1 qui me paraît exemplairement incompatible avec la réalité fédéraliste. On nous répète depuis un siècle que les Suisses, selon l

2 oncept de « culture nationale » corresponde à des réalités culturelles. Or il ne correspond qu’à des prétentions nationales. L’i

3 es. Il faut donc commencer par faire violence aux réalités linguistiques pour les amener à coïncider approximativement avec les

4 e de nos régions et de nos cités ne dépend pas de réalités nationales, mais se rattache directement à l’ensemble culturel europé

5 l’Europe antique, médiévale et moderne. Autant de réalités ou d’entités qui n’ont pas les mêmes frontières, qui ne se couvrent q

6 e chose et un peu plus que ce qu’elle est dans sa réalité physique, qui est à peine 4 % des terres émergées de la planète. Cett

7 ntuellement impraticable ou très onéreux, sur les réalités économiques déjà créées ou modifiées par le Marché commun. D’autre pa

8 la souveraineté des États, considérés comme seule réalité tangible, ou par là même, elle présente un attrait certain pour ceux

9 et d’autre part, si elle correspond encore à des réalités tangibles, à des droits et à des devoirs que les États puissent réell

10 faite, un dogme auquel il s’agirait de plier les réalités , mais une méthode générale d’aménagement des choses humaines, méthode

11 oncept de « culture nationale » corresponde à des réalités culturelles. Or il ne correspond qu’à des prétentions nationales. L’i

12 es. Il faut donc commencer par faire violence aux réalités linguistiques pour les amener à coïncider approximativement avec les

13 e de nos régions et de nos cités ne dépend pas de réalités nationales, donc politiques, mais se rattache directement à l’ensembl

14 e vous le montrer une fois de plus, vit des mêmes réalités spirituelles et morales, et prend ses sources dans les mêmes attitude

15 jamais été isolée à l’état pur et portée dans la réalité à son comble ou à sa perfection (nulle société ne saurait y survivre)

16 encore moins un plan qu’il faudrait appliquer aux réalités humaines et politiques, toujours « mal compassées » comme dit Descart

17 t tout simplement arranger ensemble, composer ces réalités concrètes et hétéroclites que sont les nations, les régions économiqu

18 nt obligés de garder un contact attentif avec les réalités humaines et naturelles du pays. La Suisse est formée d’une multitude

19 ile de décréter sur table rase, de simplifier les réalités d’un trait de plume, de tirer des plans à la règle, dans un bureau, e

20 litique fédéraliste soucieuse de se mouler sur la réalité , toujours complexe, suppose infiniment plus de soins, d’ingéniosité t

21 sous et au-dessus des gouvernements, l’Europe des réalités humaines est beaucoup plus près de s’organiser qu’il ne le semble. El

22 ales et agir comme une seule nation au niveau des réalités de leur époque. Ni les paniques générales, ni les délires de conquête

23 tre ou cinq ans, par la réduction impitoyable des réalités vivantes et gênantes. Elle cherche au contraire le secret d’un équili

24 mieux leur vocation particulière, à leur degré de réalité et d’action, soit dans la vie privée (qui relève de la métaphysique),

25 depuis 1848 — d’autant mieux se manifesteront les réalités régionales. La notion de « métropole » économique et culturelle prend

26 ’ailleurs gardienne traditionnelle des valeurs et réalités d’intérêt commun pour l’Europe. De même qu’au xiie siècle les premie

27 hait, ce qui était dans mon esprit et non dans la réalité . Cet essai n’a donc d’autre ambition que d’appeler des mises au point

28 rait bel et bien réalisable, puisqu’elle devenait réalité , mais elle nous prenait par surprise, et chaque démarche de nos gouve

29 complètement transformé le sens, la portée et la réalité de notre neutralité17. » Cette dernière est devenue en partie fictive

30 oupes des alpages, et donnait à ce haut désert sa réalité la plus dure, ses dimensions les moins trompeuses. La grandeur du déc

31 nt voulu partir de ces nations comme des « seules réalités politiques existantes » (ainsi que le répète volontiers le général de

32 sur ce qui est destiné à devenir demain la vraie réalité de notre société, et je vais désigner par là une unité d’un type nouv

33 t la police, se détachent maintenant les régions, réalités absolument modernes. Ce ne sont pas les provinces de l’Ancien Régime,

34 e rigide de frontières identiquement imposées aux réalités les plus hétérogènes, comme par exemple la langue, l’économie, l’état

35 leurs affinités, selon leur voisinage, selon les réalités nouvelles qui les auront formées, par-dessus les anciennes frontières

36 épéter que les nations sont « encore » les seules réalités . Et c’est vrai, elles existent « encore » — mais si mal ! Trop petite

37 de là leurs libertés — sera-t-elle fondée sur des réalités en plein essor, non sur des vieilles carcasses historiques et des myt

38 ce qu’ils sont en retard d’une génération sur les réalités du temps. 19. Robert Lafont, La Révolution régionaliste, collection

39 ur la nécessité de faire l’Europe — à l’étude des réalités déterminantes de la vie de nos pays et de l’existence sociale dans l’

40 s aussi pour servir le Monde. La connaissance des réalités contemporaines constitue la seule propagande absolument honnête pour

41 ur l’union : c’est aussi la plus efficace. Les réalités à enseigner Liste abrégée des réalités à enseigner (décrire, défin

42 Les réalités à enseigner Liste abrégée des réalités à enseigner (décrire, définir, illustrer) : a) Les éléments de commun

43 niser l’utilisation d’une heure hebdomadaire de «  réalités européennes » (Europakunde) dans l’enseignement secondaire. Les progr

44 mais bien de sensibiliser l’esprit des jeunes aux réalités et aux problèmes civiques de la communauté européenne, et cela, à la

45 ue le professeur ait été lui-même sensibilisé aux réalités de l’Europe encore désunie, aux problèmes et aux possibilités de son

46 ci s’oppose à cela, dramatiquement, — que cette «  réalité fondamentale du siècle » que serait la nation, est précisément celle

47 a pneumonie ? Autre chose est de constater que la réalité politique de notre temps est encore la nation, autre chose est de s’e

48 Le cancer et les maladies mentales sont aussi des réalités importantes de notre temps, mais je ne pense pas que le réalisme cons

49 ent une inadaptation morbide de l’État-nation aux réalités politiques, économiques, techniques et démographiques de notre temps.

