1
vénitienne ou hollandaise ; ni de musique suisse,
comme
on parle d’une musique flamande ou allemande ; ni de poésie, ou de dr
2
e poésie, ou de dramaturgie, ou de roman suisses,
comme
il y eut un lyrisme languedocien, un théâtre élisabéthain, un roman r
3
bien évidente, à la fois culturelle et politique,
comme
le furent la Sérénissime, les états généraux de Hollande, l’Angleterr
4
s, qui constitue le véritable apport de la Suisse
comme
telle à l’Europe. Pratique restée longtemps sans nom et sans doctrine
5
public a beaucoup plus à voir que l’idéologie. ⁂
Comme
toutes les choses vivantes, organiques et intéressantes, le fédéralis
6
attitude fédéraliste veut une maîtrise du divers,
comme
tout art. Elle est un art de la composition, qui requiert à la fois e
7
mple illusion d’optique scolaire. Elle se dissipe
comme
brume au soleil à la lumière de l’Histoire. La culture européenne n’e
8
nombreuses découvertes. Plus tard, les Allemands (
comme
Schütz) viennent s’initier auprès des maîtres italiens. Bach copie av
9
rel européen : elle est « immédiate à l’Europe »,
comme
les villes libres au Moyen Âge et nos trois cantons primitifs furent
10
été unifiés, uniformisés par un pouvoir central,
comme
ce fut le cas des provinces françaises. 3° nous sommes de vieilles ré
11
plus efficace de leur vie culturelle et civique,
comme
de leur paix. On voit mal ce qu’ils gagneraient à échanger cette paix
12
erreur l’a peut-être soutenu, en tant qu’artiste,
comme
il arrive ; elle n’en fut pas moins responsable de certaines limitati
13
rmine le caractère particulier de notre Institut,
comme
d’ailleurs des quelque vingt-cinq autres instituts d’études européenn
14
e nouvelle de grands ensembles fortement unifiés,
comme
les États-Unis, la Russie et la Chine, ou comme l’Inde et l’Insulinde
15
, comme les États-Unis, la Russie et la Chine, ou
comme
l’Inde et l’Insulinde, tandis que d’autres groupes de nations récente
16
ion Europe, sinon un ensemble de pays qui vivent,
comme
le dit alors P.-H. Spaak, « dans la peur des Russes et de la charité
17
ieux rêve d’union du Continent. Et cela commence,
comme
toujours, par des manifestes d’intellectuels, des écrits de visionnai
18
lui-même. Les premières réalisations se limitent
comme
on sait au domaine économique, CECA dès 1953, Marché commun et Eurato
19
rait être limitée au domaine purement économique,
comme
on disait naguère. D’une part, le social est inséparable de l’économi
20
t de super-État, ou encore d’États-Unis d’Europe,
comme
si ces termes étaient, à toutes fins utiles et grosso modo, synonymes
21
aire, jacobine ou napoléonienne, n’est en fait et
comme
telle défendue par personne, et n’offre pas un champ d’études utiles,
22
ine idée de la souveraineté des États, considérés
comme
seule réalité tangible, ou par là même, elle présente un attrait cert
23
evoirs que les États puissent réellement exercer,
comme
faire la guerre ou la paix à leur guise, assurer seuls leur défense,
24
ercer individuellement. Convient-il de considérer
comme
un quatrième type, la solution qui consisterait à étendre au plan pol
25
qui nous ont fait retenir la solution fédéraliste
comme
thème central de nos études, au cours de ce premier semestre tout au
26
iste une harmonie préétablie entre le fédéralisme
comme
objet d’études et la méthode interdisciplinaire qui s’impose à nous.
27
elques principes axiomatiques. On l’a même décrit
comme
l’antisystème10. Aux yeux de la plupart des auteurs contemporains qui
28
le définir en tant que méthode, et pas seulement
comme
un système politique. La plupart nous renvoient de fédéralisme à fédé
29
i eussent formé autant de républiques distinctes,
comme
les cantons suisses… Cette calomnie propagée par les montagnards exci
30
cticable)11 ». Quant aux partisans du fédéralisme
comme
méthode ou attitude, et des régimes qui s’en inspirent, nous constato
31
tre le fédéralisme considéré par l’esprit jacobin
comme
trahison de l’unité nationale sacro-sainte, le fédéralisme considéré
32
sacro-sainte, le fédéralisme considéré simplement
comme
système d’association d’États, et le fédéralisme considéré par la nou
33
ré par la nouvelle école que décrit Pierre Duclos
comme
un des grands styles de vie et de civilisation, vous voyez que la dis
34
it William Penn, puis d’un économiste visionnaire
comme
Saint-Simon ou d’un solide juriste suisse comme Bluntschli, et finale
35
e comme Saint-Simon ou d’un solide juriste suisse
comme
Bluntschli, et finalement d’un autre grand poète, Saint-John Perse, d
36
ns et Pierre Duclos, Sijthoff, Leyden, 1963. 12.
