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embrassant de multiples unités locales — vallées,
cités
, principautés et républiques — dont on sait la diversité non seulemen
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nationale », intermédiaire entre l’Europe et nos
cités
. Je bute ici sur un concept aussi néfaste qu’invétéré, et qui me para
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xiie et xive siècles dans un certain nombre de
cités
du Nord et du Centre de la péninsule italienne, en Provence, puis en
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talienne, en Provence, puis en Île-de-France. Des
cités
italiennes, elle se propage jusqu’aux cités flamandes, le long du gra
5
. Des cités italiennes, elle se propage jusqu’aux
cités
flamandes, le long du grand axe commercial de la Renaissance, reliant
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rontières nationales actuelles. Elles relient des
cités
, des foyers de création, des maîtres, et non pas des nations. Ce que
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es que la vie culturelle de nos régions et de nos
cités
ne dépend pas de réalités nationales, mais se rattache directement à
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stion qui se pose est de savoir comment certaines
cités
ou certaines régions parviennent alors à se différencier, à s’individ
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crés au fédéralisme, quelques titres doivent être
cités
d’emblée. Les 85 articles écrits par Jay, Hamilton et Madison pour dé
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nction classique, mais que les dictionnaires déjà
cités
et contemporains continuent d’ignorer sereinement) ; Georges Scelle,
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fédérale », Fururibles, n° 56, Paris, 1963. 11.
Cité
dans Le Fédéralisme contemporain, par H. Brugmans et Pierre Duclos, S
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d’amis des arts ou de la nature. Les plus grandes
cités
— de 150 à 500 000 habitants — entretiennent chacune un ou deux orche
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re nationale, intermédiaire entre l’Europe et nos
cités
. Ici, je me permettrai de rompre une lance contre le concept aussi né
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stitue au xiiie siècle dans un certain nombre de
cités
du Nord et du Centre de la péninsule italienne, en Provence, puis en
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talienne, en Provence, puis en Île-de-France. Des
cités
italiennes, elle se propage jusqu’aux cités flamandes, le long du gra
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. Des cités italiennes, elle se propage jusqu’aux
cités
flamandes, le long du grand axe commercial de la Renaissance, reliant
17
rontières nationales actuelles. Elles relient des
cités
, des foyers de création, des maîtres, et non pas des nations. Ce que
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es que la vie culturelle de nos régions et de nos
cités
ne dépend pas de réalités nationales, donc politiques, mais se rattac
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stion qui se pose est de savoir comment certaines
cités
ou certaines régions parviennent à se différencier, à s’individualise
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les plus désuets. Il voudrait que chacune de nos
cités
se suffise à elle-même dans tous les domaines : université, radio, pu
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intransigeance nécessaire. N’oublions pas que les
cités
qui ont fait la Renaissance en Italie, en Flandres ou en Bourgogne, é
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plan continental d’une notion de l’homme dans la
cité
qui est constitutive de l’Europe, et sans laquelle nos sciences et no
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ntre ces deux responsabilités : sa vocation et la
cité
; entre ces deux amours : celui qu’il se doit à lui-même et celui qu’
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par excellence, c’est-à-dire l’art d’organiser la
cité
au bénéfice des citoyens. Tandis que les méthodes totalitaires sont a
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étaphysique), soit dans la vie du groupe ou de la
cité
(qui relève de l’éthique), soit dans les relations intercollectives (
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ologie, elle devrait être en somme une Europe des
cités
(ou des communes), formée de très petits États « où tous les citoyens
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, en dernière analyse, n’être rien d’autre que la
cité
de Genève ! Un peu plus tard, le Schaffhousois Jean de Müller, dans s
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Rousseau, Benjamin Constant, Jean de Müller, déjà
cités
, mais aussi Jakob Burckhardt et son petit-neveu Carl J. Burckhardt, R
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iècles quantité de petites communautés formées de
cités
libres ou épiscopales et des campagnes qu’elles avaient soumises, ent
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au, à la fois plus grande et plus complexe que la
cité
antique, mais plus dense, mieux structurée et offrant un meilleur mil
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rande ville portuaire et commerçante, une vieille
cité
universitaire et culturelle, dotée d’un célèbre festival de musique,
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s et un civisme européens tant qu’il n’y a pas de
Cité
européenne ? Inversement, comment fonder une Cité européenne, l’Europ
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Cité européenne ? Inversement, comment fonder une
Cité
européenne, l’Europe unie, tant qu’il n’y a pas de civisme européen ?
