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inent. ⁂ Or il se trouve que les Suisses sont, ou
devraient
être, préservés mieux que les autres de l’illusion des « cultures nat
2
ssumer, dans ces conditions, les fonctions et les
devoirs
qui vont bientôt incomber à l’Occident au plan mondial, tels que l’ai
3
un certain nombre de problèmes qui pourraient et
devraient
faire l’objet de recherches, dont je suggère seulement quelques têtes
4
e à des réalités tangibles, à des droits et à des
devoirs
que les États puissent réellement exercer, comme faire la guerre ou l
5
souveraineté — dans les domaines où elle peut et
doit
rester entière — tout en l’exerçant collectivement dans d’autres doma
6
fédéraliste de la question européenne. Le groupe
doit
se réunir pour la première fois dans quelques semaines. Les étudiants
7
apitaux consacrés au fédéralisme, quelques titres
doivent
être cités d’emblée. Les 85 articles écrits par Jay, Hamilton et Madi
8
sse par exemple — et nous en avons d’excellents —
doit
voir plutôt petit, fonctionnel et très sobre, s’il reste en Suisse. M
9
infinitésimal —, nous les voyons tous assumer des
devoirs
sociaux ou civiques, éducatifs ou spirituels, avec un souci primordia
10
où l’arme secrète sera la matière grise. Elle le
doit
sans nul doute à ses structures très concrètement fédéralistes depuis
11
agira totalement dans le même sens. La Suisse se
doit
de réagir à temps en soutenant plus « matériellement » que jusqu’ici
12
III Or il se trouve que les Suisses sont, ou
devraient
être, préservés mieux que les autres de l’illusion des « cultures nat
13
étant nos principaux caractères spécifiques, que
devons
-nous faire maintenant pour rester fidèles à nous-mêmes, j’entends : p
14
ose est de savoir quelles sont les traditions qui
doivent
collaborer à notre « Europe en formation », et à la vôtre. d. Roug
15
roclamant que « le coup électrique de la Raison »
doit
se transmettre instantanément de Paris jusqu’à toutes les extrémités
16
la cité ; entre ces deux amours : celui qu’il se
doit
à lui-même et celui qu’il doit à son prochain — indissolubles. Cet h
17
s : celui qu’il se doit à lui-même et celui qu’il
doit
à son prochain — indissolubles. Cet homme qui vit dans la tension, l
18
que « tous pour un » signifie l’aide que l’union
doit
apporter à chaque région et à chaque personne. Il est infiniment pro
19
cette coexistence, ce dialogue, cette tension ne
doivent
pas être imaginés sous la forme négative d’une tolérance mutuelle, d’
20
es ordres, à chaque niveau, de cas en cas, ce qui
doit
être carrément centralisé pour bien fonctionner, et ce qui doit reste
21
ément centralisé pour bien fonctionner, et ce qui
doit
rester pleinement autonome pour bien vivre. Deux cas extrêmes illustr
22
s entre le secteur centralisé et le secteur libre
doivent
être constamment réajustées en vertu de la formule suivante : lorsque
23
sont alors les buts que l’homme européen peut et
doit
projeter au plan de la politique et de l’organisation du continent, p
24
. Philosophie des buts et science de leurs moyens
doivent
déterminer conjointement toute vision digne du nom de politique, dans
25
aux Un second problème fondamental semble bien
devoir
se poser à l’Europe une fois fédérée. Peu le pressentent ou s’en inqu
26
e générale, les États exercent tous les droits et
devoirs
législatifs, exécutifs et judiciaires prévus par leur constitution, d
27
eur constitution, dans la mesure où ces droits et
devoirs
ne sont pas délégués à la fédération. C’est en matière d’éducation et
28
vaste, dans l’Europe de 1980. Le District fédéral
doit
être situé au centre du Continent ; il doit être facile à défendre, e
29
déral doit être situé au centre du Continent ; il
doit
être facile à défendre, en temps de troubles, mais d’accès facile en
30
n fédéraliste ; enfin, comme Washington, D.C., il
doit
accepter de demeurer, en tant qu’État, à l’écart des luttes politique
31
a passion étant l’épreuve suprême, que tout homme
doit
un jour connaître, et qu’il appelle secrètement. Pourquoi mariage et
32
tre. Et c’est l’Europe catholique et nordique qui
devait
offrir les résistances les plus durables à l’épanouissement de l’amou
33
base, traduits en plusieurs langues. Ces ouvrages
doivent
constituer une synthèse de la culture propre à chaque pays ou contine
34
unifiée par un despote ou par une idéologie, elle
devrait
être en somme une Europe des cités (ou des communes), formée de très
35
