexes, ils n’auraient guèr
108
uffit, c’est l’essentiel, le reste est idéologie.
Avec
tout cela, je crois avoir plus qu’à moitié répondu à la seconde quest
109
émissionner pour se reformer deux jours plus tard
avec
les mêmes sauf lui : il a compris. — Sur quoi, un intendant général d
110
instantanée des souvenirs de mes deux rencontres
avec
l’auteur d’Anglais, français, Espagnols et aussi de la Sacred Giraffe
111
sider congrès et comités en chaîne. Ce qu’il fit,
avec
autant de soins formels et de fermeté dans l’approche des puissants q
112
Anglais pensent, c’est autrement que nous, c’est
avec
leur corps, avec leurs muscles, avec leurs bras, leurs mains, mais ja
113
c’est autrement que nous, c’est avec leur corps,
avec
leurs muscles, avec leurs bras, leurs mains, mais jamais avec leur ce
114
nous, c’est avec leur corps, avec leurs muscles,
avec
leurs bras, leurs mains, mais jamais avec leur cerveau. Et s’ils ont
115
uscles, avec leurs bras, leurs mains, mais jamais
avec
leur cerveau. Et s’ils ont une tête, eh bien, c’est pour porter un ch
116
œuvre personnelle, et de ceux-là, nul ne l’a fait
avec
un désintéressement aussi total que notre premier président du Centre
117
e discours, il montre les difficultés du dialogue
avec
les staliniens : « Je suis un libéral, toujours prêt à discuter avec
118
: « Je suis un libéral, toujours prêt à discuter
avec
n’importe qui, je peux discuter avec mon plus grand adversaire, mais
119
t à discuter avec n’importe qui, je peux discuter
avec
mon plus grand adversaire, mais je ne peux pas discuter avec un gramo
120
us grand adversaire, mais je ne peux pas discuter
avec
un gramophone ! » Quelques années plus tard, nous voici à Paris, sall
121
nées plus tard, nous voici à Paris, salle Pleyel,
avec
William Faulkner, Wystan Auden et André Malraux à la table des orateu
122
ple d’un combattant de la liberté demeuré libéral
avec
rigueur. Démontrer qu’en plein xxe siècle on peut être vraiment enga
123
européens qui dès la guerre finie vont se réunir
avec
des politiciens et des économistes de tendances plus modérées, en une
124
es, entre États jalousement souverains. Dès 1951,
avec
le traité instituant la CECA, s’ouvre l’ère des réalisations. En dépi
125
ien dont les sociologues d’aujourd’hui s’occupent
avec
plus de passion en Europe. C’est qu’en effet il s’agit là d’un phénom
126
’activité : la politique ! De même que la polis —
avec
ses autorités collégiales — s’opposa durant des siècles à la monarchi
127
canique, ou parce qu’elle se trouverait coïncider
avec
« le sens de l’Histoire » comme certains disent. Elle ne sera pas non
128
masse du peuple se lève tout entière pour enlever
avec
nous ces montagnes, comment ne pourrions-nous pas les aplanir ? » v.
