1
dant des siècles. C’est ce système, ou pour mieux
dire
, cette pratique séculaire de l’union dans les diversités jalousement
2
ment chez nos voisins français, épris de logique,
disent
-ils, et centralisateurs. Un Français cultivé et qui se demande quel e
3
tions, d’oppositions et de tensions. On peut même
dire
qu’il est fait de contradictions, mais qu’à la différence de tous les
4
ique. (« La tyrannie est le souverain désordre »,
disait
Vinet.) Le fédéralisme veut la diversité, la pluralité des forces en
5
t le fait de la langue qui l’entretient. Quand on
dit
que les Suisses romands se rattachent à la « culture française », on
6
naux. « Qu’as-tu que tu n’aies reçu ? » peut donc
dire
la culture européenne à chacun des 24 États-nations qui ont découpé e
7
de liberté contre les princes de l’époque, — nous
dirions
aujourd’hui : contre les États-nations. La véritable unité de base ét
8
u’un Suisse romand — et tout ce que je viens d’en
dire
vaut aussi, mutatis mutandis, pour le Suisse alémanique par rapport à
9
mposer diversement, il satisfait trop facilement,
dit
-on, ceux qui choisissent de s’installer dans les petites. Mais la plu
10
à transmettre qu’un problème à résoudre. Est-ce à
dire
qu’il faille en laisser le soin au seul réalisme des hommes d’État, a
11
e, sinon un ensemble de pays qui vivent, comme le
dit
alors P.-H. Spaak, « dans la peur des Russes et de la charité des Amé
12
limitée au domaine purement économique, comme on
disait
naguère. D’une part, le social est inséparable de l’économique, d’aut
13
sur le plan politique. Mais il serait excessif de
dire
qu’elle y débouche en pleine clarté. Au contraire, c’est à ce niveau
14
« plus étroite » (plus étroite que quoi, on ne le
dit
pas) et de communauté, de supranationalité et de super-État, ou encor
15
négligeable, fût-ce au seul titre de repoussoir,
disons
même d’épouvantail. À l’autre extrême, on peut concevoir une Europe q
16
on le peut, dans l’esprit du proverbe chinois qui
dit
: « Mieux vaut allumer une petite chandelle que de maudire l’obscurit
17
us pressentez qu’il y aura, là-dessus, beaucoup à
dire
. L’échec historique de ces projets et de ceux qui les suivront au cou
18
té si remarquable ? Et dans quelle mesure peut-on
dire
que cet apport des Suisses à la culture représente une contribution d
19
es subies ou exercées. Pays de gens moyens, oui,
disait
Lucien Fèbvre. Mais quand ils réussissent à se dégager de leur canton
20
pe. Ainsi, le stade national est sauté. J’oserai
dire
que je vois là, précisément, l’un des grands privilèges culturels des
21
sses, immédiats à l’Europe, condamnés à l’Europe,
dirais
-je, quand nous sortons de notre commune originelle. Cette situation p
22
tions, d’oppositions et de tensions. On peut même
dire
qu’il est fait de contradictions, mais qu’à la différence de tous les
23
r la tyrannie est le souverain désordre, comme le
disait
Vinet. Le fédéralisme veut la diversité, la pluralité des forces en c
24
d’expérience politique très concrète —, tout est
dit
en principe de ce que nous aurions à dire sur les rapports entre le f
25
tout est dit en principe de ce que nous aurions à
dire
sur les rapports entre le fédéralisme et la culture, et sur les probl
26
t le fait de la langue qui l’entretient. Quand on
dit
que les Suisses romands se rattachent à la « culture française », on
27
naux. « Qu’as-tu que tu n’aies reçu ? » peut donc
dire
la culture européenne à chacune des vingt-quatre nations qui ont déco
28
de liberté contre les princes de l’époque — nous
dirions
aujourd’hui : contre les États-nations. L’unité de base étant de la s
29
s, pour ne prendre que cet exemple. Mais qu’on ne
dise
pas qu’elles sont trop petites pour que s’y développent à foison des
30
ition géographique équitable — ce qui n’est, soit
dit
en passant, qu’une parodie du vrai fédéralisme — c’est tout cela qui
31
ui ? Elle consiste à lire « unitaire » là où nous
disons
« pluraliste » ; à lire « caractère unifiant » là où nous écrivons «
32
uelle nous pouvons tomber d’accord, ou pour mieux
dire
, sur laquelle nous sommes d’accord, tacitement, puisqu’en fait nous v
33
