1
e Portugal manuélin, ou le grand-duché de Weimar.
C’est
que l’ensemble suisse n’a jamais été défini par autre chose que par u
2
s, mais de régime politique, pendant des siècles.
C’est
ce système, ou pour mieux dire, cette pratique séculaire de l’union d
3
aliste égale sauvage, ou traître. Pour un Suisse,
c’est
Littré qui perd la face. Essayons d’expliquer ce qui peut l’être, en
4
me aussi leur santé, qui est celle de l’ensemble.
C’est
pourquoi il veut leur union, leur entraide, et même, dans certains ca
5
, le seul « régime de coexistence » digne du nom.
C’est
aussi, et c’est même avant tout, une méthode de composition des valeu
6
me de coexistence » digne du nom. C’est aussi, et
c’est
même avant tout, une méthode de composition des valeurs diversifiées,
7
germaniques, Hanovre, la Saxe, Vienne, Bayreuth.
C’est
alors auprès des maîtres allemands que les premiers compositeurs de M
8
nce, la « nation » d’un musicien ou d’un peintre,
c’est
simplement l’école locale dans laquelle il s’est formé. D’où vient al
9
iron, en l’existence de « cultures nationales » ?
C’est
avant tout le fait de la langue qui l’entretient. Quand on dit que le
10
ur à la culture, je réponds donc sans hésiter que
c’est
surtout leur sens fédéraliste, leur sentiment direct, leur expérience
11
, et donc aussi à Genève, des études européennes,
c’est
parce que la question de l’union de l’Europe se trouve posée à cette
12
ur des Russes et de la charité des Américains » ?
C’est
à ce moment que naît, ou renaît en Europe le vieux rêve d’union du Co
13
, même restreinte à quelques pays pour commencer,
c’est
virtuellement modifier les conditions politiques de toute l’Europe. L
14
u’elle y débouche en pleine clarté. Au contraire,
c’est
à ce niveau que la discussion générale du problème dans la presse, le
15
ormation de l’opinion, mais peut-être surtout, et
c’est
plus grave, l’absence d’une vision claire et convaincante des solutio
16
ar un système d’alliances entre États souverains.
C’est
, de fait, la solution préconisée par les tenants de « l’Europe des pa
17
ation et de celle des alliances entre souverains,
c’est
la solution fédéraliste. Dans une Europe fédérée, les États ne seraie
18
fonctionnement dans les domaines les plus divers.
C’est
ainsi que M. Henri Schwamm, en économiste qui suit de très près l’évo
19
urs contemporains qui s’en déclarent les adeptes,
c’est
une attitude de pensée et une méthode de conduite, plus qu’une doctri
20
traduction française a paru en 1957). En France,
c’est
l’œuvre posthume de Proudhon, Du Principe fédératif, qui, en 1863 (l’
21
xie jacobine et l’étatisme triomphant. En Prusse,
c’est
Constantin Franz, conservateur subversif malgré lui, qui publie en 18
22
notre question après la Seconde Guerre mondiale —
c’est
le Fédéralisme contemporain, par Henri Brugmans et Pierre Duclos — le
23
aux réalisations que l’on sait dans notre temps.
C’est
donc une sorte de généalogie des grands desseins européens que nous a
24
quart de l’ère chrétienne : au xvie siècle. Mais
c’est
alors un « carré suisse » — cette formation guerrière qui dominait su
25
tant qu’entité ou système de valeurs spécifique ?
C’est
à ces deux questions que je vais tenter de répondre. ⁂ La Suisse n’ex
26
it leur petite patrie locale, s’ils la dépassent,
c’est
pour rejoindre immédiatement les grands courants continentaux ; parfo
27
rs fournit à la Suisse ses meilleures chances, et
c’est
elle qui, dans le cas de la Suisse — compartimentée à l’extrême, mais
28
er tout le xixe siècle. Cinquante ans plus tard,
c’est
à Bâle que s’allume un nouveau foyer : Bachofen inaugure par son Matr
29
e faculté — nourrira son génie bouleversant. Puis
c’est
le tour de Genève, une fois de plus, et de Zurich tôt après, d’où ray
30
ssage du Gothard, « Un pour tous, tous pour un »,
c’est
moins un idéal qu’une vitale obligation de solidarité pratique. Quand
31
te en Suisse. Mais s’il a le goût de la grandeur,
c’est
à Rome qu’il ira terminer l’énorme dôme de Saint-Pierre comme Maderno
32
e Saint-Pierre comme Maderno et les deux Fontana,
c’est
aux États-Unis qu’il ira construire les plus grands ponts du monde co
33
s grands ponts du monde comme l’ingénieur Ammann,
c’est
en France ou en Inde qu’il trouvera des commandes pour bâtir une égli
34
âtir une église de Ronchamps ou une capitale — et
c’est
le cas de Le Corbusier, père de l’architecture moderne, puritain révo
35
ci primordial de l’efficacité transformatrice. Et
c’est
en cela qu’ils sont typiquement suisses. ⁂ Cependant, une série de gr
36
qu’il est important de savoir sur l’armée suisse,
c’est
que chacun de ses soldats garde son fusil et son équipement militaire
37
es, aime aussi leur santé et celle de l’ensemble.
C’est
pourquoi il veut leur union, leur entraide, et même, dans certains ca
38
ique, le seul régime de coexistence digne du nom.
C’est
aussi, et c’est même avant tout, une méthode de composition des valeu
39
gime de coexistence digne du nom. C’est aussi, et
c’est
même avant tout, une méthode de composition des valeurs diversifiées,
40
germaniques, Hanovre, la Saxe, Vienne, Bayreuth.
C’est
alors auprès des maîtres allemands que les premiers compositeurs de M
41
nce, la « nation » d’un musicien ou d’un peintre,
c’est
simplement l’école locale dans laquelle il s’est formé. D’où vient al
42
iron, en l’existence de « cultures nationales » ?
C’est
avant tout le fait de la langue qui l’entretient. Quand on dit que le
43
ur à la culture, je réponds donc sans hésiter que
c’est
surtout leur sens fédéraliste, leur sentiment direct, leur expérience
44
autarcique, inutile d’insister sur ce point. Mais
c’est
une autre erreur, inverse de la première, qui ne cessera de vous tent
45
en passant, qu’une parodie du vrai fédéralisme —
c’est
tout cela qui mérite aujourd’hui d’inquiéter les amis de la culture,
46
ujourd’hui d’inquiéter les amis de la culture, et
c’est
aussi tout cela qui menace dans ses sources notre vitalité fédéralist
47
s qui mettrait en danger nos « raisons d’être » !
C’est
bien plutôt le fait de ne plus s’intéresser qu’au niveau de notre vie
48
s noms. On nous les donne à la deuxième colonne :
c’est
le Centre européen de la culture et ses publications qui sont « l’exe
49
re auteur — non sans une évidente Schadenfreude —
c’est
indéniable. Il y a eu de tout en Europe, de la sottise aussi, autant
50
fer, en esprit tout au moins. Si nous sommes ici,
c’est
que nous savons que l’homme est un être doublement responsable : vis-
51
ension, le débat créateur, le dialogue permanent,
c’est
la personne. Voilà donc définis trois types humains, qui favorisent
52
e soldat politique sans liberté. Car la personne,
c’est
l’homme réel, et les deux autres ne sont que des déviations morbides,
53
an, se conditionnent et s’appellent l’un l’autre.