Comme
l’ont montré en premier lieu des historiens suisses tels que Karl Mey
37
européennes, non seulement par leur rayonnement (
comme
le furent celle d’un Racine, d’un Newton, d’un Kant, d’un Novalis, d’
38
’il reste vrai que la Suisse n’est pas une nation
comme
les autres, n’ayant été pendant des siècles qu’un agglomérat de foyer
39
: l’amateur non prévenu n’y verra pas la Suisse,
comme
il voit à coup sûr l’Espagne dans les œuvres de Picasso, le ghetto ru
40
entreprend de créer quelque chose, tout se passe
comme
s’il avait à se faire pardonner son ambition ou son génie individuel
41
qu’il ira terminer l’énorme dôme de Saint-Pierre
comme
Maderno et les deux Fontana, c’est aux États-Unis qu’il ira construir
42
’il ira construire les plus grands ponts du monde
comme
l’ingénieur Ammann, c’est en France ou en Inde qu’il trouvera des com
43
ux d’applications industrielles ou humanitaires —
comme
Euler inventant la turbine entre deux traités en latin sur le calcul
44
Le fédéralisme et notre temps (mars 1963)c
Comme
toutes les choses vivantes, organiques et intéressantes, le fédéralis
45
nnique. Or la tyrannie est le souverain désordre,
comme
le disait Vinet. Le fédéralisme veut la diversité, la pluralité des f
46
ttitude fédéraliste veut une maîtrise du divers —
comme
tout art ! Elle est un art de la composition qui requiert à la fois e
47
mple illusion d’optique scolaire. Elle se dissipe
comme
brume au soleil à la lumière de l’Histoire. La culture européenne n’e
48
rel européen : elle est « immédiate à l’Europe »,
comme
les villes libres au Moyen Âge et nos trois cantons primitifs furent
49
été unifiés, uniformisés par un pouvoir central,
comme
ce fut le cas des provinces françaises ; 3° nous sommes de vieilles r
50
mal compris). Cette erreur l’a peut-être soutenu,
comme
il arrive, mais n’en fut pas moins responsable de certaines limitatio
51
, à nous opposer ma propre définition de l’Europe
comme
« patrie des contradictions », etc. Bref, la méthode critique de votr
52
on « européenne » du fascisme et de ses procédés,
comme
le rappelle votre auteur — non sans une évidente Schadenfreude — c’es
53
utopie directrice, imaginée, vue par l’esprit, et
comme
saisie d’avance par sa passion maîtresse. Or, parmi les passions fond
54
porte à désirer des régimes pluralistes, arrangés
comme
ils viennent, ménageant les complexités et l’imprévu de l’existence ;
55
en retour favorisés par eux. À l’homme considéré
comme
pur individu, libre mais non engagé, correspond un régime démocratiqu
56
prépare toujours la tyrannie. À l’homme considéré
comme
soldat politique, totalement engagé mais non libre, correspond le rég
57
le régime totalitaire. Enfin, à l’homme considéré
comme
personne, à la fois libre et engagé, et vivant dans la tension entre
58
maines et politiques, toujours « mal compassées »
comme
dit Descartes. C’est un art de composer, quand il s’agit d’élaborer u
59
ent formés d’une manière empirique, tout se passe
comme
si les hommes d’État et les groupes qui les instituaient avaient cons
60
mmunauté d’États, ou le parti politique, qui agit
comme
catalyseur de volontés libres, comme maître de sagesse, ou comme inve
61
ue, qui agit comme catalyseur de volontés libres,
comme
maître de sagesse, ou comme inventeur, proposant une vision qui se tr
62
r de volontés libres, comme maître de sagesse, ou
comme
inventeur, proposant une vision qui se trouve correspondre à la fois
63
cantons plus riche ou plus peuplé que les autres,
comme
Zurich, ou un groupe de cantons coalisés au nom de leurs intérêts par
64
logie. On pourrait définir l’attitude fédéraliste
comme
un refus constant et instinctif de recourir aux solutions systématiqu
65
attitude fédéraliste veut une maîtrise du divers,
comme
tout art. Art de la composition, elle requiert à la fois et en même t
66
y représente une fonction propre, irremplaçable,
comme
celle d’un organe dans un corps. Or, la vie normale du corps dépend d
67
Chacun sait qu’il serait déraisonnable de choisir
comme
arbitres d’un match les capitaines des équipes en présence. C’est pou
68
t à la fois sauver leurs libertés locales et agir
comme
une seule nation au niveau des réalités de leur époque. Ni les paniqu
69
ondiales. ⁂ III. Dialectique du fédéralisme
Comme
toutes les grandes idées, l’idée fédéraliste est simple, mais non pas
70
interaction, cette dialectique, cette bipolarité,
comme
on voudra, qui est le battement même du cœur de tout régime fédéralis
71
s une totale autonomie en matière d’enseignement (
comme
c’est le cas aux États-Unis et en Suisse). Les éléments fondamentaux
72
ière analyse, nous pouvons définir le fédéralisme
comme
l’application à la chose publique d’une méthode générale de travail e
73
collectifs et aux lois — n’est en fin de compte,
comme
à l’origine, qu’un auxiliaire de la vie créatrice, un moyen ordonné à