réations en perpétuel renouvellement. C’est assez
dire
que le fédéralisme n’est pas une doctrine fixe, ni vraiment un systèm
34
et politiques, toujours « mal compassées » comme
dit
Descartes. C’est un art de composer, quand il s’agit d’élaborer une c
35
idéologique ou technocratique. Ce que je viens de
dire
au sujet de l’impérialisme ou de l’hégémonie d’une nation vaut égalem
36
nte une qualité irremplaçable. (On pourrait aussi
dire
une fonction.) Aux États-Unis, le Sénat garantit l’individualité qual
37
e brutal qui caractérise l’esprit totalitaire. Je
dis
bien l’amour, et non pas le respect théorique ou la tolérance complai
38
es Suisses romands. En allemand, confédération se
dit
Bund, qui signifie union, et qui évoque avant tout l’idée de centrali
39
leur financement fédéral.) Ceci posé, il va sans
dire
que dans certains domaines publics, il apparaîtra normal ou nécessair
40
comme si le reste du monde n’existait pas : j’ai
dit
plus haut que ce sont, à la racine, les maladies de la personne elle-
41
t-Gallois à Genève, du Sicilien en Lombardie. Ils
disent
« nous » en parlant de n’importe quel autre peuple. Ils apprennent à
42
st le plus froid des monstres froids », comme l’a
dit
Nietzsche. Mais s’il est vain de fonder l’espoir d’une construction e
43
uveraineté de ses membres ! Souveraineté fictive,
dira-t
-on ? Elle l’est certes en partie ; pas davantage toutefois que celle
44
municipales et provinciales, et de tous ceux qui
disent
redouter « l’américanisation » de l’Europe ou sa « bolchevisation »,
45
s. Ils donnent l’impression de mal voir ce qu’ils
disent
qu’il faudrait vouloir. Ils hésitent, ils discutent, ils piétinent da
46
la nuit : mieux vaut allumer une chandelle, comme
dit
le proverbe chinois. Éclairer le But est donc la première tâche de c
47
eant, complétant, cadrant mieux le sujet ; et qui
dira
, au terme de l’étude : voilà le But. Cette « relance européenne » dan
48
Midi (Albi fut la grande capitale du catharisme,
dit
aussi hérésie albigeoise) où justement les troubadours chantent leurs
49
nt de mentionner l’essor remarquable de l’édition
dite
« de poche ». C’est un excellent moyen de développement culturel. Aux
50
es objections du scepticisme invétéré (ou faut-il
dire
traditionnel ?) qui tendait à paralyser non seulement toute initiativ
51
de l’Europe n’a jamais été « justifiée », — comme
disaient
mes instituteurs. Qu’en est-il de la seconde objection que je citais
52
s incompatible avec la Constitution actuelle. Si,
dit
-il, la Suisse se refuse à entrer sans réserve dans le Marché commun,
53
rder une raison d’être. Il s’agit de savoir et de
dire
ce que nous avons à donner, et non pas seulement à sauver ; ce que l’
54
endre des initiatives. Initiatives pacifiques, je
dis
bien, dans l’esprit qui est devenu celui de la Suisse moderne, laquel
55
a le dernier mot. Mais encore faut-il qu’elle le
dise
! 13. Il s’agit de l’Acte additionnel aux Constitutions de l’Empire
56
çais contemporain : « Pays de gens moyens, oui »,
dit
-il de la Suisse. « Mais quand ils réussissent à se dégager de leur ca
57
s : « Il nous fera tous crever avec ses manies »,
disait
-on à mi-voix quand passait le colonel, toujours suivi d’un grand chie
58
i à nous donner les moyens d’y répondre. Et je ne
dis
pas que l’entraînement que nous avions subi au préalable n’était pour
59
nts. À notre vue, ou peut-être à nos cris, on eût
dit
qu’une vague électrique parcourait le troupeau de bout en bout : il o
60
t la faim le guidaient dans ces détours qu’on eût
dit
capricieux. Notre colonne, cependant, elle aussi précédée par son che
61
ors de la file, se redressait… Si l’on nous avait
dit
: « Plus qu’une heure à marcher », je pense que la plupart auraient f
62
t aller reconnaître le sentier du col. Un guide a
dit
qu’il neige au-dessus de deux-mille. Cinq ou six d’entre nous allèren
63
du café au restaurant. — « Je vous remercie, nous
dit
-il lentement, en nous regardant l’un après l’autre. J’apprends qu’il
64
t d’un coup, voici deux ou trois ans je crois, on
dirait
une plongée sous-marine et l’humanité disparaît de la peinture de Nor
65
réfléchit sur cet usage dans notre civilisation.
