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ite pour favoriser mes dispositions du moment. Le
colonel
de P. cachait sous des manies, qui le faisaient passer pour un origin
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es manies », disait-on à mi-voix quand passait le
colonel
, toujours suivi d’un grand chien blanc. On répétait qu’une troupe mod
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ervaient à rien… Pour ma part, j’observais que le
colonel
prenait grand soin de ne pas les justifier, malgré la sourde résistan
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ère à frapper nos imaginations. C’est pourquoi le
colonel
de P. nous laissait faire de sa « Grande course » un mythe, avec tout
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ne file à gauche, une file à droite — notre vieux
colonel
en tête, maigre silhouette aux jambes de cavalier serrées dans ses ba
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gues tables de sapin. « Fatigués ? » — « Non, mon
colonel
. » Pour être à peu près unanime, la réponse n’en était pas moins sinc
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és, tout équipés. Un camarade m’a réveillé : — Le
colonel
demande des volontaires pour une patrouille. Il faut aller reconnaîtr
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. Cinq ou six d’entre nous allèrent s’annoncer au
colonel
, qui buvait du café au restaurant. — « Je vous remercie, nous dit-il