C’est
avec la poussière des individus civiquement irresponsables que les di
54
entions et créations en perpétuel renouvellement.
C’est
assez dire que le fédéralisme n’est pas une doctrine fixe, ni vraimen
55
toujours « mal compassées » comme dit Descartes.
C’est
un art de composer, quand il s’agit d’élaborer une constitution et de
56
on de 1848, base de notre État fédératif moderne.
C’est
pourquoi la Suisse ne verra jamais sans méfiance certains « grands »
57
rique à partir d’un centre ou d’un axe ; fédérer,
c’est
tout simplement arranger ensemble, composer ces réalités concrètes et
58
es, linguistiques, les traditions politiques ; et
c’est
les arranger selon leurs caractères particuliers, qu’il s’agit à la f
59
litarisme, lui aussi, supprime ce problème : mais
c’est
en supprimant les minorités qui le posaient. Il y a totalitarisme (au
60
stème quantitatif ; il y a fédéralisme partout où
c’est
la qualité qui prime. Par exemple : le totalitaire voit une injustice
61
ne minorité ait les mêmes droits qu’une majorité.
C’est
qu’à ses yeux la minorité ne représente qu’un chiffre, et le plus pet
62
à « tolérer » le cœur. Tout ce qu’on lui demande,
c’est
d’être un vrai poumon, d’être aussi poumon que possible, et, dans cet
63
rudences — est la condition même de nos libertés.
C’est
grâce à elle que nos fonctionnaires sont rappelés au concret, et que
64
tout ce qui dépasse. Mais ce qu’on écrase ainsi,
c’est
la vitalité d’un peuple. Une politique fédéraliste soucieuse de se mo
65
eu partout, et de toutes sortes de manières. Ici,
c’est
une entente économique, là c’est une parenté culturelle qui s’affirme
66
e manières. Ici, c’est une entente économique, là
c’est
une parenté culturelle qui s’affirme. Ici, ce sont deux églises de co
67
ucoup plus unie, en réalité, qu’elle ne le croit.
C’est
sur le plan de l’action gouvernementale que les oppositions et les ri
68
’un match les capitaines des équipes en présence.
C’est
pourtant bien ce qu’avait tenté de faire la SDN, qui en est morte, et
69
imple à définir en quelques mots, en une formule.
C’est
qu’elle est d’un type organique plutôt que rationnel, et dialectique
70
totale autonomie en matière d’enseignement (comme
c’est
le cas aux États-Unis et en Suisse). Les éléments fondamentaux de cul
71
hysiques et psychiques, personnelles et sociales,
c’est
leur esprit d’abord qui en est le vrai responsable. Le mécanisme quel
72
qui la traduise. En bonne méthode personnaliste,
c’est
d’une vision des Buts qu’il faut partir : car elle seule permettra d’
73
faut-il exiger des États qu’ils y renoncent ? Si
c’est
une condition sine qua non, y a-t-il une chance quelconque qu’on l’ob
74
entent ou s’en inquiètent, aux environs de 1963 :
c’est
qu’il est plus nouveau que celui des souverainetés, et qu’il est même
75
es limites administratives et d’état civil, comme
c’est
le cas entre les cantons suisses depuis 1848 — d’autant mieux se mani
76
es » prouvant leur droit à une autonomie de fait.
C’est
ici que l’exemple de la Suisse cesse de nous servir de modèle, du moi
77
rées ni avec d’autres États membres ni au-dehors,
c’est
la fédération qui assure la représentation diplomatique de l’Europe e
78
permis le rapprochement des peuples de l’Europe.)
C’est
pourquoi la fédération européenne a solennellement proclamé qu’elle r
79
et devoirs ne sont pas délégués à la fédération.
C’est
en matière d’éducation et de culture, notamment, que les États conser
80
guère plus de consistance que les ténèbres — mais
c’est
que les partisans officiels de l’union paraissent encore bien peu har
81
e saurait vouloir une fin qu’il distingue mal. Et
c’est
pourquoi, dans le domaine qui nous occupe, la prévision est une actio
82
r qu’on le rejoigne. Dans ce sens, voir l’avenir,
c’est
aussi le créer. J’ai tenté d’éclairer notre avenir fédéral, avec un p
83
vorces a quand même doublé depuis cinquante ans ?
C’est
que cette crise a des causes nombreuses et complexes. Les unes sont l
84
dent, il y a une cause essentielle et séculaire :
c’est
que tous les adolescents sont élevés dans l’idée du mariage (normal,
85
ion sont-ils incompatibles ? Parce que le mariage
c’est
la coexistence pacifique, la proximité quotidienne, l’accoutumance, e
86
re. Cette passion tant espérée, neuf fois sur dix
c’est
donc l’adultère. Cet amour-passion est sans doute aussi vieux que le
87
, ou deux lopins de terre qu’on mettait ensemble.
C’est
au xiie siècle qu’est né l’amour moderne : c’est la « cortezia », l’
88
C’est au xiie siècle qu’est né l’amour moderne :
c’est
la « cortezia », l’amour courtois chanté par les troubadours. Ce sont
89
pressions, la forme de l’amour courtois. Le fond,
c’est
une hérésie chrétienne d’origine orientale, l’hérésie cathare, qui l’
90
pourquoi n’a-t-elle fait fortune qu’en Occident ?
C’est
que la passion ne s’approfondit et ne dégage ses énergies qu’à la mes
91
à la mesure des résistances qu’elle rencontre. Et
c’est
l’Europe catholique et nordique qui devait offrir les résistances les
92
arabe et latine. Dans la poésie des troubadours,
c’est
l’éloge de la chasteté, les lois d’amour strictement codifiées, la re
93
naturel de s’exalter, de devenir une passion. Et
c’est
le roman de Tristan et Iseut qui restera le prototype éternel de l’am
94
e préférence pour le malheur, l’amour impossible,
c’est
le mythe européen de l’adultère. Qu’est-ce qu’un mythe ? Un mythe c’e
95
n de l’adultère. Qu’est-ce qu’un mythe ? Un mythe
c’est
une histoire simple et frappante résumant un nombre infini de situati
96
du fouillis des apparences quotidiennes. Tristan,
c’est
un « type » de relations de l’homme et de la femme dans un groupe his
97
uste le roman de Tristan et la crise du mariage ?
C’est
que finalement notre crise du mariage n’est rien de moins que le conf
98
es et familiales, perdant du terrain chaque jour,
c’est
donc sur les débris d’un mythe qu’est édifié notre moderne mariage d’
99
un contre lequel il se brisera presque toujours :
c’est
la durée. Et notre culte de la beauté-standard imposé par le cinéma e
100
encore aimer Iseut une fois épousée ? Car Iseut,
c’est
toujours l’étrangère, c’est la femme dont on est séparé : on la perd
101
épousée ? Car Iseut, c’est toujours l’étrangère,
c’est
la femme dont on est séparé : on la perd en la possédant. Alors comme
102
mari (ou une femme) pour toute la vie, finalement
c’est
parier. Et il serait beaucoup plus conforme à l’essence du mariage d’
103
plus une espèce de conservatisme, de conformisme,
c’est
un parti pris. Cette fidélité-décision représentera pour beaucoup un
104
ut-on en attendre ? Son but n’est pas le bonheur,
c’est
la volonté de faire une œuvre. Dans la plus humble, la plus déshérité
105
ui serait une preuve d’indigence et non d’amour).
