1 edocien, un théâtre élisabéthain, un roman russe. Non point que l’apport des Suisses en ces domaines, de la Renaissance à n

2 l’aime. D’autre part, le fédéralisme refuse avec non moins de fermeté l’esprit de clocher, les particularismes régionaux o

3 es cités, des foyers de création, des maîtres, et non pas des nations. Ce que l’on nomme parfois, pendant la Renaissance, l

4 sir, j’entends de se faire homme à sa manière, et non point à celle de l’État. D’où la densité culturelle de ce petit coin

5 expressions ? Aucun de nos pays n’est en mesure, non plus, de parler au nom de l’Europe. Qui pourrait assumer, dans ces co

6 la question européenne, cette utopie joue un rôle non négligeable, fût-ce au seul titre de repoussoir, disons même d’épouva

7 ient pas effacés ou dissouts, ils ne seraient pas non plus maintenus dans une fiction de souveraineté absolue, mais ils jou

8 rera dans quelle mesure ces structures tendent ou non à se rapprocher des formes fédéralistes. Il rejoindra de la sorte les

9 e notion juridique ; une expérience multiforme et non pas une construction dogmatique aux lignes simples et aux structures

10 les structures intersociales, qu’elles soient ou non étatiques ; l’équipe de l’Ordre nouveau, de 1932 à 1939, avec Arnaud

11 premiers cantons suisses reçurent leurs libertés non des suzerains de la région, mais, par-dessus leur tête, du seul emper

12 ci a toujours été faite par des foyers locaux, et non par des nations ; par des écoles fermées puis internationales ; par d

13 acometti, un poème de Blaise Cendrars : l’amateur non prévenu n’y verra pas la Suisse, comme il voit à coup sûr l’Espagne d

14 l’aime. D’autre part, le fédéralisme refuse avec non moins de fermeté l’esprit de clocher, les particularismes régionaux o

15 es cités, des foyers de création, des maîtres, et non pas des nations. Ce que l’on nomme parfois, pendant la Renaissance, l

16 , pour nous exprimer d’une manière authentique et non pas empruntée, imitée ? Je ne crois guère aux mesures de « défense »

17 eur consiste à lire à rebours tous nos écrits, et non pas à les interpréter d’une manière qui pourrait prêter à discussion,

18 r un certain type d’humanité, qu’on le veuille ou non , qu’on le sache ou non. Quelle est donc la définition de l’homme sur

19 anité, qu’on le veuille ou non, qu’on le sache ou non . Quelle est donc la définition de l’homme sur laquelle nous pouvons t

20 ns restés chez nous. Mais nous ne serions pas ici non plus si nous pensions avec Hitler et les staliniens que l’homme n’est

21 l’homme considéré comme pur individu, libre mais non engagé, correspond un régime démocratique tendant vers l’anarchie, et

22 ré comme soldat politique, totalement engagé mais non libre, correspond le régime totalitaire. Enfin, à l’homme considéré c

23 nt que leur harmonie est une nécessité vitale, et non pas une concession qu’on leur demande, ou une diminution de leur vale

24 ise l’esprit totalitaire. Je dis bien l’amour, et non pas le respect théorique ou la tolérance complaisante. L’amour des co

25 he, par le moyen des personnes et des groupes, et non point à partir d’un centre ou par le moyen des gouvernements. Nous vo

26 randes idées, l’idée fédéraliste est simple, mais non pas simple à définir en quelques mots, en une formule. C’est qu’elle

27 e la fédération soit gouvernée par un Collège, et non par un seul homme, veulent que son centre ne soit pas une capitale, m

28 on sait, le District fédéral ne saurait être, lui non plus, une création « synthétique » édifiée sur un terrain vague — il

29 VI. Chances de réalisation Voici une liste, non exhaustive, des facteurs qui paraissent aujourd’hui susceptibles de j

30 les réaliser, un élément catalyseur : une vision non utopique de ce que peut être l’Europe fédérée. ⁂ VII. La vraie « r

