1
à l’Europe et au monde une « culture nationale »
bien
caractérisée ; ni même d’avoir été la mère de grandes écoles d’art, d
2
t ne fut jamais typique et spécifique d’une unité
bien
évidente, à la fois culturelle et politique, comme le furent la Sérén
3
ut l’être, en cette affaire où le sens concret du
bien
public a beaucoup plus à voir que l’idéologie. ⁂ Comme toutes les cho
4
union, leur entraide, et même, dans certains cas
bien
définis, la mise en commun de leurs ressources. Voulant donc le contr
5
lle que les deux autres ont en commun ! On aurait
bien
tort, en effet, de s’imaginer que la volonté de centralisation totale
6
simple juxtaposition de tubes de couleurs pures,
bien
mis en ordre dans leur boîte. Pour que la qualité particulière d’un r
7
la santé d’un corps exige le souple jeu d’organes
bien
différenciés ; et les autres sont tentés d’oublier qu’un organe bien
8
et les autres sont tentés d’oublier qu’un organe
bien
différencié ne saurait vivre isolé du corps. Quelle serait alors la s
9
rope un certain nombre de « cultures nationales »
bien
distinctes et autonomes dont l’addition constituerait la culture euro
10
art n’ont même pas cent ans d’existence : il faut
bien
admettre que la culture s’était constituée avant elles et sans elles
11
onde germanique : nous sommes en osmose avec lui,
bien
davantage que beaucoup d’entre nous n’en ont conscience ou ne voudrai
12
une des grandes nations voisines. Qu’on m’entende
bien
: ce n’est pas un éloge de la petitesse en soi que je fais ici, ni de
13
e à cette génération, et parce qu’elle met en jeu
bien
autre chose que des intérêts matériels. Il serait donc vain de se dis
14
diques, historiques, philosophiques, dont il faut
bien
reconnaître que beaucoup attendent encore d’être étudiés objectivemen
15
des solutions proprement politiques, qu’il faudra
bien
donner un jour prochain à la question européenne. En vue de cerner et
16
où elles sont. Mais est-il sûr que cet état soit
bien
celui que l’on croit ? Pour répondre à cette question, il conviendrai
17
isse par l’étendue et la population. (On excepte,
bien
entendu, Londres et Paris.) Pourquoi cette densité si remarquable ? E
18
s peuples, la grecque, la romaine, la chrétienne,
bien
antérieures aux découpages en couleurs plates que montrent nos atlas
19
leur Baudelaire ou leur Descartes. Mais force est
bien
de reconnaître que la Suisse n’a rien de comparable à la musique flam
20
les seules richesses naissent du travail humain,
bien
concerté : la Suisse est née de coopératives forestières exploitant l
21
iduel en démontrant qu’il fait une œuvre utile au
bien
commun ; ou bien, il lui faudra courir son aventure loin de son pays.
22
tion et d’oblitération des traditions locales est
bien
plus grave pour elle que pour ses grands voisins. Ce n’est pas du pro
23
union, leur entraide, et même, dans certains cas
bien
définis, la mise en commun de leurs ressources. Voulant donc le contr
24
lle que les deux autres ont en commun ! On aurait
bien
tort, en effet, de s’imaginer que la volonté de centralisation totale
25
simple juxtaposition de tubes de couleurs pures,
bien
mis en ordre dans leur boîte. Pour que la qualité particulière d’un r
26
u’un seul exemple : l’impasse à laquelle risquent
bien
d’aboutir les négociations entre la Suisse et l’Europe, représentée p
27
la santé d’un corps exige le souple jeu d’organes
bien
différenciés ; les autres oublient qu’un organe bien différencié ne s
28
n différenciés ; les autres oublient qu’un organe
bien
différencié ne saurait vivre isolé du corps. Quelle serait alors la s