Disons
, symboliquement, que l’éclairage à l’électricité étant donné, je m’in
66
paraissent « dignes d’être contemplés », comme le
dira
Kepler, bien plus, d’être transformés par l’homme spirituel et sauvés
67
homme spirituel et sauvés, ainsi que l’avait déjà
dit
saint Paul, dont je rappelle ici une déclaration réellement fondament
68
hui les freine ou même les bloque. III Ceci
dit
, reconnaissons que la guerre bloquée, ce n’est pas encore la vraie pa
69
réponse est également double. Certes, et je l’ai
dit
en débutant, le progrès technique a consisté dès les origines les plu
70
Et je mets en fait que la jeunesse qui ne parle,
dit
-on, que de marques d’autos, connaît mieux les forêts, les montagnes e
71
technique n’est pas davantage utilitariste, et je
dirai
plus : dans ses intentions primitives, dans sa genèse, elle n’est mêm
72
mme et sur la société. Tout ce que j’avais à vous
dire
aujourd’hui se résume en propositions d’une extrême simplicité. La te
73
densité de prix Nobel des sciences, pour ne rien
dire
de cette galaxie de génies qui va de Paracelse à C. G. Jung, en passa
74
région de superficie et de population égales peut
dire
mieux, sur ce continent ? Il n’empêche qu’à Paris, à Londres ou à Ber
75
s… Le Suisse trait sa vache et vit paisiblement
disait
Victor Hugo, il y a cent ans. Mais il a dit aussi, une autre fois :
76
t disait Victor Hugo, il y a cent ans. Mais il a
dit
aussi, une autre fois : La Suisse, dans l’histoire, aura le dernier
77
Terre. À la question : « D’une manière générale,
diriez
-vous que vous êtes très heureux, — plutôt heureux, — pas très heureux
78
un peuple à peu près unanime à s’estimer et à se
dire
heureux. Mais de quoi se compose son bonheur ? Et ses recettes, si l’
79
in de sauvegarder leurs existences distinctes. On
dit
souvent que la Suisse illustre la formule de « l’union dans la divers
80
pendant des siècles de furieuses guerres civiles
dites
de religion, et autres manifestations d’impérialismes soit politiques
81
cipes et ses complexes, ils n’auraient guère à se
dire
et pas de langage commun. Mais ils savent bien qu’ils font partie de
82
qu’on l’applique à l’échelle continentale. On me
dira
: la Suisse est petite, l’Europe est vaste et quelques-unes de ses na
83
ntons de Zurich et de Zoug ou de Glaris. Et je me
dis
qu’un système qui peut harmoniser les relations entre des cantons iné
84
up. « C’est l’ambassadeur d’Espagne à Paris », me
dit
Robert de Traz, qui m’avait amené sur la scène où une centaine de « p
85
mbant des secondes galeries sur les premières… Je
dis
que j’admirais la liberté de ton du représentant de l’Espagne à Paris
86
é de Dieu. Si Dieu avait été conçu comme féminin,
disiez
-vous, la grande vertu eût été la fécondité. — Oh ! cela, c’est de vou
87
cela, c’est de vous, chère amie. Tout ce que j’ai
dit
, c’est que si Dieu était conçu comme féminin, nous refuserions tous l
88
). À propos de je ne sais plus quoi, Gilson ayant
dit
: — Mais que vont en penser nos amis anglais ?, Madariaga réplique :
89
, Madariaga réplique : « Penser ? Que voulez-vous
dire
? Les Anglais ne pensent pas. Écoutez donc notre ami Lindsay : il dit
90
pensent pas. Écoutez donc notre ami Lindsay : il
dit
“I feel » et non “I think”. Si les Anglais pensent, c’est autrement q
91
e du corps social. Il fallait du courage pour lui
dire
: « Vous vous vantez d’avoir fait une glorieuse Révolution, mais aura
92
re dans une collection de livres de poche : c’est
dire
que l’éditeur estime qu’il peut répondre à la curiosité d’un grand pu
93
de la prospective, le professeur Jean Fourastié,
disait
tout récemment devant l’assemblée annuelle des préfets de la Républiq
94
der avec « le sens de l’Histoire » comme certains
disent
. Elle ne sera pas non plus l’œuvre d’un dictateur : Napoléon, Hitler
95
é qui ne voudra pas forcer mais convaincre. C’est
dire
qu’on ne fera pas l’Europe sans faire des Européens. Mais ceux-ci, qu
96
se pratique dans les écoles de nos pays est, aux
dires
de ses responsables21 généralement insuffisante (parfois inexistante)
97
parle de leur fonctionnement. Mais surtout, on ne
dit
rien des problèmes vivants et réels qui se posent à la cité et à l’Ét
98
lèmes et aux possibilités de son union prochaine.
