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age, ou traître. Pour un Suisse, c’est Littré qui
perd
la face. Essayons d’expliquer ce qui peut l’être, en cette affaire où
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la sorte la santé de l’Europe à construire, je ne
perdrai
pas de temps à rappeler les maladies qui la menacent en permanence. L
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utralité, dont nous avons vu par ailleurs qu’il a
perdu
ses anciennes justifications. VI. Chances de réalisation Voic
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spiritualiste (l’hérésie cathare) dont nous avons
perdu
la clef, le mythe dégradé, profané, ne se traduit plus que par l’enva
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angère, c’est la femme dont on est séparé : on la
perd
en la possédant. Alors commence une « passion » nouvelle. On s’ingéni
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nfin, comment réussir son mariage, car rien n’est
perdu
pour qui veut comprendre ? Nous avons demandé à Denis de Rougemont de
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sme ! Subversion de nos vieilles coutumes ! Temps
perdu
! Ça ne se fera jamais ! » Je me souviens d’un débat devant le micro
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ropéenne au plan politique. Elle ne pourrait qu’y
perdre
son prestige international. Arguments constitutionnels. — Si la Suis
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n s’associant au Marché commun, par exemple, elle
perdrait
de nombreux avantages, bancaires notamment, et son agriculture serait
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contre son essence fédéraliste ; mais nous aurons
perdu
le droit de nous en plaindre. À quoi l’on pourrait ajouter : 1° que s
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êts de l’Europe entière, on s’apercevra qu’elle a
perdu
ses bases contractuelles. Déclarer par exemple que la Suisse se devra
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s pour nous seuls, c’est le plus sûr moyen de les
perdre
. Il n’est pas vrai, d’ailleurs, que l’union de l’Europe menace d’effa
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mes neufs. m. Rougemont Denis de, « Le sentier
perdu
», Nora Auric : dès le 24 avril 1964, Genève, Galerie Iolas, 1964, p.
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ue nous voulions ignorer, ou bien que nous avions
perdu
de vue ; et alors nous trichons, et nous nous persuadons que la techn
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’ils en gardaient. Autrement, ils l’eussent toute
perdue
, car les empires voisins eussent eu vite fait de les gober l’un après
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inent de toutes sortes de manières, sans pourtant
perdre
leur identité ni se confondre, et sans qu’aucun d’entre eux éprouve l
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ontre les écoles publiques obligatoires, qui font
perdre
tout son génie au petit vendeur d’oranges du port de Valencia. L’accè
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s que La Chaux-de-Fonds se serait plainte d’avoir
perdu
un cerveau ? Pas du tout ! Il serait resté à La Chaux-de-Fonds et nou
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se confondre avec les unités nationales ou bien à
perdre
leur signification comme unités fonctionnelles. Si on les prend trop
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urs, le terme même d’indépendance est en train de
perdre
son sens ancien, stato-national, majestueux et volontiers ombrageux.
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complètement de contenu. Le mot “indépendance” a
perdu
son sens simpliste d’autrefois. C’est maintenant une question d’échan
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ans le Marché commun, j’entends répéter qu’elle y
perdrait
sa souveraineté, qu’elle s’y perdrait. Et si je parle d’une fédératio
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r qu’elle y perdrait sa souveraineté, qu’elle s’y
perdrait
. Et si je parle d’une fédération basée sur les régions, on me répond
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naturelle, croit-on vraiment que cela lui ferait
perdre
son caractère de cité suisse plus que ne le font sa population étrang
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s… À tous les coups, c’est donc l’État-nation qui
perd
. Il ne correspond plus ni aux conditions de liberté et de participati