1
ance à nos jours, ait été globalement inférieur à
celui
de toute autre région de dimensions à peu près analogues. (Le contrai
2
rsités régionales, aime aussi leur santé, qui est
celle
de l’ensemble. C’est pourquoi il veut leur union, leur entraide, et m
3
ente la seule attitude rigoureusement contraire à
celle
que les deux autres ont en commun ! On aurait bien tort, en effet, de
4
dances incompatibles de l’esprit. Car en réalité,
ceux
qui n’admettent aucune diversité politique ou culturelle dans une nat
5
une nation manifestent le même état d’esprit que
ceux
qui n’admettent rien d’autre que leur manière de vivre locale, défini
6
mplexes ; de même que sans une vision d’ensemble,
celle
de l’artiste, hors de l’unité du tableau, il n’y aurait pas de contra
7
es couleurs, ce qui aboutit à une espèce de brun,
celui
des chemises brunes par exemple, de sinistre mémoire. Et voilà toute
8
rai, pour illustrer ce point, d’un seul exemple :
celui
de la musique, élément important et typiquement européen de notre cul
9
ds de se faire homme à sa manière, et non point à
celle
de l’État. D’où la densité culturelle de ce petit coin de pays, — édu
10
t techniques. Densité sans nul doute supérieure à
celle
d’une tranche quelconque d’un million et demi d’habitants, prise au h
11
iversement, il satisfait trop facilement, dit-on,
ceux
qui choisissent de s’installer dans les petites. Mais la plupart des
12
s que les générations suivantes récusent… Quant à
ceux
qui assument leurs plus grandes dimensions, il faut admettre qu’un ré
13
philosophie, et surtout ses recettes pratiques, —
celles
de la paix. 1. Léo Moulin, La Nationalité des prix Nobel de science
14
ire, mais en fait dans le même sens final qui est
celui
d’une Europe autonome rendue forte par son union, de Gaulle lui-même.
15
ctuels ne joueraient plus qu’un rôle comparable à
celui
des départements dans une République une et indivisible, ce qui amèn
16
ar là même, elle présente un attrait certain pour
ceux
qui souhaiteraient laisser les choses autant que possible en l’état o
17
lles sont. Mais est-il sûr que cet état soit bien
celui
que l’on croit ? Pour répondre à cette question, il conviendrait d’ex
18
olution concevable, essentiellement différente de
celle
de l’unification et de celle des alliances entre souverains, c’est la
19
lement différente de celle de l’unification et de
celle
des alliances entre souverains, c’est la solution fédéraliste. Dans u
20
s ils joueraient un rôle plus ou moins analogue à
celui
des cantons suisses, dont l’autonomie se voit assurée par la force mê
21
s de décision des Communautés économiques, serait
celle
des trois solutions qui aurait le moins de chances dans cette compéti
22
ou l’autre les partisans de l’Europe des États et
ceux
des États-Unis d’Europe, ceux qui insistent avant tout sur l’autonomi
23
Europe des États et ceux des États-Unis d’Europe,
ceux
qui insistent avant tout sur l’autonomie de leur pays, et ceux qui in
24
stent avant tout sur l’autonomie de leur pays, et
ceux
qui insistent avant tout sur l’unité du continent. Raisons particuliè
25
de leurs contemporains. Aucun d’entre eux, avant
celui
de Coudenhove-Kalergi, publié en 1923, n’a entraîné d’action politiqu
26
p à dire. L’échec historique de ces projets et de
ceux
qui les suivront au cours des siècles jusqu’à nous, est certes signif
27
ècle, apparaissent avec les plans du xviie , dont
celui
du moine parisien Émeric Crucé, qui propose une série de « grands tra
28
ctuelle Confédération est sans doute supérieure à
celle
de toute autre région prise au hasard dans les pays voisins, et qui s
29
n seulement par leur rayonnement (comme le furent
celle
d’un Racine, d’un Newton, d’un Kant, d’un Novalis, d’un Kierkegaard,
30
dans les œuvres de Picasso, le ghetto russe dans
celles
de Chagall, ou les Flandres mystiques dans celles de Maeterlinck. Si
31
celles de Chagall, ou les Flandres mystiques dans
celles
de Maeterlinck. Si l’on veut distinguer les éléments sinon d’une « cu
32
s diversités régionales, aime aussi leur santé et
celle
de l’ensemble. C’est pourquoi il veut leur union, leur entraide, et m
33
ente la seule attitude rigoureusement contraire à
celle
que les deux autres ont en commun ! On aurait bien tort, en effet, de
34
dances incompatibles de l’esprit. Car en réalité,
ceux
