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nuit, et le monde ne fut plus qu’un chemin où des
pierres
roulaient sous nos pas, jetant parfois des étincelles. Au fond de la
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ais ici tirant après soi un r qui roule comme les
pierres
charriées par les torrents alpestres. Ainsi l’Aar est européenne.
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e la paroi court une sorte d’auge creusée dans la
pierre
calcaire ; elle débouche à gauche dans une vaste pièce d’eau rectangu
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es entrailles de la Terre, par mille veines de la
pierre
, et suinte de la nuit des Temps. Jamais plus près du Néant primordial
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être accompli. Il en reste un silence énorme, ces
pierres
nues, et la paix solennelle. Le silence qui suit le crime et la naiss
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primordial était ici, près de la source et de la
pierre
sacrée, l’omphalos lourd et noir, centre du Monde. Au retrait de l’om
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-il Personne ? Ces grands buissons, ces murets de
pierre
sèche, ces sentiers de troupeaux entre deux pâturages bosselés — ils