74
entralisation, l’organisation, les lois fédérales
comme
autant de dangers en soi pour les libertés locales ou personnelles. C
75
, et dont le fédéralisme nous apparaît maintenant
comme
la traduction politique. Ayant défini de la sorte la santé de l’Europ
76
isme local) de groupes qui se veulent souverains,
comme
si le reste du monde n’existait pas : j’ai dit plus haut que ce sont,
77
vrai dire un manque de foi ; soit de s’imaginer,
comme
la colombe de Kant, qu’elle volerait beaucoup mieux dans le vide. Bur
78
ls sont chez eux partout, du Cap Nord à Stamboul,
comme
c’était le cas naguère du Provençal à Paris, du Saint-Gallois à Genèv
79
es et les hontes du passé de chaque pays européen
comme
les leurs, et l’avenir de l’ensemble européen comme leur avenir. Leur
80
mme les leurs, et l’avenir de l’ensemble européen
comme
leur avenir. Leur horizon, leur projet d’existence n’est plus borné p
81
peuvent enfin faire entendre la Voix de l’Europe (
comme
le demandait Churchill dès 1948 au Congrès de l’Europe à La Haye6). L
82
ennellement déclaré qu’elle renonçait à la guerre
comme
moyen politique. Pour sa police interne et pour garantir ses membres
83
on. L’Europe fédérée se présente, en conséquence,
comme
un grand espace composé d’une vingtaine d’États membres, et de quelqu
84
« L’État est le plus froid des monstres froids »,
comme
l’a dit Nietzsche. Mais s’il est vain de fonder l’espoir d’une constr
85
’est pas limitée par la Constitution fédérale, et
comme
tels, ils exercent tous les droits qui ne sont pas délégués au pouvoi
86
e déclarer la guerre et celui de conclure la paix
comme
on l’entend et quand on le veut. En fait, ces deux États se sont vus
87
visibles limites administratives et d’état civil,
comme
c’est le cas entre les cantons suisses depuis 1848 — d’autant mieux s
88
nt délimitées. Et l’on verra des États unitaires,
comme
la France, ou l’Espagne, ou la Belgique, se différencier et se réorga
89
nnellement proclamé qu’elle renonçait à la guerre
comme
moyen d’imposer sa politique commune. Le problème des États neutres,
90
t à un État ou à un groupe d’États qui s’interdit
comme
elle tout recours à la guerre, elle reste neutre en théorie, et fidèl
91
ns une guerre qu’un tiers parti ferait à l’allié,
comme
s’il la faisait à l’un de ses membres. Une disposition de ce genre pr
92
et si possible de tradition fédéraliste ; enfin,
comme
Washington, D.C., il doit accepter de demeurer, en tant qu’État, à l’
93
point de départ la définition de l’homo europaeus
comme
personne à la fois libre et responsable. L’autre découle de la conjon
94
udire la nuit : mieux vaut allumer une chandelle,
comme
dit le proverbe chinois. Éclairer le But est donc la première tâche
95
us fort et Tristan apparaît tout au long du roman
comme
supérieur aux autres. Or il n’use pas de ce droit et livre Iseut au r
96
e de faire œuvre, le couple devant être considéré
comme
une œuvre qu’on construit à deux et dont on tâche de faire une œuvre
97
puisque la passion est une décision fondamentale,
comme
le mariage, et non pas une erreur, mais ce serait aussi vouloir suppr
98
en États souverains et devient finalement un État
comme
les autres. Du moins les Ligues conservent-elles le principe même de
99
ne seront rétablies que par cette union-là. C’est
comme
« citoyen de Genève » que Rousseau signe ses fameux exposés critiques
100
térêt considérable pour le lecteur d’aujourd’hui.
Comme
dans le Contrat social, il s’y fait l’avocat d’une confédération de n
101
rale de l’histoire du genre humain (1797) annonce
comme
Rousseau que « tous les États de l’Europe courent à leur ruine » faut
102
es nations se lient d’amitié, soit par des livres
comme
De l’Allemagne, qui rétablissent la circulation internationale des id
103
n septembre 1947. Cette date peut être considérée
comme
le point de départ de l’action politique européenne. En effet, c’est
104
de l’idée européenne. Le scepticisme dominait, et
comme
on tient pour « réaliste » en politique les partis pris de la majorit
105
iques déclara au sujet du « pool charbon-acier »,
comme
on appelait à l’époque la CECA : 1° qu’il n’était pas réalisable, 2°
106
nseil de l’Europe n’a jamais été « justifiée », —
comme
disaient mes instituteurs. Qu’en est-il de la seconde objection que j
107
’oppose à l’union, il faut en réviser les termes,
comme
d’ailleurs la Suisse l’a fait maintes fois, depuis qu’au xvie siècle
108
rope fédérée, donc respectueuse de ses diversités
comme
nous des nôtres, s’accorderait avec la vocation traditionnelle de la
109
essément fédéraliste, qui renoncerait à la guerre
comme
moyen politique. Une telle Europe reprendrait à son compte ce qui dem
110
qu’il est dangereusement irréaliste de raisonner
comme
s’il était possible de dissocier durablement notre salut de celui de