50 ou conquis, déclarées frontières naturelles, les réalités les plus hétérogènes, langues parlées dans les villes et richesses du

51 sur ce qui est destiné à devenir demain la vraie réalité de notre société, et je vais désigner par là une unité d’un type nouv

52 t la police, se détachent maintenant les régions, réalités absolument modernes. Ce ne sont pas les provinces de l’Ancien Régime,

53 e rigide de frontières identiquement imposées aux réalités les plus hétérogènes, comme par exemple la langue, l’économie, l’état

54 tyrannie des frontières d’état civil imposées aux réalités économiques, les régions vont très rapidement se dessiner, s’organise

55 leurs affinités, selon leur voisinage, selon les réalités nouvelles qui les auront formées, par-dessus les anciennes frontières

56 de là leurs libertés — sera-t-elle fondée sur des réalités en plein essor, non sur des vieilles carcasses historiques et des myt

57 e longue période de mise en place silencieuse des réalités de la région, puis d’expériences concertées, et celles-ci connaîtront

58 ornes sacrées, d’attachement au sol, bref par les réalités et les valeurs de la paysannerie, — qui brusquement font place aux ré

59 la paysannerie, — qui brusquement font place aux réalités et aux valeurs de la société industrielle, scientifico-technique, ess

60 ncien (les États-nations), mais seulement sur des réalités neuves, eh bien, nous les avons enfin, ces réalités ! Ou plutôt nous

61 alités neuves, eh bien, nous les avons enfin, ces réalités  ! Ou plutôt nous les voyons naître et nous allons nous employer à mén

62 ste une situation dans laquelle s’affrontent deux réalités humaines antinomiques, mais également valables et vitales, de telle s

63 ’anarchie des individus isolés, qu’il s’agisse de réalités métaphysiques ou physiques, esthétiques ou politiques. « Ce qui s’opp

64 de cette mise en tension, de cette composition de réalités contraires mais également valables, voilà je crois ce qui définit l’a

65 il reste à repérer les principaux domaines de la réalité moderne où l’on retrouve les structures typiques d’un problème fédéra

66 e humaine, c’est l’homme considéré dans sa double réalité d’individu distinct et de citoyen engagé dans la société. Pourvu de l

67 ne vision de l’Europe de demain correspondant aux réalités diverses qui sont des réalités techniques, culturelles, économiques,

68 correspondant aux réalités diverses qui sont des réalités techniques, culturelles, économiques, linguistiques, universitaires,

69 , à tout prix, imposer les mêmes frontières à des réalités qui n’ont rien en commun, totalement hétérogènes, comme les réalités

70 rien en commun, totalement hétérogènes, comme les réalités culturelles, économiques, du sous-sol et de l’état civil ou de la lan

71 désastre de la guerre vue de près et dans sa nue réalité  : Il arrive que le cœur se brise parfois tout d’un coup, et comme fr

72 tant reproché de manquer du sens élémentaire des réalités . On ne saurait être plus respectueux des conventions et des vertus de

73 éclare souverain. — Cette superposition forcée de réalités radicalement hétérogènes constitue l’unité nationale, terme absolu de

74 ). La réduction proprement insensée de toutes les réalités humaines (spirituelles et physiques, culturelles et économiques) à un

75 ismes. Je demande seulement qu’il corresponde aux réalités humaines et qu’il les serve, au lieu de prétendre à les régir en souv

76 scients ont bien des chances de correspondre à la réalité des êtres et de leur vie à deux ! On tombe amoureux d’une image sans

77 omme la fièvre ; quand la fièvre est retombée, la réalité est là : les problèmes inéluctables que posent les caractères et les

78 en de littéraire, de romantique, le mystère de sa réalité différente. Le deuxième mariage ayant en général de meilleures chance

79 assion, qui fait croire que « ça y est », avec la réalité . Quand les gens cesseront de croire que la passion est l’épreuve priv

80 le fédéralisme. Aussi chaque fois qu’il y a deux réalités contraires, mais qui sont bonnes l’une et l’autre, il ne faut pas s’e

81 utre. Il faut, au contraire, œuvrer avec ces deux réalités . C’est là, nous fait-il remarquer, le fondement de ce que j’appellera

82 sque fatal, parce que c’est un mot qui joint deux réalités contradictoires : la réalité des autonomies locales, personnelles, et

83 mot qui joint deux réalités contradictoires : la réalité des autonomies locales, personnelles, et la réalité de l’union qui, d

84 alité des autonomies locales, personnelles, et la réalité de l’union qui, dans mon esprit, est destinée à garantir ces autonomi

85 ’une frontière unique imposée à toutes espèces de réalités humaines — que ce soit des réalités religieuses, politiques, monétair

86 es espèces de réalités humaines — que ce soit des réalités religieuses, politiques, monétaires, économiques, d’état civil, comme