1
e un des grands styles de vie et de civilisation,
vous
voyez que la discussion est très ouverte… J’ai donc estimé qu’au lieu
2
des communes12, troisième composante de l’époque.
Vous
pressentez qu’il y aura, là-dessus, beaucoup à dire. L’échec historiq
3
Quelle serait alors la solution fédéraliste ? Je
vous
en propose le principe : que l’Europe unie apprenne à respecter la di
4
ation sans réserve avec d’autres cantons ou pays.
Votre
congrès ayant pour premier objectif de surmonter cette tendance défen
5
erreur, inverse de la première, qui ne cessera de
vous
tenter : celle de l’organisation rationnelle d’activités qui par esse
6
aisons économiques. Le fédéralisme, j’ai tenté de
vous
le montrer une fois de plus, vit des mêmes réalités spirituelles et m
7
oissant le petit article de M. Chiti-Batelli dans
votre
numéro de décembre. Je me demandais au début à quels « Européens » l’
8
d’un « anticommunisme de type maccarthyste ». Si
vos
lecteurs prennent la peine de se reporter à l’une quelconque des publ
9
ntradictions », etc. Bref, la méthode critique de
votre
auteur consiste à lire à rebours tous nos écrits, et non pas à les in
10
du fascisme et de ses procédés, comme le rappelle
votre
auteur — non sans une évidente Schadenfreude — c’est indéniable. Il y
11
llaborer à notre « Europe en formation », et à la
vôtre
. d. Rougemont Denis de, « À propos de la culture européenne », L’E
12
otage ceux qui demandent : « Quelle Europe voulez-
vous
? Qu’on nous la montre ! » Ces discussions préliminaires sont vaines.
13
tions, caractères, tempéraments compatibles. Mais
vous
aurez beau mettre toutes les chances de votre côté, jamais vous ne po
14
Mais vous aurez beau mettre toutes les chances de
votre
côté, jamais vous ne pourrez prévoir votre future évolution, et encor
15
u mettre toutes les chances de votre côté, jamais
vous
ne pourrez prévoir votre future évolution, et encore moins celle de v
16
ces de votre côté, jamais vous ne pourrez prévoir
votre
future évolution, et encore moins celle de votre époux, et encore moi
17
votre future évolution, et encore moins celle de
votre
époux, et encore moins celle de votre couple. On arrive alors à cette
18
ns celle de votre époux, et encore moins celle de
votre
couple. On arrive alors à cette conclusion : choisir un mari (ou une
19
ui nous tenaient particulièrement à cœur. Lors de
votre
conférence : « La culture occidentale et les civilisations extraeurop
20
identale et les civilisations extraeuropéennes »,
vous
avez mentionné l’urgence de créer des centres internationaux culturel
21
ié par une édition « de poche » précisément. Nous
vous
laissons le soin de le découvrir… i. Rougemont Denis de, « [Entret
22
nergie, c’est quelque chose qui dort en chacun de
vous
et qu’il s’agit de réveiller. » Puis il sortit. Ce n’était pas une dé
23
colonel, qui buvait du café au restaurant. — « Je
vous
remercie, nous dit-il lentement, en nous regardant l’un après l’autre
24
faire l’appel à sept heures du matin, au garde à
vous
, sur le quai de la gare — je ne sais si j’eusse évité cette débâcle n
25
e prudence élémentaire m’incitera donc à ne point
vous
parler de la technique elle-même mais seulement de son rôle dans notr
26
entends notre péninsule occidentale de l’Asie, et
vous
aurez les conditions enfin réunies de l’apparition de la technique en
27
se partagent aujourd’hui la planète, je viens de
vous
donner une réponse ambiguë : d’une part la technique a révélé et acce
28
rtir au hasard sur les routes qu’est née l’auto :
vous
en trouverez le récit détaillé dans l’autobiographie de Henry Ford. C
29
l’homme et sur la société. Tout ce que j’avais à
vous
dire aujourd’hui se résume en propositions d’une extrême simplicité.