31 qu’il cherchait, ce qui était dans mon esprit et non dans la réalité. Cet essai n’a donc d’autre ambition que d’appeler de

32 ée par le diable. D’où la nécessité de s’abstenir non pas de toutes relations érotiques, mais de celles qui sont procréatri

33 retenir : jalousie désirée, provoquée, favorisée, non plus chez l’autre seulement — la coquetterie est alors un peu simple

34 « décider » d’aimer et d’épouser n’importe qui ? Non , il existe certaines chances de réussite qu’il serait stupide de ne p

35 ils s’engagent à assumer les suites heureuses ou non . La fidélité, alors, n’est plus une espèce de conservatisme, de confo

36 tromper (ce qui serait une preuve d’indigence et non d’amour). C’est vouloir le bien de l’autre et agir pour ce bien. L’am

37 , l’anime, l’oblige à redevenir un choix vital et non pas une routine subie : la passion c’est le secret du mariage vivant.

38 t une décision fondamentale, comme le mariage, et non pas une erreur, mais ce serait aussi vouloir supprimer l’un des pôles

39 déceptions, des inquiétudes… Est-ce inévitable ? Non , affirme Denis de Rougemont dans L’Amour et l’Occident (Collection

40 n’en est pas moins elle aussi une “importation”, non une fatalité. D’où vient-elle ? Qui l’a introduite en France ? Commen

41 ait fixé au lendemain matin… Bien d’autres faits, non moins patents, devaient réduire l’une après l’autre les objections du

42 se fait partie de l’Europe, qu’elle le veuille ou non , et rester neutre entre l’Europe et ses ennemis, ce serait vouloir re

43 tale. En 1963, c’est 10,5 %. On peut le déplorer, non le nier. On peut redouter que le contact vivant avec les traditions d

44 pulation aura doublé. Mais que la Suisse entre ou non dans le Marché commun n’y changera rien. (À moins que notre isolement

45 quand j’aurais tort sur ce point, un autre aspect non moins important du problème resterait posé hic et nunc : celui de not

46 savoir et de dire ce que nous avons à donner, et non pas seulement à sauver ; ce que l’Europe est en droit d’attendre d’un

47 ur de longues tables de sapin. « Fatigués ? » — «  Non , mon colonel. » Pour être à peu près unanime, la réponse n’en était p

48 arrêter ou à subir l’arrêt, voilà l’autre moitié, non moins féconde. Car dans le monde réel où nous vivons, dans le temps b

49 e toute nature confrontant l’esprit et ses œuvres non moins que le corps et ses gestes, la frustration de nos élans les plu

50 mais seulement de son rôle dans notre société, et non pas de ce que j’en sais, mais plutôt de ce que j’en puis faire comme

51 donner bonne conscience à la recherche appliquée non plus à l’esprit seul, absolu et impersonnel, comme en Inde, ou aux es

52 omme, une action qui la maîtrise et la libère, et non pas une révérence dévotieuse et craintive. D’autre part, la religion

53 ’homme à la liberté dans sa condition concrète et non dans l’évasion mystique, se combine, peu à peu, non sans peine, avec

54 su donner aux hommes des moyens de s’armer, mais non pas de désarmer. Et il est vrai que les armes nouvelles inventées par

55 chercher des ripostes à l’emploi de ces armes, et non pas les moyens de les éliminer ou de les rendre inutiles. Pourtant, i

56 devenir un jour facteur de guerres planétaires ; non pas demain, car ils sont encore faibles et démunis, mais après-demain

57 4 qui a déclenché la Première Guerre mondiale, et non pas la mitrailleuse, ou ces avions biplans qui volaient tout juste as

58 ctu !) C’est la dernière question que je voudrais non pas traiter, le temps me manque, mais évoquer par trois exemples. Sur

