1 e coutumes, mais de régime politique, pendant des siècles . C’est ce système, ou pour mieux dire, cette pratique séculaire de l’

2 la réalité fédéraliste. On nous répète depuis un siècle que les Suisses, selon la langue qu’ils parlent, se rattachent à l’un

3 ous les Européens qui ont pensé et créé depuis 28 siècles , indépendamment des nations qui divisent aujourd’hui l’Europe, et don

4 lle naît et se constitue entre les xiie et xive siècles dans un certain nombre de cités du Nord et du Centre de la péninsule

5 ette croyance si rarement mise en doute depuis un siècle environ, en l’existence de « cultures nationales » ? C’est avant tout

6 les virus nationalistes que la culture du dernier siècle et notre crise totalitaire ont propagés. L’apport suisse, aujourd’hui

7 projets et de ceux qui les suivront au cours des siècles jusqu’à nous, est certes significatif, et j’en examinerai les causes.

8 la pratique du fédéralisme a précédé de plusieurs siècles sa théorie (ceci peut être vérifié le plus exactement dans l’histoire

9 nation comme les autres, n’ayant été pendant des siècles qu’un agglomérat de foyers sans capitale, et moins en relations les u

10 n Carl Spitteler ne suffisent pas à compenser des siècles de médiocrité dans nos productions versifiées. La peinture avait pris

11 uctures très concrètement fédéralistes depuis des siècles . Il s’ensuit que la menace d’uniformisation et d’oblitération des tra

12 e « culture nationale ». On nous répète depuis un siècle que les Suisses, selon la langue qu’ils parlent, se rattachent à l’un

13 ous les Européens qui ont pensé et créé depuis 28 siècles , indépendamment des nations qui divisent aujourd’hui l’Europe, et don

14 ette croyance si rarement mise en doute depuis un siècle environ, en l’existence de « cultures nationales » ? C’est avant tout

15 les virus nationalistes que la culture du dernier siècle et notre crise totalitaire ont propagés. L’apport spécifique de la Su

16 CEC (l’un de nos 52 bulletins , ou à Vingt-huit siècles d’Europe , ou le Dialogue des cultures ou Les Chances de l’Europe

17 t-ce point là ce que l’homme européen, depuis des siècles , appelle sa liberté ? Subordonner sans trêve les mécanismes utiles à

18 es routines et recettes « réalistes » héritées du siècle dernier (jeux des réflexes partisans et nationalistes, usage des slog

19 États centralisés de l’Europe, hérités du dernier siècle ont poursuivi le dessein systématique d’effacer leurs diversités, tan

20 és d’ailleurs, pour la plupart, aux xixe et xxe siècles ) en fédération des régions réelles. e) Autorités fédérales Lég

21 d’un très long processus historique englobant des siècles d’histoire commune et toutes les diversités que l’on sait, le Distric

22 ment. Seulement il serait faux d’y voir un mal du siècle , du nôtre. Sans la crise du mariage, que seraient toutes nos littérat

23 théâtre, le roman, la poésie en vivent depuis des siècles , l’entretiennent en chantant le droit divin de la passion, en subtili

24 e date et des origines bien précises. Pendant des siècles , les relations entre les sexes sont restées du domaine de la nature o

25 Plateau, de Genève à Romanshorn, avant la fin du siècle , quand la population aura doublé. Mais que la Suisse entre ou non dan

26 Comme la très grande majorité des hommes de notre siècle , sur tous les continents, la technique me passionne et m’amuse, j’en

27 ntinue qui va des grands conciles des ive et ve siècles , comme ceux de Nicée et de Chalcédoine, jusqu’à la bombe atomique. Vo

28 l était en beau latin — s’agrégèrent au cours des siècles quantité de petites communautés formées de cités libres ou épiscopale

29 jours ainsi, et les Suisses ont connu pendant des siècles de furieuses guerres civiles dites de religion, et autres manifestati

30 credos religieux et politiques tenus pendant des siècles pour incompatibles, très inégalement industrialisés, pauvres ou riche

31 ivique que la nation telle que nous l’a léguée le siècle dernier : la région. Il n’est rien dont les sociologues d’aujourd’hui

