1
oles d’art, de littérature ou de pensée, marquant
leur
temps ou propageant un style doté du nom de sa terre natale. Il n’y e
2
, s’il aime les diversités régionales, aime aussi
leur
santé, qui est celle de l’ensemble. C’est pourquoi il veut leur union
3
i est celle de l’ensemble. C’est pourquoi il veut
leur
union, leur entraide, et même, dans certains cas bien définis, la mis
4
de l’ensemble. C’est pourquoi il veut leur union,
leur
entraide, et même, dans certains cas bien définis, la mise en commun
5
s certains cas bien définis, la mise en commun de
leurs
ressources. Voulant donc le contraire de l’uniformité imposée par un
6
’esprit que ceux qui n’admettent rien d’autre que
leur
manière de vivre locale, définie par la majorité locale, traitent tou
7
refusent de coopérer, de se lier par traités avec
leurs
voisins, de s’ouvrir aux échanges. Ce nationalisme local, ce chauvini
8
lle exige à la fois l’une et l’autre, en dépit de
leur
caractère logiquement antinomique et pratiquement antagoniste. L’atti
9
is et en même temps la vivacité des contrastes et
leur
harmonisation. Prenons l’exemple d’une œuvre picturale : il n’y aurai
10
e tubes de couleurs pures, bien mis en ordre dans
leur
boîte. Pour que la qualité particulière d’un rouge se manifeste et ch
11
e chose qui lie toutes ces œuvres variées, et qui
leur
offre une commune mesure ; sans quoi, nous ne saurions parler d’une c
12
eurs de Moscou et de Saint-Pétersbourg apprennent
leur
métier. Au début du xxe siècle, plusieurs Russes, tels que Stravinsk
13
eurs Russes, tels que Stravinsky, influenceront à
leur
tour la musique occidentale, en imposant leurs œuvres à Paris… L’évol
14
t à leur tour la musique occidentale, en imposant
leurs
œuvres à Paris… L’évolution de la peinture suit à peu de choses près
15
fait de la composition linguistique si variée de
leur
État. Nous sommes en mesure de savoir mieux que les autres que la vie
16
ens trouvent-ils dans les structures fédérales de
leur
pays une protection plus efficace de leur vie culturelle et civique,
17
ales de leur pays une protection plus efficace de
leur
vie culturelle et civique, comme de leur paix. On voit mal ce qu’ils
18
icace de leur vie culturelle et civique, comme de
leur
paix. On voit mal ce qu’ils gagneraient à échanger cette paix — que l
19
ons suivantes récusent… Quant à ceux qui assument
leurs
plus grandes dimensions, il faut admettre qu’un régime fédéraliste et
20
t admettre qu’un régime fédéraliste et pluraliste
leur
ouvre de belles perspectives : qu’ils y entrent et qu’ils les explore
21
s’y sentiront vite chez eux, sans avoir à renier
leur
clocher. Définition de la liberté fédéraliste. Nos meilleurs auteurs
22
tement européen » que l’on reconnaît le plus vite
leur
commun caractère de Suisses romands, si profondes qu’aient été leurs
23
ère de Suisses romands, si profondes qu’aient été
leurs
différences de doctrine, d’esthétique ou de tempérament ? Certains ci
24
e, je réponds donc sans hésiter que c’est surtout
leur
sens fédéraliste, leur sentiment direct, leur expérience du fédéralis
25
hésiter que c’est surtout leur sens fédéraliste,
leur
sentiment direct, leur expérience du fédéralisme vécu. Nous avons pro
26
out leur sens fédéraliste, leur sentiment direct,
leur
expérience du fédéralisme vécu. Nous avons produit peu de génies du p
27
nent. Très près de l’actualité, en raison même de
leur
objet, qui se compose, se définit et se modifie sous nos yeux, ces in
28
un, et aussi d’être envisagés dans l’ensemble de
leurs
interconnections et par rapport à ces notions de l’homme qui ont fait
29
ome. Que deviennent, dans ces conditions de fait,
leur
souveraineté et même leur indépendance, au sens classique de ces expr
30
ces conditions de fait, leur souveraineté et même
leur
indépendance, au sens classique de ces expressions ? Aucun de nos pay
31
tes et le Mouvement européen. Les économistes, de
leur
côté, supputent et calculent l’avenir immédiat. Le professeur Maurice
32
des congrès et des associations de militants qui
leur
ont préparé la voie dans les esprits. Puis des hommes politiques se p
33
’abord, ils ne sont pas suivis par la majorité de
leurs
collègues. Mais ce sont, notons-le, les plus illustres de l’époque :
34
erait pas limitée, en fait, et même en droit, par
leurs
alliances mêmes. Cette solution pose un certain nombre de problèmes q
35
ement exercer, comme faire la guerre ou la paix à
leur
guise, assurer seuls leur défense, leur prospérité, leurs libertés co
36
la guerre ou la paix à leur guise, assurer seuls
leur
défense, leur prospérité, leurs libertés collectives ou individuelles
37
la paix à leur guise, assurer seuls leur défense,
leur
prospérité, leurs libertés collectives ou individuelles. Il faudrait
38
ise, assurer seuls leur défense, leur prospérité,
leurs
libertés collectives ou individuelles. Il faudrait examiner objective
39
l’autonomie se voit assurée par la force même de
leur
union. La fédération garantirait leur souveraineté — dans les domaine
40
rce même de leur union. La fédération garantirait
leur
souveraineté — dans les domaines où elle peut et doit rester entière
41
ceux qui insistent avant tout sur l’autonomie de
leur
pays, et ceux qui insistent avant tout sur l’unité du continent. Rais
42
régimes qui s’en inspirent, nous constatons qu’il
leur
faut des livres entiers pour l’exposer ou, mieux, pour en décrire et
43
s plans sont restés peu connus, voire inconnus de
leurs
contemporains. Aucun d’entre eux, avant celui de Coudenhove-Kalergi,
44
plans et projets constituent autant de prises sur
leur
époque, autant de documents paléontologiques sur les conceptions et c
45
ues sur les conceptions et croyances régnantes en
leur
temps, soit qu’ils les reflètent fidèlement — et ce sera une occasion
46
ressément à « ce qui allait de soi » du vivant de
leurs
auteurs, et dont ils annoncent la modification ou anticipent le dépas
47
s nos gloires sont européennes, non seulement par
leur
rayonnement (comme le furent celle d’un Racine, d’un Newton, d’un Kan
48
ovalis, d’un Kierkegaard, qui n’ont vécu que dans
leur
seule nation, et d’elle seule ont nourri leur carrière) mais par leur
49
ans leur seule nation, et d’elle seule ont nourri
leur
carrière) mais par leur biographie, leurs horizons, leurs allégeances
50
t d’elle seule ont nourri leur carrière) mais par
leur
biographie, leurs horizons, leurs allégeances spirituelles, par les l
51
t nourri leur carrière) mais par leur biographie,
leurs
horizons, leurs allégeances spirituelles, par les lieux où ils agiren
52
rrière) mais par leur biographie, leurs horizons,
leurs
allégeances spirituelles, par les lieux où ils agirent de leur vivant
53
ces spirituelles, par les lieux où ils agirent de
leur
vivant, et par les influences subies ou exercées. Pays de gens moyen
54
èbvre. Mais quand ils réussissent à se dégager de
leur
canton, alors pas de milieu, ils atteignent à l’universel… Et plus d’
55
rivilèges culturels des Suisses : quelle que soit
leur
petite patrie locale, s’ils la dépassent, c’est pour rejoindre immédi
56
déterminer. Les premiers cantons suisses reçurent
leurs
libertés non des suzerains de la région, mais, par-dessus leur tête,
57
non des suzerains de la région, mais, par-dessus
leur
tête, du seul empereur. Leur liberté, c’était ce qu’on nommait alors
58
on, mais, par-dessus leur tête, du seul empereur.