29
uelques précisions de doctrine — qui paraîtraient
bien
théoriques et bien abstraites à un public français, mais je parle apr
30
de doctrine — qui paraîtraient bien théoriques et
bien
abstraites à un public français, mais je parle après tout à des citoy
31
rope un certain nombre de « cultures nationales »
bien
distinctes et autonomes dont l’ensemble constituerait la culture euro
32
art n’ont même pas cent ans d’existence : il faut
bien
admettre que la culture s’était constituée avant elles et sans elles
33
onde germanique : nous sommes en osmose avec lui,
bien
davantage que beaucoup d’entre nous n’en ont conscience ou ne voudrai
34
pousse à préférer des solutions médiocres, mais «
bien
de chez nous », aux avantages que pourrait procurer une coopération s
35
mettrait en danger nos « raisons d’être » ! C’est
bien
plutôt le fait de ne plus s’intéresser qu’au niveau de notre vie maté
36
mot dans son sens littéral. Ces limites idéales,
bien
entendu, ne furent jamais atteintes dans l’histoire de l’Europe. Mais
37
ootz, l’« Ami du genre humain », définissait très
bien
l’utopie unitaire, que la technique met à portée de nos mains. En che
38
simple juxtaposition de tubes de couleurs pures,
bien
mis en ordre dans leur boîte. Pour que la qualité particulière d’un r
39
utal qui caractérise l’esprit totalitaire. Je dis
bien
l’amour, et non pas le respect théorique ou la tolérance complaisante
40
apitaines des équipes en présence. C’est pourtant
bien
ce qu’avait tenté de faire la SDN, qui en est morte, et ce qu’a tenté
41
tions européennes dans une situation comparable à
bien
des égards à celle des cantons suisses au lendemain de la guerre du S
42
du rationalisme vulgaire ; mais correspond assez
bien
aux formes de pensée introduites par la science relativiste.3 La pen
43
édéraliste ne projette pas devant elle une utopie
bien
cohérente qu’il s’agirait d’imposer, ou des plans statiques qu’il fau
44
dans l’une ni dans l’autre de ces tendances, mais
bien
dans leur coexistence acceptée, dans leur dialogue, dans leur tension
45
n cas, ce qui doit être carrément centralisé pour
bien
fonctionner, et ce qui doit rester pleinement autonome pour bien vivr
46
r, et ce qui doit rester pleinement autonome pour
bien
vivre. Deux cas extrêmes illustreront ce point : celui des transports
47
(police, tribunaux, par exemple) aux compétences
bien
définies et distinctes. Mais ceci ne change rien au principe de la mé
48
s ou régions, des groupes et des individus. Étant
bien
entendu que les frontières entre le secteur centralisé et le secteur
49
e des peuples et des États confédérés. Ce qui est
bien
loin d’être le cas des souverainetés soi-disant « absolues » des gran
50
égionaux Un second problème fondamental semble
bien
devoir se poser à l’Europe une fois fédérée. Peu le pressentent ou s’
51
de forces profondes, modèleront une Europe réelle
bien
différente de celle de nos cartes politiques actuelles, avec leurs ta
52
ont trouvées amalgamées à des États de traditions
bien
différentes8. ⁂ Reprenons maintenant la description de l’Europe fédér
53
nt, de travail, de commerce et de circulation des
biens
sur tout son territoire, elle se charge d’organiser et de subventionn
54
core faite, ce n’est pas que ces obstacles soient
bien
forts — ils n’ont guère plus de consistance que les ténèbres — mais c
55
partisans officiels de l’union paraissent encore
bien
peu hardis. Ils donnent l’impression de mal voir ce qu’ils disent qu’
56
ine qui nous occupe, la prévision est une action.
