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e unie, à partir du xive siècle, et en remontant
peu à peu
vers notre époque, les éléments d’une tradition fédéraliste de l’Euro
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es personnes, des groupes, des écoles, qui créent
peu à peu
des réseaux variés d’échanges européens. Rien de tout cela n’est inut
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araît si dispersé, si peu efficace souvent, forme
peu à peu
des structures complexes, dessine les linéaments d’une ossature et le
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Le nom même était inconnu. La Suisse s’est formée
peu à peu
, du xive au xvie siècle, dans le Saint-Empire et par lui. En effet,
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ope entière ». Si les Ligues suisses se détachent
peu à peu
du Saint-Empire, de cette première Europe dont elles sont nées, c’est
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i vise à mêler les peuples d’Europe pour éliminer
peu à peu
les caractéristiques nationales et les remplacer par un sentiment eur
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— nécessité subie, à l’origine et dont nous fîmes
peu à peu
vertu à partir du xixe siècle ; nous avons réussi notre fédéralisme
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crète et non dans l’évasion mystique, se combine,
peu à peu
, non sans peine, avec le rationalisme critique de la Grèce et son exi
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sage dont les traits se composent et s’illuminent
peu à peu
sur le fond chaotique de la société que le xixe siècle a laissé se f
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s nationales, chaque jour un peu moins efficaces.
Peu à peu
, trop lentement sans doute, mais sûrement, irrésistiblement, les vieu
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sage dont les traits se composent et s’illuminent
peu à peu
sur le fond chaotique de la société que le xixe siècle a laissé se f
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ys. Imaginez maintenant que dans ces métropoles,
peu à peu
, se forment ces centres de décision régionaux dont tout le monde parl
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s mourants des lettres d’adieux à leurs familles.
Peu à peu
, les femmes du lieu « voyant que je ne fais aucune distinction de nat