C’est
vouloir le bien de l’autre et agir pour ce bien. L’amour de Tristan e
106
en. L’amour de Tristan et d’Iseut, et la passion,
c’est
l’angoisse d’être deux. L’amour dans le mariage c’est alors la fin de
107
t l’angoisse d’être deux. L’amour dans le mariage
c’est
alors la fin de l’angoisse, c’est l’acceptation de l’autre : une vie
108
dans le mariage c’est alors la fin de l’angoisse,
c’est
l’acceptation de l’autre : une vie qui m’est alliée pour toute la vie
109
alité » ! En résumé, la grande menace du mariage,
c’est
la passion. Que le mythe de Tristan, origine de tous nos malheurs, so
110
ue la passion est l’ennemie jurée du mariage mais
c’est
elle aussi qui le défie, l’anime, l’oblige à redevenir un choix vital
111
x vital et non pas une routine subie : la passion
c’est
le secret du mariage vivant. Mon but n’est pas de condamner la passio
112
essor remarquable de l’édition dite « de poche ».
C’est
un excellent moyen de développement culturel. Aux États-Unis, par exe
113
gagent de la tutelle des grands dynastes voisins,
c’est
à cause de leur position particulière de grand-garde du col du Gothar
114
articulière de grand-garde du col du Gothard ; et
c’est
l’empereur qui leur accorde ces franchises, dans les intérêts de l’Em
115
e, de cette première Europe dont elles sont nées,
c’est
parce que l’Empire lui-même se dénature, se dissout en États souverai
116
urope ne seront rétablies que par cette union-là.
C’est
comme « citoyen de Genève » que Rousseau signe ses fameux exposés cri
117
on… et subordination au corps de la république ».
C’est
une Europe intégralement fédéraliste qu’il préconise, et son module (
118
prit d’hégémonie et de centralisme national, mais
c’est
lui qui rédige, pendant les Cent-Jours, le projet de fédération europ
119
hera, en 1848, à l’échelle suisse : « La variété,
c’est
de l’organisation : l’uniformité, c’est du mécanisme. La variété, c’e
120
variété, c’est de l’organisation : l’uniformité,
c’est
du mécanisme. La variété, c’est la vie : l’uniformité, c’est la mort.
121
n : l’uniformité, c’est du mécanisme. La variété,
c’est
la vie : l’uniformité, c’est la mort. » Au même moment, la Sainte-All
122
canisme. La variété, c’est la vie : l’uniformité,
c’est
la mort. » Au même moment, la Sainte-Alliance des rois donne une base
123
aliste, européenne, de l’union dans la diversité.
C’est
en Suisse que Mazzini publie en 1836 le manifeste et les journaux de
124
haut degré un caractère très international », et
c’est
ce type d’union pluraliste, antiunitaire, authentiquement fédéraliste
125
pe à venir puissent tenir compte. Au xxe siècle,
c’est
encore en Suisse, dans les années 1930, que le premier mouvement de m
126
stes européens voit le jour : l’Europa-Union ; et
c’est
lui qui convoque la première rencontre internationale au lendemain de
127
épart de l’action politique européenne. En effet,
c’est
au cours du congrès de Montreux que germe l’idée de réunir des états
128
choix dans toute anthologie de l’idée européenne.
C’est
en Suisse que le fondateur du mouvement paneuropéen, le comte Coudenh
129
Coudenhove-Kalergi, établit son quartier général.
C’est
en Suisse que Churchill choisit de parler de l’Europe, et que la même
130
vement, du grand projet européen. Mais tout cela,
c’est
la Suisse idéale, réputée « microcosme de l’Europe », et ce sont quel
131
tie « dans les intérêts de l’Europe entière ». Or
c’est
l’union qui est aujourd’hui dans l’intérêt de tous les peuples de l’E
132
ope d’une part, et l’URSS ou la Chine de l’autre,
c’est
d’abord opérer un coup d’État contre notre statut présent de neutrali
133
tat contre notre statut présent de neutralité, et
c’est
absurde : car la Suisse fait partie de l’Europe, qu’elle le veuille o
134
se fera-t-elle ? Voilà qui dépend de nous aussi.
C’est
à nous de faire valoir dans les conseils qui élaborent l’Europe futur
135
endre en conserver les bénéfices pour nous seuls,
c’est
le plus sûr moyen de les perdre. Il n’est pas vrai, d’ailleurs, que l
136
Mais ce n’est pas le Marché commun qui les amène.
C’est
l’expansion de l’industrie suisse, aux destinées de laquelle le délég
137
lus qu’un tiers de la population totale. En 1963,
c’est
10,5 %. On peut le déplorer, non le nier. On peut redouter que le con
138
auvegarder des « caractéristiques » déjà perdues,
c’est
probablement refuser au nom d’un mythe passéiste le seul moyen de sau
139
iste le seul moyen de sauver la Suisse réelle. Ou
c’est
courir à l’aventure certaine, au nom d’une prudence aveugle, et sous
140
tés s’ils proposent de renoncer à la neutralité :
c’est
devenu, dans la Suisse moderne, un crime de lèse-majesté. Personne n’
141
-majesté. Personne n’ose donc crier trop fort, et
c’est
peut-être mieux ainsi. Mais notre peuple comprend mal ce qui est en j
142
tralité, il tient à l’essence même de notre État.
C’est
notre création majeure. Il nous oblige. Et en son nom, nous nous devo
143
se trouve être la sienne, mais surtout parce que
c’est
la meilleure pour l’Europe. Or, si la Suisse ne la propose pas, qui l
144
rve » devant tout ce que d’autres proposent, mais
c’est
un plan d’union qui nous convienne et auquel nous puissions adhérer «
145
iscuter. Je rappelais au début de cet article que
c’est
pour une mission spéciale, la garde du Gothard dans les intérêts de l
146
péenne, pas de relais national pour leur culture.
C’est
ce qu’a très bien vu Lucien Febvre, excellent historien français cont
147
domaine, Karl Barth. Son canton — ou l’Europe. »
C’est
ainsi que les Suisses ont donné à l’Europe plusieurs des plus grands
148
nt encore pour répondre, il scanda : « L’énergie,
c’est
quelque chose qui dort en chacun de vous et qu’il s’agit de réveiller
149
t présenté de manière à frapper nos imaginations.