qui n’admettent aucune diversité politique ou culturelle dans la nati
35
la nation, manifestent le même état d’esprit que
ceux
qui n’admettent rien d’autre que leur manière de vivre locale, défini
36
mplexes ; de même que sans une vision d’ensemble,
celle
de l’artiste, hors de l’unité du tableau, il n’y aurait pas de contra
37
es couleurs, ce qui aboutit à une espèce de brun,
celui
des chemises brunes par exemple, de sinistre mémoire. Et voilà toute
38
rai, pour illustrer ce point, d’un seul exemple :
celui
de la musique, élément important et typiquement européen de notre cul
39
e de la première, qui ne cessera de vous tenter :
celle
de l’organisation rationnelle d’activités qui par essence, ne le sont
40
s mains. En chemin vers l’autre limite ou utopie,
celle
d’un pluralisme intégral, nous trouvons le régime féodal mais aussi l
41
uropéen, je vois deux types intermédiaires, entre
ceux
que l’on vient de caractériser : je les nommerai symboliquement celui
42
de caractériser : je les nommerai symboliquement
celui
du manager et celui du professeur. Ils ont en commun une volonté décl
43
e les nommerai symboliquement celui du manager et
celui
du professeur. Ils ont en commun une volonté déclarée d’objectivité (
44
ée de liberté se trouvant obscurément assimilée à
celle
d’atteinte aux droits acquis, fussent-ils les souverainetés tradition
45
ttitude fédéraliste L’attitude fédéraliste est
celle
qui conduit à imaginer (pour mieux la vouloir) une Europe qui serait
46
sa vocation et la cité ; entre ces deux amours :
celui
qu’il se doit à lui-même et celui qu’il doit à son prochain — indisso
47
s deux amours : celui qu’il se doit à lui-même et
celui
qu’il doit à son prochain — indissolubles. Cet homme qui vit dans la
48
l’eau et qui se lave n’est pas à mi-chemin entre
celui
qui meurt de soif et celui qui se noie. Et, de même, le fédéralisme n
49
pas à mi-chemin entre celui qui meurt de soif et
celui
qui se noie. Et, de même, le fédéralisme ne naîtra jamais d’un habile
50
r composition dans la personne sont homologues de
ceux
qui trouvent leur composition dans le fédéralisme : ici l’individu et
51
ue l’on peut dégager après coup. On retiendra ici
ceux
qui paraissent les plus faciles à transposer dans l’actualité immédia
52
ntinentale ou mondiale. L’échec de Napoléon, puis
celui
d’Hitler, dans leurs tentatives pour faire l’unité de l’Europe, sont
53
mplexes ; de même que sans une vision d’ensemble (
celle
de l’artiste) et hors de l’unité du tableau, il n’y aurait pas de con
54
es couleurs, ce qui aboutit à une espèce de brun,
celui
des chemises brunes par exemple, de sinistre mémoire. Et voilà toute
55
résente une fonction propre, irremplaçable, comme
celle
d’un organe dans un corps. Or, la vie normale du corps dépend de la v
56
du régime fédéraliste. Et ses pires ennemis sont
ceux
dont Jacob Burckhardt annonçait la venue dès 1880, dans une lettre pr
57
t la venue dès 1880, dans une lettre prophétique,
ceux
qu’il appelait les « terribles simplificateurs ». Lorsque les étrange
58
s plusieurs de ses dimensions la personne même de
ceux
qui s’y rattachent. Certes, il est plus facile de décréter sur table
59
dans une situation comparable à bien des égards à
celle
des cantons suisses au lendemain de la guerre du Sonderbund, et notam
60
centralisation. En Suisse romande, au contraire,
ceux
qui se proclament « fédéralistes » sont en réalité les défenseurs jal
61
ir se dessiner deux tendances toutes semblables à
celles
que je viens de signaler pour la Suisse. Nous aurons des fédéralistes
62
vivre. Deux cas extrêmes illustreront ce point :
celui
des transports, et celui de l’éducation. Il est facile de voir que ch
63
illustreront ce point : celui des transports, et
celui
de l’éducation. Il est facile de voir que chacun des membres d’une fé
64
perts), mais je la tiens pour moins difficile que
celles
qu’on demande, par exemple, aux constructeurs d’une fusée balistique
65
urs le fait d’une minorité, n’empêchent nullement
ceux
qui préfèrent la sécurité maternelle et la protection d’une partie li
66
, leurs propres lois et coutumes, pour autant que
celles
-ci ne conservent ou n’introduisent rien au contraire à la Constitutio
67
s et les organes. Le problème le plus épineux est
celui
de la souveraineté : faut-il exiger des États qu’ils y renoncent ? Si
68