Dire
que tout dépend de l’éducation, c’est dire que tout dépend des éducat
99
haine. Dire que tout dépend de l’éducation, c’est
dire
que tout dépend des éducateurs et de leur formation. L’avenir de l’Eu
100
plier l’effort de formation des formateurs. Je le
dis
tout crûment comme je le crois : aussi longtemps que la Campagne (ou
101
boutira, ou ne prendra vraiment le départ. Est-ce
dire
que l’Europe attend son « petit livre rouge » à distribuer aux dizain
102
Il fourmillera de points d’interrogation ! Il ne
dira
jamais : « Right or wrong, our Europe ! » mais il fera voir que l’Eur
103
voudrais apporter une légère correction à ce qu’a
dit
M. Mach tout à l’heure, à savoir qu’il était le seul chercheur autour
104
tait pas, ce serait le même prix !) Quand je vous
dis
que les échanges, c’est la santé de la culture, je pense aussi aux un
105
soldat. On peut citer les prix Nobel que je vous
disais
tout à l’heure, qui sont venus de l’étranger. On pourrait allonger fa
106
fois ; et il y avait même des amiraux. Je ne vous
dis
pas cela pour vous faire rire : la célèbre plaisanterie sur les amira
107
propose. Une analyse nationaliste consisterait à
dire
— à dire sans analyse d’ailleurs : je veux tout pour ma nation, qu’el
108
Une analyse nationaliste consisterait à dire — à
dire
sans analyse d’ailleurs : je veux tout pour ma nation, qu’elle soit g
109
nts devient professeur d’université, on ne va pas
dire
que c’est un exode de cerveau, puisque le village n’a pas les dimensi
110
sont pas suffisantes. On aurait pu lui offrir, me
direz
-vous, de construire un pont enjambant la rade de Genève, mais les cré
111
ez de quoi je veux parler… De sorte que l’on peut
dire
à un pays comme la Suisse par exemple, mais aussi à un pays comme la
112
dans d’autres organismes de l’ONU, on ne peut pas
dire
non plus qu’il s’agit là d’une perte, d’un exode. Simplement, la Suis
113
é ainsi le moyen méthodique d’organisation, comme
disait
M. Renold, qui permet de fixer les différents niveaux de communautés
114
’aimerais faire remarquer que, entre ce qui a été
dit
sur une politique d’option, et ce qui vient d’être dit sur une politi
115
ur une politique d’option, et ce qui vient d’être
dit
sur une politique de dimension, il est facile de retrouver des élémen
116
st une ! Une œuvre d’art, il faut la faire, comme
dit
l’autre, ce n’est pas le tout de la décrire. Tout ce que je puis prop
117
serait payant assez vite. Il y aurait beaucoup à
dire
là-dessus, mais je ne vais pas allonger trop. Je voudrais dire encore
118
uxtaposées, sans lien organique et sans rien à se
dire
entre elles. Il faudrait que l’Université devienne ou redevienne le l
119
et même un tout petit peu à Genève, ai-je entendu
dire
. Moi, je trouve cela admirable et merveilleux ! Jamais depuis le Moye
120
rsité et contre elle, mais dans les cours — je ne
dis
pas dans tous les cours, il faut préserver l’élément de formation pro
121
épondre quelques mots très brefs à ce qui m’a été
dit
autour de cette table. Tout d’abord, M. Renold. Je crois que nous som
122
e aussi un peu trop simplifié dans votre sens, en
disant
que, pour vous, le climat, c’est « un financement + une organisation
123
nne description, adressez-vous aux Américains qui
disent
qu’ils voudraient vivre en Europe. Ils vous expliqueront cela très bi
124
bien. Sur le même sujet des États-Unis, M. Lalive
disait
tout à l’heure : Je n’ai pas vu de génies américains qui viennent en
125
ation du terrain. D’ailleurs, nous ne pouvons pas
dire
en Suisse que nous soyons complètement indemnes de toute influence am
126
le bicaméralisme, importé des États-Unis. Ce qu’a
dit
M. Mach m’a paru un peu curieux. Il a parlé de mon optimisme béat. Je
127
ez parfaitement raison dans tout ce que vous avez
dit
