1 d’un rouge se manifeste et chante sa chanson, il faut que ce rouge soit contrasté et composé avec des verts, par exemple, d

2 al — au sens occidental et moderne du terme —, il faut une variété aussi riche que possible de créations humaines, un foison

3 de méthodes, de doctrines, d’écoles, etc. — et il faut quelque chose qui lie toutes ces œuvres variées, et qui leur offre un

4 culture, cohérente et vivante, de la culture. Il faut donc à la fois l’Un et le Divers, une très riche diversité se détacha

5 nationales voisines. Pour que cela soit vrai, il faudrait tout d’abord que le concept de « culture nationale » corresponde à de

6 plupart n’ont même pas cent ans d’existence : il faut bien admettre que la culture s’était constituée avant elles et sans e

7 vivent dans sept ou huit nations différentes. Il faut donc commencer par faire violence aux réalités linguistiques pour les

8 ux qui assument leurs plus grandes dimensions, il faut admettre qu’un régime fédéraliste et pluraliste leur ouvre de belles

9 juridiques, historiques, philosophiques, dont il faut bien reconnaître que beaucoup attendent encore d’être étudiés objecti

10 ncante des solutions proprement politiques, qu’il faudra bien donner un jour prochain à la question européenne. En vue de cern

11 reprise par le xixe siècle des nationalismes. Il faudrait voir, d’une part, dans quelle mesure cette notion est compatible avec

12 , leurs libertés collectives ou individuelles. Il faudrait examiner objectivement si, et dans quelle mesure, « les choses étant

13 es qui s’en inspirent, nous constatons qu’il leur faut des livres entiers pour l’exposer ou, mieux, pour en décrire et commu

14 une œuvre utile au bien commun ; ou bien, il lui faudra courir son aventure loin de son pays. L’architecte suisse par exemple

15 d’un rouge se manifeste et chante sa chanson, il faut que ce rouge soit contrasté et composé avec des verts, par exemple, d

16 ntal du terme, très différent de l’asiatique — il faut une variété aussi riche que possible de créations humaines, un foison

17 de méthodes, de doctrines, d’écoles, etc. — et il faut quelque chose qui lie toutes ces œuvres variées et qui leur offre une

18 culture, cohérente et vivante, de la culture. Il faut donc à la fois l’Un et le Divers, une très riche diversité se détacha

19 nationales voisines. Pour que cela soit vrai, il faudrait tout d’abord que le concept de « culture nationale » corresponde à de

20 plupart n’ont même pas cent ans d’existence : il faut bien admettre que la culture s’était constituée avant elles et sans e

21 vivent dans sept ou huit nations différentes. Il faut donc commencer par faire violence aux réalités linguistiques pour les

22 p rapide, mais qui me paraît indispensable, il ne faut pas penser que la personne soit un moyen terme ou un juste milieu ent

23 raiment un système, et encore moins un plan qu’il faudrait appliquer aux réalités humaines et politiques, toujours « mal compass

24 d’un rouge se manifeste et chante sa chanson, il faut que ce rouge soit contrasté et composé avec des verts, par exemple, d

25 s’agirait d’imposer, ou des plans statiques qu’il faudrait réaliser en quatre ou cinq ans, par la réduction impitoyable des réal

26 le gauche et une nouvelle droite, en somme. Et il faudra sans cesse rappeler aux deux partis que le fédéralisme véritable n’es

27 l’Europe n’étant pas ici discutée mais admise, il faut chercher à voir maintenant quelles formes d’organisation politique se

28 personnaliste, c’est d’une vision des Buts qu’il faut partir : car elle seule permettra d’éclairer les chemins qui peuvent

29 la Personne. Pour devenir citoyen de l’Europe, il faut et il suffit que l’on devienne d’abord citoyen de l’un des pays membr

30 me le plus épineux est celui de la souveraineté : faut -il exiger des États qu’ils y renoncent ? Si c’est une condition sine

31 bles que jamais à une action fédéraliste. Mais il faut , pour les réaliser, un élément catalyseur : une vision non utopique d

32 t l’impression de mal voir ce qu’ils disent qu’il faudrait vouloir. Ils hésitent, ils discutent, ils piétinent dans l’ombre ; il

33 n que d’appeler des mises au point optiques. Il y faut le travail d’une équipe munie de meilleurs instruments, multipliant l

34 délité. Alors, il n’y a pas de solution ? Si. Il faut complètement reconsidérer le mariage. Ne pas essayer de le fonder sur

35 rés. Toute la question est là. Pour l’instant, il faut reconnaître que l’automation pose de grands problèmes, dans le domain