Leur
liberté, c’était ce qu’on nommait alors « l’immédiateté à l’Empire »
59
entée ? Certes, tous les pays européens n’ont pas
leur
Mozart, leur Rembrandt, leur Baudelaire ou leur Descartes. Mais force
60
s, tous les pays européens n’ont pas leur Mozart,
leur
Rembrandt, leur Baudelaire ou leur Descartes. Mais force est bien de
61
européens n’ont pas leur Mozart, leur Rembrandt,
leur
Baudelaire ou leur Descartes. Mais force est bien de reconnaître que
62
s leur Mozart, leur Rembrandt, leur Baudelaire ou
leur
Descartes. Mais force est bien de reconnaître que la Suisse n’a rien
63
its maîtres isolés, délicieux ou extravagants, et
leurs
succès se font à Paris, Londres et Berlin. Un tableau de Paul Klee, u
64
, au sens le plus noble, et penseurs engagés dans
leur
communauté, plutôt que créateurs d’art ou de grands systèmes. Médecin
65
, s’il aime les diversités régionales, aime aussi
leur
santé et celle de l’ensemble. C’est pourquoi il veut leur union, leur
66
té et celle de l’ensemble. C’est pourquoi il veut
leur
union, leur entraide, et même, dans certains cas bien définis, la mis
67
de l’ensemble. C’est pourquoi il veut leur union,
leur
entraide, et même, dans certains cas bien définis, la mise en commun
68
s certains cas bien définis, la mise en commun de
leurs
ressources. Voulant donc le contraire de l’uniformité imposée par un
69
’esprit que ceux qui n’admettent rien d’autre que
leur
manière de vivre locale, définie par la majorité locale, traitent tou
70
refusent de coopérer, de se lier par traités avec
leurs
voisins, de s’ouvrir aux échanges. Ce nationalisme local relève de la
71
lle exige à la fois l’une et l’autre, en dépit de
leur
caractère logiquement antinomique et pratiquement antagoniste. L’atti
72
is et en même temps la vivacité des contrastes et
leur
harmonisation. Prenez l’exemple d’une œuvre picturale : il n’y aurait
73
e tubes de couleurs pures, bien mis en ordre dans
leur
boîte. Pour que la qualité particulière d’un rouge se manifeste et ch
74
ue chose qui lie toutes ces œuvres variées et qui
leur
offre une commune mesure ; sans quoi, nous ne saurions parler d’une c
75
eurs de Moscou et de Saint-Pétersbourg apprennent
leur
métier. Au début du xxe siècle, plusieurs Russes, tels que Stravinsk
76
eurs Russes, tels que Stravinsky, influenceront à
leur
tour la musique occidentale, en imposant leurs œuvres à Paris… L’évol
77
t à leur tour la musique occidentale, en imposant
leurs
œuvres à Paris… L’évolution de la peinture suit à peu de choses près
78
chacune des vingt-quatre nations qui ont découpé
leur
État dans le corps de ce continent. III Or il se trouve que les
79
fait de la composition linguistique si variée de
leur
État. Nous sommes en mesure de savoir mieux que les autres que la vie
80
tement européen » que l’on reconnaît le plus vite
leur
commun caractère de Suisses romands, si profondes qu’aient été leurs
81
ère de Suisses romands, si profondes qu’aient été
leurs
différences de doctrine, d’esthétique ou de tempérament ? Certains ci
82
e, je réponds donc sans hésiter que c’est surtout
leur
sens fédéraliste, leur sentiment direct, leur expérience du fédéralis
83
hésiter que c’est surtout leur sens fédéraliste,
leur
sentiment direct, leur expérience du fédéralisme vécu. Nous n’avons p
84
out leur sens fédéraliste, leur sentiment direct,
leur
expérience du fédéralisme vécu. Nous n’avons pas produit de génies du
85
omités sont par définition prudents et économes :
leur
rôle est normalement de rationaliser les activités dont ils s’occupen
86
dispositions dominantes qui déterminent nettement
leur
type. Pour étayer ses arguments, l’unitaire recourt de préférence aux
87
logique des faiseurs d’utopies et de plans, et de
leurs
critiques : elle reste à écrire, on le voit. Il m’importait seulement
88
iviquement irresponsables que les dictateurs font
leur
ciment. Et nous avons pu voir, pendant la dernière guerre, que les ré
89
précis que les éléments antagonistes qui trouvent
leur
composition dans la personne sont homologues de ceux qui trouvent leu
90
la personne sont homologues de ceux qui trouvent
leur
composition dans le fédéralisme : ici l’individu et la collectivité,
91
ofit d’ensemble plus vaste, c’est-à-dire déposent
leur
surplus de moyens techniques et de richesses dans une caisse commune,
92
urich, ou un groupe de cantons coalisés au nom de
leurs
intérêts particuliers, ou de leur idéologie, a cru pouvoir imposer sa
93
isés au nom de leurs intérêts particuliers, ou de
leur
idéologie, a cru pouvoir imposer sa primauté, les autres se sont ligu
94
eu rien de plus pressé que de rendre aux vaincus
leur
pleine égalité de droits. Et de cet acte de renoncement à l’hégémonie
95
e. L’échec de Napoléon, puis celui d’Hitler, dans
leurs
tentatives pour faire l’unité de l’Europe, sont des avertissements ut
96
aditions politiques ; et c’est les arranger selon
leurs
caractères particuliers, qu’il s’agit à la fois de respecter, et d’ar
97
t le même nombre de représentants quelle que soit
leur
population. Mais le jeu des minorités raciales et religieuses qui com
98
jouer un rôle sans proportion avec le chiffre de
leurs
habitants ou de leurs kilomètres carrés. Quatrième principe. La fédé
99
oportion avec le chiffre de leurs habitants ou de
leurs
kilomètres carrés. Quatrième principe. La fédération n’a pas pour bu
100
un seul bloc, mais, au contraire, de sauvegarder
leurs
qualités propres. La richesse de l’Europe et l’essence même de sa cul
101
is et en même temps la vivacité des contrastes et
leur
harmonisation. Prenons l’exemple d’une œuvre picturale : il n’y aurai
102
e tubes de couleurs pures, bien mis en ordre dans
leur
boîte. Pour que la qualité particulière d’un rouge se manifeste et ch
103
r dans un rôle analogue, elles comprendraient que
leur
harmonie est une nécessité vitale, et non pas une concession qu’on le
104
nécessité vitale, et non pas une concession qu’on
leur
demande, ou une diminution de leur valeur propre. Elles comprendraien
105
ncession qu’on leur demande, ou une diminution de
leur
valeur propre. Elles comprendraient aussi que dans une fédération ell
106
fédéraux, si diversement engrenés, il convient de
leur
montrer que cette complexité — cause de tant de lenteurs et d’excessi
107
ou plusieurs de ces groupes, tendraient à réduire
leur
variété, et mutileraient ainsi dans plusieurs de ses dimensions la pe
108
à la règle, dans un bureau, et de forcer ensuite
leur
exécution en écrasant tout ce qui résiste, ou simplement tout ce qui
109
ements puissent jamais réaliser une union viable.