il n’est pas de constitution plus fédéraliste que
celle
de la Suisse, et pourtant elle garantit la souveraineté de ses membre
69
st certes en partie ; pas davantage toutefois que
celle
de nos États contemporains. Au surplus, dans la mesure où elle subsis
70
doctrine classique attribue aux « souverains » :
celui
de déclarer la guerre et celui de conclure la paix comme on l’entend
71
x « souverains » : celui de déclarer la guerre et
celui
de conclure la paix comme on l’entend et quand on le veut. En fait, c
72
virons de 1963 : c’est qu’il est plus nouveau que
celui
des souverainetés, et qu’il est même sans précédent dans l’ère modern
73
, modèleront une Europe réelle bien différente de
celle
de nos cartes politiques actuelles, avec leurs taches de couleurs str
74
ins transposable tel quel du régime des cantons à
celui
des États. Car les cantons correspondent à peu près à des régions à l
75
uer l’importance des anciens États et d’augmenter
celle
des foyers locaux. La renaissance des communes s’affirme. Le citoyen,
76
ut, et s’en déduisent sans autres difficultés que
celles
qui naissent d’une volonté fédéraliste de respecter autant que possib
77
rée est elle-même neutre, la question se ramène à
celle
des alliances qu’elle peut être amenée à conclure avec d’autres États
78
aires de la compétence de l’Assemblée sont toutes
celles
qui relèvent expressément de la fédération : législation fédérale, ga
79
ibilités de développement aussi différenciées que
celles
qui existent en Europe, ne saurait être gouverné que par un Collège o
80
préside une Commission des droits de la personne,
celui
de l’Intérieur une Commission des régions et des États, etc. Les proj
81
e suisse. Des dispositions spéciales (analogues à
celles
en vigueur à Washington, D.C. : on sait que les citoyens du district
82
se montrer favorables aux solutions fédéralistes.
Celles
-ci sont d’ailleurs homologues des solutions œcuméniques au plan confe
83
lturelles municipales et provinciales, et de tous
ceux
qui disent redouter « l’américanisation » de l’Europe ou sa « bolchev
84
te : nécessité d’une union économique amorcée par
celle
des Six ; pression du tiers-monde, qui exige l’aide de l’Europe et n’
85
ns l’ombre ; il leur arrive d’accuser de sabotage
ceux
qui demandent : « Quelle Europe voulez-vous ? Qu’on nous la montre !
86
s. Éclairer le But est donc la première tâche de
ceux
qui veulent se mettre en marche. Inventer des chemins vers le But est
87
ir non pas de toutes relations érotiques, mais de
celles
qui sont procréatrices et qui auraient pour effet de faire tomber une
88
z prévoir votre future évolution, et encore moins
celle
de votre époux, et encore moins celle de votre couple. On arrive alor
89
ncore moins celle de votre époux, et encore moins
celle
de votre couple. On arrive alors à cette conclusion : choisir un mari
90
nde. Quelques-uns sont déjà constitués, notamment
celui
de Hammamet en Tunisie, pour le Maghreb arabe. Un autre se trouve à M
91
t est de grouper les centres existants, ainsi que
ceux
à créer par la suite, en une fédération ayant pour siège Genève. Nous
92
vocat d’une confédération de nos pays inspirée de
celle
du « corps germanique », ou Saint-Empire, des états généraux de Holla
93
au congrès de Montreux, du congrès de Montreux à
celui
de La Haye, puis à Strasbourg, d’où l’on débouche sur l’ensemble comp
94
aussi l’imagination et la faculté de prévision de
ceux
qui faisaient notre opinion. L’union de l’Europe s’avérait bel et bie
95
réussi jusqu’ici sans subordonner son économie à
celle
d’un groupe de nations européennes. Elle tient à garder libres ses éc
96
de la Croix-Rouge lors des conflits européens et
celles
de la diplomatie suisse lors de la guerre d’Algérie, l’existence d’un
97
’absolutisant jusqu’à devenir tabou — traître est
celui
qui ose la discuter — a changé de nature et de finalité. Isolée de l’
98
de l’Histoire, en quelque sorte, elle n’est plus
celle
que les Puissances garantirent en 1815. Si elle en vient un jour à s’
99
andes villes, soit définitivement interrompu pour
ceux
de la Mégalopolis qui menace de couvrir le Plateau, de Genève à Roman
100
arten, de Marignan, ou du xviiie siècle, ni même
celle
de 1848 qu’il s’agit de sauver aujourd’hui, mais bien la Suisse réell
101
ens deux autres motifs à cette espèce d’embarras.
