1
nde une « culture nationale » bien caractérisée ;
ni
même d’avoir été la mère de grandes écoles d’art, de littérature ou d
2
parler d’une peinture vénitienne ou hollandaise ;
ni
de musique suisse, comme on parle d’une musique flamande ou allemande
3
me on parle d’une musique flamande ou allemande ;
ni
de poésie, ou de dramaturgie, ou de roman suisses, comme il y eut un
4
un éloge de la petitesse en soi que je fais ici,
ni
des petites dimensions matérielles ou morales, mais au contraire de l
5
e se relever de ses ruines sans aide extérieure ;
ni
d’assurer à lui seul sa défense et sa prospérité économique ; ni de p
6
lui seul sa défense et sa prospérité économique ;
ni
de poursuivre une politique étrangère autonome. Que deviennent, dans
7
poser qu’elle soit praticable, ne serait conforme
ni
aux données historiques, ni aux données actuelles et concrètes du pro
8
e, ne serait conforme ni aux données historiques,
ni
aux données actuelles et concrètes du problème à résoudre. Il importe
9
l’autre ce passage de l’économique au politique.
Ni
cette déclaration, ni le traité lui-même, ne fournissent d’indication
10
l’économique au politique. Ni cette déclaration,
ni
le traité lui-même, ne fournissent d’indications sur le type de régim
11
pas une histoire des échecs de l’idée européenne,
ni
des déchets de la pensée fédéraliste, ni des curiosa de l’esprit occi
12
opéenne, ni des déchets de la pensée fédéraliste,
ni
des curiosa de l’esprit occidental que je me propose de retracer et q
13
rnationales ; par des styles qui ne connaissaient
ni
péages ni frontières politiques ; et par des traditions communes à to
14
s ; par des styles qui ne connaissaient ni péages
ni
frontières politiques ; et par des traditions communes à tous nos peu
15
munisme anabaptiste ou de l’anarcho-syndicalisme.
Ni
l’une ni l’autre des deux tendances n’a jamais été isolée à l’état pu
16
nabaptiste ou de l’anarcho-syndicalisme. Ni l’une
ni
l’autre des deux tendances n’a jamais été isolée à l’état pur et port
17
déraux. Cette Europe fédérale ne serait donc : —
ni
totalement unifiée autour d’un centre, — ni simplement liée par l’all
18
: — ni totalement unifiée autour d’un centre, —
ni
simplement liée par l’alliance temporaire d’une vingtaine d’États abs
19
e que le fédéralisme n’est pas une doctrine fixe,
ni
vraiment un système, et encore moins un plan qu’il faudrait appliquer
20
re lui ne survivent pas à sa défaite. L’hégémonie
ni
sa menace ne sont principes fédérateurs, même négatifs. Mais qu’un Ét
21
une assemblée de gouverneurs des cinquante États,
ni
la Suisse par les délégués des vingt-deux cantons. Ce serait impratic
22
tion ne se crée pas contre une menace extérieure,
ni
à des fins impérialistes, mais au contraire : pour l’avantage et la s
23
tions qui dépassent les forces de chacune d’elle.
Ni
les menaces arabes puis mongoles, ni l’entreprise des croisades, ni l
24
cune d’elle. Ni les menaces arabes puis mongoles,
ni
l’entreprise des croisades, ni les Turcs devant Vienne à deux reprise
25
bes puis mongoles, ni l’entreprise des croisades,
ni
les Turcs devant Vienne à deux reprises, ni les Soviets nous pressant
26
ades, ni les Turcs devant Vienne à deux reprises,
ni
les Soviets nous pressant à l’Est et nous minant à l’intérieur par le
27
ule nation au niveau des réalités de leur époque.