Leurs
dirigeants ne sont pas qualifiés pour arbitrer le jeu des nations. Ch
110
s gouvernants chargés de défendre les intérêts de
leur
nation contre le reste du monde, mais peut être l’œuvre de groupes et
111
es deux fédérations sont gouvernées, au-dessus de
leurs
États, et en dehors d’eux, par un exécutif et un législatif issus des
112
ient, mais qu’unis ils pouvaient à la fois sauver
leurs
libertés locales et agir comme une seule nation au niveau des réalité
113
comme une seule nation au niveau des réalités de
leur
époque. Ni les paniques générales, ni les délires de conquête n’ont j
114
et notamment devant le double défi de sauvegarder
leurs
libertés civiques et leurs coutumes nationales, mais d’assumer aussi
115
le défi de sauvegarder leurs libertés civiques et
leurs
coutumes nationales, mais d’assumer aussi leurs tâches mondiales. ⁂
116
t leurs coutumes nationales, mais d’assumer aussi
leurs
tâches mondiales. ⁂ III. Dialectique du fédéralisme Comme toute
117
u’il s’agit de composer en sauvegardant à la fois
leur
individualité et leurs relations créatrices. On ne saurait trop insis
118
r en sauvegardant à la fois leur individualité et
leurs
relations créatrices. On ne saurait trop insister sur ce double mouve
119
siste ni dans la seule union des cantons, ni dans
leur
seule autonomie. Il consiste dans l’équilibre continuellement rajusté
120
e de ces deux forces de sens contraire, en vue de
leur
renforcement mutuel. Ce dernier point est parfaitement exprimé par la
121
ni dans l’autre de ces tendances, mais bien dans
leur
coexistence acceptée, dans leur dialogue, dans leur tension féconde.
122
s, mais bien dans leur coexistence acceptée, dans
leur
dialogue, dans leur tension féconde. Toutefois — et il m’importe au p
123
ur coexistence acceptée, dans leur dialogue, dans
leur
tension féconde. Toutefois — et il m’importe au plus haut point de le
124
coordonnant les efforts et veillant au surplus à
leur
financement fédéral.) Ceci posé, il va sans dire que dans certains d
125
omaines de la vie publique, au fur et à mesure de
leur
évolution, d’une part ce qu’il devient avantageux pour chacun de conf
126
es et psychiques, personnelles et sociales, c’est
leur
esprit d’abord qui en est le vrai responsable. Le mécanisme quel qu’i
127
s, mais dont la bonne exécution ouvre à chacun de
leurs
citoyens des moyens de mieux vivre sa vie propre, et de plus libremen
128
l’Europe entière, pour exercer de mieux en mieux
leur
vocation particulière, à leur degré de réalité et d’action, soit dans
129
r de mieux en mieux leur vocation particulière, à
leur
degré de réalité et d’action, soit dans la vie privée (qui relève de
130
être sérieux. Philosophie des buts et science de
leurs
moyens doivent déterminer conjointement toute vision digne du nom de
131
ue insécurité pour les autres. (Mais on y veille,
leur
commune les protège.) Moins grande que les États-Unis, la Russie sovi
132
hontes du passé de chaque pays européen comme les
leurs
, et l’avenir de l’ensemble européen comme leur avenir. Leur horizon,
133
s leurs, et l’avenir de l’ensemble européen comme
leur
avenir. Leur horizon, leur projet d’existence n’est plus borné par le
134
’avenir de l’ensemble européen comme leur avenir.