sur votre domaine de recherche scientifique. J’avais pris soin de le
128
e recherche scientifique. J’avais pris soin de le
dire
en commençant. Dans ce domaine, je ne conteste rien du tout. Mais je
129
rchill appelait la création de quelque chose qui,
disait
-il, « s’appellerait — peut-être — les États-Unis d’Europe » et il s’é
130
triomphe de l’internationale, comme Marx l’avait
dit
, ni le siècle des fédérations, comme Proudhon l’avait prévu, mais bie
131
est-ce qu’on s’en félicite, ou bien est-ce qu’on
dit
cela comme on dirait de telle année : — C’était l’année de ma pneumon
132
félicite, ou bien est-ce qu’on dit cela comme on
dirait
de telle année : — C’était l’année de ma pneumonie ? Autre chose est
133
s nations soient en même temps mal adaptées (pour
dire
le moins) à l’évolution de notre société, la preuve incontestable en
134
que impossible à appliquer par nos États-nations,
dirait
-on. En effet, l’existence des empires de l’Est et de l’Ouest leur pos
135
s l’échange, mais le choc. Bakounine l’avait déjà
dit
, il y a cent ans exactement, lorsqu’au congrès de la première Interna
136
ez la province ! » Tout cela est intéressant, me
disent
certains augures, mais n’allez pas y attacher trop d’importance. L’Ét
137
elle n’est pas toute négative, ne consiste pas à
dire
non, ou à consentir un abandon. Ainsi, elle permet aux États de procé
138
la structure de l’État unitaire, voire, comme le
disent
plusieurs auteurs, de l’exploitation des régions par l’État central.
139
i, spécialiste de la prospective, Jean Fourastié,
disait
il y a un an devant un colloque réunissant tous les préfets de la Rép
140
lismes, et de cette religion civique dont je vous
disais
qu’elle s’était substituée à la foi chrétienne dans l’esprit des mass
141
est maintenant une question d’échanges, de “flux”
diraient
les scientifiques : “il faut chercher à être aussi indispensables aux
142
nit ses fils autour de son lit de mort et il leur
dit
: « Le secret de ma réussite tient à ce que j’ai fondé ma vie sur deu
143
Face au projet régionaliste, je voudrais que nous
disions
: Travaillons dans ce sens, car c’est celui de nos traditions fédéral
144
déception commence à ce triomphe verbal. D’autres
diront
les apports politiques, sociaux, économiques et culturels de ce congr
145
s’il était bien entendu qu’il lui reviendrait de
dire
le sens de toute l’entreprise, d’inspirer et d’harmoniser le vocabula
146
i avait assisté au début de l’incident, revint me
dire
que tous les syndicalistes, Français en tête, quitteraient le congrès
147
tique d’appel direct au « peuple européen » comme
dira
plus tard Altiero Spinelli. 38. J’en ai récupéré plus tard deux exem
148
ce de la dialectique. Ce discours méandrique nous
dit
aussi qu’un fleuve est à la fois mouvement perpétuel et dessin perman
149
n Grèce, on va vers des noms émouvants. Quelqu’un
dit
: Delphes. ⁂ Jusqu’au pied du Parnasse j’irai, et dès que dans l’om
150
il d’une ère potentiellement fédéraliste. Peut-on
dire
plus ? Sur les quelque cent-trente nations souveraines qui divisent n
151
de convergence européenne et mondiale, même s’ils
disent
s’inspirer du propre exemple de la fédération des cantons suisses ! I
152
rincipe d’une subvention fédérale « parce qu’ici,
disait
-il, nous sommes fédéralistes » ! Pareils malentendus, s’ils sont le f
153
donc ruineuses dans son cas, lui soit pour ainsi
dire
congénital. Or s’il est vrai que l’union de l’Europe est l’entreprise
154
rs qu’entraînent en fait les malentendus que j’ai
dits
et par suite l’importance pratique de tout effort de clarification de
155
e la résultante de leur tension soit positive (on
dirait
, dans le langage de la théorie des jeux de von Neumann et Morgenstern
156
des contraires procède la plus belle harmonie »,
dit