Ceux
qui se réclament très haut de nos traditions savent bien que chacun s
102
n jeu. Je ne suis d’accord, pour ma part, ni avec
ceux
qui refusent l’Europe au nom de notre neutralité, ni avec ceux (beauc
103
sent l’Europe au nom de notre neutralité, ni avec
ceux
(beaucoup plus rares d’ailleurs) qui voudraient que la Suisse renonce
104
possible de dissocier durablement notre salut de
celui
de l’ensemble européen. Mais quand j’aurais tort sur ce point, un aut
105
mportant du problème resterait posé hic et nunc :
celui
de notre responsabilité européenne et même mondiale en tant que Suiss
106
fiques, je dis bien, dans l’esprit qui est devenu
celui
de la Suisse moderne, laquelle ne saurait croire à la seule force com
107
s gens qui défendent leur position, mais bien par
ceux
qui créent des positions nouvelles. Ce que l’Europe et le monde atten
108
cer et n’aurait pas duré longtemps ne sont pas de
celles
qui excitent au plus haut point l’esprit de risque et d’aventure créa
109
ture d’une densité probablement très supérieure à
celle
qu’on pourrait mesurer dans n’importe quelle tranche de cinq à six mi
110
u Danemark, deuxième sur la liste, étant de 1,43,
celui
des États-Unis de 0,4, et celui de la Russie puis de l’URSS de 0,03 ?
111
e, étant de 1,43, celui des États-Unis de 0,4, et
celui
de la Russie puis de l’URSS de 0,03 ? Il semble donc que les petits p
112
ormulation scolaire, interrompant d’un geste bref
ceux
qui s’annonçaient encore pour répondre, il scanda : « L’énergie, c’es
113
ses motifs ? Il concevait l’armée en général, et
celle
d’un pays neutre plus qu’une autre, comme l’instrument d’éducation de
114
ainsi des forces ordinairement insoupçonnées par
celui
qui se bornait à de courtes visées. Elles étaient là, ces forces, à p
115
t, l’état de jeunesse. Resteront longtemps jeunes
ceux
qui gardent longtemps devant eux des buts grands et lointains. Et c’e
116
n somme la durée même de l’Histoire. Et malheur à
celui
qui n’est pas prêt à tirer son bien de ce mal ! Malheur à celui qui e
117
t pas prêt à tirer son bien de ce mal ! Malheur à
celui
qui exigerait de réussir pour persévérer, après n’avoir entrepris qu’
118
es grands conciles des ive et ve siècles, comme
ceux
de Nicée et de Chalcédoine, jusqu’à la bombe atomique. Voilà qui peut
119
pe : nous sommes trop près les uns des autres, et
celui
qui en lancerait une risquerait d’en recevoir dans l’heure suivante l
120
bles… Voilà le drame, et la menace plus grave que
celle
de la bombe H. Ainsi le contact avec l’Occident non seulement persuad
121
tre qu’à la faveur d’un équilibre qui ne soit pas
celui
de la terreur, mais des diverses facultés humaines développées dans l
122
réduire, à condition de concerter ses plans avec
ceux
des éducateurs et des élites culturelles du tiers-monde autant que de
123
ose en fin de compte sur une illusion enfantine :
celle
qui consiste à battre la table à laquelle on s’est heurté. La techniq
124
tilitaire ! L’histoire des grandes inventions, de
celle
du feu à celle de la fusée spatiale, n’est pas l’histoire de « besoin
125