36 de Guerre mondiale jusqu’aux environs de 1960, il faut reconnaître que nos autorités et notre presse ont été dans l’ensemble

37 ’autre les objections du scepticisme invétéré (ou faut -il dire traditionnel ?) qui tendait à paralyser non seulement toute i

38 urope. Si notre neutralité s’oppose à l’union, il faut en réviser les termes, comme d’ailleurs la Suisse l’a fait maintes fo

39 ciaire (de 51 millions) avec l’outre-mer. Mais il faut avouer que ces chiffres ne suffisent pas à justifier notre refus de p

40 qu’ailleurs, n’en affirment pas moins que s’il le faut un jour, la Suisse fara da se et saura bien se défendre ? Nous ne som

41 ’on sait dans quel camp j’ai toujours milité — il faut bien reconnaître que des deux côtés, une sorte de gêne empêche d’alle

42 dans l’histoire aura le dernier mot. Mais encore faut -il qu’elle le dise ! 13. Il s’agit de l’Acte additionnel aux Consti

43 x à trois millions dans les autres pays d’Europe. Faut -il mettre ces chiffres en relation avec l’indice Nobel — qui indique

44 e lentement jusqu’aux hôtels de la Lenk ; il nous faudrait franchir les Alpes pendant la nuit, par un col escarpé dans les roche

45 ’exige plus autant d’elles, et c’est vieillir. Il faudrait au contraire, à ce point, oser voir plus grand et plus loin ; d’où pe

46 esure. Devant nous, fermant une vallée qu’il nous fallait d’abord aller rejoindre, environ mille mètres plus bas, pour la remon

47 l demande des volontaires pour une patrouille. Il faut aller reconnaître le sentier du col. Un guide a dit qu’il neige au-de

48 pprenait que pour franchir certains obstacles, il faut moins d’énergie maîtrisée que pour y renoncer dans le moment où l’éla

49 smos le rend cependant concevable pour la foi. Il faut voir là sinon l’origine immédiate de la science, du moins l’annonce d

50 lle il ne s’agit plus de se conformer, mais qu’il faut au contraire transformer hardiment, illuminer el finalement sauver :

51 r, commencement de la sagesse des nations. Encore faut -il s’entendre sur ce terme de peur. Je pense bien moins ici à la peur

52 démographes. On ne peut pas agrandir la terre. Il faut donc que notre technique, qui a créé sans le vouloir ce problème giga

53 d’hui, dans nos villes embouteillées, et quand il faut payer les autoroutes. Si je veux être libre de rêver, c’est justement

54 t impraticables. Si cela marche tout de même — il faut en croire ses yeux — ce ne peut être qu’en vertu de certains secrets

55 seul trait le nord et le sud du Saint-Empire. Il fallait le garder libre pour l’Europe, contre tous les seigneurs locaux, dont

56 t la Suisse quand elle s’est fédérée. En 1848, il fallait deux ou trois jours à un député de Genève ou des Grisons pour se rend

57 . Nous avons aussi parlé de l’Europe, de ce qu’il faut faire pour son union. ⁂ À Royaumont, le 4 avril 1948, au terme d’une

58 ait un traitement tout à fait exceptionnel, il ne fallait ni un doctrinaire ni un journaliste, ni un spéculatif, ni un manager,

59 es, et qu’il ne suffit pas de présider mais qu’il faut surtout animer, sinon l’action la mieux conçue va somnoler. À Paris,

60 après tout, c’est une maladie du corps social. Il fallait du courage pour lui dire : « Vous vous vantez d’avoir fait une glorie

61 créer le possible au service de grands buts qu’il faut prophétiser, sinon tout s’affaisse en routines, en répétitions du pas

62 er les voisins. Si donc on veut unir l’Europe, il faut partir d’autre chose que de ses facteurs de division, il faut bâtir s

63 d’autre chose que de ses facteurs de division, il faut bâtir sur autre chose que sur les obstacles à l’union ; il faut opére

64 autre chose que sur les obstacles à l’union ; il faut opérer sur un autre plan que celui-là, précisément, où le problème se

65 écisément, où le problème se révèle insoluble. Il faut se fonder sur ce qui est destiné à devenir demain la vraie réalité de

66 ceux-ci, qui les fera, sinon l’éducation ? Or il faut bien avouer que jusqu’ici, l’éducation (enseignement, école primaire

67 lichung, du prof. Karl Schmid22 je lis ceci : Il faut absolument éviter qu’aux yeux des jeunes Allemands, Italiens ou Franç