30
À la question : « D’une manière générale, diriez-
vous
que vous êtes très heureux, — plutôt heureux, — pas très heureux ? »
31
stion : « D’une manière générale, diriez-vous que
vous
êtes très heureux, — plutôt heureux, — pas très heureux ? » 42 % répo
32
unes de ses nations sont grandes. Comment oseriez-
vous
les comparer à l’un de vos aimables cantons ? Eh bien, je n’ai pas ce
33
ndes. Comment oseriez-vous les comparer à l’un de
vos
aimables cantons ? Eh bien, je n’ai pas ce courage, ou cette témérité
34
tous les ennemis de l’uniformité. Pensez-y, quand
vous
traversez ce pays aux vingt-deux souverainetés bien unies, regardez-l
35
es, regardez-le d’un œil européen et prospectif :
vous
verrez que tout y correspond à quelque chose qui pourrait très bien ê
36
ien être l’avenir commun de nos nations. Et quand
vous
en serez convaincu, essayez d’en convaincre les Suisses… s. Rougem
37
e à son hôtel. Une dame survint : « — Excellence,
vous
avez été superbe ! Ah ! que ce doit être beau de pouvoir ainsi faire
38
ribune too ! » fait-il, sérieux. « Je suppose que
vous
n’entendez tout de même pas défendre les instituteurs, n’est-ce pas ?
39
t happens. » Notre hôtesse : — « Dr de Madariaga,
vous
avez fait un jour une théorie si intéressante sur la féminité de Dieu
40
eu. Si Dieu avait été conçu comme féminin, disiez-
vous
, la grande vertu eût été la fécondité. — Oh ! cela, c’est de vous, ch
41
vertu eût été la fécondité. — Oh ! cela, c’est de
vous
, chère amie. Tout ce que j’ai dit, c’est que si Dieu était conçu comm
42
in, il n’y a pas de question ! — Comment le savez-
vous
? — D’abord parce que je l’aime. Alors ? Vous voyez bien. Ensuite, pa
43
vez-vous ? — D’abord parce que je l’aime. Alors ?
Vous
voyez bien. Ensuite, parce qu’il défie notre logique. » Je retiens au
44
dre contact. À ma lettre, il répondit vite : « Je
vous
consacrerai volontiers un temps qui, à vrai dire, me manque. » Le con
45
ais ?, Madariaga réplique : « Penser ? Que voulez-
vous
dire ? Les Anglais ne pensent pas. Écoutez donc notre ami Lindsay : i
46
s social. Il fallait du courage pour lui dire : «
Vous
vous vantez d’avoir fait une glorieuse Révolution, mais aurait-on l’i
47
ial. Il fallait du courage pour lui dire : « Vous
vous
vantez d’avoir fait une glorieuse Révolution, mais aurait-on l’idée d
48
ieurs, qu’à l’âge des intégrations continentales,
vous
vous préoccupiez d’abord de créer dans votre nation une région plus o
49
, qu’à l’âge des intégrations continentales, vous
vous
préoccupiez d’abord de créer dans votre nation une région plus ou moi
50
ales, vous vous préoccupiez d’abord de créer dans
votre
nation une région plus ou moins autonome. L’effort général en vue de
51
s autonome. L’effort général en vue de l’union et
votre
tentative régionaliste, qu’on soupçonnera de vouloir la division, peu
52
je suis désireux d’élargir ce débat. Au risque de
vous
scandaliser, je vais m’inscrire en faveur d’un exode généralisé des c
53
otion de balance des paiements intellectuels ? Je
vous
donnerai tout de suite un exemple de ce qu’on peut entendre par là. J
54
Bovet, l’un devenu américain et l’autre italien.