Bien
voir le But, se concentrer sur lui, dégage et mobilise les énergies n
57
jours existé a, en fait, une date et des origines
bien
précises. Pendant des siècles, les relations entre les sexes sont res
58
age (qui n’est alors que l’union des corps et des
biens
). Pour la première fois, l’amour profane emprunte à l’amour sacré son
59
uve d’indigence et non d’amour). C’est vouloir le
bien
de l’autre et agir pour ce bien. L’amour de Tristan et d’Iseut, et la
60
C’est vouloir le bien de l’autre et agir pour ce
bien
. L’amour de Tristan et d’Iseut, et la passion, c’est l’angoisse d’êtr
61
qui m’est alliée pour toute la vie, qui veut mon
bien
autant que le sien parce confondu avec le sien. Cette fidélité résist
62
! Condamner la passion en principe serait d’abord
bien
naïf, puisque la passion est une décision fondamentale, comme le mari
63
Or, si la passion a fait son apparition en Europe
bien
avant le café et la pomme de terre — au xiie siècle — elle n’en est
64
te jeudi soir au Club 44, M. Denis de Rougemont a
bien
voulu nous accorder un entretien au cours duquel nous lui avons posé
65
vre posthume, Du Principe fédératif ; mais il est
bien
certain qu’un de ses contemporains, J. C. Bluntschli, célèbre profess
66
e droits de douane était fixé au lendemain matin…
Bien
d’autres faits, non moins patents, devaient réduire l’une après l’aut
67
tre opinion. L’union de l’Europe s’avérait bel et
bien
réalisable, puisqu’elle devenait réalité, mais elle nous prenait par
68
istes. Arguments économiques. — La Suisse a très
bien
réussi jusqu’ici sans subordonner son économie à celle d’un groupe de
69
ie. Sinon, l’Europe qui se fera sans elle, risque
bien
de se faire contre elle, — c’est-à-dire contre son essence fédéralist
70
es en 1950 a plus de 800 000 en 1963. Que peuvent
bien
signifier, dans une telle conjoncture, les rêveries des experts fédér
71
c les traditions de l’ancienne Suisse, déjà rendu
bien
rare et difficile pour les habitants de nos grandes villes, soit défi
72
de 1848 qu’il s’agit de sauver aujourd’hui, mais
bien
la Suisse réelle de la seconde moitié du xxe siècle. Refuser de coop
73
ait dans quel camp j’ai toujours milité — il faut
bien
reconnaître que des deux côtés, une sorte de gêne empêche d’aller en
74
long terme nos chères diversités et nos intérêts
bien
compris, et qu’il est dangereusement irréaliste de raisonner comme s’
75
e des initiatives. Initiatives pacifiques, je dis
bien
, dans l’esprit qui est devenu celui de la Suisse moderne, laquelle ne
76
te par des gens qui défendent leur position, mais
bien
par ceux qui créent des positions nouvelles. Ce que l’Europe et le mo
77
très diversement combinées, forment en fait, tout
bien
compté, cinquante-deux types culturels bien distincts ! Et chacun veu
78
tout bien compté, cinquante-deux types culturels
bien
distincts ! Et chacun veut rester ce qu’il est, mais ils n’en vivent
79
eux fort attachés à leurs institutions, tous deux
bien
contents d’être suisses, ils ne se rencontreront sans doute jamais et
80
lège de participer de plein droit à des ensembles
bien
plus vastes que la Suisse : culture germanique ou culture latine, tra
81
is national pour leur culture. C’est ce qu’a très
bien
vu Lucien Febvre, excellent historien français contemporain : « Pays
82
Mais les arts et les lettres, dans tout cela ? Eh
bien
, ils peuvent se prévaloir en Suisse d’un Arthur Honegger pour la musi
83
stifier, malgré la sourde résistance qu’il devait
bien
sentir chez ses subordonnés. Quels pouvaient être ses motifs ? Il con
84
peau d’une centaine de chamois. Leur chef en tête
bien
détaché du gros, ils se déplaçaient par à-coups, au pied d’une paroi
85
Et malheur à celui qui n’est pas prêt à tirer son
bien
de ce mal ! Malheur à celui qui exigerait de réussir pour persévérer,
86
ute dans mon souvenir visuel, ajoutés à des verts
bien
drus, des jaunes blonds et certains noirs assez féroces, à la Braque.