Ni
les paniques générales, ni les délires de conquête n’ont jamais rien
28
alités de leur époque. Ni les paniques générales,
ni
les délires de conquête n’ont jamais rien construit en Europe. Seules
29
itié raison. Le véritable fédéralisme ne consiste
ni
dans la seule union des cantons, ni dans leur seule autonomie. Il con
30
e ne consiste ni dans la seule union des cantons,
ni
dans leur seule autonomie. Il consiste dans l’équilibre continuelleme
31
ux deux partis que le fédéralisme véritable n’est
ni
dans l’une ni dans l’autre de ces tendances, mais bien dans leur coex
32
que le fédéralisme véritable n’est ni dans l’une
ni
dans l’autre de ces tendances, mais bien dans leur coexistence accept
33
rdépendances mécaniques proliférant sans contrôle
ni
orientation, par suite niveleuses et accroissant l’entropie de l’ense
34
nord au sud et de l’est à l’ouest sans passeports
ni
visas, sans visites de douanes, sans embouteillages à Menton, sans co
35
de l’Europe ne saurait être l’État-nation unifié,
ni
un système d’alliances bi- ou multilatérales. En effet, la première s
36
s suisses n’ont plus le droit de faire la guerre,
ni
d’entretenir leur propre armée, ni de conclure des traités séparés ;
37
ire la guerre, ni d’entretenir leur propre armée,
ni
de conclure des traités séparés ; ces attributs de la souveraineté cl
38
autant qu’elle subsiste, n’est en rien garantie (
ni
d’ailleurs menacée) par leurs voisins et frères, mais seulement par l
39
bre ne pouvant plus conclure d’alliances séparées
ni
avec d’autres États membres ni au-dehors, c’est la fédération qui ass
40
alliances séparées ni avec d’autres États membres
ni
au-dehors, c’est la fédération qui assure la représentation diplomati
41
, leur neutralité n’ayant plus lieu de s’affirmer
ni
à l’intérieur, ni à l’extérieur. Quant à savoir si l’Europe fédérée e
42
n’ayant plus lieu de s’affirmer ni à l’intérieur,
ni
à l’extérieur. Quant à savoir si l’Europe fédérée est elle-même neutr
43
s irons tout droit vers une société sans surprise
ni
drames, disciplinée, normalisée, policée, hygiénisée, bref vers l’Enn
44
c de Brunnen en 1315, il n’y avait pas de Suisse,
ni
sur les cartes, ni dans les chartes. Le nom même était inconnu. La Su
45
5, il n’y avait pas de Suisse, ni sur les cartes,
ni
dans les chartes. Le nom même était inconnu. La Suisse s’est formée p
46
ope. De cette façon, elle n’aura pas vécu en vain
ni
sans gloire14. » Pratiquement ignoré de nos jours par les fédéraliste
47
de Morgarten, de Marignan, ou du xviiie siècle,
ni
même celle de 1848 qu’il s’agit de sauver aujourd’hui, mais bien la S
48
ui est en jeu. Je ne suis d’accord, pour ma part,
ni
avec ceux qui refusent l’Europe au nom de notre neutralité, ni avec c
49
qui refusent l’Europe au nom de notre neutralité,
ni
avec ceux (beaucoup plus rares d’ailleurs) qui voudraient que la Suis
50
point l’esprit de risque et d’aventure créatrice,
ni
qui entretiennent le mieux ce climat passionné de polémiques et d’eng
51
lus qu’honorable ne suffit pas à définir un style
ni
une école particulière, mais il suppose un climat de culture d’une de
52
hacun dans son coin veut tout faire et ne dispose
ni
des moyens ni d’un public suffisant. Nos facultés des sciences comme
53
coin veut tout faire et ne dispose ni des moyens
ni
d’un public suffisant. Nos facultés des sciences comme nos troupes de
54
i fédéralisme, qui n’est pas l’esprit de clocher,
ni
l’abandon à l’uniformité imposée par une mode étrangère. Cette condit
55
(6 mars 1965)q r Je ne suis pas un technicien,
ni
au sens étroit du terme, sujet de récentes controverses et d’une vota
56
récentes controverses et d’une votation fédérale,
ni
au sens noble d’un ingénieur diplômé, ou d’un savant de l’électroniqu
57
, de ses filiales américaine et russe — alors que
ni
l’Afrique des tribus et des sorciers, ni l’Inde des castes et des sag
58
lors que ni l’Afrique des tribus et des sorciers,
ni
l’Inde des castes et des sages, ni la Chine des mandarins et des pays
59
des sorciers, ni l’Inde des castes et des sages,
ni
la Chine des mandarins et des paysans, n’avaient pu ou voulu produire
60
a bombe H, n’ont certes pas amené le désarmement,
ni
même ralenti la production des armes conventionnelles, mais elles ont
61
e, et que j’avoue ne pas ressentir très fortement
ni
en moi, ni autour de moi, tant il est vrai que l’idée d’un malheur un
62
’avoue ne pas ressentir très fortement ni en moi,
ni
autour de moi, tant il est vrai que l’idée d’un malheur universel et
63
Ford. Ce rêveur incurable, bricoleur sans culture
ni
génie, était obsédé par l’idée de construire une « locomotive routièr
64
n n’était certes pas la mieux adaptée à ses fins,
ni