Vous
voyez par ce petit exemple qu’une certaine balance des échanges intel
55
e l’était pas, ce serait le même prix !) Quand je
vous
dis que les échanges, c’est la santé de la culture, je pense aussi au
56
re du soldat. On peut citer les prix Nobel que je
vous
disais tout à l’heure, qui sont venus de l’étranger. On pourrait allo
57
elquefois ; et il y avait même des amiraux. Je ne
vous
dis pas cela pour vous faire rire : la célèbre plaisanterie sur les a
58
it même des amiraux. Je ne vous dis pas cela pour
vous
faire rire : la célèbre plaisanterie sur les amiraux suisses, c’était
59
sse allemande. Dans le domaine des mathématiques,
vous
savez que les Suisses ont été de grands exportateurs. Les Bernoulli d
60
rbusier, plus près de nous. Parmi les ingénieurs,
vous
avez des hommes comme Chevrolet par exemple, qui, ne pouvant pas fair
61
e, a été les faire en Amérique avec le succès que
vous
savez. L’ingénieur Ammann a été faire des ponts, aux États-Unis, qui
62
tout de même un moment où cette exportation, dont
vous
venez de citer de longs exemples, de positive devient négative, c’est
63
vue nationaliste. Le point de vue que je viens de
vous
proposer, c’est celui que j’appelle fédéraliste, qui consiste à répar
64
cerveaux ». Je reviens à deux des exemples que je
vous
ai cités tout à l’heure. Celui de Blaise Cendrars d’abord. Blaise Cen
65
ste monde, qu’est-ce qui se serait passé ? Croyez-
vous
que La Chaux-de-Fonds se serait plainte d’avoir perdu un cerveau ? Pa
66
as suffisantes. On aurait pu lui offrir, me direz-
vous
, de construire un pont enjambant la rade de Genève, mais les crédits
67
y avait dans la science atomique à ce moment-là.
Vous
voyez de quoi je veux parler… De sorte que l’on peut dire à un pays c
68
xemple, mais aussi à un pays comme la France : si
vous
voulez garder, en partie tout au moins, le bénéfice de la préparation
69
e tout au moins, le bénéfice de la préparation de
vos
chercheurs atomiques, favorisez par tous les moyens la création d’une
70
aussi, de la communauté internationale. Je crois
vous
avoir donné ainsi le moyen méthodique d’organisation, comme disait M.
71
is poser une dernière question à M. de Rougemont.
Vous
avez parlé de l’exode dont une part est un échange, mais aussi une pa
72
s chercheurs à aller ailleurs ? M. de Rougemont :
Votre
question revient à savoir que faire pour empêcher cet échange à sens
73
la question financière constitue un préalable. Si
vous
ne payez pas les gens suffisamment, il ne faut pas vous étonner qu’il
74
e payez pas les gens suffisamment, il ne faut pas
vous
étonner qu’ils aillent ailleurs plutôt que de crever de faim. Mais ce
75
t de créer un climat intellectuel. Je ne vais pas
vous
en donner la recette. Créer un climat intellectuel, c’est aussi diffi
76
tématiquement, sur tous les sujets abordés. Et je
vous
prierai de croire que ce n’était pas toujours des sujets purement tec
77
poque. Donc : contestation. Université engagée si
vous
voulez, pour prendre un autre mot qui a été à la mode lui aussi. Ces
78
ne vie très intense depuis quelques années, comme
vous
l’avez vu. D’abord aux États-Unis à Berkeley, ensuite ça a fait une t
79
ment, c’est une manière de simplifier les choses.
Vous
avez peut-être aussi un peu trop simplifié dans votre sens, en disant
80
s avez peut-être aussi un peu trop simplifié dans
votre
sens, en disant que, pour vous, le climat, c’est « un financement + u
81
op simplifié dans votre sens, en disant que, pour
vous
, le climat, c’est « un financement + une organisation ». Je répète :
82
ve ?) je n’ai pas été rapatrié. M. Lalive : Ah !