C’est
pourquoi le colonel de P. nous laissait faire de sa « Grande course »
150
onstante se préparent pour une course de fond et,
c’est
ce qui définit, biologiquement et moralement, l’état de jeunesse. Res
151
temps devant eux des buts grands et lointains. Et
c’est
pourquoi le créateur vieillit moins que l’homme de la routine. Mais v
152
pour l’avenir — marquent un temps d’hésitation :
c’est
qu’on n’exige plus autant d’elles, et c’est vieillir. Il faudrait au
153
ion : c’est qu’on n’exige plus autant d’elles, et
c’est
vieillir. Il faudrait au contraire, à ce point, oser voir plus grand
154
paraît au novice plus facile que la montée, mais
c’est
aussi l’épreuve la plus dure pour le corps, constamment tenté de se l
155
ormer hardiment, illuminer el finalement sauver :
c’est
cela que la Nature attend de l’homme, une action qui la maîtrise et l
156
es, ou l’inverse, ce que l’on observe à coup sûr,
c’est
un parallélisme ou une interaction constante entre le progrès de nos
157
gtaine d’années. L’immense utilité de la bombe H,
c’est
en somme qu’elle n’est pas utilisable. Elle se trouve interdire de la
158
i permet à la paix de durer tant bien que mal, et
c’est
ce que l’on a baptisé l’équilibre de la terreur. La prodigieuse réuss
159
éologiques et démystifie les passions politiques.
C’est
donc bien à la technique, en dernière analyse, que nous devons ce blo
160
s, les matières fissiles une fois mis en commun —
c’est
en bon train de se faire — avec quoi se battrait-on, au bout de quelq
161
le reste du monde ? Ici, le tableau change à vue.
C’est
la technique née en Europe, dans le contexte spirituel et culturel qu
162
rds plus développées, en tout cas plus prospères.
C’est
la technique qui a fait voir l’Occident aux peuples de l’Afrique, du
163
ons, qui utilisent la technique comme instrument.
C’est
l’explosion des nationalismes en 1914 qui a déclenché la Première Gue
164
é la Deuxième Guerre mondiale, mais au contraire,
c’est
sa réalisation par Fermi et Oppenheimer qui a mis fin à cette guerre
165
le sans elle, mais si elle bénéficie des guerres,
c’est
elle aussi qui leur met fin, et aujourd’hui les freine ou même les bl
166
e sorte de bonheur objectif ? (horribile dictu !)
C’est
la dernière question que je voudrais non pas traiter, le temps me man
167
tie pour le prolétariat des villes industrielles.
C’est
de moins en moins vrai dans une époque où Paris, grâce aux trains, à
168
e de « besoins » qui auraient existé avant elles,
c’est
plutôt l’histoire de nos rêves. L’hypothèse si longtemps admise sur l
169
ériels que personne n’éprouvait avant elles, mais
c’est
généralement l’inverse qui s’est produit. Personne n’avait besoin d’a
170
encore — à part quelques rêveurs un peu bizarres.
C’est
du rêve de voler qu’est né l’avion, et du rêve de partir au hasard su
171
ue l’homme est devenu l’esclave de sa voiture, et
c’est
vrai dans ce sens que l’homme moyen croit qu’il ne pourrait plus se p
172
e cet objet, mais le fautif n’est pas la voiture,
c’est
la publicité, la mode, la vie sociale — c’est donc l’homme et non pas
173
re, c’est la publicité, la mode, la vie sociale —
c’est
donc l’homme et non pas la technique. Je voudrais observer au surplus
174
r les autoroutes. Si je veux être libre de rêver,
c’est
justement un train que je vais prendre. Dans mon wagon, je lis, je do
175
laxon me réveille brutalement, et si je m’endors,
c’est
pour toujours… Cet exemple, entre mille, nous fait voir l’ambiguïté,
176
venus les nôtres. Ainsi, qu’on le veuille ou non,
c’est
la technique elle-même qui nous oblige à reconsidérer d’une manière t
177
ne voit pas sur les cartes postales. On croit que
c’est
le pays le plus évident du monde, où tout est concerté, bien net et b
178
’ont rien inventé à part la pendule à coucou mais
c’est
chez eux que l’on trouve la plus forte densité de prix Nobel des scie
179
e dernier mot. Passer du premier vers au second,
c’est
passer du cliché à l’utopie, et de la patrie d’un Guillaume Tell qui
180
icables ailleurs ? Le premier secret des Suisses,
c’est
la coopération. Non par idéalisme ou par philanthropie, mais par inté
181
ourg, qui essayaient d’en prendre le contrôle. Et
c’est
pourquoi le grand empereur Frédéric II conféra aux communes du Gothar
182
stre la formule de « l’union dans la diversité ».
C’est
mieux que cela : elle a fait son union précisément pour sauver ses di
183
style et de se gouverner à sa façon. Cela suffit,
c’est
l’essentiel, le reste est idéologie. Avec tout cela, je crois avoir p
184
és comme des fléchettes, et s’amusait beaucoup. «
C’est
l’ambassadeur d’Espagne à Paris », me dit Robert de Traz, qui m’avait
185
insi faire le Bien ! — Non Madame, faire le bien,
c’est
l’affaire du Bon Dieu. Et de lui seul ! Tout ce que l’on peut demande
186
seul ! Tout ce que l’on peut demander d’un homme,
c’est
qu’il fasse le moins de mal possible. » (Ce que je trouvai, par-dever
187
res, qu’on élève des barrières infranchissables !
C’est
le point de vue qu’il a voulu défendre quand il était ministre de l’É
188
a grande vertu eût été la fécondité. — Oh ! cela,
c’est
de vous, chère amie. Tout ce que j’ai dit, c’est que si Dieu était co
189
c’est de vous, chère amie. Tout ce que j’ai dit,
c’est
que si Dieu était conçu comme féminin, nous refuserions tous le pouvo
190
feel » et non “I think”. Si les Anglais pensent,
c’est
autrement que nous, c’est avec leur corps, avec leurs muscles, avec l
191
Si les Anglais pensent, c’est autrement que nous,
c’est
avec leur corps, avec leurs muscles, avec leurs bras, leurs mains, ma
192
vec leur cerveau. Et s’ils ont une tête, eh bien,
c’est
pour porter un chapeau ! » Bien peu d’hommes ont donné à la cause de
193
l’ai entendu, à Bombay, prétendre que l’Espagne,
c’est
l’Inde de l’Europe, ou que l’Inde est l’Espagne de l’Asie. C’était à
194
du monde entier occupent la scène derrière nous.
C’est
la séance de clôture du « Festival du xxe siècle » organisé par le C
195
rappelle qu’une révolution violente, après tout,
c’est
une maladie du corps social. Il fallait du courage pour lui dire : «
196
nisation d’un régime d’union fédérale européenne.
C’est
Aristide Briand convaincu par Coudenhove, qui a lancé le projet dans
197
discours du 5 septembre de l’année précédente, et
c’est
le plus proche collaborateur du président du Conseil, Alexis Léger, q
198
veut dire le mot nation, au sens total et absolu.
C’est
dans la Résistance que se constitueront les nombreux groupes de fédér
199
sations. En dépit de succès économiques certains,
c’est
aussi l’ère de la rapide dégradation de l’idéal fédéraliste qui avait
200
était la seule sérieuse pour leurs grands-pères.
C’est
tout ce qu’on peut prévoir selon nos analystes, professeurs et commen
201
, je propose une explication tellement simple que
c’est
elle qui va choquer. Je suis parvenu à la conviction que les hommes d
202
rd’hui s’occupent avec plus de passion en Europe.