87
e, ou les deux à la fois, mais je sais que j’aime
bien
y voir clair pendant la nuit. I Comme la très grande majorité de
88
des recherches de l’esprit. Corps et matière sont
bien
réels aux yeux de l’Occidental christianisé, et ne sont pas une simpl
89
dignes d’être contemplés », comme le dira Kepler,
bien
plus, d’être transformés par l’homme spirituel et sauvés, ainsi que l
90
s la création de la science moderne, et j’entends
bien
d’une science des corps et de la matière qui ne se veut pas seulement
91
faut-il s’entendre sur ce terme de peur. Je pense
bien
moins ici à la peur des masses et des individus dont on parle tant, p
92
ible aux autres… L’équilibre de la terreur repose
bien
moins sur une angoisse panique des peuples qui s’opposerait — on ne s
93
ment — à un conflit atomique, que sur une crainte
bien
raisonnée, basée sur des informations précises, qui retient les gouve
94
et démystifie les passions politiques. C’est donc
bien
à la technique, en dernière analyse, que nous devons ce blocage de la
95
es de colons et de soldats, qui n’avaient rien de
bien
attirant. Mais aujourd’hui, le cinéma leur fait voir de leurs yeux et
96
moins le goût. Mais la technique occidentale fait
bien
plus que leur révéler cette misère relative : dans une mesure sans ce
97
re l’Occident, pour éviter ce désastre qui serait
bien
pire que tout ce que nous faisait redouter la guerre froide au temps
98
technique n’est pas un facteur indifférent, mais
bien
ambivalent : pas de guerre possible sans elle, mais si elle bénéficie
99
avait écartés de la nature, beaucoup de technique
bien
habituée et maîtrisée y ramène. La technique au xixe siècle signifia
100
essimiste de « la Technique contre l’humain ». Eh
bien
, messieurs, tout cela repose en fin de compte sur une illusion enfant
101
que. Je voudrais observer au surplus que s’il est
bien
certain que l’invention de Ford est née d’un rêve d’évasion hors des
102
à des besoins pratiques, utilitaires : on le voit
bien
aujourd’hui, dans nos villes embouteillées, et quand il faut payer le
103
ne Europe du bonheur (automne 1965)s Robustes,
bien
glacées, aux couleurs franches et gaies, les cartes postales par mill
104
it le repasser et l’aplanir, on verrait qu’il est
bien
aussi grand que la France… Cette Suisse des Alpes et des lacs, des qu
105
ogues et des jodleurs est un cliché mais juste et
bien
tiré. Il ne retient que certaines apparences, mais qui suffisent à re
106
s le plus évident du monde, où tout est concerté,
bien
net et bien honnête, et pourvu de son mode d’emploi ; et puis on s’ap
107
ident du monde, où tout est concerté, bien net et
bien
honnête, et pourvu de son mode d’emploi ; et puis on s’aperçoit en vi
108
idéalisme ou par philanthropie, mais par intérêt
bien
compris. Et cela se voit dès l’origine. Loin d’être née comme chacun
109
les comparer à l’un de vos aimables cantons ? Eh
bien
, je n’ai pas ce courage, ou cette témérité. Je n’essaie pas d’égaler
110
art de composer en un ensemble vivant des organes
bien
différenciés et dont chacun exerce une fonction unique, incomparable.
111
us traversez ce pays aux vingt-deux souverainetés
bien
unies, regardez-le d’un œil européen et prospectif : vous verrez que
112
ut y correspond à quelque chose qui pourrait très
bien
être l’avenir commun de nos nations. Et quand vous en serez convaincu
113
de ton du représentant de l’Espagne à Paris. — Eh
bien
, fit-il, je trouve qu’un ambassadeur, ça doit savoir engueuler le mon
114
! que ce doit être beau de pouvoir ainsi faire le
Bien
! — Non Madame, faire le bien, c’est l’affaire du Bon Dieu. Et de lui
115
voir ainsi faire le Bien ! — Non Madame, faire le
bien
, c’est l’affaire du Bon Dieu. Et de lui seul ! Tout ce que l’on peut
116
— D’abord parce que je l’aime. Alors ? Vous voyez
bien
. Ensuite, parce qu’il défie notre logique. » Je retiens aussi de cett
117
mais avec leur cerveau. Et s’ils ont une tête, eh
bien
, c’est pour porter un chapeau ! » Bien peu d’hommes ont donné à la ca
118
e tête, eh bien, c’est pour porter un chapeau ! »
Bien