vous
me rassurez ! M. de Rougemont : Je suis venu ici parce que j’y trouva
83
Amérique, quelque chose qu’il m’est difficile de
vous
décrire, et si vous voulez en avoir une bonne description, adressez-v
84
hose qu’il m’est difficile de vous décrire, et si
vous
voulez en avoir une bonne description, adressez-vous aux Américains q
85
s voulez en avoir une bonne description, adressez-
vous
aux Américains qui disent qu’ils voudraient vivre en Europe. Ils vous
86
qui disent qu’ils voudraient vivre en Europe. Ils
vous
expliqueront cela très bien. Sur le même sujet des États-Unis, M. Lal
87
Bloch, Agassiz, Ammann et tout cela. M. Lalive :
Vous
n’en avez pas cité. M. de Rougemont : Ce n’est pas tellement étonnant
88
ptimiste — ou pessimiste d’ailleurs. Je crois que
vous
avez parfaitement raison dans tout ce que vous avez dit sur votre dom
89
ue vous avez parfaitement raison dans tout ce que
vous
avez dit sur votre domaine de recherche scientifique. J’avais pris so
90
itement raison dans tout ce que vous avez dit sur
votre
domaine de recherche scientifique. J’avais pris soin de le dire en co
91
ce domaine, je ne conteste rien du tout. Mais je
vous
signale le danger, qui serait un danger un peu américain, qu’il y aur
92
u américain, qu’il y aurait à isoler complètement
votre
recherche scientifique de tout l’ensemble d’une culture. Ça peut marc
93
ds ici une conception profondément européenne, si
vous
voulez, mais je persiste à penser que c’est cela que nous devons au m
94
États-Unis d’Europe » et il s’écriait : « Je dois
vous
donner un avertissement. Le temps presse. Si nous devons constituer l
95
on des nations et des intégrations continentales,
vous
vous préoccupiez d’abord de créer dans votre nation une région plus o
96
s nations et des intégrations continentales, vous
vous
préoccupiez d’abord de créer dans votre nation une région plus ou moi
97
ales, vous vous préoccupiez d’abord de créer dans
votre
nation une région plus ou moins autonome. L’effort d’union et votre e
98
égion plus ou moins autonome. L’effort d’union et
votre
effort, qu’on soupçonnera de vouloir la division, peuvent sembler log
99
tionalismes, et de cette religion civique dont je
vous
disais qu’elle s’était substituée à la foi chrétienne dans l’esprit d
100
chrétienne dans l’esprit des masses. Je voudrais
vous
donner quelques exemples de ces mutations de concepts et de catégorie
101
s le vocabulaire — tout commence toujours par là.
Vous
le sentirez tout de suite en entendant cette définition de la région
102
fédéralisme doit se détacher, comme j’ai tenté de
vous
le montrer, des États, des territoires, des cadres fixes ; il doit «
103
rope ». Quel est le souvenir le plus marquant que
vous
conservez de cette grande manifestation européenne ? Alternances d’e
104
res, qui en ont fait l’usage que l’on sait. 2. Ne
vous
semble-t-il pas paradoxal qu’en mai 1948, alors que n’existaient enco
105
près l’expérience de ces dernières années, pensez-
vous
aujourd’hui que les Communautés peuvent constituer l’amorce d’une féd
106
er l’amorce d’une fédération européenne ? Estimez-
vous
que l’on puisse encore compter sur les gouvernements nationaux pour «
107
près de vingt années d’existence ? Comment voyez-
vous
son avenir ? Comment voir l’avenir du Mouvement européen quand on ne
108
x, considérés comme intangibles. 5. Par rapport à
vos
espérances de mai 1948, comment jugez-vous la situation européenne ac
109
pport à vos espérances de mai 1948, comment jugez-
vous
la situation européenne actuelle ? Si l’on entend par espérance l’att
110
ux plus invraisemblables pataquès conceptuels. Je
vous
en citerai trois exemples. Il y a quelques années, je suggérai au com
111
ration, mais qui n’osent pas aller jusqu’au bout.