la mieux calculée pour répondre à des besoins pratiques, utilitaires
65
uire à l’état de robots, elle ne mérite en vérité
ni
cet excès d’honneur ni cette indignité. Elle n’est que le moyen de no
66
, elle ne mérite en vérité ni cet excès d’honneur
ni
cette indignité. Elle n’est que le moyen de nos passions et de nos rê
67
s de manières, sans pourtant perdre leur identité
ni
se confondre, et sans qu’aucun d’entre eux éprouve le besoin d’impose
68
qu’on est né à Genève ou dans le canton de Berne,
ni
catholique parce que lucernois ou fribourgeois. On peut choisir ses a
69
raitement tout à fait exceptionnel, il ne fallait
ni
un doctrinaire ni un journaliste, ni un spéculatif, ni un manager, et
70
ait exceptionnel, il ne fallait ni un doctrinaire
ni
un journaliste, ni un spéculatif, ni un manager, etc., mais très exac
71
l ne fallait ni un doctrinaire ni un journaliste,
ni
un spéculatif, ni un manager, etc., mais très exactement un diplomate
72
doctrinaire ni un journaliste, ni un spéculatif,
ni
un manager, etc., mais très exactement un diplomate doublé d’un milit
73
iste et industrielle. Sur ce continuum sans ordre
ni
structure d’anarchie arbitrairement quadrillée par l’administration e
74
ore moins les départements découpés par Napoléon,
ni
les « Länder » allemands, trop grands, ni les cantons suisses trop pe
75
poléon, ni les « Länder » allemands, trop grands,
ni
les cantons suisses trop petits, ni les nationalités de la Double-Mon
76
trop grands, ni les cantons suisses trop petits,
ni
les nationalités de la Double-Monarchie d’antan ou de l’URSS d’aujour
77
ble-Monarchie d’antan ou de l’URSS d’aujourd’hui,
ni
les « States » de l’Amérique du Nord. Ce sont vraiment des créations
78
européenne : s’ils la veulent, ils la bâtiront.
Ni
spontanée, ni fatale L’union de l’Europe ne se fera pas toute seul
79
’ils la veulent, ils la bâtiront. Ni spontanée,
ni
fatale L’union de l’Europe ne se fera pas toute seule par un proce
80
eur : Napoléon, Hitler ont échoué pour longtemps.
Ni
spontanée, ni fatale, ni imposée, elle ne peut être que choisie et vo
81
, Hitler ont échoué pour longtemps. Ni spontanée,
ni
fatale, ni imposée, elle ne peut être que choisie et voulue — exactem
82
t échoué pour longtemps. Ni spontanée, ni fatale,
ni
imposée, elle ne peut être que choisie et voulue — exactement comme l
83
e fera au-delà des nations mais pas contre elles,
ni
sans elles. (La Suisse s’est faite au-delà de ses cantons, mais pour
84
est pas aux dimensions d’un pays comme la Suisse,
ni
d’ailleurs d’aucun de nos pays d’Europe : elle est de dimensions cont
85
station n’est pas un mot inventé par Cohn-Bendit,
ni
même par Sartre. Contestation, c’est un terme qui est lié à l’Univers
86
mphe de l’internationale, comme Marx l’avait dit,
ni
le siècle des fédérations, comme Proudhon l’avait prévu, mais bien le
87
squ’au Saint-Empire médiéval, bien qu’il n’en ait
ni
la pluralité ethnique et linguistique, ni le caractère d’universalité
88
’en ait ni la pluralité ethnique et linguistique,
ni
le caractère d’universalité. Il se rêve et se veut fermé, complet, su
89
ste et industrielle. Sur ce continuum, sans ordre
ni
structure, d’anarchie arbitrairement quadrillée par l’administration
90
ore moins les départements découpés par Napoléon,
ni
les « Länder » allemands, trop grands, ni les cantons suisses, trop p
91
poléon, ni les « Länder » allemands, trop grands,
ni
les cantons suisses, trop petits, ni les nationalités de la Double-Mo
92
trop grands, ni les cantons suisses, trop petits,
ni
les nationalités de la Double-Monarchie d’antan ou de l’URSS d’aujour
93
ble-Monarchie d’antan ou de l’URSS d’aujourd’hui,
ni
les « States » de l’Amérique du Nord. Ce sont vraiment des créations
94
je fus alors le seul à ressentir, non sans colère
ni
douleur, la vraie portée. Lorsque Duncan Sandys et Retinger, organisa
95
xal qu’en mai 1948, alors que n’existaient encore
ni
le Conseil de l’Europe, ni surtout, les Communautés européennes, la f
96
ue n’existaient encore ni le Conseil de l’Europe,
ni
surtout, les Communautés européennes, la fédération européenne appara
97
s dieux, ne partaient pas encore du seul langage,
ni
de l’histoire, ni des sciences exactes, et encore moins de l’économie
98
ent pas encore du seul langage, ni de l’histoire,
ni
des sciences exactes, et encore moins de l’économie, mais de la conte
99
nde longueur de côtes pour la surface des terres,
ni
plus dense réseau de fleuves et de rivières, plus complexe entrelacs
100
cs d’affluents et de lignes de partage des eaux ;
ni
plus de ports. L’Asie, l’Afrique, les Amériques, sont fendues, blessé
101
ar l’Europe, ce n’est pas un produit synthétique,
ni
une substance philosophique, ni une nation, et encore moins une race.