Leur
horizon, leur projet d’existence n’est plus borné par les frontières
135
nsemble européen comme leur avenir. Leur horizon,
leur
projet d’existence n’est plus borné par les frontières rigides de leu
136
ce n’est plus borné par les frontières rigides de
leur
nation, moyenne ou petite, mais s’ouvre aux dimensions continentales,
137
, ils produisent un passeport européen, délivré à
leur
lieu d’origine. Chacun peut s’établir où il le veut, sur tout le terr
138
ssociées ou États, sont responsables vis-à-vis de
leurs
citoyens de maintenir et développer leur autonomie, leur physionomie
139
-vis de leurs citoyens de maintenir et développer
leur
autonomie, leur physionomie particulière, leurs propres lois et coutu
140
toyens de maintenir et développer leur autonomie,
leur
physionomie particulière, leurs propres lois et coutumes, pour autant
141
er leur autonomie, leur physionomie particulière,
leurs
propres lois et coutumes, pour autant que celles-ci ne conservent ou
142
8 au Congrès de l’Europe à La Haye6). Le fait que
leur
fédération ait désormais, en tant que telle, une politique étrangère
143
participent tous également au droit de déterminer
leur
destin, sur ce plan aussi. (Et l’on verra que ce droit joue en faveur
144
jorité des États et des Européens responsables de
leur
État. La fédération européenne a solennellement déclaré qu’elle renon
145
s d’organisation (ou « mécaniques ») outrepassant
leurs
capacités, d’autre part de manifester la vocation générale des Europé
146
ale, nonobstant la mise en commun de plusieurs de
leurs
fonctions principales. Elle se trouve être, de la sorte, au moins aus
147
sont en pleine évolution vers des groupements de
leurs
régions, qui parfois nouent des liens assez étroits, par-delà les fro
148
D’une part nos grands États prennent prétexte de
leur
souveraineté théorique pour refuser les plans d’union concrète. D’aut
149
cle. Loin d’exiger des cantons une renonciation à
leur
souveraineté, elle la garantit expressément, en même temps qu’elle en
150
isse, unis par la présente alliance… forment dans
leur
ensemble la Confédération suisse. Article 3. — Les cantons sont souve
151
icle 3. — Les cantons sont souverains en tant que
leur
souveraineté n’est pas limitée par la Constitution fédérale, et comme
152
rticle 5. — La Confédération garantit aux cantons
leur
territoire, la souveraineté dans les limites fixées par l’article 3,
153
eraineté dans les limites fixées par l’article 3,
leurs
constitutions, la liberté et les droits du peuple… (etc.) Ratifiés pa
154
plus le droit de faire la guerre, ni d’entretenir
leur
propre armée, ni de conclure des traités séparés ; ces attributs de l
155
t d’attaquer ses voisins ou de prendre parti dans
leurs
querelles. Mais qu’en est-il de ces voisins et de leur souveraineté i
156
querelles. Mais qu’en est-il de ces voisins et de
leur
souveraineté illimitée ? L’affaire de Suez a permis d’en juger. Deux
157
l’être tant que l’Europe entière ne le sera pas.
Leur
souveraineté relative, pour autant qu’elle subsiste, n’est en rien ga
158
’est en rien garantie (ni d’ailleurs menacée) par
leurs
voisins et frères, mais seulement par l’une des puissances extérieure
159
de celle de nos cartes politiques actuelles, avec
leurs
taches de couleurs strictement emboîtées quoique très arbitrairement
160
animées), qu’il y aura de « métropoles » prouvant
leur
droit à une autonomie de fait. C’est ici que l’exemple de la Suisse c
161
e ont poursuivi le dessein systématique d’effacer
leurs
diversités, tant provinciales que régionales ; dont certaines au surp
162
u de « métropoles », qui ne sont plus définis par
leur
contour, mais par leur force de rayonnement. La mobilité des industr
163
i ne sont plus définis par leur contour, mais par
leur
force de rayonnement. La mobilité des industries nouvelles, et leur
164
nement. La mobilité des industries nouvelles, et
leur
indépendance par rapport au sous-sol, provoquent la naissance de comp
165
tats nationalistes en compétition brutale, et que
leur
liquidation a seule permis le rapprochement des peuples de l’Europe.)
166
adhérant à la fédération, se trouve ainsi résolu,
leur
neutralité n’ayant plus lieu de s’affirmer ni à l’intérieur, ni à l’e
167
législatifs, exécutifs et judiciaires prévus par
leur
constitution, dans la mesure où ces droits et devoirs ne sont pas dél
168
rict européen. Les autorités de la fédération ont
leur
siège dans ses villes principales, Zurich, Bâle, Genève. Elles sont p
169
t, ils discutent, ils piétinent dans l’ombre ; il
leur
arrive d’accuser de sabotage ceux qui demandent : « Quelle Europe vou
170
n’est possible dans l’état actuel des choses. Et
leur
déni traduit exactement l’incertitude des hommes d’État qui les emplo
171
écessaire aux aspirations de l’âme médiévale, qui
leur
ont permis de s’exprimer et de s’avouer au grand jour. Pour la premiè
172
poètes arabes de l’école de Cordoue, il emprunta
leur
rhétorique amoureuse, leurs expressions, la forme de l’amour courtois
173
e Cordoue, il emprunta leur rhétorique amoureuse,
leurs
expressions, la forme de l’amour courtois. Le fond, c’est une hérésie
174
albigeoise) où justement les troubadours chantent
leurs
poèmes (cause ou conséquence ?) considère que l’âme, partie de l’homm
175
ssence du mariage d’enseigner aux jeunes gens que
leur
choix — même garanti d’apparences très raisonnables, relève toujours
176
ont tant de difficultés, actuellement, à réussir
leur
vie conjugale. En effet, tout le mal vient d’un monstrueux contresens
177
oivent les lettres d’immédiateté qui garantissent
leurs
« libertés » et les dégagent de la tutelle des grands dynastes voisin
178
lle des grands dynastes voisins, c’est à cause de
leur
position particulière de grand-garde du col du Gothard ; et c’est l’e
179
garde du col du Gothard ; et c’est l’empereur qui
leur
accorde ces franchises, dans les intérêts de l’Empire entier — de mêm
180
rsque plus tard les nations s’absolutisent et que
leurs
guerres font rage sur tout le continent, des voix suisses vont s’élev
181
usseau que « tous les États de l’Europe courent à
leur
ruine » faute d’un principe d’union, et que si leurs divisions persis
182
ur ruine » faute d’un principe d’union, et que si
leurs
divisions persistent, l’avenir appartiendra « soit à la Russie soit à
183
et elle diminuerait très fortement les chances de
leur
retour à l’avenir ; 2° que la neutralité suisse, en s’absolutisant ju
184
stoire n’est pas faite par des gens qui défendent
leur
position, mais bien par ceux qui créent des positions nouvelles. Ce q
185
de l’Empire entier, que les Waldstätten ont reçu
leurs
franchises de l’empereur. N’y avait-il pas là un premier germe de la
186
re d’art des Suisses est d’avoir fédéré librement
leurs
vingt-deux États souverains, si jaloux de leurs différences — et vrai
187
t leurs vingt-deux États souverains, si jaloux de
leurs
différences — et vraiment il n’en est pas deux qui se ressemblent : l
188
’autre d’abord à Paris. Tous deux fort attachés à
leurs
institutions, tous deux bien contents d’être suisses, ils ne se renco
189
endront parler l’un de l’autre qu’à l’occasion de
leurs
éventuels succès… à l’étranger ! D’autre part, les vertus civiques sa
190
littérature. Mosaïque de compartiments jaloux de
leur
personnalité, la Suisse se verrait condamnée à ne produire que des œu
191
ffire à soi-même. Mais fédérés politiquement pour
leur
bonheur et leur sécurité, les citoyens de chacun de nos cantons garde
192
. Mais fédérés politiquement pour leur bonheur et
leur
sécurité, les citoyens de chacun de nos cantons gardent le privilège
193
nde unité européenne, pas de relais national pour
leur
culture. C’est ce qu’a très bien vu Lucien Febvre, excellent historie
194
sse. « Mais quand ils réussissent à se dégager de
leur
canton — alors, pas de milieu, ils atteignent à l’universel. Au fond
195
cules… Mais les trop petites dimensions ont aussi
leurs
inconvénients ; chacun dans son coin veut tout faire et ne dispose ni
196
iècle que dans la mesure où elles sauront grouper
leurs
authentiques forces locales pour mieux participer aux grands courants
197
, cherchant l’union de ses peuples au bénéfice de
leurs
fécondes diversités. n. Rougemont Denis de, « Les arts dans la vie
198
tout chargés d’un sens qui dépassait de beaucoup
leur
portée immédiate et l’intention du règlement. J’accueillais toute épr
199
n, se sont mises en état d’alerte. Elles ont pris
leur
régime d’exception. La connaissance anticipée du but leur a permis de
200
ime d’exception. La connaissance anticipée du but
leur
a permis de mesurer l’effort, de le doser, et de réveiller la quantit
201
a distance un troupeau d’une centaine de chamois.