peu d’hommes ont donné à la cause de l’Europe, cause commune s’il en
119
use, donc fédérale, mais que les autres entendent
bien
limiter à des accords opportunistes, donc révocables, entre États jal
120
ingt à trente ans, en admettant que tout se passe
bien
plus vite de nos jours qu’à l’aube grecque de notre histoire. Je ne c
121
ire dès qu’elle n’est plus purement négative — en
bien
ou en mal. Ainsi, elle leur permet de procéder au désarmement tarifai
122
nt possible. Il se peut que cette évolution exige
bien
plus de temps que les pionniers de l’Europe unie ne l’exigeaient et n
123
ion régionaliste, condition de l’Europe unie, est
bien
plus avancée que nous n’osions l’espérer et que ne peuvent encore l’i
124
-ci, qui les fera, sinon l’éducation ? Or il faut
bien
avouer que jusqu’ici, l’éducation (enseignement, école primaire et se
125
seignement déjà pléthorique du second degré, mais
bien
de sensibiliser l’esprit des jeunes aux réalités et aux problèmes civ
126
l’examen objectif de la situation, et nous sommes
bien
certains qu’il révélera de la sorte la nécessité de l’union, et même
127
des anciennes universités, c’est la Sorbonne. Eh
bien
, je me rappelle le professeur Étienne Gilson nous expliquant, au Cong
128
. Mais prenez maintenant cette université qui est
bien
à la taille du canton (l’activité et la communauté étant de tailles c
129
aient punis de mort — alors là, il s’agira bel et
bien
d’un « exode des cerveaux ». Je reviens à deux des exemples que je vo
130
dont parlait M. Mach tout à l’heure. Je peux très
bien
imaginer qu’un physicien, ou un médecin, ou un dentiste, soit retenu
131
tion professionnelle. Elle doit être aussi cela ;
bien
entendu, il ne s’agit pas de la transformer de fond en comble du jour
132
adrid, de Berlin à Belgrade ces jours-ci, à Paris
bien
entendu, et même un tout petit peu à Genève, ai-je entendu dire. Moi,
133
ça c’est croire ce que croient les Américains. Eh
bien
, j’estime que l’Europe se doit d’apporter quelque chose de plus. Ce p
134
vivre en Europe. Ils vous expliqueront cela très
bien
. Sur le même sujet des États-Unis, M. Lalive disait tout à l’heure :
135
s fédérations, comme Proudhon l’avait prévu, mais
bien
le siècle des nations, est-ce qu’on s’en félicite, ou bien est-ce qu’
136
rté. Il ne consiste pas non plus à les nier, mais
bien
à faire en sorte qu’elles cessent d’être réelles. Que les nations soi
137
ent d’être réelles. Que les nations soient encore
bien
réelles et très fortes à quelques égards, l’impossibilité d’unir l’Eu
138
’évolution joue dans le sens de la nation », mais
bien
plutôt que nous atteignons le stade de crise finale d’une forme d’ass
139
e merveilleuse opération sur l’or ! (si l’on veut
bien
me passer ce léger anachronisme). Cet exemple de rejet de toutes les
140
té en 1848 nos vingt-cinq petits États suisses et
bien
leur en a pris. Mais comme je le rappelais au début de cet exposé, no
141
d’énergie, et soulèverait trop d’oppositions.30
Bien
avant d’avoir lu ces lignes, j’écrivais de mon côté : L’union, pour
142
a pas si aisément ébranlé. Son chef le tient très
bien
en main, et quelques excités de la région ne l’impressionnent pas. À
143
ion. Mais elle ne peut rien faire de plus. On l’a
bien
vu lors de la Première Guerre de Suez… 2° Derrière l’agitation région
144
rrière l’agitation régionaliste naissante, il y a
bien
autre chose qu’un mécontentement accidentel, il y a de sérieuses néce
145
l’Angleterre. Or Lille n’est qu’un exemple entre
bien
d’autres : nous avons, tout près d’ici, celui de la Regio Basiliensis
146
nt possible. Il se peut que cette évolution exige
bien
plus de temps que les pionniers de l’Europe unie ne l’exigeaient et n
147
ion régionaliste, condition de l’Europe unie, est
bien
plus avancée que nous n’osions l’espérer. Toutefois, ne nous y trompo
148
ingt à trente ans, en admettant que tout se passe
bien
plus vite de nos jours qu’à l’aube grecque de notre Histoire. Je ne c
149
aine et mobile. Le terme même d’État indique très
bien
ses origines agricoles : status, State, Staat, État, c’est stabilité,