Vous
avez dit que le sens civique, en Suisse, pouvait seul permettre le fé
112
faires de la commune, de la région. Tandis que si
vous
avez de petites unités, données par la constitution, non seulement pa
113
Sur la question précise des ordinateurs, je peux
vous
citer un exemple tiré de l’expérience suisse. Il s’est agi, il y a ci
114
refuse de dîner avec nous, c’est singulier, mais
vous
l’intimidez. » C’est qu’il ne m’était plus un dieu, et que j’étais je
115
) Dans quelle mesure l’œuvre et la pensée de Gide
vous
ont-elles influencé, b) et quels sont les aspects de sa pensée qui vo
116
cé, b) et quels sont les aspects de sa pensée qui
vous
paraissent les plus actuels ? 2. Gide fut de son temps un grand conte
117
2. Gide fut de son temps un grand contestateur ;
vous
semble-t-il garder aujourd’hui valeur d’exemple ? »
118
la conte et qu’on la vante, et maintenant je vais
vous
dire ce qu’elle est, telle que je l’ai vue… Car voici que le récit qu
119
e n’est pas morte ! Tout ce qui fait la gloire de
votre
prétendue civilisation sera employé à son service… Les combattants so
120
». Car Jésus dit : Heureux les pacifiques, aimez
vos
ennemis, mais les nations prétendues chrétiennes « organisent l’homic
121
été très inférieure dans l’espèce césarienne » va
vous
broyer, « vous et vos libertés nationales… Encore un peu de temps, et
122
eure dans l’espèce césarienne » va vous broyer, «
vous
et vos libertés nationales… Encore un peu de temps, et l’homme aura,
123
s l’espèce césarienne » va vous broyer, « vous et
vos
libertés nationales… Encore un peu de temps, et l’homme aura, grâce à
124
oût des belles choses » (15 février 1969)ai aj
Vous
avez écrit : « N’habitez pas les villes » et peut-être est-ce pour ce
125
as les villes » et peut-être est-ce pour cela que
vous
êtes venu vous installer dans le pays de Gex. Que pensez-vous de la t
126
et peut-être est-ce pour cela que vous êtes venu
vous
installer dans le pays de Gex. Que pensez-vous de la transformation q
127
nu vous installer dans le pays de Gex. Que pensez-
vous
de la transformation que subit notre région ? J’adore cette maison, c
128
stre ses propos de quelques photographies : Voyez-
vous
, on a su, dans ces pays, créer une atmosphère, un style. Mais n’était
129
ns cher... Pourquoi ce secret jaloux ? Savez-
vous
que dans le pays de Gex, plus de deux-mille logements seront construi
130
enir ? Il est heureux qu’une enquête telle que la
vôtre
le révèle, car autour de tout ceci, on garde un secret jaloux. Une te
131
t. Un grand espoir : « la régionalisation »
Vous
semblez bien pessimiste ? Il existe un grand espoir, c’est la régiona
132
i. Objections mythologiques ou prospectives
Vous
allez contre le mouvement de l’Histoire, selon lequel la nation est l
133
ope avec les Six, et d’ajouter les Sept aux Six !
Vous
risquez de tout saboter en compliquant le problème avec votre utopie
134
z de tout saboter en compliquant le problème avec
votre
utopie ! On ne peut passer sans transition des nations souveraines au
135
nt encore à naître. Les gens n’en veulent pas, de
vos
régions autonomes. Ils préfèrent mendier des subventions à Paris. Voy
136
squins que les conflits entre nos nations. Voulez-
vous
donc balkaniser l’Europe ? (Ces étourderies et boutades ne sont guèr
137
colaires (une couleur par pays) Comment allez-
vous
découper vos régions ? Quelles seront leurs frontières exactes ? Faut
138
couleur par pays) Comment allez-vous découper
vos
régions ? Quelles seront leurs frontières exactes ? Faut-il qu’elles
139
prendre que ce qu’il voit. L’expression « Faut-il
vous
faire un dessin ? » évoque le modèle même de toute explication propre
140
tous les atlas, par toute la presse, par tous les
garde-à
-vous et saluts au drapeau, et par deux guerres mondiales des plus réu
141
atlas, par toute la presse, par tous les garde-à-
vous
et saluts au drapeau, et par deux guerres mondiales des plus réussies
142
s, définissant des régions spécifiques. « Faut-il
vous
faire un dessin ? » Ce ne serait pas facile. Essayez de figurer, par
143
fois ? Denis de Rougemont a accepté de faire pour
vous