Leur
chef en tête bien détaché du gros, ils se déplaçaient par à-coups, au
202
mmédiat ou visible. Les buts des hommes sont dans
leur
tête, ou dans leur cœur. Quand les ombres montant de la vallée croisè
203
Les buts des hommes sont dans leur tête, ou dans
leur
cœur. Quand les ombres montant de la vallée croisèrent lentement notr
204
à cause du sentiment de libération que procurent
leurs
déserts à ravir, comme si l’étonnement et l’angoisse, en fin de compt
205
recherches plutôt que d’autres, recherches qui à
leur
tour devaient conduire à certaines découvertes plutôt qu’à d’autres,
206
r de petits corps de troupe qui ne dépendent pour
leurs
fournitures de guerre que des forgerons et des menuisiers. Cet artisa
207
des armes conventionnelles, mais elles ont rendu
leur
emploi pratiquement impossible à grande échelle, depuis près d’une vi
208
relation les divers continents et qui a révélé à
leurs
peuples l’existence d’autres civilisations, à certains égards plus dé
209
ien de bien attirant. Mais aujourd’hui, le cinéma
leur
fait voir de leurs yeux et comme à bout portant nos villes, nos mœurs
210
nt. Mais aujourd’hui, le cinéma leur fait voir de
leurs
yeux et comme à bout portant nos villes, nos mœurs, le cadre de nos v
211
lque peu idéalisé. Désormais la comparaison entre
leur
sort précaire et notre sort prospère s’impose à eux et suscite leur e
212
et notre sort prospère s’impose à eux et suscite
leur
envie, leur jalousie. Ils prennent conscience d’une misère relative,
213
rt prospère s’impose à eux et suscite leur envie,
leur
jalousie. Ils prennent conscience d’une misère relative, qui autrefoi
214
t conscience d’une misère relative, qui autrefois
leur
paraissait normale ou en tout cas inévitable, dans l’ignorance où ils
215
t se les faire donner) et en user mais sans payer
leurs
frais d’investissement humains et culturels : le travail de nos masse
216
culturels : le travail de nos masses ouvrières et
leurs
sacrifices, le sens de l’exactitude rigoureuse, de la véracité, et d’
217
Mais la technique occidentale fait bien plus que
leur
révéler cette misère relative : dans une mesure sans cesse croissante
218
ans cesse croissante, elle la crée. Il a suffi de
leur
communiquer les rudiments de notre hygiène pour provoquer chez eux un
219
x, et qui dépasse de très loin l’accroissement de
leurs
ressources dans le même temps : or ces dernières étaient déjà beaucou
220
de nation ayant la bombe les regroupe et se met à
leur
tête. Que peut faire l’Occident, pour éviter ce désastre qui serait b
221
elle bénéficie des guerres, c’est elle aussi qui
leur
met fin, et aujourd’hui les freine ou même les bloque. III Ceci
222
orestières » (les Waldstätten) en vue de garantir
leurs
privilèges. Les gens d’Uri, de Schwyz et d’Unterwald possédaient en f
223
impériale, qui signifiait le droit de se régir à
leur
manière, sans dépendre des comtes voisins. À cette première alliance
224
aires étrangères, la défense, afin de sauvegarder
leurs
existences distinctes. On dit souvent que la Suisse illustre la formu
225
délégué à un pouvoir central une certaine part de
leur
indépendance que pour mieux assurer la part qu’ils en gardaient. Autr
226
e toutes sortes de manières, sans pourtant perdre
leur
identité ni se confondre, et sans qu’aucun d’entre eux éprouve le bes
227
les communautés réelles ne sont plus définies par
leurs
cordons douaniers, mais par le libre choix et le degré d’attachement
228
le libre choix et le degré d’attachement réel de
leurs
membres. On n’est plus obligatoirement protestant parce qu’on est né
229
ches et les Bâlois s’aiment d’amour tendre. On ne
leur
demande même pas de se connaître ! Un jodleur d’Appenzell avec son di
230
cette même Suisse dont les institutions communes
leur
garantissent un droit fondamental : celui de vivre chacun selon son s
231
etits ou grands, bref, tout à fait semblables par
leur
variété même aux vingt-deux petits États suisses, je ne vois et ne pu
232
vingtaine de peuples n’ayant guère en commun que
leur
conviction d’occuper chacun une position absolument particulière et q
233
hacun une position absolument particulière et qui
leur
méritait un traitement tout à fait exceptionnel, il ne fallait ni un
234
ais pensent, c’est autrement que nous, c’est avec
leur
corps, avec leurs muscles, avec leurs bras, leurs mains, mais jamais
235
t autrement que nous, c’est avec leur corps, avec
leurs
muscles, avec leurs bras, leurs mains, mais jamais avec leur cerveau.