un jour, écrit-il en 1875, la nationalité suisse
devra
s’incorporer à la communauté de la Grande Europe. De cette façon, ell
36
péenne, discussion généralisée sur les formes que
devra
prendre l’union politique de l’Europe… Impossible d’omettre, dans ce
37
la culture, sur le thème « L’Europe et le monde »
doit
se tenir à Bâle (fin septembre 1964) sous le haut patronage du Consei
38
in matin… Bien d’autres faits, non moins patents,
devaient
réduire l’une après l’autre les objections du scepticisme invétéré (o
39
tion du travail, le régime fiscal — par exemple —
devraient
être uniformisés selon des directives « européennes ». Ce serait cont
40
dernière est devenue en partie fictive. La Suisse
doit
donc tendre à participer « sans réserve et de plein droit » à l’édifi
41
ractuelles. Déclarer par exemple que la Suisse se
devrait
de rester neutre, même en cas de conflit entre l’Europe d’une part, e
42
enne nécessaire à l’expansion de notre économie a
dû
passer de 90 000 personnes en 1950 a plus de 800 000 en 1963. Que peu
43
conclure au refus du Marché commun, mais il a le
devoir
de freiner l’expansion de l’industrie suisse, cause directe du « mal
44
majeure. Il nous oblige. Et en son nom, nous nous
devons
dorénavant de prendre des initiatives. Initiatives pacifiques, je dis
45
qu’on déguise en patriotismes, la Suisse peut et
doit
opposer la solution fédéraliste, qui maintient les patries et l’union
46
e des pays et les échanges intensifiés, la Suisse
doit
enfin déclarer une attitude constructive, au-delà du philanthropisme
47
les justifier, malgré la sourde résistance qu’il
devait
bien sentir chez ses subordonnés. Quels pouvaient être ses motifs ? I
48
nditions nécessaires au succès, et aux leçons que
devait
illustrer l’entreprise. Au départ, à cinq heures du matin, dans la co
49
que la première étape serait de 25 kilomètres, et
devait
nous porter d’un bond jusqu’au lac Noir. De là, nous gravirions les p
50
devant nous par des servantes ensommeillées — il
devait
être plus de minuit — on nous donna la permission inattendue de nous
51
, — c’était mon tour de commander la classe et je
dus
faire l’appel à sept heures du matin, au garde à vous, sur le quai de
52
s plutôt que d’autres, recherches qui à leur tour
devaient
conduire à certaines découvertes plutôt qu’à d’autres, — chaîne conti
53
rtie du voile de Maya que tout l’effort spirituel
doit
tendre à dissiper, comme le veulent les religions brahmanique et boud
54
de la science, mobilisée au service des États, a
dû
se borner en fait à chercher des ripostes à l’emploi de ces armes, et
55
ien à la technique, en dernière analyse, que nous
devons
ce blocage de la guerre en Europe et au sein du plus grand Occident.
56
, malgré les conflits idéologiques qui semblaient
devoir
les opposer irréductiblement, quels ont été les effets de l’expansion
57
et ouvriers esclaves de la machine ; elle peut et
doit
signifier dès demain usines de verre entourées d’arbres, automation q
58
voisins. À cette première alliance — un traité en
due
forme qui ne fut certes pas rédigé par des pâtres, puisqu’il était en
59
Eh bien, fit-il, je trouve qu’un ambassadeur, ça
doit
savoir engueuler le monde ! Et nous allâmes prendre un verre à son hô
60
— Excellence, vous avez été superbe ! Ah ! que ce
doit
être beau de pouvoir ainsi faire le Bien ! — Non Madame, faire le bie
61
ges du port de Valencia. L’accès de l’instruction
devrait
être réservé à ceux-là seuls qui prouveraient qu’ils ne peuvent pas v
62
iche des journaux : « Oui, Messieurs, si l’Europe
doit
périr, que ce soit au moins une injustice ! » Mais les grandes heures
63
se commune s’il en fût, un temps qui du même coup
devait
manquer à ce qu’on nomme leur œuvre personnelle, et de ceux-là, nul n
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d’union selon lequel « la communauté des intérêts
devait
paver le chemin menant à la Communauté politique ». Il marquait ainsi
65
n » figure là pour la première fois : il est donc
dû
non pas à un politicien et encore moins à un économiste, mais à un gr
66
s encore prêtes à s’unir ». Or, il est clair — il
devrait
être clair — qu’en tant qu’États souverains les nations ne seront jam
67
rti. Leurs échecs désastreux, catastrophiques, ne
doivent
pas nous apprendre seulement à nous méfier de toute espèce d’hégémoni
68
e posent à la cité et à l’État, et que le citoyen
devra
trancher quand il votera. La plus ennuyeuse des leçons La leçon
69
nion, et même les formes spécifiques que celle-ci
