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ant à la fédération, se trouve ainsi résolu, leur
neutralité
n’ayant plus lieu de s’affirmer ni à l’intérieur, ni à l’extérieur. Q
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e ainsi confirmée dans son statut traditionnel de
neutralité
, dont nous avons vu par ailleurs qu’il a perdu ses anciennes justific
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815 la garantie de son indépendance et même de sa
neutralité
« dans les intérêts de l’Europe entière ». Si les Ligues suisses se d
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base et une finalité expressément européenne à la
neutralité
de la Suisse indépendante. Et tandis que se forment dans le reste de
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sans de l’abstention. Arguments politiques. — La
neutralité
intégrale reste la base de notre indépendance et « l’étoile fixe sur
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rer à l’union européenne serait contraire à cette
neutralité
. La Suisse recevrait des ordres d’un pouvoir extérieur, et c’en serai
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rope unie ou fédérée. Arguments politiques. — La
neutralité
suisse a été garantie « dans les intérêts de l’Europe entière ». Or c
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intérêt de tous les peuples de l’Europe. Si notre
neutralité
s’oppose à l’union, il faut en réviser les termes, comme d’ailleurs l
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à se retirer du jeu des puissances militaires. La
neutralité
n’a jamais été qu’un moyen au service de notre indépendance ; « elle
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pourrait ajouter : 1° que s’il est vrai que notre
neutralité
a permis les interventions de la Croix-Rouge lors des conflits europé
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les chances de leur retour à l’avenir ; 2° que la
neutralité
suisse, en s’absolutisant jusqu’à devenir tabou — traître est celui q
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rer un coup d’État contre notre statut présent de
neutralité
, et c’est absurde : car la Suisse fait partie de l’Europe, qu’elle le
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s d’être écoutés s’ils proposent de renoncer à la
neutralité
: c’est devenu, dans la Suisse moderne, un crime de lèse-majesté. Per
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i avec ceux qui refusent l’Europe au nom de notre
neutralité
, ni avec ceux (beaucoup plus rares d’ailleurs) qui voudraient que la
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la Suisse renonce sans condition à toute idée de
neutralité
. Mon idéal très clair — mon utopie — est que la Suisse adhère un jour
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qui demeure valable et même indispensable dans la
neutralité
d’une fédération. Mais il n’y a aucune chance qu’on nous offre cela,
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ous avons réussi beaucoup mieux que cette fameuse
neutralité
, — nécessité subie, à l’origine et dont nous fîmes peu à peu vertu à
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ons réussi notre fédéralisme ! Contrairement à la
neutralité
, il tient à l’essence même de notre État. C’est notre création majeur
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e des sociétés, et gardera toujours un œil sur la
neutralité
étendue à l’Europe. Aux deux solutions en présence, à l’échelle du co
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u connu, ou très mal connu hors de Suisse ; notre
neutralité
n’y est que trop connue. Pourquoi parler toujours de cette neutralité
21
ue trop connue. Pourquoi parler toujours de cette
neutralité
, vertu qui ennuie et pratique négative, quand nous avons à proposer u
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Nationalität. 15. Edgar Bonjour, Histoire de la
neutralité
suisse, 1946, p. 9 : L’auteur n’hésite pas à parler « d’introversion
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oque de l’impérialisme », au cours de laquelle la
neutralité
suisse s’est définie comme état d’esprit. 16. « Indépendance de la S
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tat d’esprit. 16. « Indépendance de la Suisse et
neutralité
», conférence au congrès de l’Union européenne des fédéralistes de Su
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novembre 1962. M. Miéville précise : « Quant à la
neutralité
, son rôle a été nul dans la création de la Confédération. » Cela pour
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ereur. N’y avait-il pas là un premier germe de la
neutralité
« charismatique » de notre Confédération ? 17. Résolution de l’Union
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ions économiques supranationales, indépendance et
neutralité
de la Suisse, Bâle, Société suisse des juristes, 1963. l. Rougemont