102
duit synthétique, ni une substance philosophique,
ni
une nation, et encore moins une race. C’est l’accord des tons purs de
103
rête de sensibilité. Pas question de s’y préparer
ni
de rien combiner à l’avance : la découverte de l’itinéraire exige en
104
onc l’État-nation qui perd. Il ne correspond plus
ni
aux conditions de liberté et de participation civique, apanage des pe
105
cités libres, comme Rousseau l’avait si bien vu ;
ni
aux conditions de développement de rentabilité et de sécurité auxquel
106
es, que sera-ce ailleurs ? Le fédéralisme n’étant
ni
ceci, ni cela, mais la coexistence en tension de ceci et de cela, il
107
era-ce ailleurs ? Le fédéralisme n’étant ni ceci,
ni
cela, mais la coexistence en tension de ceci et de cela, il semble qu
108
lle sorte que la solution ne puisse être cherchée
ni
dans la réduction de l’un des termes, ni dans la subordination de l’u
109
cherchée ni dans la réduction de l’un des termes,
ni
dans la subordination de l’un à l’autre, mais seulement dans une créa
110
mme… fils unique en deux natures, sans confusion [
ni
] séparation. L’union n’a pas supprimé la différence des natures, mais
111
la co-existence des deux natures « sans confusion
ni
séparation » et de l’union qui « loin de supprimer la différence des
112
coïncider avec une région politique. Pas du tout,
ni
avec une région linguistique. On peut très bien continuer à y parler,
113
la fédération. Il est une symbiose sans confusion
ni
disparition des spécificités ».
114
autres, il est vrai, cela change tout : Marcuse,
ni
lu ni connu mais « actuel » selon les courriéristes littéraires.) C’e
115
s, il est vrai, cela change tout : Marcuse, ni lu
ni
connu mais « actuel » selon les courriéristes littéraires.) C’est son
116
ntions et des vertus de la Société de son temps ;
ni
plus dénué d’amer et de vengeur esprit critique : pas un mot de repro
117
. Reste que rien n’eût été fait sans le Souvenir,
ni
sans l’impulsion créatrice de son auteur. ⁂ Le personnage est peu cro
118
Dunant, celle qu’il ne pouvait pas encore avouer,
ni
peut-être s’avouer à lui-même, alors qu’il écrivait le début d’Un Sou
119
e, mais déjà la possibilité que la guerre ne soit
ni
légitime ni fatale est nettement impliquée dans ce même passage : Ce
120
la possibilité que la guerre ne soit ni légitime
ni
fatale est nettement impliquée dans ce même passage : Certains, comm
121
, écarté de l’action, n’ayant plus rien à espérer
ni
à ménager, s’abandonnerait au zèle amer du censeur des temps nouveaux
122
est indéniable… Ce n’est pas que je récuse l’État
ni
l’ordre contractuel d’une société, avec ses cadres et ses mécanismes.
123
qui l’achèvent. Il ne s’agit donc, pour Proudhon,
ni
de décentraliser ni de déconcentrer (est-ce différent ?), ni de délég
124
e s’agit donc, pour Proudhon, ni de décentraliser
ni
de déconcentrer (est-ce différent ?), ni de déléguer les pouvoirs de
125
traliser ni de déconcentrer (est-ce différent ?),
ni
de déléguer les pouvoirs de l’autorité centrale. Mais très exactement
126
x d’échange et groupes de production économiques,
ni
des institutions sociales et culturelles. 2° Les modules ou unités de
127
plus conscient et on ne se joue plus la comédie —
ni
aux parents. On a compris que l’essentiel ce sont les caractères, qui
128
être « modernisé » ? Le mariage ne peut renoncer
ni
à la durée ni à la fidélité. Un mariage c’est une œuvre d’art, une co
129
isé » ? Le mariage ne peut renoncer ni à la durée
ni
à la fidélité. Un mariage c’est une œuvre d’art, une construction à d
130
alistes. Pour moi, nous dit-il, la personne n’est
ni
un individu refermé sur lui-même, ni la minuscule partie d’une masse,
131
rsonne n’est ni un individu refermé sur lui-même,
ni
la minuscule partie d’une masse, mais un homme ouvert aux idées, à la
132
te de la Confédération helvétique. Je ne souhaite
ni
une agglomération d’États soumis à un pouvoir unique et dictatorial n
133
d’États soumis à un pouvoir unique et dictatorial
ni
une Europe des États, mais une association de républiques autonomes,