devra
prendre, et pourra prendre. Il fourmillera de points d’interrogation
70
fesseur français. Les grands maîtres d’alors — ce
devait
être dans les années 1250 à 1260, je ne me rappelle plus exactement —
71
udiants ensemble — à tel point que, à Bologne, on
dût
faire des lois terribles contre les « voleurs d’universités » : ils é
72
e fixer les différents niveaux de communautés qui
doivent
prendre en charge telle ou telle activité. M. Nordmann : J’aimerais
73
nadéquate — ces ressources et les subventions qui
doivent
y être attachées sur tout le territoire de la Confédération. S’il ne
74
uelques écoles de formation professionnelle. Elle
doit
être aussi cela ; bien entendu, il ne s’agit pas de la transformer de
75
enne pas là. Car l’Université, à mon sens, a été,
doit
redevenir et doit rester le lieu par excellence de la contestation fo
76
’Université, à mon sens, a été, doit redevenir et
doit
rester le lieu par excellence de la contestation fondamentale, vitale
77
les Américains. Eh bien, j’estime que l’Europe se
doit
d’apporter quelque chose de plus. Ce plus, c’est ce que j’appelle « œ
78
uel il faudrait revenir une autre année. L’Europe
doit
ajouter à tout le reste un certain sens de la vie, une certaine saveu
79
mais je persiste à penser que c’est cela que nous
devons
au monde, et notamment aux Américains qui nous le demandent. La cultu
80
les États-Unis d’Europe » et il s’écriait : « Je
dois
vous donner un avertissement. Le temps presse. Si nous devons constit
81
donner un avertissement. Le temps presse. Si nous
devons
constituer les États-Unis d’Europe, sous quelque nom que ce soit, il
82
urs citoyens puissent y exercer normalement leurs
devoirs
civiques, et participer effectivement à la vie de la cité ; donc trop
83
Parce qu’ils sont trop petits, les États-nations
devraient
se fédérer à l’échelle continentale ; et parce qu’ils sont trop grand
84
tinentale ; et parce qu’ils sont trop grands, ils
devraient
se fédéraliser à l’intérieur. Facile à formuler, mais presque impossi
85
es, et une bonne centaine d’études substantielles
dues
à des professeurs de sociologie, à des politologues, à des économiste
86
s accentué de vastes régions de France. La nation
doit
réparation du tort ainsi causé. On n’est pas loin de l’agitation pop
87
sités qui expliquent que le Marché commun ait cru
devoir
convoquer le très important colloque de Bruxelles sur les économies r
88
tiguës de taille donnée, en sorte que ces limites
doivent
être tracées avec une certaine liberté de jugement.35 Ainsi : — là
89
s que de coopération. Aujourd’hui, le fédéralisme
doit
se détacher, comme j’ai tenté de vous le montrer, des États, des terr
90
des États, des territoires, des cadres fixes ; il
doit
« décoller » du sol, pour devenir de plus en plus une méthode de réso
91
rmerait la conclusion du congrès. Ce succès était
dû
en grande partie aux efforts de Joseph Retinger, qui m’écrivait le 29
92
e 29 mars : Je suis d’avis que cette déclaration
doit
fournir le point de départ de notre action commune après le congrès e
93
épart de notre action commune après le congrès et
doit
devenir le manifeste de tout le Mouvement européen. […] Nous devons t
94
manifeste de tout le Mouvement européen. […] Nous
devons
tenter de réunir des millions de signatures d’Européens, et de créer
95
et récalcitrants. Le lancement d’un tel manifeste
doit
constituer l’un des objectifs principaux et immédiats du congrès et d
96
e mouvement. Le fait de recueillir des signatures
doit
maintenir nos idées constamment actives dans les masses. Chaque meeti
97
e meeting organisé par un de nos groupes affiliés
devra
se terminer par une collecte de signatures (et peut-être de quelques
98
Ridderzaal la séance plénière sur l’économie, qui
devait
être suivie, après une brève suspension, de la séance de clôture du c
99
urich au début de 1967, c’est-à-dire au moment où
devaient
l’écrire de leur côté Jean Buchmann, qui la publie dans L’Europe en f
100
on cours dans leur ordre chronologique ! Le Hasli
doit
peut-être, comme Schwyz, à quelque fort ancienne immigration suédoise
101
es et de gros volumes parus sur le sujet auraient
dû
suffire, semble-t-il, à clarifier un terme que le problème européen e
102
avec d’autres hommes, ses semblables. Ces groupes
devront
être à leur tour à la fois autonomes et solidaires : pour eux aussi,
103
itaire. De plus, les aires d’opération peuvent et
doivent