68 citer par cœur mais de comprendre intimement. Il faut cesser de croire qu’éducation civique signifie connaissance scolaire

69 ions dont on ignore le fonctionnement concret. Il faut comprendre et proclamer que la seule préparation valable au civisme (

70 s adjurations pathétiques, sans propagande, qu’il faut unir l’Europe pour la sauver mais aussi pour servir le Monde. La conn

71 se ces occasions et en tire le meilleur parti, il faut que le professeur ait été lui-même sensibilisé aux réalités de l’Euro

72 économistes. Car avant de « faire l’Europe », il faut « faire de l’Europe ». Et cela se passera d’abord dans les esprits :

73 ’exode des cerveaux. M. de Rougemont : Oui, et il faudrait donc essayer de trouver des critères pour déterminer à quel moment ce

74 et qui est la santé même — devient un exode qu’il faudrait déplorer ou arrêter si on le peut. Je crois qu’il faut considérer là-

75 déplorer ou arrêter si on le peut. Je crois qu’il faut considérer là-dedans les dimensions des activités en jeu, et les dime

76 e, et que tout soit fait dans ses limites. Il lui faut une industrie automobile, une industrie aéronautique, il lui faut des

77 ie automobile, une industrie aéronautique, il lui faut des ordinateurs, il lui faut un synchrocyclotron et tout. Ça, c’est l

78 aéronautique, il lui faut des ordinateurs, il lui faut un synchrocyclotron et tout. Ça, c’est le point de vue nationaliste.

79 Si vous ne payez pas les gens suffisamment, il ne faut pas vous étonner qu’ils aillent ailleurs plutôt que de crever de faim

80 art, parce que c’en est une ! Une œuvre d’art, il faut la faire, comme dit l’autre, ce n’est pas le tout de la décrire. Tout

81 uantité des réponses. Je crois que c’est faux. Il faudrait que la télévision et la radio aient l’héroïsme, pendant deux ou trois

82 e fond en comble du jour au lendemain, mais il ne faut pas qu’elle soit uniquement cela : quelques écoles de formation profe

83 organique et sans rien à se dire entre elles. Il faudrait que l’Université devienne ou redevienne le lieu vivant de création in

84 de débats sur le fond. Je vais lâcher le mot : il faut que l’Université redevienne le lieu de contestation. Mais attention :

85 es universités que depuis qu’on a découvert qu’il fallait les réformer. Je souhaite que la réforme universitaire dont on parle

86 les cours — je ne dis pas dans tous les cours, il faut préserver l’élément de formation professionnelle — mais dans certains

87 on professionnelle — mais dans certains cours. Il faudrait qu’il soit admis que la substance même de ces cours soit la remise en

88 d’accord. J’ai peut-être un peu forcé parce qu’il faut simplifier quand on aborde une quantité de sujets importants comme no

89 e pouvoir traiter cet immense sujet sur lequel il faudrait revenir une autre année. L’Europe doit ajouter à tout le reste un cer

90 s-Unis d’Europe, sous quelque nom que ce soit, il faut commencer maintenant… Debout l’Europe ! » Il y a vingt-et-un ans de c

91 ne peut rien y changer, que c’est là-dessus qu’il faut bâtir, et d’appeler ça du réalisme. Le cancer et les maladies mentale

92 able du Progrès. Pour dissiper cette illusion, il faudrait enseigner dans nos écoles un minimum d’histoire générale de l’humanit

93 t-nation qui est né de leur collusion moderne. Il faudrait rappeler qu’après la préhistoire qui ne connaissait que les tribus et

94 ope, empire de Charlemagne, puis Saint-Empire. Il faudrait montrer que les premiers États nationaux n’apparaissent qu’après tout

95 on vénère ses statues sur toutes les places. « Il faut une religion pour le peuple » assure-t-on, et comme ce n’est plus guè

96 té fondamentale du xxe siècle des nations. Et il faut souligner à ce propos une constatation des plus paradoxales : c’est q

97 satellisés un à un ; — ou bien ils font ce qu’il faut pour pouvoir résister, c’est-à-dire qu’ils décident de résister tous

98 atique dans l’état actuel de ses données29, il va falloir ou bien renoncer à l’union et alors il n’y aura plus de problème, ou

99 orber les voisins. Si l’on veut unir l’Europe, il faut partir d’autre chose que de ses facteurs de division, il faut bâtir s

100 d’autre chose que de ses facteurs de division, il faut bâtir sur autre chose que sur les obstacles à l’union ; opérer sur un

101 écisément, où le problème se révèle insoluble. Il faut se fonder sur ce qui est destiné à devenir demain la vraie réalité de