111
ropéenne et même mondiale en tant que Suisses, et
comme
État qui entend garder une raison d’être. Il s’agit de savoir et de d
112
erne, laquelle ne saurait croire à la seule force
comme
accoucheuse des sociétés, et gardera toujours un œil sur la neutralit
113
rs de laquelle la neutralité suisse s’est définie
comme
état d’esprit. 16. « Indépendance de la Suisse et neutralité », conf
114
Max Frisch pour le théâtre, d’un chef d’orchestre
comme
Ernest Ansermet, d’un historien de l’art comme Wölfflin. Sans oublier
115
re comme Ernest Ansermet, d’un historien de l’art
comme
Wölfflin. Sans oublier le grand clown que fut Grock. Ce palmarès plus
116
d’un public suffisant. Nos facultés des sciences
comme
nos troupes de théâtre, nos revues comme nos écoles d’art et nos radi
117
sciences comme nos troupes de théâtre, nos revues
comme
nos écoles d’art et nos radio-télévisions, ne pourront affronter les
118
ntraînement intensif d’une école d’officiers ; et
comme
un chagrin très amer m’occupait entièrement le cœur, je trouvais à l’
119
tention du règlement. J’accueillais toute épreuve
comme
une leçon, et toute leçon comme un symbole. La personnalité exception
120
ais toute épreuve comme une leçon, et toute leçon
comme
un symbole. La personnalité exceptionnelle, et par là même impopulair
121
ral, et celle d’un pays neutre plus qu’une autre,
comme
l’instrument d’éducation de certaines énergies déprimées par l’époque
122
vitable et sans raison. Tout cela faisait partie,
comme
on le verra, des conditions nécessaires au succès, et aux leçons que
123
s vite épuisées. Tout se passait donc ce matin-là
comme
si l’appel du but avait suffi à nous donner les moyens d’y répondre.
124
pensateur, tandis que l’autre était plutôt subie…
Comme
elle l’était avec bonheur, ce matin-là, avec quelle plénitude animale
125
nt constamment nos regards. Notre marche en était
comme
allégée, réduite à si peu de chose tout au bas du spectacle… Nous déc
126
eau de bout en bout : il ondula d’abord sur place
comme
une houle, puis se mit tout entier à courir, par grands bonds et zigz
127
stes, la frustration de nos élans les plus hardis
comme
de nos plus humbles désirs définit la situation proprement humaine de
128
e libération que procurent leurs déserts à ravir,
comme
si l’étonnement et l’angoisse, en fin de compte, pouvaient faire sans
129
er. Rien de gratuit, tout est lisible et composé,
comme
un paysage qu’on reconnaît sans l’avoir jamais vu nulle part, mais qu
130
j’en sais, mais plutôt de ce que j’en puis faire
comme
usager moyen et homme qui réfléchit sur cet usage dans notre civilisa
131
j’aime bien y voir clair pendant la nuit. I
Comme
la très grande majorité des hommes de notre siècle, sur tous les cont
132
ais pouvoir jouer de ses procédés et possibilités
comme
je peux jouer avec des mots ou des concepts, et en tirer quelques eff
133
i va des grands conciles des ive et ve siècles,
comme
ceux de Nicée et de Chalcédoine, jusqu’à la bombe atomique. Voilà qui
134
ère du même coup, se trouvent fortement valorisés
comme
objet des recherches de l’esprit. Corps et matière sont bien réels au
135
e tout l’effort spirituel doit tendre à dissiper,
comme
le veulent les religions brahmanique et bouddhiste. Le corps et la ma
136
sormais, paraissent « dignes d’être contemplés »,
comme
le dira Kepler, bien plus, d’être transformés par l’homme spirituel e
137
non plus à l’esprit seul, absolu et impersonnel,
comme
en Inde, ou aux esprits surnaturels, comme dans la magie africaine, m
138
onnel, comme en Inde, ou aux esprits surnaturels,
comme
dans la magie africaine, mais aux corps et à la matière et à toute la
139
rd’hui, le cinéma leur fait voir de leurs yeux et
comme
à bout portant nos villes, nos mœurs, le cadre de nos vies et notre l
140
gantesque, branché sur des passions fondamentales
comme
la faim, le racisme et le sentiment d’infériorité, crée maintenant le
141
ontraire les passions, qui utilisent la technique
comme
instrument. C’est l’explosion des nationalismes en 1914 qui a déclenc
142
blir et enrichir cet équilibre ? Ou au contraire,
comme
on a tendance à le croire dans nos élites humanistes, serait-elle un
143
e de l’Europe, et j’entends d’une Europe agissant
comme
un tout et non plus comme un concert discordant de nationalismes séni
144
s d’une Europe agissant comme un tout et non plus
comme
un concert discordant de nationalismes séniles. Sur la question de sa
145
l’idée de construire une « locomotive routière »,
comme
il l’appelait, c’est-à-dire un véhicule rapide qui ne fût pas astrein
146
rait être, en soi, mauvais ou bon. Tantôt révérée
comme
instance et compétence suprêmes, quand on invoque par exemple « les e
147
entre nos mains — il suffit du plus petit geste,
comme
de presser sur un bouton pour produire les plus grands effets de tout
148