C’est
qu’en effet il s’agit là d’un phénomène complexe et neuf, que nous vo
203
r le cadastre, l’état civil et la gendarmerie. Et
c’est
sur ces régions, Messieurs, que nous bâtirons l’Europe, non sur les c
204
eillèrent un écho pour moi, des plus inattendus :
c’est
qu’elles venaient à la rencontre non seulement des souhaits des organ
205
l figure dans une collection de livres de poche :
c’est
dire que l’éditeur estime qu’il peut répondre à la curiosité d’un gra
206
r, ou d’en croire leurs yeux quand ils le voient,
c’est
le dogme inculqué dans les esprits pendant plusieurs générations par
207
s nations sont « encore » les seules réalités. Et
c’est
vrai, elles existent « encore » — mais si mal ! Trop petites pour ass
208
omprise par la très grande majorité des citoyens.
C’est
pourquoi l’instruction publique est apparue vers le milieu du siècle
209
inorité qui ne voudra pas forcer mais convaincre.
C’est
dire qu’on ne fera pas l’Europe sans faire des Européens. Mais ceux-c
210
titutions politiques prévues par la constitution.
C’est
à peine si l’on parle de leur fonctionnement. Mais surtout, on ne dit
211
ée comme la plus ennuyeuse de toutes. En un sens,
c’est
heureux, car si elle passionnait, les choses étant ce qu’elles sont,
212
eule propagande absolument honnête pour l’union :
c’est
aussi la plus efficace. Les réalités à enseigner Liste abrégée
213
n prochaine. Dire que tout dépend de l’éducation,
c’est
dire que tout dépend des éducateurs et de leur formation. L’avenir de
214
capables à leur tour d’agir sur leurs collègues.
C’est
l’objectif précis et immédiat de la Campagne d’éducation civique euro
215
eure — aux chercheurs non purement scientifiques.
C’est
en tant que tel que je suis désireux d’élargir ce débat. Au risque de
216
même prix !) Quand je vous dis que les échanges,
c’est
la santé de la culture, je pense aussi aux universités. La plus célèb
217
sités. La plus célèbre des anciennes universités,
c’est
la Sorbonne. Eh bien, je me rappelle le professeur Étienne Gilson nou
218
es. Ensuite, par un exode de cerveaux irlandais :
c’est
Colomban et Gall qui ont apporté le christianisme en Suisse. Ensuite,
219
urs, il lui faut un synchrocyclotron et tout. Ça,
c’est
le point de vue nationaliste. Le point de vue que je viens de vous pr
220
e. Le point de vue que je viens de vous proposer,
c’est
celui que j’appelle fédéraliste, qui consiste à répartir les tâches d
221
nt professeur d’université, on ne va pas dire que
c’est
un exode de cerveau, puisque le village n’a pas les dimensions nécess
222
t allé à Paris qui en a fait un grand écrivain et
c’est
seulement quand nous avons su qu’il y avait un grand écrivain qui s’a
223
i a déjà été évoqué tout à l’heure par M. Renold.
C’est
celui du CERN. Un chercheur suisse va travailler au CERN : nous ne po
224
d’Europe : elle est de dimensions continentales.
C’est
pourquoi, lors de la Conférence européenne de la culture à Lausanne e
225
rand laboratoire européen de recherche nucléaire.
C’est
un message du Prince Louis de Broglie qui a formulé cette idée, que n
226
un peu plus cher que ce que le concurrent offre.
C’est
un moyen d’essayer de pallier les effets sans toucher les causes. Si
227
s atomiques à cause de la proximité du CERN — ça,
c’est
presque un accident — et les recherches psychologiques. Il y a là de
228
donner la recette. Créer un climat intellectuel,
c’est
aussi difficile à faire et à définir qu’une œuvre d’art, parce que c’
229
ions selon la quantité des réponses. Je crois que
c’est
faux. Il faudrait que la télévision et la radio aient l’héroïsme, pen
230
ar Cohn-Bendit, ni même par Sartre. Contestation,
c’est
un terme qui est lié à l’Université depuis sa création, au xiie sièc
231
ns ce soir, en parlant d’œuvre d’art. Simplement,
c’est
une manière de simplifier les choses. Vous avez peut-être aussi un pe
232
votre sens, en disant que, pour vous, le climat,
c’est
« un financement + une organisation ». Je répète : le financement, c’
233
+ une organisation ». Je répète : le financement,
c’est
un préalable, on ne fait rien sans ça. L’organisation aussi. Mais cro
234
. L’organisation aussi. Mais croire qu’un climat,
c’est
un financement + une organisation, ça c’est croire ce que croient les
235
imat, c’est un financement + une organisation, ça
c’est
croire ce que croient les Américains. Eh bien, j’estime que l’Europe
236
e doit d’apporter quelque chose de plus. Ce plus,
c’est
ce que j’appelle « œuvre d’art », faute de pouvoir traiter cet immens
237
pas porté vers la création de génies individuels.
C’est
un effort beaucoup plus collectif, par team, c’est un effort qui est
238
’est un effort beaucoup plus collectif, par team,
c’est
un effort qui est porté sur la préparation du terrain. D’ailleurs, no
239
ne, si vous voulez, mais je persiste à penser que
c’est
cela que nous devons au monde, et notamment aux Américains qui nous l
240
aux Américains qui nous le demandent. La culture,
c’est
un tout, c’est un ensemble dont toutes les parties sont en interactio
241
qui nous le demandent. La culture, c’est un tout,
c’est
un ensemble dont toutes les parties sont en interaction. On peut cite
242
pe qu’appelait Winston Churchill n’est pas faite,
c’est
parce que les nations qu’exalte le ministre d’État du général de Gaul
243
ter, d’affirmer qu’on ne peut rien y changer, que
c’est
là-dessus qu’il faut bâtir, et d’appeler ça du réalisme. Le cancer et
244
placée à temps. La grande force de l’État-nation,
c’est
que les hommes et les femmes d’aujourd’hui qui ont passé par l’école
245
possible, et que d’ailleurs l’État, ou la nation,
c’est
l’aboutissement final, logique, normal et inévitable du Progrès. Pour
246
— et par ailleurs massivement meurtrière — quand
c’est
un parti qui s’en empare au nom du peuple, comme ce fut le cas des ja
247
al et l’étatisation de la nation révolutionnaire,
c’est
cela qui va créer dans la première décennie du xixe siècle le modèle
248
n somme que l’État-nation de modèle napoléonien ?
C’est
le résultat d’une volonté abstraite, peut-être folle, qui entend fair
249
nie. Modèle monstrueux, si l’on y réfléchit, mais
c’est
précisément ce que l’on ne fait pas, parce que l’État-nation est deve
250
lement de ses intérêts mais de ceux des autres27.
C’est
donc une partie qui se veut aussi grande que le tout. L’État-nation m
251
ce propos une constatation des plus paradoxales :
c’est
que, si tous les États-nations unitaires ont été et sont des empires
252
la série dans laquelle s’inscrit ma conférence),
c’est
en vérité le problème de tous les États du monde, sauf trois, c’est-à
253
e encore de vraies communautés humaines, et cela,
c’est
la plus grave maladie qui puisse miner un corps politique. Telle étan
254
solue au profit d’une fédération qui les protège.
C’est
ce second parti qu’ont adopté en 1848 nos vingt-cinq petits États sui
255
es retient de s’unir. Et nous voyons mieux ce que
c’est
, maintenant que nous avons défini l’ambition profonde et constitutive
256
arcie, qui est son ambition proprement impériale.