129
e voitures en Suisse, a été les faire en Amérique
avec
le succès que vous savez. L’ingénieur Ammann a été faire des ponts, a
130
y a vingt-et-un ans, dans cette même Université,
avec
une poignante éloquence, Winston Churchill appelait la création de qu
131
pense pas que le réalisme consiste à le proclamer
avec
fierté. Il ne consiste pas non plus à les nier, mais bien à faire en
132
ards, l’impossibilité d’unir l’Europe le démontre
avec
une évidence presque écrasante. Que les nations soient en même temps
133
ue les tribus et leurs clans, l’histoire commence
avec
les grands empires réunissant et fixant d’innombrables tribus : empir
134
Ils sont trop petits pour se défendre seuls, même
avec
l’aide d’une petite ou moyenne force de frappe, pratiquement annulée
135
ellement à cette formule périmée, en faire autant
avec
la notion sacro-sainte de souveraineté ; et c’est ensuite trouver les
136
n’est rien dont les jeunes sociologues s’occupent
avec
plus de passion en Europe. C’est qu’en effet, il s’agit là d’un phéno
137
de son aire d’expansion naturelle, Lille devient
avec
ses cités satellites la métropole de près d’un million d’habitants d’
138
’activité : la politique ! De même que la polis —
avec
ses autorités collégiales et son régime de participation civique inte
139
sée non seulement invétérées jusqu’à se confondre
avec
une sorte d’instinct, non seulement chargées d’histoire assimilée par
140
aille, les régions tendent ou bien à se confondre
avec
les unités nationales ou bien à perdre leur signification comme unité
141
idérée, de sorte que celle-ci tend à se confondre
avec
la simple unité locale. Mais entre ces limites supérieure et inférieu
142
ée, en sorte que ces limites doivent être tracées
avec
une certaine liberté de jugement.35 Ainsi : — là où, dans le monde
143
venaient à nouer des liens économiques et sociaux
avec
les pays voisins, à s’intégrer dans des régions polynationales, ce ne
144
Si Genève, par exemple, supprimait ses frontières
avec
la Savoie et l’Ain, s’intégrait au complexe nommé Rhône-Alpes, qui es
145
d’organisateurs de la vie culturelle, je discutai
avec
eux les termes du préambule, puis je le soumis au comité d’organisati
146
eils directeurs du Mouvement. Ce qu’il a proclamé
avec
une si louable mesure, et, il faut bien le reconnaître, dans l’indiff
147
lomètres de celle du Rhône, jusqu’à son confluent
avec
le Rhin, l’Aar draine tous nos lacs dans l’espace intérieur, mais aus
148
VI Et maintenant, comme l’Aar nous l’enseigne
avec
force, qui rassemble vingt lacs et vingt rivières en un courant puiss
149
points cardinaux. Et rien en Suisse n’est suisse
avec
plus de robustesse que cette rivière germano-celte romanisée qui port
150
il renouvelle la syntaxe émotive de mon dialogue
avec
la nature et l’histoire. Mais voyager en Grèce est une autre aventure
151
eds nus dans l’eau lustrale et remontant le flot,
avec
piété, malgré l’angoisse grandissante, je suis entré dans le rocher,
152
qu’il s’agisse de nations en instance de divorce
avec
l’OTAN ou avec le Pacte de Varsovie, ou de nations au sens ancien du
153
de nations en instance de divorce avec l’OTAN ou
avec
le Pacte de Varsovie, ou de nations au sens ancien du mot, régions ou
154
après avoir valu pour la Grèce des grands siècles
avec
sa dialectique de l’individu et de la cité, conciliée dans la notion
155
a se transmettre à tous les groupes qu’il formera
avec
d’autres hommes, ses semblables. Ces groupes devront être à leur tour
156
sociabilité, de recueillement et de communication
avec
les autres. 3° Au niveau de la vie civique et politique, tout le prob
157
s. L’homme des ensembles à bon marché, trop serré
avec
d’autres chez soi, et qui voudrait être enfin seul, sort et se mêle à
158
vaise solitude, née de l’absence de communication
avec
ceux que l’on côtoie comme s’ils n’étaient pas là. La solution consis
159
oit souvent qu’elle doit nécessairement coïncider
avec
une région politique. Pas du tout, ni avec une région linguistique. O
160
ncider avec une région politique. Pas du tout, ni
avec
une région linguistique. On peut très bien continuer à y parler, comm
161
fait à Berne, mais chaque tracé doit être discuté
avec