oque un peu des Suisses et on les jalouse un peu,
comme
si chaque Suisse bénéficiait du secret des banques mais sentait les v
149
s. Et cela se voit dès l’origine. Loin d’être née
comme
chacun le croit de la révolte de paysans démocrates contre un despote
150
nts : il les couvrait de sarcasmes acérés, lancés
comme
des fléchettes, et s’amusait beaucoup. « C’est l’ambassadeur d’Espagn
151
sur la féminité de Dieu. Si Dieu avait été conçu
comme
féminin, disiez-vous, la grande vertu eût été la fécondité. — Oh ! ce
152
ut ce que j’ai dit, c’est que si Dieu était conçu
comme
féminin, nous refuserions tous le pouvoir qu’ont pris les femmes dans
153
ope (qui allait se tenir à La Haye dès le 8 mai),
comme
on cherchait à qui offrir la présidence de la section culturelle dont
154
e congrès de La Haye, qui est l’origine de tout —
comme
chacun sait ou va le savoir — on prépare plusieurs thèses sur ce suje
155
ant, et pour toujours, Don Salvador est Espagnol,
comme
on ne l’est plus. Je l’ai entendu, à Bombay, prétendre que l’Espagne,
156
xxe siècle ; ils ont voulu partir de ces nations
comme
des « seules réalités politiques existantes » (ainsi que le répète vo
157
sure de fortune, voire qu’un expédient désespéré (
comme
par exemple l’union de la Grande-Bretagne et de la France proposée pa
158
rme au seuil de ce dernier tiers de notre siècle,
comme
un visage dont les traits se composent et s’illuminent peu à peu sur
159
ement imposées aux réalités les plus hétérogènes,
comme
par exemple la langue, l’économie, l’état civil et les richesses mini
160
dement se dessiner, s’organiser et s’affirmer. Et
comme
elles seront jeunes et souples, pleines de vitalité, ouvertes sur le
161
fédération de régions « immédiates à l’Europe » —
comme
les communes libres médiévales étaient « immédiates à l’Empire » et t
162
té 1967)v Les dictatures totalitaires modernes
comme
les théocraties antiques égyptiennes ou précolombiennes, par exemple,
163
ouverait coïncider avec « le sens de l’Histoire »
comme
certains disent. Elle ne sera pas non plus l’œuvre d’un dictateur : N
164
e ne peut être que choisie et voulue — exactement
comme
la démocratie — par une majorité de la population. Cette majorité ser
165
d’instruction civique est généralement considérée
comme
la plus ennuyeuse de toutes. En un sens, c’est heureux, car si elle p
166
ou Français l’intégration de l’Europe apparaisse
comme
une matière scolaire… Le peu d’institutions européennes au sujet desq
167
formation des formateurs. Je le dis tout crûment
comme
je le crois : aussi longtemps que la Campagne (ou quelque chose d’équ
168
autour de cette table. Je me considère moi aussi
comme
un chercheur et je le serai jusqu’à la fin de mes jours. Simplement,
169
Je voudrais qu’on fasse aussi une petite place —
comme
l’a demandé M. Lalive tout à l’heure — aux chercheurs non purement sc
170
illaume, mentionné dans beaucoup de dictionnaires
comme
français, peut-être l’est-il devenu ? Les deux autres sont Félix Bloc
171
ous en tenir aux exemples suisses, qu’y a-t-il eu
comme
importation et exportation des cerveaux en Suisse ? Comment notre cul
172
nous. Parmi les ingénieurs, vous avez des hommes
comme
Chevrolet par exemple, qui, ne pouvant pas faire de voitures en Suiss
173
elconque vient acheter tout le corps professoral,
comme
cela se faisait en Italie pendant le Moyen Âge où une ville achetait
174
erche atomique n’est pas aux dimensions d’un pays
comme
la Suisse, ni d’ailleurs d’aucun de nos pays d’Europe : elle est de d
175
eux parler… De sorte que l’on peut dire à un pays
comme
la Suisse par exemple, mais aussi à un pays comme la France : si vous
176
comme la Suisse par exemple, mais aussi à un pays
comme
la France : si vous voulez garder, en partie tout au moins, le bénéfi
177
r donné ainsi le moyen méthodique d’organisation,
comme
disait M. Renold, qui permet de fixer les différents niveaux de commu
178
c’en est une ! Une œuvre d’art, il faut la faire,
comme
dit l’autre, ce n’est pas le tout de la décrire. Tout ce que je puis
179
opulation à certains problèmes assez difficiles —
comme
ceux dont nous parlons ce soir, par exemple. Elles pourraient peut-êt
180
e corps ou profession ou ensemble de professions,
comme
l’édition par exemple, pour contribuer à cette création intellectuell
181
estation. On a même défini la méthode scolastique
comme
étant essentiellement une discussion libre et ouverte où s’opposaient
182
pris une vie très intense depuis quelques années,
comme
vous l’avez vu. D’abord aux États-Unis à Berkeley, ensuite ça a fait
183
quand on aborde une quantité de sujets importants
comme
nous le faisons ce soir, en parlant d’œuvre d’art. Simplement, c’est
184
endons aujourd’hui des déclarations inquiétantes,
comme
celle d’André Malraux le mois dernier à un journal suisse : Les nati
185