C’est
donc par définition et par structure, non par méchanceté ou bêtise qu
257
ions. Renoncer à résoudre le problème de l’union,
c’est
faire, en somme, ce que l’on fait actuellement, c’est-à-dire laisser
258
es du problème de l’union pour le rendre soluble,
c’est
d’abord accepter de remettre en question radicalement le sacro-saint
259
avec la notion sacro-sainte de souveraineté ; et
c’est
ensuite trouver les éléments nouveaux qui rendraient l’union praticab
260
logues s’occupent avec plus de passion en Europe.
C’est
qu’en effet, il s’agit là d’un phénomène complexe et neuf, que nous v
261
r le cadastre, l’état civil et la gendarmerie. Et
c’est
sur ces régions, Messieurs, que nous bâtirons l’Europe, non sur les c
262
veillèrent un écho pour moi des plus inattendus :
c’est
qu’elles venaient à la rencontre non seulement des souhaits des organ
263
ses six États-nations membres y aient pris part.
C’est
l’arriération, le sous-développement de nombreuses régions de la Fran
264
r, ou d’en croire leurs yeux quand ils le voient,
c’est
le dogme inculqué dans les esprits pendant plusieurs générations par
265
origines agricoles : status, State, Staat, État,
c’est
stabilité, statisme, fermes assises, délimitation par des cadres inva
266
ises, délimitation par des cadres invariables, et
c’est
aussi un symbole de durée. La région au contraire se définit par des
267
pendance” a perdu son sens simpliste d’autrefois.
C’est
maintenant une question d’échanges, de “flux” diraient les scientifiq
268
e les régions nous amèneront à mettre en lumière,
c’est
celle de la pluralité des allégeances soit d’une personne, soit d’un
269
que nous disions : Travaillons dans ce sens, car
c’est
celui de nos traditions fédéralistes. Les régions de demain seront le
270
le du continent. Car ce fédéralisme date un peu :
c’est
un fédéralisme d’États plus que de fonction, de défense plus que de c
271
s’être volatilisé au secrétariat de la presse38.
C’est
à ce moment précis que les maîtres du congrès retirèrent la parole au
272
ien le reconnaître, dans l’indifférence générale,
c’est
l’opinion prudente, rassurante, et par là même inefficace, des politi
273
es courants venus d’ailleurs et allant ailleurs :
c’est
la circulation continuelle qui crée le visage d’un pays. Europe sans
274
nt en Suisse d’un bout à l’autre (280 kilomètres,
c’est
la longueur exacte du Méandre !), mais elle draine tous les lacs enti
275
uite et le cours plus large et plein d’un fleuve,
c’est
le moment de la conquête tournée principalement vers l’ouest. Berne e
276
e comme sur la carte : libérée par la Révolution,
c’est
elle qui va donner naissance à plusieurs des mentors de la Suisse nou
277
ophique, ni une nation, et encore moins une race.
C’est
l’accord des tons purs de nos diversités. Ce qui est européen n’est
278
re aventure. Qu’on le veuille et le sache ou non,
c’est
un itinéraire spirituel que le hasard propose et dont les mythes disp
279
tal où il tuera le Père. À la fontaine Castalie,
c’est
le combat fondamental qui s’est livré. Le drame originel s’accomplit,
280
La victime de ce double mouvement contradictoire,
c’est
en effet l’État-nation, tel qu’il est né de la Révolution et du Premi
281
t à dévaloriser les frontières… À tous les coups,
c’est
donc l’État-nation qui perd. Il ne correspond plus ni aux conditions
282
l dont un parti unique s’est emparé ; au Nigéria,
c’est
au contraire une des régions fédérées qui s’érige en État unitaire ;
283
édérées qui s’érige en État unitaire ; en Suisse,
c’est
le régime fédératif lui-même qui se voit invoqué (non sans paradoxe d
284
suisses ! Il est certain que dans ces trois cas,
c’est
moins le fédéralisme qu’on est en droit d’incriminer que sa trahison
285
ombrageuse des autonomies locales ou régionales.
C’est
ainsi qu’un illustre homme d’État belge, et grand Européen, écrivait
286
ns bipolaires dont le « modèle » nous est connu :
c’est
celui qu’ont élaboré les fondateurs de la philosophie occidentale dan
287
ilibre neutre, mais bien en tension créatrice, et
c’est
le succès de cet effort, toujours renouvelé et toujours menacé, qui d
288
e, va nous servir de module. La personne humaine,
c’est
l’homme considéré dans sa double réalité d’individu distinct et de ci
289
ets plus l’électricité. Pour moi, le fédéralisme,
c’est
l’autonomie des régions plus les ordinateurs, c’est-à-dire le respect
290
in seul, sort et se mêle à la foule anonyme… Mais
c’est
une mauvaise solitude, née de l’absence de communication avec ceux qu
291
cité grecque, est communale d’abord, municipale.
C’est
au niveau de la vie civique ou politique — c’est le même mot, selon l
292
C’est au niveau de la vie civique ou politique —
c’est
le même mot, selon l’étymologie — que nous allons enfin retrouver le
293
cipation civiques, intellectuelles et affectives.
C’est
dans ce double dynamisme créateur d’unions plus vastes à proportion d
294
ormation des esprits et de l’exercice du civisme,
c’est
dans cette dialectique concrète que sont en train de se former sous n
295
dans la cité, des relations publiques en général.
C’est
ce qu’avait bien vu le regretté Pierre Duclos, lorsqu’il relevait que
296
uite, de revenir sur la formule « le fédéralisme,
c’est
l’autonomie plus les ordinateurs ».] Je voudrais d’abord répondre à l
297
certaines raisons, n’ont pas voulu dire leur nom.
C’est
le cas de la Suisse, qui présente toutes les notes de la fédération a
298
et dirai que, s’il y a un sens civique en Suisse,
c’est
dû précisément au système fédéraliste, c’est-à-dire aux dimensions de
299
assez de civisme quelque part, le premier remède
c’est
d’appliquer ce critère des dimensions — communales ou régionales — de
300
s’imagine une région comme un petit État-nation.
C’est
autre chose. On peut très bien concevoir des régions comme celle qui
301
d, dans un coin : « Il refuse de dîner avec nous,
c’est
singulier, mais vous l’intimidez. » C’est qu’il ne m’était plus un di
302
c nous, c’est singulier, mais vous l’intimidez. »
C’est
qu’il ne m’était plus un dieu, et que j’étais jeune. Il s’efforçait t
303
« actuel » selon les courriéristes littéraires.)
C’est
son style et son personnage qui m’ont touché. La plupart des « actuel
304
recomposer pour l’impression au Journal officiel.
C’est
qu’il pensait — et disait à ses proches — qu’il ne doit rien rester d
305
éralement aux clichés obligés du récit militaire,
c’est
avec le plus grand naturel, semble-t-il. Mais on peut se demander dan
306
ués, il se range sans réserve à leurs catégories.