un fragment célèbre d’Héraclite. L’art et la science de cette mise en
157
is les ordinateurs vont prendre la relève. Lénine
disait
que la révolution communiste, c’était les soviets plus l’électricité.
158
nt. Il y faut une méthode vivante, celle que j’ai
dite
: sans cesse évaluer à nouveau les dimensions des tâches à entreprend
159
is qui n’osent pas aller jusqu’au bout. Vous avez
dit
que le sens civique, en Suisse, pouvait seul permettre le fédéralisme
160
le fédéralisme. Je retournerai la proposition et
dirai
que, s’il y a un sens civique en Suisse, c’est dû précisément au syst
161
tre dans le petit bureau de la NRF ; Paulhan me
dit
, un peu plus tard, dans un coin : « Il refuse de dîner avec nous, c’e
162
lle autrement pour mes cadets. Je serais tenté de
dire
: tant pis pour nous. Mais non : « le temps ne fait rien à l’affaire
163
ion au Journal officiel. C’est qu’il pensait — et
disait
à ses proches — qu’il ne doit rien rester d’un bon discours, sauf la
164
u livre, comme pour nous faire comprendre sans le
dire
: voilà la guerre telle qu’on la conte et qu’on la vante, et maintena
165
nte et qu’on la vante, et maintenant je vais vous
dire
ce qu’elle est, telle que je l’ai vue… Car voici que le récit quittan
166
hait un empereur et il trouve une idée, aurait pu
dire
Victor Hugo. Je vois ici la situation classique qui définit une vocat
167
On le manque, « par la faute des circonstances »,
dit
-on, et l’on est pris par quelque chose qu’on ne cherchait pas, qui pa
168
u sang, encore du sang, du sang partout. » ⁂ J’ai
dit
qu’on chercherait en vain, dans un Souvenir, la moindre note d’antimi
169
la moindre note d’antimilitarisme, et rien n’est
dit
non plus contre la guerre en soi (sinon par la violence des images ré
170
outable problème de la légitimité de la guerre »,
dit
seulement que « si elle est inévitable, elle doit être faite avec le
171
améliorer la peste, mais de dénoncer le mal, d’en
dire
la vraie nature, puis d’en déceler les causes permanentes : L’essenc
172
matoire dans les bouches officielles ». Car Jésus
dit
: Heureux les pacifiques, aimez vos ennemis, mais les nations prétend
173
se préparent, inévitables désormais, les peuples
dits
civilisés seront entrainés bon gré mal gré (d’où guerres mondiales) e
174
belle dans la tradition voltairienne, où logeait,
dit
-on, le garde-chasse du château. La porte du cabinet de travail s’ouvr
175
s définissent, est à peine exploré, inutile de le
dire
. a) Il faudrait commencer par opérer les dissociations nécessaires d
176
e , 1968, p. 107, note 1. 48. Mais quand Malraux
dit
que la nation est le phénomène dominant du xxe siècle, on doute qu’i
177
ec sa (seconde) femme l’un de ces couples dont on
dit
simplement : « C’est un vrai couple. » Le remariage est non seulemen
178
soit plus heureux que le premier ? Ce qu’on peut
dire
avec certitude, c’est qu’il a beaucoup plus de chances de l’être : il
179
er mariage qui ne le sont plus à un second. Comme
dit
mon beau-père, le Dr Répond, qui est psychanalyste, lors du premier m
180
suis tombée amoureuse de lui avant même qu’il ait
dit
un mot… » Y a-t-il des causes d’échec qui soient plus spécifiquement
181
Non, la passion implique la fatalité. La passion
dit
: « Oui, j’aime une telle, son caractère et ses goûts seront peut-êtr
182
e peut pas changer de place les raies du zèbre »,
dit
un proverbe oriental) et, comme on a pris conscience de la nécessité
183
it défier les parents). Le divorce, quoi qu’on en
dise
, est toujours ressenti comme un échec. Mais autant il est bon de voul
184
algie de la passion chez l’un ou chez l’autre. Se
dire
: « La première fois j’ai souffert, cette fois-ci je vais faire au co
185
Après tout, je ne suis pas mariée avec lui », se
dit
-on au premier accrochage sérieux et ça n’incite pas à l’effort, à la