istoire des grandes inventions, de celle du feu à
celle
de la fusée spatiale, n’est pas l’histoire de « besoins » qui auraien
126
si, le vrai secret de la Suisse n’est pas du tout
celui
des banques mais celui du fédéralisme, celui d’une solidarité garante
127
a Suisse n’est pas du tout celui des banques mais
celui
du fédéralisme, celui d’une solidarité garante des autonomies. Autre
128
tout celui des banques mais celui du fédéralisme,
celui
d’une solidarité garante des autonomies. Autre secret, lié au premier
129
communes leur garantissent un droit fondamental :
celui
de vivre chacun selon son style et de se gouverner à sa façon. Cela s
130
r plus qu’à moitié répondu à la seconde question,
celle
de savoir si les recettes du bonheur suisse sont applicables à l’éche
131
Belgique ou l’Irlande, le rapport est analogue à
celui
qui existe entre les cantons de Zurich et de Zoug ou de Glaris. Et je
132
e qu’il s’agisse du corps d’un petit enfant ou de
celui
d’un colosse. Notez d’ailleurs que l’Europe actuelle est pratiquement
133
de la salle Pleyel fasse écho à mes souvenirs de
celui
du Trocadéro, mais dans un registre plus grave : le combatif ambassad
134
urait la stratégie qui serait vingt ans plus tard
celle
de Jean Monnet. En septembre 1930, la France présente à la SDN un Mem
135
te la politique d’hégémonie de leur pays (ou bien
celle
d’équilibre des « Puissances ») qui était la seule sérieuse pour leur
136
se, ne compte pas au regard des problèmes réels —
ceux
qu’il ne s’agit pas de réciter par cœur mais de comprendre intimement
137
jouer dans les écoles normales. En attendant que
celles
-ci prennent conscience de leurs responsabilités européennes, et pour
138
ouffe le cri de la justice, plus sûrement que par
ceux
qui attaquent notre culture démocratique au nom des idéaux qu’elle se
139
point de vue que je viens de vous proposer, c’est
celui
que j’appelle fédéraliste, qui consiste à répartir les tâches d’après
140
des exemples que je vous ai cités tout à l’heure.
Celui
de Blaise Cendrars d’abord. Blaise Cendrars est né à La Chaux-de-Fond
141
jà été évoqué tout à l’heure par M. Renold. C’est
celui
du CERN. Un chercheur suisse va travailler au CERN : nous ne pouvons
142
ion à certains problèmes assez difficiles — comme
ceux
dont nous parlons ce soir, par exemple. Elles pourraient peut-être fa
143
aujourd’hui des déclarations inquiétantes, comme
celle
d’André Malraux le mois dernier à un journal suisse : Les nations so
144
du siècle » que serait la nation, est précisément
celle
qui fait obstacle à cette « seule chose véritablement importante de n
145
nd on nous affirme que le xxe siècle ne sera pas
celui
du triomphe de l’internationale, comme Marx l’avait dit, ni le siècle
146
l’existence d’un problème chaque année plus aigu,
celui
du sous-développement de certaines régions de nos plus grands pays, c
147
ejet de toutes les instances universelles, — sauf
celle
que l’on peut contrôler — sera vite suivi par les rois d’Angleterre e
148
la formule du xive siècle. Ce spectacle, qui est
celui
de la naissance des nations, remplit d’effroi les sages de l’époque.