le tour de ce problème de notre époque qui a été aussi son problème à
144
complexes D’abord la grande question : pensez-
vous
que le deuxième mariage soit plus heureux que le premier ? Ce qu’on p
145
lheureuse. Le défi sentimental du passionné
Vous
avez démontré dans L’Amour et l’Occident que l’amour tel qu’on le r
146
pensables à la durée du mariage. Attention, ne
vous
remariez pas pour vous venger N’y a-t-il pas des causes d’échec sp
147
mariage. Attention, ne vous remariez pas pour
vous
venger N’y a-t-il pas des causes d’échec spéciales à un deuxième m
148
n envisage le « mariage à l’essai ». Qu’en pensez-
vous
? Je suis pour tout ce qui peut aider les gens à prendre conscience d
149
it tout. La valeur du « oui » solennel Mais
vous
n’avez pas fait lors du premier coup une marche de 140 km ? C’est pou
150
et l’entretient ! Et le mariage lui-même, pensez-
vous
qu’il doit être « modernisé » ? Le mariage ne peut renoncer ni à la d
151
sont mieux armés pour réussir leur vie à deux —,
vous
explique comment les problèmes du deuxième mariage éclairent la grand
152
définition de la « personne » au fédéralisme. Je
vous
avais dit que l’homme doit être à la fois libre et responsable, il en
153
déral établira les grandes options politiques. Si
vous
voulez avoir une vision fédéraliste du monde, nous dit M. de Rougemon
154
édéraliste du monde, nous dit M. de Rougemont, il
vous
faudra séparer tout ce qui peut être séparé, ou comme disait Proudhon
155
laisser dans l’indivision ». C’est là, me diriez-
vous
, vision de la plus pure utopie qu’affectionnent tout particulièrement
156
mment faire une communauté humaine ? Serait-ce
vous
insulter ou simplifier par trop que de dire que vous vous placez réso
157
s insulter ou simplifier par trop que de dire que
vous
vous placez résolument du côté de la révolution ? Je m’y suis toujour
158
ulter ou simplifier par trop que de dire que vous
vous
placez résolument du côté de la révolution ? Je m’y suis toujours pla
159
faire une communauté ? Est-ce dans ce sens-là que
vous
êtes passé — ou peut-on dire que vous êtes passé — du personnalisme a
160
sens-là que vous êtes passé — ou peut-on dire que
vous
êtes passé — du personnalisme au fédéralisme ? Par un cheminement abs
161
Le mot fédéralisme est toujours mal compris
Vous
savez sans doute que le Canada a un régime politique fédéral ? Est-ce
162
Canada a un régime politique fédéral ? Est-ce que
vous
avez étudié le fédéralisme canadien ? Un peu. Mais je suis devenu, pr
163
sprit, est destinée à garantir ces autonomies. Si
vous
voulez : il y a deux manières de concevoir la vie politique et la vie
164
nomiques, d’état civil, commerciales, tout ce que
vous
voulez — on met tout ça dans une même frontière, ce qui est démentiel
165
’est-ce que le Centre européen de la culture, que
vous
avez fondé, je pense, et que vous présidez, à Genève ? J’ai créé ce C
166
la culture, que vous avez fondé, je pense, et que
vous
présidez, à Genève ? J’ai créé ce Centre en 1949-1950 comme la contre
167
assion fondamentale : trouver un sens à la vie
Vous
êtes probablement dans le monde l’un des grands exégètes de l’amour ;
168
grands exégètes de l’amour ; quelle expérience de
votre
vie personnelle vous a voué à accorder autant d’attention à l’amour ?
169
mour ; quelle expérience de votre vie personnelle
vous
a voué à accorder autant d’attention à l’amour ? Je vous dirais qu’au
170
voué à accorder autant d’attention à l’amour ? Je
vous
dirais qu’au fond, ma passion fondamentale, c’est de trouver un sens
171
nt la même chose entre un homme et une femme. […]
Vous
avez du monde une vue qui est religieuse en ceci que vous dites que l
172
z du monde une vue qui est religieuse en ceci que
vous
dites que l’amour ou les modes d’expression de l’amour sont basés sur
173
t la traduction anglaise de ce livre, j’ai vu que
vous
insistez beaucoup sur l’opposition Dieu et diable, sur l’opposition B
174
ion Dieu et diable, sur l’opposition Bien et Mal.
Vous
faites notamment une sortie contre la psychanalyse. Est-ce que… Non,
175
le comme, au fond, l’augmentation de l’entropie —
vous
voyez ce que je veux dire ? — la dégradation de l’énergie. L’entropie