102 pontané du fameux « mouvement de l’Histoire ». Il faudra que la succession, le remplacement s’opèrent dans les esprits d’abord

103 anges, de “flux” diraient les scientifiques : “il faut chercher à être aussi indispensables aux autres que les autres nous s

104 Pour réussir l’Europe du peuple européen, il eût fallu  : 1) lancer une campagne populaire de très grande envergure (or on vi

105 e le veulent pas, ils ne le pourraient pas. Et il faut redouter que les Communautés, bridées par les nations qui les compose

106 ’il a proclamé avec une si louable mesure, et, il faut bien le reconnaître, dans l’indifférence générale, c’est l’opinion pr

107 ns relâche dans un trajet presque immuable, qu’il faudra plusieurs millénaires pour déplacer de quelques champs… Deux prodigi

108 mais aucun objectif ne pourra l’enregistrer, il y faudrait un œil de l’âme, œil intérieur : on est ici dans l’événement à voir,

109 me le remède spécifique au stato-nationalisme, il faudrait , avant de le prescrire, être très sûr de sa formule. Or je ne vois pa

110 e une fois pour toutes ce conflit permanent. Il y faut une méthode vivante, celle que j’ai dite : sans cesse évaluer à nouve

111 de la voix d’un homme criant sur l’agora, mais il faut garder cet exemple dans l’esprit, si l’on veut donner un contenu réel

112 de la Suisse, on me pose souvent la question. Il faudrait s’entendre sur ce qu’on appelle région. Je ne m’étendrai pas sur cett

113 ngues, bien que l’allemand y soit majoritaire. Il faut s’orienter vers une vision de l’Europe de demain correspondant aux ré

114 de ces routes : il y avait 48 paramètres, dont il fallait tenir compte : l’intensité du trafic, le prix des travaux d’après la

115 édération. Les ordinateurs ont trouvé par quoi il fallait commencer. Le fédéralisme, c’est-à-dire le respect poussé aussi loin

116 se des discours qui défiaient la syntaxe et qu’il fallait recomposer pour l’impression au Journal officiel. C’est qu’il pensait

117 pas été le témoin, et qui auraient tous été, s’il faut l’en croire, de hauts exemples de bravoure ou de cette grandeur d’âme

118 armes et justifie la guerre aux yeux de beaucoup. Faut -il voir là une captatio benevolentiae délibérée, un procédé qui assur

119 s attendent, et après tout c’est bien ainsi qu’il faut parler de la guerre telle qu’on l’exalte aussi longtemps qu’on ne l’a

120 existence des secours médicaux aux blessés : « Il faut donc, tant bien que mal, organiser un service volontaire, mais c’est

121 isme qui la prépare, c’est dans ses inédits qu’il faut le chercher, dans ces textes écrits pour lui seul, et dans le seul re

122 ble beaucoup au banditisme, mais en grand.44 Il faut donc condamner et supprimer la guerre, ou cesser de parler de la chré

123 unissent la guerre et les États-nations. Mais il fallait beaucoup de lucidité et beaucoup de liberté d’esprit pour distinguer,

124 de leur vieille et respectable moralité ». (Il a fallu plus de soixante ans pour que l’Europe commence à le soupçonner…)45

125 « Il faut donner aux gens le goût des belles choses » (15 février 1969)ai aj

126 e le seul souci qu’on ait soit la spéculation. Il faut construire vite parce que cela coûte moins cher... Pourquoi ce secr

127 ojets car c’est leur vie qui va être modifiée. Il faut rendre les gens attentifs à l’importance du cadre dans lequel ils viv

128 e suis pas partisan d’une stagnation complète. Il faut éduquer les gens, les rendre sensibles à la beauté. C’est un immense

129 sines nouvelles se créent. Où les construire ? Il faut les édifier loin des villes et loger le personnel dans des cités nouv

130 grand bouleversement, dans tous les domaines ? Il faudra « s’équilibrer dans le chaos ». C’est ma conclusion du Journal d’une

131 ue . ai. Rougemont Denis de, « [Entretien] Il faut donner aux gens le goût des belles choses », Le Progrès, Lyon, 15 fév

132 gions ? Quelles seront leurs frontières exactes ? Faut -il qu’elles aient des superficies ou des populations à peu près égale

133 ment comprendre que ce qu’il voit. L’expression «  Faut -il vous faire un dessin ? » évoque le modèle même de toute explicatio

134 ze ans, si nous commençons tout de suite. Il nous faut apprendre à penser par problèmes et non par nations. Devant un problè