149
t seul juge non seulement de ses intérêts mais de
ceux
des autres27. C’est donc une partie qui se veut aussi grande que le t
150
été et sont des empires manqués, à commencer par
celui
de Napoléon, les seuls empires réussis de notre temps se trouvent êtr
151
écutifs, législatifs et judiciaires comparables à
ceux
qui existent, par exemple, pour les États-Unis d’Amérique. Les États
152
ntre bien d’autres : nous avons, tout près d’ici,
celui
de la Regio Basiliensis rayonnant sur trois pays. Imaginez maintenan
153
s de la région, puis d’expériences concertées, et
celles
-ci connaîtront forcément des échecs. Organiser, structurer, animer de
154
par la révolution la plus difficile à accomplir,
celle
des catégories de pensée dans lesquelles ont vécu tous nos ancêtres d
155
emière approximation, les limites correspondent à
celles
des aires d’influence de son ou de ses agglomérations principales. Si
156
tement de nous faire sortir de l’ère néolithique,
celle
qui a été marquée par la fixation des tribus nomades sur des territoi
157
des tribus nomades sur des territoires cultivés,
celle
qui a donc été dominée pendant douze à quinze millénaires par les not
158
part, que l’on substitue au terme d’indépendance
celui
d’autonomie, qui a l’avantage de rappeler le gouvernement des cités p
159
régions nous amèneront à mettre en lumière, c’est
celle
de la pluralité des allégeances soit d’une personne, soit d’un groupe
160
ous disions : Travaillons dans ce sens, car c’est
celui
de nos traditions fédéralistes. Les régions de demain seront les peti
161
ns je l’espère. Belle raison d’être nationale que
celle
qui dépendrait des seuls douaniers et qui serait à la merci d’un acco
162
is, 1967. 29. « Quand il s’agit de nations comme
celles
de la vieille Europe […] qui pourrait admettre de bonne foi, à moins
163
élaboré la doctrine adaptée aux temps nouveaux —
celle
des régions…). 3. Certains « européens » (mais non les fédéralistes)
164
es philosophiques de notre tradition occidentale,
celles
d’Héraclite l’Obscur, qui florit à Éphèse au vie siècle avant notre
165
éraclite a déduit du fleuve ces sentences : Pour
ceux
qui entrent dans les mêmes fleuves, autres et toujours autres sont le
166
permanent, flot sans fin dans une forme arrêtée,
celle
des rives qu’il a formées, événement toujours fuyant et qui fascine,
167
ment suisses, du lac de Joux à l’ouest, à travers
ceux
de Neuchâtel, Morat et Bienne, au lac de Wallenstadt à l’est, à trave
168
V Ainsi de sa source, à quelques kilomètres de
celle
du Rhône, jusqu’à son confluent avec le Rhin, l’Aar draine tous nos l
169
sade du Roy de France, le souvenir de Besenval et
celui
de Casanova, Soleure qu’un pasteur indigné décrit comme « un centaure
170
Ciel a vaincu, imposant la loi du soleil, qui est
celle
du Père, à ce lieu dont le nom reste l’Ombre. Mais ici même, près de
171
euglant Désir, il va prendre la route de Thèbes —
celle
que rejoint à droite ce bref sentier — vers le carrefour fatal où il
172
quelle voie sommes-nous engagés après un siècle ?
Celle
des fédérations et de l’harmonie des peuples, ou celle d’une renaissa
173
des fédérations et de l’harmonie des peuples, ou
celle
d’une renaissance des particularismes nationaux ? Je répondrai : dans
174
culturelle et surtout civique de leurs régions :
celles
-ci se sentent exploitées par l’État, ses bureaux ou sa capitale et le
175
aient toutefois d’en payer le prix, lequel serait
celui
d’une autarcie presque totale ou d’une sorte d’isolation paranoïaque.
176
e pour l’Europe de l’Ouest et la Yougoslavie pour
celle
de l’Est et au-delà l’URSS, l’Inde et l’Australie. Voilà qui réfute l
177
olaires dont le « modèle » nous est connu : c’est
celui
qu’ont élaboré les fondateurs de la philosophie occidentale dans le d
178
l’œcuménisme n’est-il pas le même en sa forme que
ceux
que nous venons d’évoquer, puisqu’il consiste à concilier des confess
179
solitude, née de l’absence de communication avec
ceux
que l’on côtoie comme s’ils n’étaient pas là. La solution consisterai
180
conflit permanent. Il y faut une méthode vivante,
celle
que j’ai dite : sans cesse évaluer à nouveau les dimensions des tâche
181
itoyen peut se manifester. Si les dimensions sont
celles
d’un peuple de 50 millions, qu’est-ce qu’il se produit ? On vote, de
182
se. On peut très bien concevoir des régions comme
celle
qui est en train de s’organiser autour de Bâle, la Regio Basiliensis,
183
ue, la pensée la plus authentique d’Henry Dunant,
celle
qu’il ne pouvait pas encore avouer, ni peut-être s’avouer à lui-même,
184
t aux compensations fictives d’utopies qui, comme
celle
de la paix perpétuelle, supposent toujours la fin de l’Histoire, du m
185
es termes d’utopie et de réalisme. L’utopiste est
celui
qui voit la fin sans imaginer ses moyens. Mais c’est aussi celui qui
186
la fin sans imaginer ses moyens. Mais c’est aussi
celui
qui fait erreur sur l’adéquation des moyens qu’il préconise aux fins