e sera pas celui du triomphe de l’internationale,
comme
Marx l’avait dit, ni le siècle des fédérations, comme Proudhon l’avai
186
e Marx l’avait dit, ni le siècle des fédérations,
comme
Proudhon l’avait prévu, mais bien le siècle des nations, est-ce qu’on
187
u’on s’en félicite, ou bien est-ce qu’on dit cela
comme
on dirait de telle année : — C’était l’année de ma pneumonie ? Autre
188
c’est un parti qui s’en empare au nom du peuple,
comme
ce fut le cas des jacobins et des « démocraties » plébiscitaires et t
189
rrait n’être après tout qu’une forme transitoire,
comme
tant d’autres. On enseigne son catéchisme dans ses écoles, on célèbre
190
aut une religion pour le peuple » assure-t-on, et
comme
ce n’est plus guère le christianisme, ce sera donc le nationalisme, l
191
petits États suisses et bien leur en a pris. Mais
comme
je le rappelais au début de cet exposé, nos États-nations européens e
192
mesure de fortune, voire un expédient désespéré (
comme
par exemple l’union de la Grande-Bretagne et de la France proposée pa
193
rme au seuil de ce dernier tiers de notre siècle,
comme
un visage dont les traits se composent et s’illuminent peu à peu sur
194
ement imposées aux réalités les plus hétérogènes,
comme
par exemple la langue, l’économie, l’état civil et les richesses mini
195
dement se dessiner, s’organiser et s’affirmer. Et
comme
elles seront jeunes et souples, pleines de vitalité, ouvertes sur le
196
des responsables du Plan, à des hommes politiques
comme
Mendès-France, Pleven, Debré. Parmi les titres caractéristiques, je c
197
tement de la structure de l’État unitaire, voire,
comme
le disent plusieurs auteurs, de l’exploitation des régions par l’État
198
fédération de régions « immédiates à l’Europe » —
comme
les communes libres médiévales étaient « immédiates à l’Empire » et t
199
opéenne — de même la région va s’opposer aux faux
comme
aux vrais empires centralistes et monopolisateurs qui prétendent aujo
200
és nationales ou bien à perdre leur signification
comme
unités fonctionnelles. Si on les prend trop petites, le nombre et l’i
201
ions, de potentiels et de densités. Tout se passe
comme
si l’évolution moderne venait subitement de nous faire sortir de l’èr
202
États, sont faites pour s’unir et pour coopérer,
comme
l’ont fait nos cantons, quand ils ont vu que l’union fédérale était l
203
on. Aujourd’hui, le fédéralisme doit se détacher,
comme
j’ai tenté de vous le montrer, des États, des territoires, des cadres
204
r, Paris, 1967. 29. « Quand il s’agit de nations
comme
celles de la vieille Europe […] qui pourrait admettre de bonne foi, à
205
ces de l’union aux intérêts nationaux, considérés
comme
intangibles. 5. Par rapport à vos espérances de mai 1948, comment jug
206
te tactique d’appel direct au « peuple européen »
comme
dira plus tard Altiero Spinelli. 38. J’en ai récupéré plus tard deux
207
éditerranée ». Et les ports répondent aux sources
comme
les fleurs répondent aux graines, le système scientifique à l’éclair
208
ur ordre chronologique ! Le Hasli doit peut-être,
comme
Schwyz, à quelque fort ancienne immigration suédoise ses grands homme
209
ne immigration suédoise ses grands hommes blonds.
Comme
Uri, il fut terre d’Empire et longtemps défendit contre Berne ses lib
210
, où le Hasli résiste, jusqu’au Jura, où l’Ajoie,
comme
ses eaux, tend plutôt vers le monde rhodanien, et du Pays de Vaud à l
211
de Casanova, Soleure qu’un pasteur indigné décrit
comme
« un centaure franco-allemand », mais qui nous laisse une image class
212
e l’Aar », vient ensuite, en aval dans l’histoire
comme
sur la carte : libérée par la Révolution, c’est elle qui va donner na
213
ielle. Olten est le symbole du mouvement ouvrier,
comme
Brugg du syndicalisme paysan, cependant que de Sienne à Baden les gra
214
futurs marchés mondiaux. VI Et maintenant,
comme
l’Aar nous l’enseigne avec force, qui rassemble vingt lacs et vingt r
215
otre destin. L’Europe est partout dans l’histoire
comme
dans le cours physique de l’Aar. À cause des fleuves, qui sont un phé
216
opéen du continent. Et nos libertés en sont nées,
comme
en naissent les fleuves coulant vers quatre mers. Et parce qu’enfin l
217
à la fois. Fidèle à soi mais dans le mouvement —
comme
un fleuve. Aucun pays ne m’apparaît alors d’une plus forte densité eu
218
’Europe, mais ici tirant après soi un r qui roule
comme
les pierres charriées par les torrents alpestres. Ainsi l’Aar est eur
219
nt nous, et ce changement de dimensions s’éprouve
comme
l’approche d’un vertige, mais au bord de l’espace intérieur. Très loi
220
petit port, par instants j’ai cru voir le bateau,
comme
un trait. Passons le village, laissons à gauche l’enceinte sacrée et
221
de colonne ; une autre est vide ; et la dernière
comme
une porte noire semble s’ouvrir vers l’intérieur du rocher. Au bas d
222
