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chacun de ses cantons observe dans le cadre de la
Confédération
, sinon elle trahira sa raison d’être. Mais le fédéralisme n’est pas s
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, il se rattache à sa commune, à son canton, à la
Confédération
; par son allégeance religieuse, à la Réforme ou à l’Église catholiqu
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fédéralisme à fédératif et à fédération, voire à
confédération
indifféremment, sans qu’aucun contenu ne puisse être saisi au passage
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ie en 1896 son ouvrage intitulé État fédératif et
Confédération
d’États (distinction classique, mais que les dictionnaires déjà cités
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atiquement contemporains de la naissance de notre
confédération
, qui résulte, elle, du mouvement des communes12, troisième composante
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ec Nietzsche, supranationalité, enfin fédération,
confédération
, et, plus tard, fédéralisme, terme inventé par Rousseau, prétend-il,
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emble des petits États qui constituent l’actuelle
Confédération
est sans doute supérieure à celle de toute autre région prise au hasa
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milieu du xixe siècle, elle n’était guère qu’une
confédération
plus ou moins lâche de petits États souverains, très variés par la fo
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chacun de ses cantons observe dans le cadre de la
Confédération
, sinon elle trahira sa raison d’être. Mais le fédéralisme n’est pas s
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maniques et par les Suisses romands. En allemand,
confédération
se dit Bund, qui signifie union, et qui évoque avant tout l’idée de c
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présente alliance… forment dans leur ensemble la
Confédération
suisse. Article 3. — Les cantons sont souverains en tant que leur sou
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pas délégués au pouvoir fédéral. Article 5. — La
Confédération
garantit aux cantons leur territoire, la souveraineté dans les limite
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communauté européenne du Saint-Empire, de même la
Confédération
suisse se voit dotée d’un statut spécial, d’une sorte « d’immédiateté
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e, — alliance d’États souverains, — fédération ou
confédération
. Ces problèmes deviennent chaque année plus concrets, soit qu’ils se
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les intérêts de l’Empire entier — de même que la
Confédération
recevra en 1815 la garantie de son indépendance et même de sa neutral
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ans le Contrat social, il s’y fait l’avocat d’une
confédération
de nos pays inspirée de celle du « corps germanique », ou Saint-Empir
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ur laquelle se règle la politique étrangère de la
Confédération
»15. Adhérer à l’union européenne serait contraire à cette neutralité
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ce ; « elle ne fait pas partie de l’essence de la
Confédération
» (prof. Henri Miéville16). Adhérer au Marché commun économique en re
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serait « illusoire » (F. Wahlen, président de la
Confédération
, février 1961). « La situation internationale actuelle, économique, p
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ralité, son rôle a été nul dans la création de la
Confédération
. » Cela pourrait se discuter. Je rappelais au début de cet article qu
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germe de la neutralité « charismatique » de notre
Confédération
? 17. Résolution de l’Union européenne suisse, Baden, 25 novembre 19
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s suisses ». Elle aboutit en 1815 à une espèce de
confédération
insuffisante. Privée de tout pouvoir supra-cantonal, elle ne sut pas
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d’éternel. Elles ont commencé, elles finiront. La
confédération
européenne, probablement, les remplacera. On n’en continue pas moins
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ent y être attachées sur tout le territoire de la
Confédération
. S’il ne s’agit pas purement de choses financières, il ne s’agit pas
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t commencé, elles finiront. Et il ajoutait : La
confédération
européenne, probablement, les remplacera.34 Mais tout le monde n’a
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on me répond que ce serait pire encore, et que la
Confédération
dans ce cas serait « dissociée ». Je réponds qu’il est temps, qu’il e
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ationales, ce ne serait pas encore « la fin de la
Confédération
», la perte de son identité et de sa vocation, car ces deux choses ex
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mple de l’empire soviétique, du Nigéria, ou de la
Confédération
suisse. Car la double exigence antinomique de la convergence et de la
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.] Je voudrais d’abord répondre à la question sur
confédération
ou fédération. Je crois que toute l’histoire prouve que les confédéra
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u’en général les pays qui aujourd’hui s’appellent
confédération
sont des fédérations qui, pour certaines raisons, n’ont pas voulu dir
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t classique et pas du tout des confédérations. La
confédération
est une mesure d’opportunisme pour des gens qui voient que l’on ne pe
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t que la transposition à une échelle géante de la
Confédération
helvétique. Je ne souhaite ni une agglomération d’États soumis à un p