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és, principautés et républiques — dont on sait la
diversité
non seulement de langue, de confession et de coutumes, mais de régime
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ire, cette pratique séculaire de l’union dans les
diversités
jalousement préservées, qui constitue le véritable apport de la Suiss
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désordre », disait Vinet.) Le fédéralisme veut la
diversité
, la pluralité des forces en compétition, et loin de fuir devant la co
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onde extérieur. Car le fédéralisme, s’il aime les
diversités
régionales, aime aussi leur santé, qui est celle de l’ensemble. C’est
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prit. Car en réalité, ceux qui n’admettent aucune
diversité
politique ou culturelle dans une nation manifestent le même état d’es
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harmonie fédérale, qui est la libre union dans la
diversité
, et l’unification totalitaire, centraliste, jacobine, qui est réducti
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ralisme, art de composer en un ensemble animé des
diversités
vivantes, et fonctionnant chacune à sa manière. La plupart des impass
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t jouer qu’à regret, et à titre de concession, la
diversité
des fonctions nationales ; d’autre part, on se cramponne à une souver
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ncipe : que l’Europe unie apprenne à respecter la
diversité
des petites nations qui la composent, sinon elle trahira sa mission d
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donc à la fois l’Un et le Divers, une très riche
diversité
se détachant sur un fond d’unité essentielle. Quelle est donc, pour n
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re, comme le disait Vinet. Le fédéralisme veut la
diversité
, la pluralité des forces en compétition, et loin de fuir devant la co
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onde extérieur. Car le fédéralisme, s’il aime les
diversités
régionales, aime aussi leur santé et celle de l’ensemble. C’est pourq
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prit. Car en réalité, ceux qui n’admettent aucune
diversité
politique ou culturelle dans la nation, manifestent le même état d’es
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l’harmonie fédérale, qui est libre union dans la
diversité
, et l’unification totalitaire, qui est réduction forcée à l’uniforme.
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ralisme, art de composer en un ensemble animé des
diversités
vivantes, et fonctionnant chacune à sa manière. La plupart des impass
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veraineté globale, qui ne laisserait pas jouer la
diversité
des fonctions nationales ; d’autre part, on se cramponne à une souver
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ncipe : que l’Europe unie apprenne à respecter la
diversité
des petites nations qui la composent, sinon elle trahira sa mission d
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donc à la fois l’Un et le Divers, une très riche
diversité
se détachant sur un fond d’unité essentielle. Quelle est donc, pour n
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locher tend à confondre l’amour fédéraliste de la
diversité
avec la sauvegarde organisée, et si possible officielle, de nos parti
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éel, vexants pour les minorités, destructeurs des
diversités
qui sont la condition de toute vie organique. Rappelons-nous toujours
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ipe. La fédération n’a pas pour but d’effacer les
diversités
et de fondre toutes les nations en un seul bloc, mais, au contraire,
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l’harmonie fédérale, qui est libre union dans la
diversité
, et l’unification totalitaire, centraliste, jacobine, qui est réducti
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uisqu’elles consistent simplement à supprimer les
diversités
, par incapacité de les composer en un tout organique et vivant. Sixi
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nt se choisir : sécurité physique mieux assurée ;
diversités
personnelles, locales et régionales mieux affirmées, parce qu’allégée
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poursuivi le dessein systématique d’effacer leurs
diversités
, tant provinciales que régionales ; dont certaines au surplus, coupée
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ercer une politique agressive. Un tel ensemble de
diversités
ne saurait être impérialiste. (Rappelons que les anciens empires colo
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gouverné que par un Collège où s’équilibrent les
diversités
en évolution permanente. Le Conseil fédéral européen, composé d’une d
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bant des siècles d’histoire commune et toutes les
diversités
que l’on sait, le District fédéral ne saurait être, lui non plus, une
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nt dans le sens d’une opposition systématique aux
diversités
de tout ordre (assimilées aux « privilèges ») et en faveur d’une unif
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iale, fédéraliste, européenne, de l’union dans la
diversité
. C’est en Suisse que Mazzini publie en 1836 le manifeste et les journ
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, qu’une Europe fédérée, donc respectueuse de ses
diversités
comme nous des nôtres, s’accorderait avec la vocation traditionnelle
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e fédérée sauverait seule à long terme nos chères
diversités
et nos intérêts bien compris, et qu’il est dangereusement irréaliste
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nion de ses peuples au bénéfice de leurs fécondes
diversités
. n. Rougemont Denis de, « Les arts dans la vie en Suisse », Les Ar
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a Suisse illustre la formule de « l’union dans la
diversité
». C’est mieux que cela : elle a fait son union précisément pour sauv
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elle a fait son union précisément pour sauver ses
diversités
. Et ses vingt-deux petits États n’ont délégué à un pouvoir central un
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ope dans l’histoire une unité caractérisée par sa
diversité
: Ou encore : — connaître nos problèmes communs, l’un des plus réels
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ges, antérieurs, postérieurs, ou supérieurs à nos
diversités
nationales. Il convient d’écarter résolument la solution de facilité
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es) qu’avaient effacés nos nations écrasant toute
diversité
, et les avantages des grandes dimensions procurés par cette fédératio
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ins une race. C’est l’accord des tons purs de nos
diversités
. Ce qui est européen n’est pas d’abord ce qui est international, ce
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un phénomène tout aussi général d’affirmation des
diversités
, des autonomies et des volontés d’indépendance, inspire les mouvement
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en URSS, ce sont les autonomies régionales et les
diversités
religieuses et politiques qui sont opprimées par l’État central dont
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me d’unification intégrale, sans respect pour les
diversités
et les autonomies des pays membres, c’est-à-dire très exactement le c
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de dictés par le souci fédéraliste de respect des
diversités
, des conditions contradictoires de la vie, comme la liberté des perso
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ire le respect poussé aussi loin que possible des
diversités
, devient possible, aujourd’hui, à cause de procédés techniques comme
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politique et mes livres. Au-delà, donc, de cette
diversité
des thèmes, il y a continuité de pensée. C’est ce que nous explique M