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Au-delà des impasses logiques, le désir bâtit la
cité
. Le désir d’habiter une ville, d’y circuler à l’aise et en sécurité,
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de nos pays le désir d’habiter demain une grande
Cité
européenne : s’ils la veulent, ils la bâtiront. Ni spontanée, ni fa
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des problèmes vivants et réels qui se posent à la
cité
et à l’État, et que le citoyen devra trancher quand il votera. La
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te dans la connaissance des problèmes réels de la
cité
, dans l’apprentissage des moyens de participer à la vie de la cité, e
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entissage des moyens de participer à la vie de la
cité
, et dans l’éveil du désir d’y tenir son rôle de citoyen. (« Cité » si
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’éveil du désir d’y tenir son rôle de citoyen. («
Cité
» signifiant ici toute communauté sociale effective : commune, région
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». Je reviens à deux des exemples que je vous ai
cités
tout à l’heure. Celui de Blaise Cendrars d’abord. Blaise Cendrars est
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ann et tout cela. M. Lalive : Vous n’en avez pas
cité
. M. de Rougemont : Ce n’est pas tellement étonnant, vu que l’effort c
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iques, et participer effectivement à la vie de la
cité
; donc trop grands pour être encore de vraies communautés humaines, e
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rande ville portuaire et commerçante, une vieille
cité
universitaire et culturelle, dotée d’un célèbre festival de musique,
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ire d’expansion naturelle, Lille devient avec ses
cités
satellites la métropole de près d’un million d’habitants d’une région
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du sol. Pour la première fois dans l’histoire, la
cité
se détache du territoire, elle « décolle » ; une unité politique se d
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qui a l’avantage de rappeler le gouvernement des
cités
par elles-mêmes, et aussi, par sa sobriété, de ne pas réveiller les i
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s différents par la nature et par les dimensions,
cité
locale, idéologie nationale, culture continentale, religion universel
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iment que cela lui ferait perdre son caractère de
cité
suisse plus que ne le font sa population étrangère et les institution
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ttéraire , Lausanne, 28 octobre 1967. 26. Propos
cité
par J.-J. Servan-Schreiber, L’Express, 30 octobre-5 novembre 1967. 2
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embouchure dans l’Égée. En ce temps-là, temps des
cités
et de l’Ionie, patrie de nos idées, les réflexions sur l’homme et sa
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e principalement vers l’ouest. Berne est la seule
cité
de la communauté suisse qui ait été carrément impérialiste, étendant
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ation civique, apanage des petites communautés ou
cités
libres, comme Rousseau l’avait si bien vu ; ni aux conditions de déve
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tions de l’homme comme individu distinct et de la
cité
ou auto-nomie (littéralement auto-réglage) comme cellule de base des
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iècles avec sa dialectique de l’individu et de la
cité
, conciliée dans la notion de citoyen. Mais le moment crucial de tout
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issant la fonction de l’agora ou du forum dans la
cité
antique, place délimitée par tous les bâtiments symboliques de la vie
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libre au Moyen Âge. Toute vie civique, depuis la
cité
grecque, est communale d’abord, municipale. C’est au niveau de la vie
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eaucoup plus large des relations humaines dans la
cité
, des relations publiques en général. C’est ce qu’avait bien vu le reg
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ètes strictement conventionnelles : les officiers
cités
sont tous, sans exception, « intrépides », « valeureux », « vaillants
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er loin des villes et loger le personnel dans des
cités
nouvelles où puisse naître un esprit de communauté, et non pas dans d
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t rien moins que de tirer les conclusions pour la
cité
de ce qu’il appelle la personne, puisque celle-ci est définie par son
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international ; et trop grand parce que la vraie
cité
où l’homme peut participer à la vie publique, c’est quelque chose de