59 la question de savoir si la technique favorise ou non l’équilibre entre les différentes cultures qui se partagent aujourd’h

60 j’entends d’une Europe agissant comme un tout et non plus comme un concert discordant de nationalismes séniles. Sur la que

61 que a consisté dès les origines les plus reculées non pas à inventer des gadgets, mais à transformer la Nature pour la mett

62 , la mode, la vie sociale — c’est donc l’homme et non pas la technique. Je voudrais observer au surplus que s’il est bien c

63 nt devenus les nôtres. Ainsi, qu’on le veuille ou non , c’est la technique elle-même qui nous oblige à reconsidérer d’une ma

64 premier secret des Suisses, c’est la coopération. Non par idéalisme ou par philanthropie, mais par intérêt bien compris. Et

65 par je ne sais quelle ferveur sentimentale — oh ! non . Personne n’a jamais exigé que les Thurgoviens et les Vaudois ou les

66 doit être beau de pouvoir ainsi faire le Bien ! —  Non Madame, faire le bien, c’est l’affaire du Bon Dieu. Et de lui seul !

67 qui ait été mêlé à la vie politique, un idéaliste non exempt de cynisme pour avoir fréquenté les organismes internationaux,

68 utez donc notre ami Lindsay : il dit “I feel » et non “I think”. Si les Anglais pensent, c’est autrement que nous, c’est av

69 figure là pour la première fois : il est donc dû non pas à un politicien et encore moins à un économiste, mais à un grand

70 s régions, Messieurs, que nous bâtirons l’Europe, non sur les cadres en bonne partie vidés des vieilles nations. Ces parol

71 ra-t-elle fondée sur des réalités en plein essor, non sur des vieilles carcasses historiques et des mythes vidés de leur po

72 istoire » comme certains disent. Elle ne sera pas non plus l’œuvre d’un dictateur : Napoléon, Hitler ont échoué pour longte

73 n, de l’Europe unie, ou de communautés électives ( non natives) universelles par définition ou ambition ; d) Fonction de l’E

74 demandé M. Lalive tout à l’heure — aux chercheurs non purement scientifiques. C’est en tant que tel que je suis désireux d’

75 hercheurs nés Suisses et qui le sont restés, et 5 non Suisses de naissance, mais naturalisés et qui ont reçu le prix une fo

76 purement de choses financières, il ne s’agit pas non plus de questions d’emploi, ou pas uniquement. Il s’agit de créer un

77 introduite par Abélard qui s’appelait le « sic et non  », le oui et le non. La discussion dans les groupes d’étudiants et de

78 rd qui s’appelait le « sic et non », le oui et le non . La discussion dans les groupes d’étudiants et de professeurs — un te

79 te à le proclamer avec fierté. Il ne consiste pas non plus à les nier, mais bien à faire en sorte qu’elles cessent d’être r

80 ussi « souverains absolus », superiorem in terris non recognoscentes selon la formule du xive siècle. Ce spectacle, qui es

81 qu’ils sont dans leur être et leur agir concret, non plus dans leurs prétentions. Nous verrons aussitôt que tous, sans exc

82 iale. C’est donc par définition et par structure, non par méchanceté ou bêtise que les États-nations sont impropres à l’uni

83 ’union. Leurs relations normales sont de rivalité non de coopération. Leur mode de contact normal n’est pas l’échange, mais

84 s régions, Messieurs, que nous bâtirons l’Europe, non sur les cadres en bonne partie vidés des vieilles nations. Ces parol

85 n’est pas toute négative, ne consiste pas à dire non , ou à consentir un abandon. Ainsi, elle permet aux États de procéder

86 ra-t-elle fondée sur des réalités en plein essor, non sur des vieilles carcasses historiques et des mythes vidés de leur po

87 elle « décolle » ; une unité politique se définit non plus en termes de limites, mais en termes de rayonnement, non plus pa

88 termes de limites, mais en termes de rayonnement, non plus par son indépendance mais par la nature et la structure de ses r

