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stème d’alliances, embrassant de multiples unités
locales
— vallées, cités, principautés et républiques — dont on sait la diver
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nifie surtout volonté de maintenir les autonomies
locales
et cantonales, contre les empiètements de l’autorité centrale. Rien d
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prit de clocher, les particularismes régionaux ou
locaux
qui prétendraient vivre en autarcie, refermés sur eux-mêmes, hostiles
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t la volonté de la fragmenter en petites cellules
locales
jalousement closes, manifestent deux tendances incompatibles de l’esp
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’admettent rien d’autre que leur manière de vivre
locale
, définie par la majorité locale, traitent tout le reste d’étranger, d
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manière de vivre locale, définie par la majorité
locale
, traitent tout le reste d’étranger, donc d’impur, et par suite, refus
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oisins, de s’ouvrir aux échanges. Ce nationalisme
local
, ce chauvinisme cantonal (on l’appelle chez nous Kantönligeist) relèv
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’union, d’autre part la légitimité des autonomies
locales
. Elle exige à la fois l’une et l’autre, en dépit de leur caractère lo
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usicien ou d’un peintre, c’est simplement l’école
locale
dans laquelle il s’est formé. D’où vient alors cette illusion d’optiq
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de la variété des allégeances possibles, les unes
locales
ou régionales, et les autres universelles, — telles que le fédéralism
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des Suisses : quelle que soit leur petite patrie
locale
, s’ils la dépassent, c’est pour rejoindre immédiatement les grands co
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car celle-ci a toujours été faite par des foyers
locaux
, et non par des nations ; par des écoles fermées puis internationales
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d’uniformisation et d’oblitération des traditions
locales
est bien plus grave pour elle que pour ses grands voisins. Ce n’est p
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prit de clocher, les particularismes régionaux ou
locaux
qui prétendraient vivre en autarcie, refermés sur eux-mêmes, hostiles
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t la volonté de la fragmenter en petites cellules
locales
jalousement closes manifestent deux tendances incompatibles de l’espr
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’admettent rien d’autre que leur manière de vivre
locale
, définie par la majorité locale, traitent tout le reste d’étranger, d
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manière de vivre locale, définie par la majorité
locale
, traitent tout le reste d’étranger, donc d’impur, et par suite, refus
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oisins, de s’ouvrir aux échanges. Ce nationalisme
local
relève de la même mentalité que le totalitarisme à l’échelle national
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’union, d’autre part la légitimité des autonomies
locales
. Elle exige à la fois l’une et l’autre, en dépit de leur caractère lo
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usicien ou d’un peintre, c’est simplement l’école
locale
dans laquelle il s’est formé. D’où vient alors cette illusion d’optiq
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ici l’individu et la collectivité, là l’autonomie
locale
et la vaste unité centralisée ; les déviations ou maladies se réponde
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nis ils pouvaient à la fois sauver leurs libertés
locales
et agir comme une seule nation au niveau des réalités de leur époque.
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physiques dans lesquels s’exercent les autonomies
locales
ou régionales. D’autre part il n’est pas moins évident que l’ensemble
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uer aux membres de la fédération l’administration
locale
d’activités relevant en principe du pouvoir fédéral (régime fiscal, e
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e : lorsque les libres créations individuelles ou
locales
deviennent des phénomènes d’ampleur publique, il est normal qu’un pou
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bérant du même coup les énergies individuelles ou
locales
pour de nouvelles créations ou conquêtes. En dernière analyse, nous p
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comme autant de dangers en soi pour les libertés
locales
ou personnelles. Ces mécanismes ont pour fonction normale de décharge
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physique mieux assurée ; diversités personnelles,
locales
et régionales mieux affirmées, parce qu’allégées des tâches indiffére
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ismes, l’anarchie individualiste (ou impérialisme
local
) de groupes qui se veulent souverains, comme si le reste du monde n’e
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r, d’éviter que les indépendances personnelles et
locales
soient dissoutes dans un réseau toujours plus serré d’interdépendance
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oit fondamental découlent des plans d’aménagement
locaux
, urbains ou agricoles, harmonisés dans le cadre fédéral. On cherchera
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re fédéral. On cherchera à éviter les congestions
locales
et les goulots d’étranglement, dans les régions les plus favorisées p
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xercer ses droits civiques. Le droit à une patrie
locale
est garanti par la Constitution fédérale, et surveillé par la Cour fé
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, ou nationaux. Le droit fondamental à une patrie
locale
entraîne que les communautés constituées, régions associées ou États,
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es, mobilisables en quelques heures dans le cadre
local
. En cas d’attaque contre n’importe quel membre de la fédération, tous
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des anciens États et d’augmenter celle des foyers
locaux
. La renaissance des communes s’affirme. Le citoyen, naguère « démuni
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r autant que possible les situations spéciales et
locales
. Les compétences du pouvoir fédéral s’exercent donc d’abord dans le d
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ire que des œuvres moyennes ou d’intérêt purement
local
et folklorique si chacun de ses petits États prétendait se suffire à
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ù elles sauront grouper leurs authentiques forces
locales
pour mieux participer aux grands courants du monde et s’en nourrir, a
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er libre pour l’Europe, contre tous les seigneurs
locaux
, dont les Habsbourg, qui essayaient d’en prendre le contrôle. Et c’es
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t culturels, en tant qu’ils relèvent de la patrie
locale
, de la région, de la nation, de l’Europe unie, ou de communautés élec
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celle-ci tend à se confondre avec la simple unité
locale
. Mais entre ces limites supérieure et inférieure la possibilité peut
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férents par la nature et par les dimensions, cité
locale
, idéologie nationale, culture continentale, religion universelle, dom
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nitaires. Renaissance donc des micronationalismes
locaux
, qui revendiquent leur autonomie au nom de leur langue, de leurs cout
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ent de convergence mondiale et de diversification
locale
ne mette en crise permanente. 855 votes en quelques années à la Chamb
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diastole et de systole, vers des autonomies plus
locales
et vers des unions plus vastes, qui est le battement même du cœur d’u
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central et à la défense ombrageuse des autonomies
locales
ou régionales. C’est ainsi qu’un illustre homme d’État belge, et gran
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r les besoins contraires, mais vitaux d’autonomie
locale
et de grands espaces communs, de participation efficace à la vie d’un
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la femme dans le mariage, et celui des autonomies
locales
et de l’union dans une fédération, où il s’agit précisément de respec
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specter complètement les droits et de l’autonomie
locale
et de l’union, ceci au bénéfice des deux, naturellement. Je me réfère
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lités contradictoires : la réalité des autonomies
locales
, personnelles, et la réalité de l’union qui, dans mon esprit, est des