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a première tâche de ceux qui veulent se mettre en
marche
. Inventer des chemins vers le But est la seconde tâche, indispensable
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De la marche / De l’échec (1964)o p De la
marche
J’étais alors revenu en Suisse, où je subissais l’entraînement int
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: 04.00 : diane. 05.00 : départ pour la première
marche
d’entraînement, 50 kilomètres. Tenue de campagne. Paquetage complet.
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Tenue de campagne. Paquetage complet. La deuxième
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fut de 70 kilomètres, une semaine plus tard. Et ce n’était qu’une pré
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derne se déplace en camion ou en train et que ces
marches
ne servaient à rien… Pour ma part, j’observais que le colonel prenait
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ensibles au départ, qui se révèlent à longueur de
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, causant d’abord une légère irritation, puis une blessure, et forçant
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n’en était pas moins sincère. Ces cinq heures de
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sur route nous laissaient aussi frais qu’une promenade. Et tout d’un
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n coup je découvris ceci : Quand on part pour une
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de deux heures, la fatigue vient au bout d’une heure. Quand on part p
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vient au bout d’une heure. Quand on part pour une
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de cinq heures, on se met à traîner les pieds après la troisième heur
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lle pas de ce qu’il imagine un très long temps de
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devant lui, et certains objectifs qui, peut-être, parce qu’ils ne son
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ndions, occupaient constamment nos regards. Notre
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en était comme allégée, réduite à si peu de chose tout au bas du spec
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écédée par son chef veillant au rythme égal de la
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, poursuivait à travers le paysage une avance opiniâtre et rectiligne,
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ale, puis aux genoux de la remontée douce — et la
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plus silencieuse, rythmée par le sourd cliquetis des gamelles et des
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it trop court. o. Rougemont Denis de, « De la
marche
; De l’échec », Bestand und Versuch, Zurich, Stuttgart, Artemis, 1964
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ntradictions théoriquement impraticables. Si cela
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tout de même — il faut en croire ses yeux — ce ne peut être qu’en ver
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lennelle, que désormais un mécanisme a été mis en
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et nous porte, mais pas nécessairement où nous voulions aller. Depuis
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tel qu’il est, limité et réel mais secrètement en
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vers lui-même que l’on choisit, non pas comme prétexte à s’exalter ou
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aisais mon service militaire on nous imposait des
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d’entraînement et j’ai fait à cette occasion une découverte qui a jou
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ois-ci c’était sérieux, que nous partions pour la
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finale de 140 km, nous n’avons ressenti aucune fatigue pendant les 20
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ais vous n’avez pas fait lors du premier coup une
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de 140 km ? C’est pourquoi le mariage-maquette peut être considéré co
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le mariage-maquette peut être considéré comme une
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d’entraînement. Le seuil de fatigue et de lassitude sera infiniment p
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iment plus élevé ou plus éloigné dans la « longue
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» qu’est le vrai mariage. Pour avoir toute sa valeur il faut aussi qu