C’est
le style qu’elles attendent, et après tout c’est bien ainsi qu’il fau
307
C’est le style qu’elles attendent, et après tout
c’est
bien ainsi qu’il faut parler de la guerre telle qu’on l’exalte aussi
308
en que mal, organiser un service volontaire, mais
c’est
bien difficile au milieu d’un pareil désordre, qui se complique d’une
309
e, qui se complique d’une espèce de panique… » Or
c’est
lui seul (mais rien ne l’indique dans le texte) qui a pris l’initiati
310
té souffrante ». Le pape lui écrit de sa main. Et
c’est
enfin le premier prix Nobel de la paix qui vient le couronner en 1901
311
on intention déclarée à toutes fins d’efficacité,
c’est
encore une manière d’admettre, avec les bien-pensants de tous les tem
312
horreurs sont fatales et voulues par les dieux ;
c’est
encore admettre la guerre. (Que serait une guerre sans « horreurs » ?
313
ontre la guerre et le militarisme qui la prépare,
c’est
dans ses inédits qu’il faut le chercher, dans ces textes écrits pour
314
ui qui voit la fin sans imaginer ses moyens. Mais
c’est
aussi celui qui fait erreur sur l’adéquation des moyens qu’il préconi
315
pouvons exercer les pouvoirs de l’esprit humain.
C’est
Dunant, dans les notes sur les causes de la guerre dans l’ère moderne
316
ns valides en feraient partie. » La Presse : « …
c’est
elle qui fait l’opinion publique… le plus puissant des potentats… » E
317
texte dérisoire, celui de châtier leur insolence…
C’est
sans remords que les pays qu’on appelle chrétiens commettent ces crim
318
civilisation qu’on apporte aux peuples asservis :
c’est
l’opium, le rhum, et les armes, « ce qui ruine et ce qui détruit, au
319
, quoiqu’également résistant. Ce qui est certain,
c’est
que les premiers efforts d’union de l’Europe, au lendemain de la guer
320
particulier à Ferney-Voltaire. Ce qui me frappe,
c’est
l’extrême laideur de tout ce que l’on construit, une laideur irrévers
321
es maisons sont belles, sans être plus luxueuses.
C’est
une fête de voir ça. Denis de Rougemont illustre ses propos de quelqu
322
li village avec une place, une église, des cafés…
C’est
ce qui a été fait à Meyrin et Meyrin est vivant à cause de cette plac
323
it que les gens puissent discuter des projets car
c’est
leur vie qui va être modifiée. Il faut rendre les gens attentifs à l’
324
uquer les gens, les rendre sensibles à la beauté.
C’est
un immense problème d’éducation qui doit se traiter au niveau des éco
325
blez bien pessimiste ? Il existe un grand espoir,
c’est
la régionalisation, si elle se réalise véritablement. On arrivera, su
326
aines ? Il faudra « s’équilibrer dans le chaos ».
C’est
ma conclusion du Journal d’une époque . ai. Rougemont Denis de,
327
s. Cela prendra des décennies. Ce qui est urgent,
c’est
le prix du lait et le taux d’accroissement de la productivité industr
328
Il n’y a qu’une transition du projet au succès :
c’est
l’acte créateur, ou révolution, procédant d’une vision claire et d’un
329
es ne coïncident presque jamais. (Chose étrange,
c’est
ce dernier groupe d’objections ou difficultés qui est la cause princi
330
n aborde le problème de leur structure politique.
C’est
donc ce dernier groupe d’arguments que l’on va tenter d’analyser.)
331
t servi de prétexte à ces concentrations forcées,
c’est
leur préparation, leur conduite et leurs suites qui ont notamment acc
332
ve échéance, des grands États-nations européens. (
C’est
un peu ce que l’on voit se dessiner — encore un terme visuel ! — avec
333
la rassurante unité, ou au moins à l’uniformité ?
C’est
un problème d’éducation ou de recyclage qui va nous prendre au moins
334
que doit être partagé le gouvernement d’un pays,
c’est
entre les provinces et les communes : faute de quoi la vie politique
335
, mais si l’on passe à trois ou quatre ensembles,
c’est
difficile ; au-delà, irréalisable. Et pourtant facile à comprendre, d
336
« le triomphe de l’espérance sur l’expérience »,
c’est
aussi celui de la maturité sur la jeunesse (voir Elle n° 1215) : les
337
nd mariage, ce n’est pas la session de repêchage,
c’est
la saison des amours vraies, solides, bien bâties. On a passé l’âge d
338
ès loin : pour beaucoup de femmes, le second mari
c’est
aussi l’amant légitime, l’homme qui fait découvrir les délices et les
339
ie (pas d’orgues pour les divorcés), le remariage
c’est
souvent l’heureux mariage qu’on n’a pas su réussir du premier coup. M
340
me l’un de ces couples dont on dit simplement : «
C’est
un vrai couple. » Le remariage est non seulement un problème d’actua
341
n problème d’actualité mais un problème d’avenir.
C’est
une conséquence du divorce plus fréquent mais aussi du progrès médica
342
e le premier ? Ce qu’on peut dire avec certitude,
c’est
qu’il a beaucoup plus de chances de l’être : il y a des écueils inhér
343
dirigent à notre insu, à notre corps défendant et
c’est
en quoi ils sont gênants, voire dangereux. Les motivations du premier
344
e que le seul moyen de réussir ce qu’ils ont raté
c’est
de prendre le contre-pied de leurs conseils. Ce qui conduit souvent à
345
cause d’échec la plus fréquente et la plus grave
c’est
la confusion entre l’amour véritable et la passion, puis entre la pas
346
la passion et le mariage. L’erreur fondamentale,
c’est
de vouloir « épouser Iseut ». Car la passion n’est pas comme on l’ima
347
rconstances réelles. L’ennemi n° 1 du mariage,
c’est
la passion Mais où est le roi Marc entre le garçon et la fille qui
348
eront peut-être incompatibles avec les miens mais
c’est
plus fort que moi, il arrivera ce qu’il arrivera, ce n’est pas ma fau
349
l arrivera, ce n’est pas ma faute. » La fatalité,
c’est
l’alibi. Et il est nécessaire d’en avoir un, de pouvoir accuser le so
350
es. Quel rapport y a-t-il entre l’un et l’autre ?
C’est
qu’autrefois on se mariait pour des raisons : fortune, terres, agréme
351
gence récente, ou plutôt une aberration récente :
c’est
vouloir fonder une institution faite pour la durée sur un état passag
352
exception, qu’on réussira où les autres ont raté.
C’est
le défi sentimental, le défi téméraire et dérisoire du passionné. Tou
353
cas intéressant, et heureusement le plus courant,
c’est
un premier mariage raté suivi d’une réflexion lucide sur les causes d
354
vas voir comme je vais être heureuse sans toi. »
C’est
une réaction infantile. Et des difficultés particulières une fois qu’
355
cultés particulières une fois qu’on est remarié ?
C’est
ici qu’il s’agit de distinguer ce qui tient aux « acteurs » et ce qui
356
où il n’y aurait que de l’amour. Le vrai amour
c’est
le contraire de la passion Il faut donc « quelque chose de plus »
357
communs ne réussiraient qu’un mariage de raison ?
C’est
l’intuition du véritable moi de l’autre. C’est l’acceptation de cet ê
358
? C’est l’intuition du véritable moi de l’autre.
C’est
l’acceptation de cet être tel qu’il est, limité et réel mais secrètem
359
sonnalisation par excellence : ce qu’il a su voir
c’est
l’irremplaçable, l’unique, ce que chaque être peut devenir s’il y est
360
e que chaque être peut devenir s’il y est appelé.