150
ans le monde régional, cette liberté modeste mais
bien
réelle, aux ivresses de l’indépendance absolue mais illusoire dont se
151
eux principes : Méfiance ! Méfiance ! » Politique
bien
typique de la paysannerie, et qui d’ailleurs a contribué à la réduire
152
de la grandeur requise dans beaucoup de domaines
bien
définis : car les régions, à la différence des États, sont faites pou
153
nc l’hypothèse de travail régionaliste : on verra
bien
ce qu’elle donne pour nous, quand nous aurons aidé au succès de l’ent
154
is en charge la section culturelle que s’il était
bien
entendu qu’il lui reviendrait de dire le sens de toute l’entreprise,
155
proclamé avec une si louable mesure, et, il faut
bien
le reconnaître, dans l’indifférence générale, c’est l’opinion prudent
156
tes à l’anglo-saxonne qui n’ont cessé de répéter,
bien
avant de Gaulle, que les choses étant ce qu’elles sont, il convenait
157
ions), mais seulement sur des réalités neuves, eh
bien
, nous les avons enfin, ces réalités ! Ou plutôt nous les voyons naîtr
158
s le même fleuve. II Il est permis de lire
bien
des choses dans ces phrases. Elles décrivent la métamorphose des élém
159
écifique de l’Europe — depuis l’aurore des temps,
bien
avant l’homme ! — que ce réseau de fleuves et de rivières qui a si pr
160
rgement définis non point par des frontières mais
bien
par des courants venus d’ailleurs et allant ailleurs : c’est la circu
161
ontrées assujetties pendant des siècles. Berne si
bien
nommée « la République de l’Aar » parce qu’elle a montré les mêmes po
162
s pays, indifférent au lieu et sans accent ; mais
bien
, et au contraire, ce qui est différent, s’affirme singulier et manife
163
une arrière-pensée se meut dans l’ombre : est-ce
bien
ainsi ? n’est-ce que cela ? n’y a-t-il Personne ? Ces grands buissons
164
ge de chèvre, énormes olives noires et une cruche
bien
fraîche de vin rouge du pays. Bonheur pur. 46. Xénophane de Colopho
165
nautés ou cités libres, comme Rousseau l’avait si
bien
vu ; ni aux conditions de développement de rentabilité et de sécurité
166
nc une première réponse : oui, nous sommes bel et
bien
au seuil d’une ère potentiellement fédéraliste. Peut-on dire plus ? S
167
irus totalitaire. Mais si le fédéralisme apparaît
bien
comme le remède spécifique au stato-nationalisme, il faudrait, avant
168
les deux termes non pas en équilibre neutre, mais
bien
en tension créatrice, et c’est le succès de cet effort, toujours reno
169
es : pour eux aussi, l’un n’ira pas sans l’autre,
bien
mieux : l’un — la solidarité — sera la garantie de l’autre — l’autono
170
relations publiques en général. C’est ce qu’avait
bien
vu le regretté Pierre Duclos, lorsqu’il relevait que « le fédéralisme
171
etit État-nation. C’est autre chose. On peut très
bien
concevoir des régions comme celle qui est en train de s’organiser aut
172
ut, ni avec une région linguistique. On peut très
bien
continuer à y parler, comme en Suisse, plusieurs langues, bien que l’
173
cle d’Un Souvenir de Solférino a quelque chose de
bien
déconcertant pour nos habitudes critiques : cette phraséologie d’époq
174
Europe qui croient aux mâles vertus des officiers
bien
nés ? Louant leurs frères, leurs fils, ou leurs maris « glorieusement
175
le style qu’elles attendent, et après tout c’est
bien
ainsi qu’il faut parler de la guerre telle qu’on l’exalte aussi longt
176
mal, organiser un service volontaire, mais c’est
bien
difficile au milieu d’un pareil désordre, qui se complique d’une espè
177
de guerre, par des volontaires zélés, dévoués, et
bien
qualifiés pour une pareille œuvre ? Tel est l’homme que l’on a trait
178
désigne sous le nom de « bravoure » s’allie très
bien
quelquefois avec l’absence totale de principes et ressemble beaucoup
179
» Elle a changé en trois générations l’esprit de
bien
des peuples. « Si, en s’unissant, elle se mettait résolument à l’œuvr
180
Avant la guerre à Zurich, avec Silone ? Peut-être
bien
, puisque la Büchergilde Gutenberg venait d’éditer mon Journal d’un i
181
trop d’énergie et soulèverait trop d’oppositions.