186
, c’est l’ennui. En somme, lorsqu’un homme pourra
dire
à une femme : « Je suis sage de toi », le mariage sera sauvé ! Qui l’
187
e en garde. Ce que je voudrais bien marquer, nous
dit
-il, c’est que pour moi il n’y a aucune séparation entre L’Amour et l
188
Rougemont. Mon ami Jacques de Bourbon-Busset m’a
dit
, un jour, qu’il se considérait comme mon disciple en érotique personn
189
ersonnes de la Trinité. Le concile de Chalcédoine
dit
, en substance, que les deux natures, l’homme et Dieu, dans le Christ
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naturellement les personnalistes. Pour moi, nous
dit
-il, la personne n’est ni un individu refermé sur lui-même, ni la minu
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épondre par l’affirmative : C’est, en effet, nous
dit
-il une contestation personnaliste qui s’ignore. Dans ces motivations,
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aient plus rien finalement que la force. Quand on
dit
, il faut tout casser et après on verra bien, moi j’ai déjà vu ce qui
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rêche la destruction de l’Université et refuse de
dire
ce qu’il y mettra à la place. C’est de la démagogie facile et extrême
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de la « personne » au fédéralisme. Je vous avais
dit
que l’homme doit être à la fois libre et responsable, il en est de mê
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oulez avoir une vision fédéraliste du monde, nous
dit
M. de Rougemont, il vous faudra séparer tout ce qui peut être séparé,
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ra séparer tout ce qui peut être séparé, ou comme
disait
Proudhon, « ne rien laisser dans l’indivision ». C’est là, me diriez-
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ne rien laisser dans l’indivision ». C’est là, me
diriez
-vous, vision de la plus pure utopie qu’affectionnent tout particulièr
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it-ce vous insulter ou simplifier par trop que de
dire
que vous vous placez résolument du côté de la révolution ? Je m’y sui
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dans ce sens-là que vous êtes passé — ou peut-on
dire
que vous êtes passé — du personnalisme au fédéralisme ? Par un chemin
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leurs, que Sartre m’a prise sachant très bien, me
disant
qu’il la prenait de moi, mais que tous les journalistes après la guer
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à accorder autant d’attention à l’amour ? Je vous
dirais
qu’au fond, ma passion fondamentale, c’est de trouver un sens à la vi
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activités d’un homme. J’ai un ami français qui se
dit
mon disciple en érotique personnaliste, et qui m’a défié, il y a deux
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age et de l’amour me conduit au fédéralisme. J’ai
dit
: rien n’est plus facile. Le mariage, c’est le banc d’essai du fédéra
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monde une vue qui est religieuse en ceci que vous
dites
que l’amour ou les modes d’expression de l’amour sont basés sur des c
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ça, sont en pleine crise — je n’irai pas jusqu’à
dire
débandade, mais on n’en est pas loin. […] Comme je le disais d’ailleu
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ndade, mais on n’en est pas loin. […] Comme je le
disais
d’ailleurs dans un livre écrit pendant la guerre à New York, La Part
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i, le deuxième principe de la thermodynamique qui
dit
que tout ensemble de forces tend à une certaine dégradation de l’éner