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ns encore, en Suisse romande, aux antipodes de ce
climat
d’excitation intellectuelle et artistique. Nos habitudes utilitaires,
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les régions les plus favorisées par une mode, un
climat
, une production facile.) Chacun peut vendre ses produits partout, san
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ées au xviiie et au xixe siècle. Les régions de
climat
salubre, ou amène, se voient à juste titre privilégiées. L’Europe noi
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idée européenne semble avoir trouvé parmi nous un
climat
favorable et un terrain fertile. Rousseau, Benjamin Constant, Jean de
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nture créatrice, ni qui entretiennent le mieux ce
climat
passionné de polémiques et d’engouements, cette turbulence intellectu
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yle ni une école particulière, mais il suppose un
climat
de culture d’une densité probablement très supérieure à celle qu’on p
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, mais uniquement en développant des pôles et des
climats
intellectuels qui attirent. Ce n’est pas uniquement une question fina
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’emploi, ou pas uniquement. Il s’agit de créer un
climat
intellectuel. Je ne vais pas vous en donner la recette. Créer un clim
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e ne vais pas vous en donner la recette. Créer un
climat
intellectuel, c’est aussi difficile à faire et à définir qu’une œuvre
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uises pour qu’il y ait une vie intellectuelle, un
climat
attirant, et pas seulement pour des musiciens ou des artistes, mais a
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dans la création de ces pôles d’attraction, de ce
climat
intellectuel. Il me semble que l’Université est mieux placée que n’im
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fié dans votre sens, en disant que, pour vous, le
climat
, c’est « un financement + une organisation ». Je répète : le financem
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sans ça. L’organisation aussi. Mais croire qu’un
climat
, c’est un financement + une organisation, ça c’est croire ce que croi