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de langue, de confession et de coutumes, mais de
régime
politique, pendant des siècles. C’est ce système, ou pour mieux dire,
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olitique. Il est donc le contraire absolu de tout
régime
totalitaire, de tout ordre géométrique simpliste, et par-là même tyra
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ement un mode d’organisation politique, le seul «
régime
de coexistence » digne du nom. C’est aussi, et c’est même avant tout,
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et permet de les composer. Et il est vrai que ce
régime
peut conduire moralement à la médiocrité dorée, politiquement au neut
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peu tout en la couvrant de sarcasmes — contre les
régimes
prestigieux, épris de grandeur et d’idéologies, et qui aboutissent pé
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s plus grandes dimensions, il faut admettre qu’un
régime
fédéraliste et pluraliste leur ouvre de belles perspectives : qu’ils
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même, ne fournissent d’indications sur le type de
régime
politique dont l’intégration économique pourrait être la préfigure, o
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mique pourrait être la préfigure, ou l’amorce. Ce
régime
serait-il interétatique, super étatique, ou extraétatique, pour repre
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du fédéralisme comme méthode ou attitude, et des
régimes
qui s’en inspirent, nous constatons qu’il leur faut des livres entier
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qui rédige le Mémorandum sur l’organisation d’un
régime
d’union fédérale européenne adressé par Briand à la Société des Natio
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onomique. Il est donc le contraire absolu de tout
régime
totalitaire de tout ordre géométrique, simpliste, et par là même tyra
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ulement un mode d’organisation politique, le seul
régime
de coexistence digne du nom. C’est aussi, et c’est même avant tout, u
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besoin de liberté. Le premier porte à vouloir des
régimes
unitaires, centralisés, soumis à des lois simples et mécaniques, régl
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caniques, réglant tout le détail de l’existence :
régimes
totalitaires à la limite. Le second porte à désirer des régimes plura
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taires à la limite. Le second porte à désirer des
régimes
pluralistes, arrangés comme ils viennent, ménageant les complexités e
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ant les complexités et l’imprévu de l’existence ;
régimes
dont l’anarchie serait la limite, en prenant le mot dans son sens lit
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me-léninisme, le stalinisme et les devises de ces
régimes
: « Une foi, une loi, un roi », « Ein Volk, ein Reich, ein Führer »,
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celle d’un pluralisme intégral, nous trouvons le
régime
féodal mais aussi les corporations et les communes, le fédéralisme he
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humains, qui favorisent trois types différents de
régimes
politiques, et sont en retour favorisés par eux. À l’homme considéré
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ur individu, libre mais non engagé, correspond un
régime
démocratique tendant vers l’anarchie, et débouchant dans le désordre,
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, totalement engagé mais non libre, correspond le
régime
totalitaire. Enfin, à l’homme considéré comme personne, à la fois lib
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entre l’autonomie et la solidarité, correspond le
régime
fédéraliste. J’ajouterai une remarque encore, pour compléter ce schém
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iques — les États-Unis et la Suisse. Bien que ces
régimes
se soient formés d’une manière empirique, tout se passe comme si les
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iques, et même économiques, telle est la santé du
régime
fédéraliste. Et ses pires ennemis sont ceux dont Jacob Burckhardt ann
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voudra, qui est le battement même du cœur de tout
régime
fédéraliste. L’oublier serait se condamner à retomber sans cesse dans
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vitalité ne supporterait pas l’uniformisation des
régimes
d’éducation, liés dans chacun de nos pays à des langues, des coutumes
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ctivités relevant en principe du pouvoir fédéral (
régime
fiscal, entretien des routes, par exemple) soit d’admettre l’existenc
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la sorte, au moins aussi réelle que dans l’ancien
régime
, quoiqu’expressément limitée. Mais ces États souverains sont en plein
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ensemble du continent et aux îles britanniques le
régime
qui est en train de s’instaurer entre les Six (effacement des frontiè
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rvir de modèle, du moins transposable tel quel du
régime
des cantons à celui des États. Car les cantons correspondent à peu pr
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rontières nationales et modifient profondément le
régime
des États naguère centralisés. Au lieu d’un puzzle de pièces bizarrem
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larges compétences. La principale modification au
régime
ancien de souveraineté territoriale des États provient de la renaissa
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rise au sérieux des solutions fédéralistes. 2. Le
régime
fédéraliste est au moins théoriquement adopté par les constitutions d
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libéraux agnostiques, ils peuvent trouver dans un
régime
fédéraliste la garantie à des droits qu’ils ont longtemps revendiqués
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elle aussi — si peu que ce soit — en faveur d’un
régime
fédéraliste. 5. La résistance des esprits « de droite », des nationa
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nte vers des solutions de type fédéraliste. 7. Le
régime
des souverainetés nationales absolues est manifestement dépassé, aux
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op tard. Et son fédéralisme européen préfigure le
régime
qui triomphera, en 1848, à l’échelle suisse : « La variété, c’est de
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it d’établissement, la législation du travail, le
régime
fiscal — par exemple — devraient être uniformisés selon des directive
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s d’une communauté, font la force principale d’un
régime
fédéral mais la faiblesse des mouvements novateurs en art et en litté
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sont mises en état d’alerte. Elles ont pris leur
régime
d’exception. La connaissance anticipée du but leur a permis de mesure
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. La Suisse n’a rien de tout cela, mais elle a le
régime
le plus stable de l’Europe. Ce pays le plus pauvre en matières premiè
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et de camps de concentration. Troisième secret du
régime
suisse : toutes ces communautés de nature ou librement instituées, ta
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te à la SDN un Memorandum sur l’organisation d’un
régime
d’union fédérale européenne. C’est Aristide Briand convaincu par Coud
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odernes. Ce ne sont pas les provinces de l’Ancien
Régime
, effacées, encore moins les départements découpés par Napoléon, ni le
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e a toujours consisté dans ses échanges, dans son
régime
de circulation, son métabolisme. Les échanges se composent d’importat
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elle étant la crise présente de l’État-nation, le
régime
à prescrire paraît facile à formuler : Parce qu’ils sont trop petits,
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odernes. Ce ne sont pas les provinces de l’Ancien
Régime
, effacées, encore moins les départements découpés par Napoléon, ni le
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la polis — avec ses autorités collégiales et son
régime
de participation civique intense — s’opposa durant des siècles à la m
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d », mais qui nous laisse une image classique des
régimes
patriciens du xviiie . L’Argovie, ou « pays de l’Aar », vient ensuite
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ieurs des mentors de la Suisse nouvelle et de son
régime
radical. Ce cours de l’Aar d’ouest en est qui fut jadis route commerc
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ui s’érige en État unitaire ; en Suisse, c’est le
régime
fédératif lui-même qui se voit invoqué (non sans paradoxe d’ailleurs)
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us vastes, qui est le battement même du cœur d’un
régime
sain, j’entends immunisé contre le virus totalitaire. Mais si le fédé
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s actuels dans l’université, en tous pays et tous
régimes
politico-économiques : ils ont pour motif profond l’antinomie entre l
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bres, plus ou moins citoyens ou sujets, selon les
régimes
, mais toujours contribuables. L’Église n’a plus le droit de brûler se
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mpris Vous savez sans doute que le Canada a un
régime
politique fédéral ? Est-ce que vous avez étudié le fédéralisme canadi