Bien
avant d’avoir lu ces lignes, qui datent de 1968, nous avions adopté c
182
ous, au Centre européen de la culture, nous voici
bien
heureux de cette occasion d’avouer tout ce que nous devons à l’un des
183
d espoir : « la régionalisation » Vous semblez
bien
pessimiste ? Il existe un grand espoir, c’est la régionalisation, si
184
lus loin. 1° Les pouvoirs politiques peuvent très
bien
adopter la structure proudhonienne, sans que soit pour autant décidée
185
ation, sous quelles formes et dans quels domaines
bien
définis. Le Marché commun, par exemple, qui est un pouvoir économique
186
iens du type national, politique ; non exclusifs,
bien
entendu, de liens économiques, sociaux ou culturels noués ailleurs.
187
essiner… Mais après tout chacun de nous sait très
bien
à quelles sociétés il cotise, où il paie ses impôts, qui est de sa pa
188
hage, c’est la saison des amours vraies, solides,
bien
bâties. On a passé l’âge de Roméo et Juliette, mais on espère bien ar
189
passé l’âge de Roméo et Juliette, mais on espère
bien
arriver à Philémon et Baucis. On en est encore très loin : pour beauc
190
ons amoureuses dues à des motifs inconscients ont
bien
des chances de correspondre à la réalité des êtres et de leur vie à d
191
r. Et l’on se trouve marié avec une femme réelle,
bien
différente. Elle, eh bien, elle a aussi son image de l’homme qui lui
192
avec une femme réelle, bien différente. Elle, eh
bien
, elle a aussi son image de l’homme qui lui fait faire les mêmes erreu
193
parents, en premier lieu ; leur couple est-il si
bien
réussi ? On pense que le seul moyen de réussir ce qu’ils ont raté c’e
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pas à la valeur magique du « oui » solennel mais
bien
à la valeur psychologique de protection qu’il y a dans la décision «
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us courant en est atteint : « passionnant » c’est
bien
mieux qu’intéressant. Il ne s’agit d’ailleurs pas de condamner la pas
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de l’amour subi, irresponsable. La fidélité c’est
bien
autre chose que de se borner à ne pas tromper sa femme : c’est une œu
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tient à nous mettre en garde. Ce que je voudrais
bien
marquer, nous dit-il, c’est que pour moi il n’y a aucune séparation e
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n théologique, on la retrouve naturellement aussi
bien
dans le mariage, que dans le fédéralisme. Aussi chaque fois qu’il y a
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and on dit, il faut tout casser et après on verra
bien
, moi j’ai déjà vu ce qui va se passer : c’est la police qui arrive. J
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mondial. Mais revenons à l’Europe. Là-bas, il est
bien
certain qu’on n’arrivera jamais à unir ces États-nations. Il faut don
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à-dire un ordre qui ne reposait — et c’est encore
bien
plus visible aujourd’hui qu’alors — que sur les nécessités de la prod
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le, d’ailleurs, que Sartre m’a prise sachant très
bien
, me disant qu’il la prenait de moi, mais que tous les journalistes ap
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son maximum, chacune aidant l’autre à exister. Eh
bien
, le mariage, c’est exactement la même chose entre un homme et une fem
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sur l’opposition Dieu et diable, sur l’opposition
Bien
et Mal. Vous faites notamment une sortie contre la psychanalyse. Est-
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ique entre pulsion de vie et pulsion de mort ? Eh
bien
, il y a une certaine correspondance, une analogie. Il est certain que