ins de sens merveilleux… Car il plaît aujourd’hui
comme
alors aux souffles du ciel de descendre Dans un cœur qui s’émeut
223
seul sa défense, de se nourrir seul, au spirituel
comme
au physique. Et en même temps, presque tous nos États centralisés — e
224
apanage des petites communautés ou cités libres,
comme
Rousseau l’avait si bien vu ; ni aux conditions de développement de r
225
élaborée par le xixe siècle, nous renvoient l’un
comme
l’autre à des formules de type fédéraliste. À la question que je me p
226
totalitaire. Mais si le fédéralisme apparaît bien
comme
le remède spécifique au stato-nationalisme, il faudrait, avant de le
227
quel se concilient deux maxima contradictoires, —
comme
l’offre et la demande dans un prix). L’ensemble des problèmes et des
228
onstituaient les premières définitions de l’homme
comme
individu distinct et de la cité ou auto-nomie (littéralement auto-rég
229
a cité ou auto-nomie (littéralement auto-réglage)
comme
cellule de base des ligues et fédérations. Voilà qui est proprement o
230
aard ou Nietzsche, et aux doctrinaires politiques
comme
Rousseau, Tocqueville et Proudhon, mais aussi aux écoles récentes de
231
esquels la complémentarité de phénomènes, définis
comme
exclusifs l’un et l’autre, a cessé d’être un scandale, est même deven
232
rsités, des conditions contradictoires de la vie,
comme
la liberté des personnes et la force de la communauté ? L’analyse féd
233
e en carrés réguliers de dix-huit lieues de côté,
comme
le proposait Sieyès sous prétexte de simplifier les contrôles adminis
234
bsence de communication avec ceux que l’on côtoie
comme
s’ils n’étaient pas là. La solution consisterait à recréer les condit
235
disciplinaires, l’analyse conduisant à souhaiter,
comme
module, de petits groupes ou unités de base de douze à quinze étudian
236
tervenir souvent. Je n’irai pas jusqu’à demander,
comme
Aristote, que les communes ne soient pas plus vastes que la portée de
237
égions, viennent de ce qu’on s’imagine une région
comme
un petit État-nation. C’est autre chose. On peut très bien concevoir
238
re chose. On peut très bien concevoir des régions
comme
celle qui est en train de s’organiser autour de Bâle, la Regio Basili
239
i une région se constitue vraiment et solidement,
comme
le veulent ses promoteurs, on croit souvent qu’elle doit nécessaireme
240
uistique. On peut très bien continuer à y parler,
comme
en Suisse, plusieurs langues, bien que l’allemand y soit majoritaire.
241
nt les mêmes, elles ne se recouvriront pas toutes
comme
l’exige la tradition unitaire laquelle veut, à tout prix, imposer les
242
qui n’ont rien en commun, totalement hétérogènes,
comme
les réalités culturelles, économiques, du sous-sol et de l’état civil
243
ible, aujourd’hui, à cause de procédés techniques
comme
les ordinateurs. 40. H. Brugmans et P. Duclos, Le Fédéralisme cont
244
ures terrestres à 16 ans m’a fait jouer du violon
comme
jamais, mais ce n’était pas assez, je suis sorti, sur mon vélo j’ai f
245
avec ce que l’on va lire dans le reste du livre,
comme
pour nous faire comprendre sans le dire : voilà la guerre telle qu’on
246
e que le cœur se brise parfois tout d’un coup, et
comme
frappé soudain d’une amère et invincible tristesse, à la vue d’un sim
247
90142. Chargé d’honneurs dans sa retraite morose,
comme
il l’avait été d’opprobres au temps de sa vie la plus entreprenante,
248
ement impliquée dans ce même passage : Certains,
comme
J. de Maistre, ont nommé la guerre « divine » ; d’autres la tiennent
249
er par trop un état de choses regardé aujourd’hui
comme
abominable. Déclaration pour le moins étonnante sous la plume de l’i
250
eaux et aux compensations fictives d’utopies qui,
comme
celle de la paix perpétuelle, supposent toujours la fin de l’Histoire
251
ire démontre que les guerres croissent en étendue
comme
en puissance de mort à proportion des sacrifices financiers et des ef
252
armes, « ce qui ruine et ce qui détruit, au moral
comme
au physique… Cette civilisation, en fondant sur ces peuples, leur enl
253
Toujours disponible (1969)ae
Comme
il m’arrive pour la plupart de ceux avec qui j’ai longtemps collaboré
254
s considérées — mais nous pensions le contraire —
comme
un danger pour les libraires, les éditeurs et les corporations du liv
255
de plus en plus sûr.) Objections tactiques
Comme
s’il n’était déjà pas assez difficile de faire l’Europe avec les Six,
256
r.) II. Que la région ne doit pas être conçue
comme
un État-notion en réduction Presque tous les difficultés, obscurit
257
peuple digne de ce nom. Ayant « fait son unité » (
comme
on fait sa puberté), il devient une « nation immortelle » et l’État q
258
que les régions politiques soient définies demain
comme
les intersections de « classes » de faits économiques, ethniques, soc
259
premier mariage qui ne le sont plus à un second.