135 pation civique, Université, par exemple), il nous faut apprendre : 1° à déterminer les éléments de base ou modules praticabl

136 es, enfin fédération de fédérations (Europe). Il faut aller plus loin. 1° Les pouvoirs politiques peuvent très bien adopter

137 fférentes, définissant des régions spécifiques. «  Faut -il vous faire un dessin ? » Ce ne serait pas facile. Essayez de figur

138 , est à peine exploré, inutile de le dire. a) Il faudrait commencer par opérer les dissociations nécessaires des pouvoirs de na

139 ge qu’on n’a pas su réussir du premier coup. Mais faut -il vraiment se marier deux fois ? Denis de Rougemont a accepté de fai

140 qu’il y a problème et qu’on peut en parler, qu’il faut même en parler librement et sérieusement. La crise du mariage et la c

141 uêtes sociologiques, enquêtes psychologiques). Il faudrait pouvoir comparer les âges et les motivations des conjoints lors du pr

142 eur évolution, les réactions des enfants, etc. Il faut aussi savoir distinguer ce qui tient aux acteurs — les conjoints — et

143 vrai amour c’est le contraire de la passion Il faut donc « quelque chose de plus » et ça ne peut être la passion. Quel es

144 e mariage ayant en général de meilleures chances, faut -il en arriver à le prôner systématiquement ? Je pense que des solutio

145 s « préventives » sont infiniment préférables. Il faudrait tout d’abord dédramatiser tout ce qui touche à l’amour, au mariage, a

146 qu’un amour justifié par de bonnes raisons. Or il faudrait toujours pouvoir analyser les motivations de son mariage. De même et

147 multiples. Pour avoir une valeur expérimentale il faut qu’un mariage-maquette se prolonge plusieurs années. Aucun rapport av

148 st le vrai mariage. Pour avoir toute sa valeur il faut aussi que le pacte soit sans arrière-pensée. J’ai assisté, en Amériqu

149 re, faute de pacte, remplacer le premier mariage. Faut -il donc élever ses filles, comme le préconise Margaret Mead, dans l’i

150 et comme toute création il a ses difficultés. Il faut sans cesse comprendre à nouveau, risquer et se risquer, découvrir et

151 res, mais qui sont bonnes l’une et l’autre, il ne faut pas s’empresser de s’en sortir en supprimant l’une des deux, ou en le

152 ou encore en les subordonnant l’une à l’autre. Il faut , au contraire, œuvrer avec ces deux réalités. C’est là, nous fait-il

153 us rien finalement que la force. Quand on dit, il faut tout casser et après on verra bien, moi j’ai déjà vu ce qui va se pas

154 en Europe, une Europe en paix certes, mais qu’il faut reconstruire. Cette guerre qui vient de se terminer, M. de Rougemont

155 erne, des unités d’habitation. Ces autonomies, il faut donc aller les chercher très bas. On les regroupera alors suivant un

156 ou même au niveau de la fédération canadienne. Il faut aller jusqu’au niveau mondial. Mais revenons à l’Europe. Là-bas, il e

157 on n’arrivera jamais à unir ces États-nations. Il faut donc, nous répète M. de Rougemont, que ces États se dissolvent en rég

158 liste du monde, nous dit M. de Rougemont, il vous faudra séparer tout ce qui peut être séparé, ou comme disait Proudhon, « ne

159 n dans Journal d’une époque . Et ailleurs : « il faut être absolument moderne. L’immobilisme, l’attentisme ne représentent-

160 Alors, c’est dans ce sens que, je pense, il nous faut retrouver les formules d’une communauté nouvelle — il nous faut tout

161 les formules d’une communauté nouvelle — il nous faut tout refaire ! Nos villes deviennent inhabitables, impraticables, et

162 bourg. Il nous semblait à tous, d’ailleurs, qu’il fallait un troisième volet, qui était la culture… Alors, j’ai créé ce centre

163 gieuse. Je vois ça sortir ces jours-ci ! Il ne faut pas donner l’avantage au diable En consultant justement la traduct

164 e inférieure à la précédente. Alors contre ça, il faut lutter par ce qu’on appelle en science la néguentropie. Et par la réc

165 lus simpliste, le plus totalitaire. Contre ça, il faut des révoltes qui ne peuvent être que personnelles, individuelles, qui

166 les meilleurs, et ne dure que par les moyens. Il faut les deux, mais il ne faut pas donner tout l’avantage aux moyens : ça

167 que par les moyens. Il faut les deux, mais il ne faut pas donner tout l’avantage aux moyens : ça serait donner l’avantage a