les cantons, qui sont maîtres d’œuvre, et avec les communes qui peuve
162
té avec les cantons, qui sont maîtres d’œuvre, et
avec
les communes qui peuvent refuser qu’on ruine la vie d’une petite vill
163
1962 dans son excellent ouvrage en collaboration
avec
Henri Brugmans, Le Fédéralisme contemporain : « Le fédéralisme est pr
164
eu plus tard, dans un coin : « Il refuse de dîner
avec
nous, c’est singulier, mais vous l’intimidez. » C’est qu’il ne m’étai
165
’a, très généreusement, hébergé quelques semaines
avec
ma femme, rue Vaneau, et nos rapports se sont stabilisés autour de la
166
le reste, il ne cesse d’alterner éloge et doute,
avec
un sens critique d’autant plus exemplaire que les contestataires de 1
167
eux mamelon des Cyprès, rendu pour jamais célèbre
avec
la Tour et le cimetière de Solférino, par l’horrible tuerie dont ces
168
ent aux clichés obligés du récit militaire, c’est
avec
le plus grand naturel, semble-t-il. Mais on peut se demander dans que
169
e ironie, une intention de souligner le contraste
avec
ce que l’on va lire dans le reste du livre, comme pour nous faire com
170
ement étrangers. Tutti fratelli, répétaient-elles
avec
émotion ». Le spectacle « de cette formidable et auguste tragédie » l
171
», d’ailleurs révoltant, que l’on vient d’évoquer
avec
une émotion si contagieuse. On ne saurait être, enfin, plus efficace
172
a profession. Le Comité de la Croix-Rouge accepte
avec
raideur mais non sans soulagement sa démission. Et commence pour lui
173
combats, résolus à y engager le reste de l’Europe
avec
eux — peut-être le monde entier… Dans ce conflit, bon gré mal gré, se
174
’efficacité, c’est encore une manière d’admettre,
avec
les bien-pensants de tous les temps, que ces horreurs sont fatales et
175
ue « si elle est inévitable, elle doit être faite
avec
le moins de barbarie possible ». Autre étape décisive dans cette évo
176
nom de « bravoure » s’allie très bien quelquefois
avec
l’absence totale de principes et ressemble beaucoup au banditisme, ma
177
ations pour illustrer ce schéma dont je découvre,
avec
une sorte d’étonnement reconnaissant, qu’il est celui que j’utilisais
178
ropéenne, et les adorateurs de la force pêle-mêle
avec
les défenseurs de la justice. Mais cet enfer n’aura pas prévalu contr
179
9)ae Comme il m’arrive pour la plupart de ceux
avec
qui j’ai longtemps collaboré et dans des circonstances très diverses,
180
ière fois Hans Oprecht. Avant la guerre à Zurich,
avec
Silone ? Peut-être bien, puisque la Büchergilde Gutenberg venait d’éd
181
rre à Berne ? Mais je fondais la Ligue du Gothard
avec
Theo Spoerri en mai 1940, et Hans Oprecht fondait l’automne suivant u
182
r le plan international — idée reprise plus tard,
avec
parfois d’assez grands succès commerciaux et même littéraires, par ce
183
ntre eux et les éditeurs. Quant à leurs relations
avec
le vrai public, les chiffres que je viens de citer permettent de les
184
s que je viens de citer permettent de les mesurer
avec
une certaine précision, pays par pays. Si bien que l’on peut affirmer
185
s loin, dans ces immenses champs, un joli village
avec
une place, une église, des cafés… C’est ce qui a été fait à Meyrin et
186
’était déjà pas assez difficile de faire l’Europe
avec
les Six, et d’ajouter les Sept aux Six ! Vous risquez de tout saboter
187
isquez de tout saboter en compliquant le problème
avec
votre utopie ! On ne peut passer sans transition des nations souverai
188
pulations à peu près égales ? La région de Paris,
avec
ses 9 ou 10 millions d’habitants, est plus petite que le Limousin, qu
189
’on voit se dessiner — encore un terme visuel ! —
avec
l’essai de « régionalisation » de la France et de l’Italie cette anné
190
cuse l’État ni l’ordre contractuel d’une société,
avec
ses cadres et ses mécanismes. Je demande seulement qu’il corresponde
191
seize ans le (deuxième) mari de Nanik et il forme
avec
sa (seconde) femme l’un de ces couples dont on dit simplement : « C’e
192
urs vies — on change de pays, d’emploi, de milieu
avec
une facilité croissante et on admet avoir d’autres aspirations à 40 a
193
plus heureux que le premier ? Ce qu’on peut dire
avec
certitude, c’est qu’il a beaucoup plus de chances de l’être : il y a