Comme
dit mon beau-père, le Dr Répond, qui est psychanalyste, lors du premi
260
fait croire le langage courant, avec des phrases
comme
« Je suis pleine de complexes » ou « Il me donne un complexe d’inféri
261
uloir « épouser Iseut ». Car la passion n’est pas
comme
on l’imagine volontiers un super-amour mais une certaine forme d’amou
262
ne crise affective. La passion retranche du monde
comme
la fièvre ; quand la fièvre est retombée, la réalité est là : les pro
263
s raies du zèbre », dit un proverbe oriental) et,
comme
on a pris conscience de la nécessité de la durée, on accorde une plus
264
evanche, de marquer un point sur son ex-conjoint (
comme
dans le premier mariage, on voulait défier les parents). Le divorce,
265
ivorce, quoi qu’on en dise, est toujours ressenti
comme
un échec. Mais autant il est bon de vouloir en tirer une leçon, de vo
266
s vite pour narguer l’ex-conjoint : « Tu vas voir
comme
je vais être heureuse sans toi. » C’est une réaction infantile. Et de
267
en marche vers lui-même que l’on choisit, non pas
comme
prétexte à s’exalter ou comme objet de contemplation, mais comme une
268
on choisit, non pas comme prétexte à s’exalter ou
comme
objet de contemplation, mais comme une existence incomparable et auto
269
à s’exalter ou comme objet de contemplation, mais
comme
une existence incomparable et autonome à laquelle on voudrait partici
270
une leçon, il est essentiel de ne pas le refouler
comme
un acte dont on a honte ou peur. Je suis pour le « mariage-maquett
271
xpérience un « mariage-maquette », un numéro zéro
comme
celui qui précède dans les revues la sortie du numéro 1, le premier n
272
tout le côté social — être reconnu par les autres
comme
un vrai couple, ce qui est un ciment — et surtout l’idée que ça doit
273
pourquoi le mariage-maquette peut être considéré
comme
une marche d’entraînement. Le seuil de fatigue et de lassitude sera i
274
eune héritière qui répétait avec enthousiasme : «
Comme
c’est merveilleux de se marier pour la première fois ! » Voilà qui ne
275
premier mariage. Faut-il donc élever ses filles,
comme
le préconise Margaret Mead, dans l’idée qu’il est normal et inévitabl
276
onscience collective. Mais ne prenez pas le virus
comme
base de la santé, ne fondez pas le mariage sur ce qui vit de sa crise
277
c’est une œuvre d’art, une construction à deux et
comme
toute création il a ses difficultés. Il faut sans cesse comprendre à
278
epuis des siècles, la fidélité nous est présentée
comme
une sorte de devoir sinistre, une mutilation volontaire : nous n’avon
279
bon-Busset m’a dit, un jour, qu’il se considérait
comme
mon disciple en érotique personnaliste et qu’il exigeait que je lui m
280
loin. Il reste, néanmoins, que des rassemblements
comme
celui qui a eu lieu récemment à Bethel, près de New York, sont la dém
281
alisme L’idée fédéraliste s’était donc imposée
comme
la seule solution valable pour la survie de l’Europe. Et depuis, il t
282
s faudra séparer tout ce qui peut être séparé, ou
comme
disait Proudhon, « ne rien laisser dans l’indivision ». C’est là, me
283
— et nous définissions la révolution pas du tout
comme
le grand chambardement ou la violence ou verser du sang et tout ça, m
284
ou la violence ou verser du sang et tout ça, mais
comme
la substitution d’un ordre nouveau à ce que nous appelions le « désor
285
, pour créer une communauté. Qui, au fond, ont eu
comme
résultat que la communauté est en train de se défaire, n’est-ce pas :
286
Alors je trouve dans ma définition de la personne
comme
être libre et responsable à la fois le fondement de la liberté person
287
tout le xixe siècle, et dans nos manuels encore,
comme
une forme possible de gouvernement. Qu’est-ce que le Centre européen
288
idez, à Genève ? J’ai créé ce Centre en 1949-1950
comme
la contrepartie, sur le plan de l’unification européenne, des efforts
289
aires, n’est-ce pas ? — qui présentaient l’Europe
comme
une addition de cultures nationales. Nous avons à peu près renversé c
290
Nous avons à peu près renversé cela, en montrant,
comme
Toynbee le faisait de son côté, qu’il n’y a pas d’histoire de la cult
291
es cadres étatiques de la religion sont en crise,
comme
l’État est en crise — l’État-nation est en crise partout. Les formes
292
’à dire débandade, mais on n’en est pas loin. […]
Comme
je le disais d’ailleurs dans un livre écrit pendant la guerre à New Y
293
ue terminée, et dans laquelle je décris le diable
comme
, au fond, l’augmentation de l’entropie — vous voyez ce que je veux di
294
on sent que la place qu’il accorde, par exemple,
comme
valeur de signe, au mouvement hippie occidental dans le renouvellemen