différer selon les tâches, j’entends selon qu’elles intéressent tous
104
ai que, s’il y a un sens civique en Suisse, c’est
dû
précisément au système fédéraliste, c’est-à-dire aux dimensions des u
105
veulent ses promoteurs, on croit souvent qu’elle
doit
nécessairement coïncider avec une région politique. Pas du tout, ni a
106
a base d’une fédération ? Je n’en sais rien. Nous
devons
y travailler d’une manière active. Sur la question précise des ordina
107
plan général est fait à Berne, mais chaque tracé
doit
être discuté avec les cantons, qui sont maîtres d’œuvre, et avec les
108
usement conventionnelle du phénomène de la guerre
devait
conduire à une innovation proprement révolutionnaire, envers et contr
109
u’il pensait — et disait à ses proches — qu’il ne
doit
rien rester d’un bon discours, sauf la loi qu’il a fait voter. Quelle
110
préoccupation et l’étude de ce sujet si important
devaient
, en le faisant avancer de quelques pas, améliorer un état de choses o
111
dit seulement que « si elle est inévitable, elle
doit
être faite avec le moins de barbarie possible ». Autre étape décisiv
112
en se libérant, aboliraient le service militaire
dû
aux seigneurs. « Les révolutions sont venues, mais le lendemain de le
113
Georges Sorel, n’a rien pu contre le désastre où
devaient
s’abîmer tant de millions de jeunes hommes, tant de richesses et la p
114
and, la règle d’or de toute construction fédérale
devrait
être la suivante : « Développons en commun ce qui est neuf ». Laisson
115
nne des guildes et clubs du livre, dès 1951. Elle
devait
grouper au cours des années suivantes jusqu’à neuf guildes totalisant
116
plupart de ces malheureux ne savent pas ce qu’ils
doivent
à l’initiateur de la Büchergilde Gutenberg ! Mais nous, au Centre eur
117
ureux de cette occasion d’avouer tout ce que nous
devons
à l’un des Suisses les plus remarquables et les plus originaux qui so
118
garde un secret jaloux. Une telle transformation
devrait
faire l’objet d’un débat public. La vraie démocratie, ce serait que l
119
beauté. C’est un immense problème d’éducation qui
doit
se traiter au niveau des écoles. Mais des usines nouvelles se créent.
120
n va tenter d’analyser.) II. Que la région ne
doit
pas être conçue comme un État-notion en réduction Presque tous les
121
propositions axiomatiques de ce genre : — L’État
doit
être unique et indivisible. — De son siège dans la capitale, il régit
122
enseignement, fiscalité, défense, tourisme, etc.)
doit
dépendre d’un seul et même organisme, l’État, dans les limites d’un s
123
droit de brûler ses hérétiques, mais l’État a le
devoir
de sévir contre ceux qui contestent l’un de ses dogmes (objecteurs de
124
siècle il y ait d’autres différences que celles
dues
aux moyens techniques de mise au pas d’une nation. Et de Napoléon à t
125
est pas seulement entre sept ou huit élus […] que
doit
être partagé le gouvernement d’un pays, c’est entre les provinces et
126
mmun, par exemple, qui est un pouvoir économique,
doit
-il entretenir des visées politiques, ou laisser cela à des organes di
127
ile à la mère interdite… Ces fixations amoureuses
dues
à des motifs inconscients ont bien des chances de correspondre à la r
128
, ce qui est un ciment — et surtout l’idée que ça
doit
durer toujours. « Après tout, je ne suis pas mariée avec lui », se di
129
tient ! Et le mariage lui-même, pensez-vous qu’il
doit
être « modernisé » ? Le mariage ne peut renoncer ni à la durée ni à l
130
création. Quand un peintre commence une toile il
doit
sans cesse lutter contre le doute (est-ce que ça vaut vraiment la pei
131
la fidélité nous est présentée comme une sorte de
devoir
sinistre, une mutilation volontaire : nous n’avons pas été élevés pou
132
livre de poche. Ce livre, célèbre de par le monde
devait
avoir de nombreux prolongements. Ce sera, au fil des ans, Doctrine fa
133
aussi la naissance du personnalisme à laquelle il
devait
participer. C’était la réponse à « la spoliation de l’identité profon
134
e » au fédéralisme. Je vous avais dit que l’homme
doit
être à la fois libre et responsable, il en est de même pour chaque na
135
ontestation, les hippies et… le fédéralisme », Le
Devoir
, Montréal, 27 septembre 1969, p. 11. ao. Propos recueillis par Jean-
136
, réussi à créer ce Centre et à le maintenir. Qui
devait
être un lieu de rencontre pour les hommes de culture qui voulaient l’
137
uand il en sent le besoin. C’est là-dessus que je
devais
d’abord l’interroger — dans le Metro Bar de l’hôtel Mont-Royal où il