236
, c’est avec leur corps, avec leurs muscles, avec
leurs
bras, leurs mains, mais jamais avec leur cerveau. Et s’ils ont une tê
237
leur corps, avec leurs muscles, avec leurs bras,
leurs
mains, mais jamais avec leur cerveau. Et s’ils ont une tête, eh bien,
238
s, avec leurs bras, leurs mains, mais jamais avec
leur
cerveau. Et s’ils ont une tête, eh bien, c’est pour porter un chapeau
239
qui du même coup devait manquer à ce qu’on nomme
leur
œuvre personnelle, et de ceux-là, nul ne l’a fait avec un désintéress
240
nion. La montée de Hitler au pouvoir fait oublier
leurs
prises de position pour la plupart négatives et le nationalisme plus
241
uivre coûte que coûte la politique d’hégémonie de
leur
pays (ou bien celle d’équilibre des « Puissances ») qui était la seul
242
« Puissances ») qui était la seule sérieuse pour
leurs
grands-pères. C’est tout ce qu’on peut prévoir selon nos analystes, p
243
de majorité des politologues et des économistes à
leur
suite ont pris le problème à l’envers : soucieux de s’appuyer sur le
244
e seront jamais prêtes à s’unir ! Il appartient à
leur
être même d’État, à leur définition même de nations souveraines de re
245
s’unir ! Il appartient à leur être même d’État, à
leur
définition même de nations souveraines de refuser l’union, de se voul
246
possible. Elles seront amenées à se grouper selon
leurs
affinités, selon leur voisinage, selon les réalités nouvelles qui les
247
amenées à se grouper selon leurs affinités, selon
leur
voisinage, selon les réalités nouvelles qui les auront formées, par-d
248
urs du colloque, qui connaissaient les besoins de
leur
région, mais de tout un mouvement de pensée politique, déjà beaucoup
249
rope par la seule force militaire et policière de
leur
nation ou de leur parti. Leurs échecs désastreux, catastrophiques, ne
250
force militaire et policière de leur nation ou de
leur
parti. Leurs échecs désastreux, catastrophiques, ne doivent pas nous
251
ire et policière de leur nation ou de leur parti.
Leurs
échecs désastreux, catastrophiques, ne doivent pas nous apprendre seu
252
s hommes d’aujourd’hui de le voir, ou d’en croire
leurs
yeux quand ils le voient, c’est le dogme inculqué dans les esprits pe
253
e, deuxièmement qu’elles ont dépassé le sommet de
leur
évolution, et descendent vers leur crépuscule. Dès la fin du siècle d
254
é le sommet de leur évolution, et descendent vers
leur
crépuscule. Dès la fin du siècle dernier, Ernest Renan pouvait s’écri
255
— mais si mal ! Trop petites pour assurer seules
leur
défense, trop grandes pour animer toutes les parties de leur territoi
256
e, trop grandes pour animer toutes les parties de
leur
territoire, trop sclérosées pour s’adapter aux structures dynamiques
257
s dynamiques de la société scientifico-technique,
leur
souveraineté est devenue tout illusoire dès qu’elle n’est plus pureme
258
urement négative — en bien ou en mal. Ainsi, elle
leur
permet de procéder au désarmement tarifaire, ou au contraire, elle le
259
r au désarmement tarifaire, ou au contraire, elle
leur
sert de prétexte à refuser encore, ici ou là, les mesures nécessaires
260
elles, professionnelles et régionales, qui nouent
leurs
liens concrets en dépit des nations. Presque tout ce qui coopère, se
261
aient « immédiates à l’Empire » et tiraient de là
leurs
libertés — sera-t-elle fondée sur des réalités en plein essor, non su
262
lles carcasses historiques et des mythes vidés de
leur
pouvoir. Un des meilleurs sociologues français d’aujourd’hui, spécial
263
s ou précolombiennes, par exemple, n’attendent de
leurs
sujets qu’une obéissance aveugle. Mais la démocratie exige pour fonct
264
r la constitution. C’est à peine si l’on parle de
leur
fonctionnement. Mais surtout, on ne dit rien des problèmes vivants et
265
lés. Ces problèmes se révèlent au contraire dans
leurs
vraies dimensions et leur urgence — et alors nul besoin d’insister su
266
lent au contraire dans leurs vraies dimensions et
leur
urgence — et alors nul besoin d’insister sur la nécessité de faire l’
267
ses cantons, mais pour sauver ce qu’on pouvait de
leur
autonomie, précisément : sans l’union, cette autonomie s’évanouissait
268
, c’est dire que tout dépend des éducateurs et de
leur
formation. L’avenir de l’Europe unie va se jouer dans les écoles norm
269
En attendant que celles-ci prennent conscience de
leurs
responsabilités européennes, et pour les y pousser, il importe d’agir
270
pes forcément restreints d’éducateurs, capables à
leur
tour d’agir sur leurs collègues. C’est l’objectif précis et immédiat
271
nts d’éducateurs, capables à leur tour d’agir sur
leurs
collègues. C’est l’objectif précis et immédiat de la Campagne d’éduca
272
ture démocratique au nom des idéaux qu’elle seule
leur
enseigna. 21. Cf. Enquête sur l’état de l’instruction civique en E
273
rs scientifiques. Il me semble au contraire qu’on
leur
accorde un respect presque exclusif. Pourquoi ? Parce qu’ils sont trè
274
liste, qui consiste à répartir les tâches d’après
leur
nature et d’après les grandeurs, les dimensions, les moyens des commu
275
plaindre d’un exode de ses fils qui vont exercer
leur
activité ailleurs. Prenez un village suisse quelconque ; si un de ses
276
lle s’y opposent encore irréductiblement, de tout
leur
être de nations « souveraines » ? Quand on nous affirme que le xxe s
277
rtie de l’engorgement déjà presque intolérable de
leurs
capitales. Tous ces symptômes révèlent une inadaptation morbide de l’
278
que les nations sont immortelles (en tout cas la
leur
!), que rien d’autre n’est donc possible, et que d’ailleurs l’État, o
279
la nation, l’État, et l’État-nation qui est né de
leur
collusion moderne. Il faudrait rappeler qu’après la préhistoire qui n
280
préhistoire qui ne connaissait que les tribus et
leurs
clans, l’histoire commence avec les grands empires réunissant et fixa
281
uquel les maîtres de l’État peuvent mettre à mort
leurs
hérétiques, ce que ne peuvent plus faire les Églises, Dieu merci. L’É
282
ces États-nations unitaires tels qu’ils sont dans
leur
être et leur agir concret, non plus dans leurs prétentions. Nous verr
283
ions unitaires tels qu’ils sont dans leur être et
leur
agir concret, non plus dans leurs prétentions. Nous verrons aussitôt
284
ans leur être et leur agir concret, non plus dans
leurs
prétentions. Nous verrons aussitôt que tous, sans exception, sont à l
285
ondiale. Ils sont trop grands si l’on en juge par
leur
incapacité d’animer leurs régions, et d’offrir à leurs citoyens une p
286
ands si l’on en juge par leur incapacité d’animer
leurs
régions, et d’offrir à leurs citoyens une participation réelle à la v
287
incapacité d’animer leurs régions, et d’offrir à
leurs
citoyens une participation réelle à la vie politique. Le problème du
288
s pour pouvoir assurer le développement de toutes
leurs
régions et communes, — trop grands pour que leurs citoyens puissent y
289
leurs régions et communes, — trop grands pour que
leurs
citoyens puissent y exercer normalement leurs devoirs civiques, et pa
290
que leurs citoyens puissent y exercer normalement
leurs
devoirs civiques, et participer effectivement à la vie de la cité ; d
291
t, l’existence des empires de l’Est et de l’Ouest
leur
pose un dilemme aussi simple qu’inexorable : — ou bien ils se content
292
orable : — ou bien ils se contentent de proclamer
leur
volonté farouche d’indépendance et leur souveraineté absolue, dont il
293
proclamer leur volonté farouche d’indépendance et
leur
souveraineté absolue, dont ils refusent de rien déléguer à une autori
294
résister tous ensemble, et alors ils renoncent à
leur
souveraineté absolue au profit d’une fédération qui les protège. C’es
295
1848 nos vingt-cinq petits États suisses et bien
leur
en a pris. Mais comme je le rappelais au début de cet exposé, nos Éta
296
ont pas fait un seul pas effectif en direction de
leur
fédération politique. Force m’est donc de penser qu’il y a quelque ch
297
e penser qu’il y a quelque chose d’essentiel dans
leur
nature même, quelque chose de constitutif qui les retient de s’unir.