89 internationales qu’elle est fière d’accueillir ? Non , même « dissociée » économiquement, rien n’empêcherait la Suisse de c

90 uvent donner de meilleur à l’Europe qui se fait : non pas seulement une grande idée qui est capable d’ouvrir les voies de l

91 le des régions…). 3. Certains « européens » (mais non les fédéralistes) ont nourri l’espoir que le Conseil de l’Europe — cr

92 ’une manière très précise aux projets de quelques non conformistes libéraux ou socialistes, et à l’action de quelques milit

93 sages, en très nombreux bassins largement définis non point par des frontières mais bien par des courants venus d’ailleurs

94 e autre aventure. Qu’on le veuille et le sache ou non , c’est un itinéraire spirituel que le hasard propose et dont les myth

95 a tracer sur l’eau. Nous venons de quitter Poros, non loin des portes de Trézène. En Grèce, on va vers des noms émouvants.

96 ntérieur : on est ici dans l’événement à voir, et non devant… Une autre résistance obscurément s’oppose à l’idée même d’une

97 aube grecque, cherche à maintenir les deux termes non pas en équilibre neutre, mais bien en tension créatrice, et c’est le

98 » Abstraction faite de la foi que l’on accorde ou non à la substance de ces énoncés, je retiens que leurs formes et structu

99 dans les grands ensembles conçus pour rapporter, non pour servir ou plaire, ont produit une situation de crise dont l’acui

100 e serais tenté de dire : tant pis pour nous. Mais non  : « le temps ne fait rien à l’affaire », l’actualité pas davantage, e

101 a au ralenti. Cent-mille victimes, là aussi, mais non d’un cataclysme instantané : d’un coup de crosse sur le crâne, d’un c

102 ré : il n’est question que « de quelques pas » et non pas de révolutionner mais simplement « d’améliorer l’état de choses »

103 moindre note d’antimilitarisme, et rien n’est dit non plus contre la guerre en soi (sinon par la violence des images réalis

104 point ! Nos nations se proclament chrétiennes ? Non , « titre dérisoire autant que blasphématoire dans les bouches officie

105 éparer. Mais il y a plus. Réaliste est celui qui, non content d’avoir dénoncé le mal qui est dans le monde, s’en prend à se

106 lles où puisse naître un esprit de communauté, et non pas dans des casernes accrochées à de vieux villages que cela détruit

107 ion fédérale de l’Europe basée sur les régions et non sur les États-nations47, j’ai été amené à relever et à classer les ob

108 t au service des desseins politiques d’un État et non de la prospérité de ses citoyens. Aujourd’hui, cette même réduction c

109 probable qu’elle va constituer le premier stade, non pas certes de l’ordre nouveau fédéraliste, mais de la dissociation in

110 Il nous faut apprendre à penser par problèmes et non par nations. Devant un problème donné (urbanisme, participation civiq

111 istincts, au terme de cette analyse, appellent ou non la coordination, sous quelles formes et dans quels domaines bien défi

112 librement des liens du type national, politique ; non exclusifs, bien entendu, de liens économiques, sociaux ou culturels n

113 oints, souvent accompagnée du désir (conscient ou non ) de se libérer de sa famille, cas plus fréquent qu’on ne pense chez l

114 t flamber au grand jour et même au jour le jour ? Non , la passion implique la fatalité. La passion dit : « Oui, j’aime une

115 ètement en marche vers lui-même que l’on choisit, non pas comme prétexte à s’exalter ou comme objet de contemplation, mais

116 malencontreusement relégué dans l’ombre l’action non moins importante de « l’écrivain engagé », du promoteur infatigable d

117 nt une sortie contre la psychanalyse. Est-ce que… Non , pas du tout. Je suis très intéressé par la psychanalyse et il y a tr

118 e m’en occupe et que je trouve ça très important. Non . Dans La Part du diable , j’opposais au fond la créativité humaine,