194
airement à ce que fait croire le langage courant,
avec
des phrases comme « Je suis pleine de complexes » ou « Il me donne un
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une image sans le savoir. Et l’on se trouve marié
avec
une femme réelle, bien différente. Elle, eh bien, elle a aussi son im
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fait : goûts, situation, milieu social. On balaye
avec
un beau mépris les objections des autres, celles des parents, en prem
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Marc entre le garçon et la fille qui se marient «
avec
passion » ? Il n’y en a plus, aujourd’hui. Il n’y a plus d’obstacle o
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ctère et ses goûts seront peut-être incompatibles
avec
les miens mais c’est plus fort que moi, il arrivera ce qu’il arrivera
199
mour tel qu’on le rêve — l’amour-passion — est né
avec
« Tristan et Iseut » et que, depuis des siècles, nous vivons sous l’e
200
uette se prolonge plusieurs années. Aucun rapport
avec
les amourettes et liaisons nouées sans idée de durée. Mais il y a qua
201
e. Mais il y a quand même des différences énormes
avec
un vrai mariage : il manque les enfants et il manque tout le côté soc
202
rer toujours. « Après tout, je ne suis pas mariée
avec
lui », se dit-on au premier accrochage sérieux et ça n’incite pas à l
203
ue, au mariage d’une jeune héritière qui répétait
avec
enthousiasme : « Comme c’est merveilleux de se marier pour la premièr
204
ir une passion, qui fait croire que « ça y est »,
avec
la réalité. Quand les gens cesseront de croire que la passion est l’é
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de ne pas se marier, et qu’être heureux longtemps
avec
quelqu’un vaut mieux qu’être intensément désespéré à cause de lui pen
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nt l’une à l’autre. Il faut, au contraire, œuvrer
avec
ces deux réalités. C’est là, nous fait-il remarquer, le fondement de
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au côté d’Arnaud Dandieu et Robert Aron, Esprit
avec
Emmanuel Mounier et Georges Izard, et enfin sa propre revue Hic et N
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se par sa vocation, laquelle le remet en relation
avec
autrui, parce que la vocation est avant tout acte. Ainsi, la vocation
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qui arrive. Je ne suis donc pas du tout d’accord
avec
Sartre quand celui-ci prêche la destruction de l’Université et refuse
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on de la passion n’aura plus aucun sens. Alors qu’
avec
le mouvement anarchisant des hippies qui essaient aussi de recréer un
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Rougemont tout au long d’une œuvre qu’on découvre
avec
ravissement. an. Rougemont Denis de, « [Entretien] Le personnalis
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Alors, j’ai créé ce centre à Genève, très petit,
avec
très peu de moyens parce que les gouvernements, évidemment, n’ont jam
213
opéenne d’éducation civique au niveau secondaire,
avec
l’appui des ministères de l’Éducation de plusieurs pays d’Europe ; un
214
t envie qu’on le fasse, nous les réunissons. Ceci
avec
un tout petit staff, à Genève, auquel nous avons finalement ajouté, a
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que nous sommes arrivés tout de même à combattre
avec
pas mal de succès cette idée folle des manuels de notre jeunesse — de
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r des choix essentiellement de nature religieuse.
Avec
la débandade générale de l’idée et de la chose religion, comment cett
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de personnalisme, mouvement auquel il est associé
avec
Emmanuel Mounier dans la fondation d’Esprit, et dans la création de l
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d’Esprit, et dans la création de l’Ordre nouveau
avec
Arnaud Dandieu, George Izard et Daniel-Rops, on retrouve vite en lui
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ui le jeune homme dans la vingtaine qui se lance,
avec
toute sa génération, à la recherche d’un humanisme socialiste de type