298
e que les États-nations sont impropres à l’union.
Leurs
relations normales sont de rivalité non de coopération. Leur mode de
299
ons normales sont de rivalité non de coopération.
Leur
mode de contact normal n’est pas l’échange, mais le choc. Bakounine l
300
possible. Elles seront amenées à se grouper selon
leurs
affinités, selon leur voisinage, selon les réalités nouvelles qui les
301
amenées à se grouper selon leurs affinités, selon
leur
voisinage, selon les réalités nouvelles qui les auront formées, par-d
302
urs du colloque, qui connaissaient les besoins de
leur
région, mais de tout un mouvement de pensée politique, déjà beaucoup
303
es États régionaux français délégueront partie de
leur
souveraineté à l’État fédéral français. La lutte pour notre indépenda
304
andon. Ainsi, elle permet aux États de procéder à
leur
désarmement tarifaire, de renoncer aux droits de douane, ou au contra
305
noncer aux droits de douane, ou au contraire elle
leur
sert de prétextes à refuser, ici ou là, les mesures nécessaires à l’u
306
aient « immédiates à l’Empire » et tiraient de là
leurs
libertés — sera-t-elle fondée sur des réalités en plein essor, non su
307
lles carcasses historiques et des mythes vidés de
leur
pouvoir. Un des meilleurs sociologues français d’aujourd’hui, spécial
308
s hommes d’aujourd’hui de le voir, ou d’en croire
leurs
yeux quand ils le voient, c’est le dogme inculqué dans les esprits pe
309
de ses agglomérations principales. Si on exagère
leur
taille, les régions tendent ou bien à se confondre avec les unités na
310
ondre avec les unités nationales ou bien à perdre
leur
signification comme unités fonctionnelles. Si on les prend trop petit
311
raire se définit par des dynamismes combinés, par
leurs
résultantes variables, par la densité des échanges et des transports,
312
l réunit ses fils autour de son lit de mort et il
leur
dit : « Le secret de ma réussite tient à ce que j’ai fondé ma vie sur
313
ont vu que l’union fédérale était la condition de
leur
survie individuelle. Les régions combinent ainsi les avantages du pet
314
treprise. Si, au pire, certaines de nos villes et
leur
hinterland en venaient à nouer des liens économiques et sociaux avec
315
ste — s’ils y tiennent vraiment — et de maintenir
leur
association. Nous sommes le seul pays européen qui n’ait jamais été t
316
ons à toute forme d’union réelle (fédérale) et de
leur
radicale incapacité non seulement à la vouloir mais à l’accepter. Cra
317
nds à la fois 39 — trop petits pour assurer seuls
leur
défense, leur prospérité économique, et pour jouer un rôle à l’échell
318
39 — trop petits pour assurer seuls leur défense,
leur
prospérité économique, et pour jouer un rôle à l’échelle mondiale ; t
319
e ; trop grands pour animer toutes les parties de
leur
territoire, et surtout pour ménager à chaque individu la possibilité
320
nous employer à ménager, favoriser, puis imposer
leur
existence. Bâtir sur autre chose que sur les cadres durs mais en trai
321
7, c’est-à-dire au moment où devaient l’écrire de
leur
côté Jean Buchmann, qui la publie dans L’Europe en formation d’octobr
322
é que d’autres fédéralistes l’aient inventée pour
leur
part à la même époque ; la diachronie impose parfois des prises de co
323
des grands arbres enserrant la terre lourde et à
leurs
branches divergeant librement dans le ciel. Ils embrassent les peuple
324
rassent les peuples et ils les organisent, eux et
leurs
paysages, en très nombreux bassins largement définis non point par de
325
les voici disposés tout au long de son cours dans
leur
ordre chronologique ! Le Hasli doit peut-être, comme Schwyz, à quelqu
326
quand la rivière une première fois s’émancipe de
Leurs
Excellences, voilà Soleure et sa noblesse aux noms français, son amba
327
igneurs de la production industrielle fondent ici
leur
empire efficace, aux lieux d’où les Habsbourg jadis prirent leur élan
328
icace, aux lieux d’où les Habsbourg jadis prirent
leur
élan vers d’autres continents à découvrir et les futurs marchés mondi
329
t dorées sur un ciel mat griffé de pins légers. À
leur
pied, dans l’obscure fraîcheur, voici « les eaux saintes et sobres »
330
e descendre Dans un cœur qui s’émeut et connaît
leur
présence…) ⁂ Nous avons déjeuné sur une terrasse d’auberge accrochée
331
le Conseil de l’Europe et le Marché commun, puis
leurs
contreparties plus ou moins réussies dans l’empire communiste (Comeco
332
oins ouverte contre le contrat étatique (inégal à
leurs
yeux) que jadis ou naguère leur imposa l’élément formateur ou hégémon
333
atique (inégal à leurs yeux) que jadis ou naguère
leur
imposa l’élément formateur ou hégémonique de chacun de nos États unit
334
c des micronationalismes locaux, qui revendiquent
leur
autonomie au nom de leur langue, de leurs coutumes, ou des nécessités
335
locaux, qui revendiquent leur autonomie au nom de
leur
langue, de leurs coutumes, ou des nécessités économiques nouvelles, e
336
ndiquent leur autonomie au nom de leur langue, de
leurs
coutumes, ou des nécessités économiques nouvelles, et qui enfièvrent
337
vie économique, culturelle et surtout civique de
leurs
régions : celles-ci se sentent exploitées par l’État, ses bureaux ou
338
s composant de telle manière que la résultante de
leur
tension soit positive (on dirait, dans le langage de la théorie des j
339
non à la substance de ces énoncés, je retiens que
leurs
formes et structures posent un certain type de relations, posent donc
340
par Kepler dans ses spéculations sur le cercle et
leurs
applications à l’astronomie, ou par Hegel dans sa dialectique ternair
341
de supprimer la différence des natures sauvegarde
leurs
propriétés »ab sera repris par tous les penseurs occidentaux respectu
342
ommes, ses semblables. Ces groupes devront être à
leur
tour à la fois autonomes et solidaires : pour eux aussi, l’un n’ira p
