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apprenne à respecter, dans le cadre d’une Europe
fédérée
, les règles que chacun de ses cantons observe dans le cadre de la Con
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s, c’est la solution fédéraliste. Dans une Europe
fédérée
, les États ne seraient pas effacés ou dissouts, ils ne seraient pas n
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e apprenne à respecter dans le cadre d’une Europe
fédérée
, les règles que chacun de ses cantons observe dans le cadre de la Con
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toute vie organique. Rappelons-nous toujours que
fédérer
, ce n’est pas mettre en ordre d’après un plan géométrique à partir d’
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an géométrique à partir d’un centre ou d’un axe ;
fédérer
, c’est tout simplement arranger ensemble, composer ces réalités concr
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s et de personnes qui ont pris l’initiative de se
fédérer
en dehors des gouvernements nationaux (Congrès de l’Europe à La Haye
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s cantons contre la centralisation. Pour les uns,
fédérer
veut dire surtout s’unir. Pour les autres, être fédéraliste veut dire
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e de 1975-1980. ⁂ V. Vue générale d’une Europe
fédérée
Buts Le préambule de l’Acte constituant la fédération europée
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à l’échelle mondiale : droit à l’Union. L’Europe
fédérée
se présente, en conséquence, comme un grand espace composé d’une ving
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l semble bien devoir se poser à l’Europe une fois
fédérée
. Peu le pressentent ou s’en inquiètent, aux environs de 1963 : c’est
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⁂ Reprenons maintenant la description de l’Europe
fédérée
de 1980. On y assiste à des regroupements qui ne tiennent plus compte
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eur, ni à l’extérieur. Quant à savoir si l’Europe
fédérée
est elle-même neutre, la question se ramène à celle des alliances qu’
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opres tendances agressives. En revanche, l’Europe
fédérée
ne saurait conclure une alliance militaire avec aucune puissance qui
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veillent des passions partisanes ou nationales. «
Fédérer
les Européens » cesse pour beaucoup d’être une expression vague désig
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vision non utopique de ce que peut être l’Europe
fédérée
. ⁂ VII. La vraie « relance » de l’Europe Pour tracer cette esqu
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de l’entrée de la Suisse dans une Europe unie ou
fédérée
. Arguments politiques. — La neutralité suisse a été garantie « dans
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réalité. Il est clair, en revanche, qu’une Europe
fédérée
, donc respectueuse de ses diversités comme nous des nôtres, s’accorde
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ne de la majorité. Certes, je crois qu’une Europe
fédérée
sauverait seule à long terme nos chères diversités et nos intérêts bi
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ui n’exista jamais que dans le mythe à une Europe
fédérée
qui par malheur n’existe encore que dans l’espoir. Entre les deux, où
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petite que ne l’était la Suisse quand elle s’est
fédérée
. En 1848, il fallait deux ou trois jours à un député de Genève ou des
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sse est la seule maquette vivante de cette Europe
fédérée
dont rêvent tous les amis de la paix et tous les ennemis de l’uniform
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ité manifeste, et plusieurs autres. Dans l’Europe
fédérée
de demain, libérée de la tyrannie de l’État-nation, les régions vont
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sont trop petits, les États-nations devraient se
fédérer
à l’échelle continentale ; et parce qu’ils sont trop grands, ils devr
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s’ils la font, c’est parce qu’ils n’ont pas su se
fédérer
progressivement, au lieu de s’unifier brutalement. Cette guerre marqu
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l en est de même pour chaque nation dans l’Europe
fédérée
que je préconise et qui n’est que la transposition à une échelle géan
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et ce n’est seulement qu’alors, qu’on arrivera à
fédérer
l’Europe, car ces régions n’auront aucune peine à s’entendre. On arri