187
oyens qu’il préconise aux fins qu’il allègue, tel
celui
qui répète (se croyant réaliste) : si vis pacem para bellum, alors qu
188
re à les préparer. Mais il y a plus. Réaliste est
celui
qui, non content d’avoir dénoncé le mal qui est dans le monde, s’en p
189
la guerre qui se préparait étaient les mêmes que
ceux
qui, justement, achevaient de former l’État-nation : l’École étatisée
190
c une sorte d’étonnement reconnaissant, qu’il est
celui
que j’utilisais depuis quelques années pour mes cours : L’École : «
191
t, « toujours en alléguant un prétexte dérisoire,
celui
de châtier leur insolence… C’est sans remords que les pays qu’on appe
192
humain se soit plus appliqué à perfectionner que
celle
dont le but est le meurtre en grand de nos semblables ». Car désormai
193
ou du nôtre. 41. « La guerre est agréable pour
ceux
qui ne l’ont pas faite » ou mieux : « Pour les civils, la guerre est
194
(1969)ae Comme il m’arrive pour la plupart de
ceux
avec qui j’ai longtemps collaboré et dans des circonstances très dive
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s’en remettre à l’expérience et à l’initiative de
celui
des membres de son comité qui avait le mieux démontré le mouvement en
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rands succès commerciaux et même littéraires, par
ceux
des grands éditeurs d’Europe qui, dès le début, s’étaient montrés les
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le terme de difficulté est souvent plus exact que
celui
d’objection. Dans la plupart des cas, la résistance ne provient pas d
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rétiques, mais l’État a le devoir de sévir contre
ceux
qui contestent l’un de ses dogmes (objecteurs de conscience, par exem
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’a démontré qu’entre les ambitions de Napoléon et
celles
d’un dictateur du xxe siècle il y ait d’autres différences que celle
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du xxe siècle il y ait d’autres différences que
celles
dues aux moyens techniques de mise au pas d’une nation. Et de Napoléo
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vision » : grande maxime, qui conteste un monde :
celui
de la République une et indivisible des jacobins, de l’Empire napoléo
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he de l’espérance sur l’expérience », c’est aussi
celui
de la maturité sur la jeunesse (voir Elle n° 1215) : les hommes se ma
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el, je me vois réduit à ma propre expérience et à
celle
des couples remariés que je connais. La première fois, on épouse se
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un type de conjoint qui est (sans qu’on le sache)
celui
de la mère, ou du père. Ou au contraire, inhibition devant une femme
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ye avec un beau mépris les objections des autres,
celles
des parents, en premier lieu ; leur couple est-il si bien réussi ? On
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nce un « mariage-maquette », un numéro zéro comme
celui
qui précède dans les revues la sortie du numéro 1, le premier numéro
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qui négligeaient toutes les difficultés réelles,
celles
qui naissent de la cohabitation. Là, on vit, on travaille, on organis
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nt — ce livre est un chef-d’œuvre de lucidité et
ceux
qui l’ont lu sont mieux armés pour réussir leur vie à deux —, vous ex
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lement cette autre thèse chère à M de Rougemont :
celle
du fédéralisme. Il l’a non seulement défendue par ses écrits, mais ég
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depuis 1949. Si à ses nombreux titres on ajoutait
celui
qu’il s’apprête à recevoir aux États-Unis, après son séjour au Canada
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ème de l’homme et de la femme dans le mariage, et
celui
des autonomies locales et de l’union dans une fédération, où il s’agi
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e. Dans ces motivations, on retrouve plusieurs de
celles
qui furent à la base du mouvement personnaliste. Ce que nous appelion
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xtérieure n’était visiblement pas aussi grave que
celle
qui prévaut aujourd’hui. Ce qui nous avait alors alerté et réveillé c
214
e Rougemont la seule contestation efficace, c’est
celle
qui est faite précisément au nom d’autre chose. Je n’ai pas du tout v
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désordre établi. La contestation véritable, c’est
celle
qui conteste le désordre établi au nom d’un ordre plus réel. Ce qui p
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Il reste, néanmoins, que des rassemblements comme
celui
qui a eu lieu récemment à Bethel, près de New York, sont la démonstra