343
ans les techniques les plus avancées, le moyen de
leur
composition. En tant que méthode générale d’aménagement des relations
344
qui, pour certaines raisons, n’ont pas voulu dire
leur
nom. C’est le cas de la Suisse, qui présente toutes les notes de la f
345
rocès en appel ». Or peu furent moins méconnus de
leur
vivant, plus influents, mieux célébrés — et mieux oubliés tôt après…
346
d admirable » des deux empereurs, et l’énergie de
leurs
troupes est bien sûr « indomptable ». Tout cela fait une « mémorable
347
aux mâles vertus des officiers bien nés ? Louant
leurs
frères, leurs fils, ou leurs maris « glorieusement » blessés ou tués,
348
tus des officiers bien nés ? Louant leurs frères,
leurs
fils, ou leurs maris « glorieusement » blessés ou tués, il se range s
349
rs bien nés ? Louant leurs frères, leurs fils, ou
leurs
maris « glorieusement » blessés ou tués, il se range sans réserve à l
350
ent » blessés ou tués, il se range sans réserve à
leurs
catégories. C’est le style qu’elles attendent, et après tout c’est bi
351
nt. La figure noire de mouches qui s’attachent à
leurs
plaies, ceux-ci portent de tous côtés des regards éperdus qui n’obtie
352
ongés par ces vers, qu’ils croient voir sortir de
leur
corps, et qui proviennent des myriades de mouches dont l’air est infe
353
ui écrit pour les mourants des lettres d’adieux à
leurs
familles. Peu à peu, les femmes du lieu « voyant que je ne fais aucun
354
à tous ces hommes d’origines si diverses, et qui
leur
sont tous également étrangers. Tutti fratelli, répétaient-elles avec
355
ntion de Genève est signée par douze États qui, à
leur
tour, fondent des sociétés nationales de secours en cas de guerre. En
356
raînés la plupart des peuples civilisés, oubliant
leur
brillante mais trompeuse civilisation pour retourner à la barbarie —
357
bénir des bataillons partant pour la tuerie après
leur
avoir enseigné dans leur enfance ce commandement péremptoire : — Tu n
358
ant pour la tuerie après leur avoir enseigné dans
leur
enfance ce commandement péremptoire : — Tu ne tueras point ! Nos na
359
Les révolutions sont venues, mais le lendemain de
leur
avènement, au lieu de supprimer les armées permanentes, elles ont déc
360
alléguant un prétexte dérisoire, celui de châtier
leur
insolence… C’est sans remords que les pays qu’on appelle chrétiens co
361
… Cette civilisation, en fondant sur ces peuples,
leur
enlève souvent plus que des coutumes barbares, elle les dépouille de
362
que des coutumes barbares, elle les dépouille de
leur
vieille et respectable moralité ». (Il a fallu plus de soixante ans p
363
ormule des festivals et les dangers qu’entraînait
leur
multiplication en concurrence (résultante : notre association europée
364
d’abord, puis entre eux et les éditeurs. Quant à
leurs
relations avec le vrai public, les chiffres que je viens de citer per
365
les gens puissent discuter des projets car c’est
leur
vie qui va être modifiée. Il faut rendre les gens attentifs à l’impor
366
allez-vous découper vos régions ? Quelles seront
leurs
frontières exactes ? Faut-il qu’elles aient des superficies ou des po
367
’Europe fédérale, dès qu’on aborde le problème de
leur
structure politique. C’est donc ce dernier groupe d’arguments que l’o
368
i de prétexte à ces concentrations forcées, c’est
leur
préparation, leur conduite et leurs suites qui ont notamment accrédit
369
s concentrations forcées, c’est leur préparation,
leur
conduite et leurs suites qui ont notamment accrédité l’idée que l’éco
370
forcées, c’est leur préparation, leur conduite et
leurs
suites qui ont notamment accrédité l’idée que l’économie est au servi
371
des tâches entreprises et des cadres sociaux qui
leur
offrent appui. Qu’on me permette un exemple personnel, pour aller vit
372
s. 2° Les modules ou unités de base politiques et
leurs
structures ne sont pas, en principe, superposables aux modules ou uni
373
unités de base économiques (ou culturelles) et à
leurs
structures propres : les uns et les autres se chevauchent, se recoupe
374
’agirait ici de la réunion de régions libérées de
leur
État-nation, mais qui jugeraient souhaitable de renouer librement des
375
x-ci n’auront pas renoncé au « totalitarisme » de
leurs
pouvoirs et ne se seront pas dessaisis, en tant qu’entités politiques
376
ts lors du premier et du second mariage. Analyser
leur
évolution, les réactions des enfants, etc. Il faut aussi savoir disti
377
nces de correspondre à la réalité des êtres et de
leur
vie à deux ! On tombe amoureux d’une image sans le savoir. Et l’on se
378
des autres, celles des parents, en premier lieu ;
leur
couple est-il si bien réussi ? On pense que le seul moyen de réussir
379
u’ils ont raté c’est de prendre le contre-pied de
leurs
conseils. Ce qui conduit souvent à un mariage « d’attitude » : on veu
380
ts, entourage — on est donc moins poussé à braver
leur
opinion, à faire un mariage « d’attitude ». On est plus conscient et
381
au « mariage-maquette » ? Ils ont tort. L’Église
leur
donne l’exemple en exigeant avant l’entrée en religion plusieurs anné
382
évitable de divorcer ? Il vaudrait beaucoup mieux
leur
apprendre que la vraie vie, c’est la vie quotidienne et qu’elle n’a r
383
t ceux qui l’ont lu sont mieux armés pour réussir
leur
vie à deux —, vous explique comment les problèmes du deuxième mariage
384
subordination de l’une à l’autre, et que de plus,
leur
union, loin d’évacuer les différences, ne fait que les renforcer et l
385
Je pense en particulier aux hippies. Je trouve
leur
réaction absolument normale et saine, même s’ils vont parfois trop lo
386
e drogues à l’appui. C’est une réaction vitale de
leur
part contre ce monde qui est en train de ruiner les bases mêmes de la
387
e association de républiques autonomes, libres de
leur
gestion intérieure et responsables les unes des autres devant le dang