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l’Europe. Ainsi, le stade national est sauté. J’
oserai
dire que je vois là, précisément, l’un des grands privilèges culturel
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ant jusqu’à devenir tabou — traître est celui qui
ose
la discuter — a changé de nature et de finalité. Isolée de l’Histoire
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ture, les rêveries des experts fédéraux qui, sans
oser
prôner une autarcie plus impossible encore chez nous qu’ailleurs, n’e
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sse moderne, un crime de lèse-majesté. Personne n’
ose
donc crier trop fort, et c’est peut-être mieux ainsi. Mais notre peup
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t vieillir. Il faudrait au contraire, à ce point,
oser
voir plus grand et plus loin ; d’où peut naître une seconde jeunesse
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uelques-unes de ses nations sont grandes. Comment
oseriez
-vous les comparer à l’un de vos aimables cantons ? Eh bien, je n’ai p
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beaucoup plus large et solidement fondé que je n’
osais
l’espérer. Au cours de ces dernières années, on a vu se multiplier le
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e l’Europe unie, est bien plus avancée que nous n’
osions
l’espérer et que ne peuvent encore l’imaginer les politiciens qui se
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beaucoup plus large et solidement fondé que je n’
osais
l’espérer. Au cours de ces dernières années, on a vu se multiplier le
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e l’Europe unie, est bien plus avancée que nous n’
osions
l’espérer. Toutefois, ne nous y trompons pas : le processus sera très
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souveraineté absolue et de l’indépendance (ils n’
osent
plus parler d’autarcie), nos États-nations n’ont plus d’autres pouvoi
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e chose dans le sens d’une fédération, mais qui n’
osent
pas aller jusqu’au bout. Vous avez dit que le sens civique, en Suisse
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savant et à ses recherches « scientifiques », on
osait
parler du sexe ! Aujourd’hui on parle du sexe — d’abondance — mais, e
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suis sage de toi », le mariage sera sauvé ! Qui l’
osera
? al. Rougemont Denis de, « [Entretien] Le mariage est à réinvent
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le dont tout le monde aspire, mais que personne n’
ose
construire, M. de Rougemont s’est employé à la définir et à en propag