32 endre forme au seuil de ce dernier tiers de notre siècle , comme un visage dont les traits se composent et s’illuminent peu à p

33 e. Et l’on sait que la polis devint en moins d’un siècle l’unité de base de toute vie sociale et publique en Grèce. Elle donna

34 c ses autorités collégiales — s’opposa durant des siècles à la monarchie autoritaire et belliqueuse — créant ainsi la première

35 et descendent vers leur crépuscule. Dès la fin du siècle dernier, Ernest Renan pouvait s’écrier dans un discours célèbre, à la

36 nstruction publique est apparue vers le milieu du siècle passé, rendant possible la lecture des affiches et des journaux, donc

37 tions sont redevenues le phénomène fondamental du siècle . L’évolution a joué et joue incontestablement dans le sens de la nati

38 atiquement, — que cette « réalité fondamentale du siècle  » que serait la nation, est précisément celle qui fait obstacle à cet

39 e l’internationale, comme Marx l’avait dit, ni le siècle des fédérations, comme Proudhon l’avait prévu, mais bien le siècle de

40 tions, comme Proudhon l’avait prévu, mais bien le siècle des nations, est-ce qu’on s’en félicite, ou bien est-ce qu’on dit cel

41 era vain, à l’Empire condamné et bafoué. Les cinq siècles suivants verront se renforcer et se sacraliser de plus en plus l’idée

42 ivique que la nation telle que nous l’a léguée le siècle dernier : — la région.31 Il n’est rien dont les jeunes sociologues

43 endre forme au seuil de ce dernier tiers de notre siècle , comme un visage dont les traits se composent et s’illuminent peu à p

44 e. Et l’on sait que la polis devint en moins d’un siècle l’unité de base de toute vie sociale et publique en Grèce. Elle donna

45 rticipation civique intense — s’opposa durant des siècles à la monarchie autoritaire et belliqueuse — créant ainsi la première

46 à réfuter cette croyance. Bien sûr, dès la fin du siècle dernier, Ernest Renan s’était écrié dans un discours célèbre à la Sor

47 lesquelles ont vécu tous nos ancêtres depuis des siècles , et que nous ont inculquées tous les classiques de la philosophie pol

48 aud à l’Argovie, contrées assujetties pendant des siècles . Berne si bien nommée « la République de l’Aar » parce qu’elle a mont

49 . » Dans quelle voie sommes-nous engagés après un siècle  ? Celle des fédérations et de l’harmonie des peuples, ou celle d’une

50 union de l’Europe est l’entreprise capitale de ce siècle et s’il est vraisemblable que cette union sera fédérale ou ne sera pa

51 ntends, après avoir valu pour la Grèce des grands siècles avec sa dialectique de l’individu et de la cité, conciliée dans la no

52 [préface] (1969)af La lecture après plus d’un siècle d’Un Souvenir de Solférino a quelque chose de bien déconcertant pour

53 rrières du champ de bataille le plus meurtrier du siècle depuis Waterloo : il n’a qu’une seule idée en tête, qui est d’approch

54 re dans l’ère moderne, qu’il écrit vers la fin du siècle dernier. Il est difficile aujourd’hui de ne pas voir les liens nécess

55 fait en outre plus de bien qu’aucun homme de son siècle ou du nôtre. 41. « La guerre est agréable pour ceux qui ne l’ont pa

56 ais d’un ensemble de réflexes conditionnés par un siècle et demi d’éducation stato-nationaliste gratuite et obligatoire : unif

57 que l’École (aux trois degrés) a imposé depuis un siècle au moins. L’homme d’aujourd’hui, formé par les manuels, croit, sans l

58 r du Xe millénaire avant notre ère). Au cours des siècles de l’histoire moderne, ce sont les guerres qui ont servi de prétexte

59 t né avec « Tristan et Iseut » et que, depuis des siècles , nous vivons sous l’emprise de ce mythe dégénéré en romans, opéras, p

60 ntion récente. Or la crise du mariage n’a pas six siècles . Quel rapport y a-t-il entre l’un et l’autre ? C’est qu’autrefois on

61 ur en chacun de nous. Je sais bien que depuis des siècles , la fidélité nous est présentée comme une sorte de devoir sinistre, u