C’est
son mystère, qui n’a rien de littéraire, de romantique, le mystère de
361
e répand de plus en plus dans le milieu étudiant.
C’est
très supérieur aux fiançailles traditionnelles qui fortifiaient par d
362
fait lors du premier coup une marche de 140 km ?
C’est
pourquoi le mariage-maquette peut être considéré comme une marche d’e
363
éritière qui répétait avec enthousiasme : « Comme
c’est
merveilleux de se marier pour la première fois ! » Voilà qui ne laiss
364
t beaucoup mieux leur apprendre que la vraie vie,
c’est
la vie quotidienne et qu’elle n’a rien de terne et d’ennuyeux (si les
365
le plus courant en est atteint : « passionnant »
c’est
bien mieux qu’intéressant. Il ne s’agit d’ailleurs pas de condamner l
366
noncer ni à la durée ni à la fidélité. Un mariage
c’est
une œuvre d’art, une construction à deux et comme toute création il a
367
-ce que ça vaut vraiment la peine ?), la paresse (
c’est
bon, je vais tout plaquer !), le désordre, l’envie d’entreprendre plu
368
que l’on se consacre à l’autre avec continuité !
C’est
le contraire du « coup de foudre » aveuglant, de la passion « fatale
369
te et de l’amour subi, irresponsable. La fidélité
c’est
bien autre chose que de se borner à ne pas tromper sa femme : c’est u
370
hose que de se borner à ne pas tromper sa femme :
c’est
une œuvre d’art exigeante et qui tente le meilleur en chacun de nous.
371
équilibre, de la passion, dans l’esprit des gens,
c’est
l’ennui. En somme, lorsqu’un homme pourra dire à une femme : « Je sui
372
Denis de Rougemont, aux yeux du grand public,
c’est
l’auteur d’un livre « unique », d’une thèse retentissante, L’Amour e
373
Personne du drame [sic] et Les Mythes de l’amour.
C’est
donc l’illustre théoricien de l’amour-passion qu’un public nombreux e
374
de. Ce que je voudrais bien marquer, nous dit-il,
c’est
que pour moi il n’y a aucune séparation entre L’Amour et l’Occident
375
iversité des thèmes, il y a continuité de pensée.
C’est
ce que nous explique M. de Rougemont. Mon ami Jacques de Bourbon-Buss
376
aut, au contraire, œuvrer avec ces deux réalités.
C’est
là, nous fait-il remarquer, le fondement de ce que j’appellerai ma ph
377
s de Rougemont a, alors, 26 ans. Il habite Paris.
C’est
là qu’il participera à la naissance de trois revues : L’Ordre nouvea
378
ouvert aux idées, à la fois libre et responsable.
C’est
l’individu distingué de la masse par sa vocation, laquelle le remet e
379
parti ou qu’on accepte la discipline de ce parti.
C’est
réaliser ce que l’on croit le plus intimement, que ce soit d’un point
380
emont n’hésite pas à répondre par l’affirmative :
C’est
, en effet, nous dit-il une contestation personnaliste qui s’ignore. D
381
erra bien, moi j’ai déjà vu ce qui va se passer :
c’est
la police qui arrive. Je ne suis donc pas du tout d’accord avec Sartr
382
é et refuse de dire ce qu’il y mettra à la place.
C’est
de la démagogie facile et extrêmement dangereuse. Car, finalement cel
383
r M. de Rougemont la seule contestation efficace,
c’est
celle qui est faite précisément au nom d’autre chose. Je n’ai pas du
384
ns le désordre établi. La contestation véritable,
c’est
celle qui conteste le désordre établi au nom d’un ordre plus réel. Ce
385
a réaction des jeunes est fondamentalement saine.
C’est
une réaction contre le monde de la technique, contre la discipline qu
386
op loin, même s’il y a trop de drogues à l’appui.
C’est
une réaction vitale de leur part contre ce monde qui est en train de
387
nos voisins se font la guerre, et s’ils la font,
c’est
parce qu’ils n’ont pas su se fédérer progressivement, au lieu de s’un
388
tèmes centralisateurs et du nationalisme étatisé.
C’est
la guerre la plus antisuisse de l’histoire. Maintenant, la preuve est
389
t le danger commun. Personnalisme et fédéralisme,
c’est
un tout. Cette théorie fédéraliste nous amène, on l’aura remarqué, lo
390
ité où l’homme peut participer à la vie publique,
c’est
quelque chose de beaucoup plus petit. En d’autres termes, il s’agirai
391
Proudhon, « ne rien laisser dans l’indivision ».
C’est
là, me diriez-vous, vision de la plus pure utopie qu’affectionnent to
392
sme ne représentent-ils pas la ruine du monde ? »
C’est
la leçon en tout cas que nous rappelle M de Rougemont tout au long d’
393
homme. C’est-à-dire un ordre qui ne reposait — et
c’est
encore bien plus visible aujourd’hui qu’alors — que sur les nécessité
394
e, n’est-ce pas : la grande crise du xxe siècle,
c’est
la dissolution du sens de la communauté humaine. Alors, c’est dans ce
395
solution du sens de la communauté humaine. Alors,
c’est
dans ce sens que, je pense, il nous faut retrouver les formules d’une
396
ment normal et logique — inévitable. La personne,
c’est
l’individu à la fois libre et responsable. Libre dans la mesure où il
397
libre […] Les deux choses sont absolument liées.
C’est
une formule, d’ailleurs, que Sartre m’a prise sachant très bien, me d
398
tement que c’était dans tous mes premiers livres.
C’est
la formule de l’engagement, n’est-ce pas, que j’ai lancée en France e
399
e le mot fédéralisme est toujours mal compris. Et
c’est
presque fatal, parce que c’est un mot qui joint deux réalités contrad
400
rs mal compris. Et c’est presque fatal, parce que
c’est
un mot qui joint deux réalités contradictoires : la réalité des auton
401
e frontière, ce qui est démentiel, n’est-ce pas ?
C’est
une absurdité totale, qu’on a voulu nous faire avaler pendant tout le
402
vous dirais qu’au fond, ma passion fondamentale,
c’est
de trouver un sens à la vie. Trouver un sens, c’est aussi trouver un
403
est de trouver un sens à la vie. Trouver un sens,
c’est
aussi trouver un principe de cohérence entre les différentes activité
404
e. J’ai dit : rien n’est plus facile. Le mariage,
c’est
le banc d’essai du fédéralisme. Qu’est-ce que le fédéralisme ? C’est
405
ai du fédéralisme. Qu’est-ce que le fédéralisme ?
C’est
faire coexister ensemble des natures différentes — l’autonomie et l’u
406
ne aidant l’autre à exister. Eh bien, le mariage,
c’est
exactement la même chose entre un homme et une femme. […] Vous avez d
407
dire ? — la dégradation de l’énergie. L’entropie
c’est
la loi, le deuxième principe de la thermodynamique qui dit que tout e
408
analogie. Il est certain que pour moi, le diable,
c’est
une espèce de symbole de tout ce qui tend à détendre les énergies hum
409
dant pas de critiquer quand il en sent le besoin.
C’est
là-dessus que je devais d’abord l’interroger — dans le Metro Bar de l