1 1963, Articles divers (1963-1969). Le fédéralisme suisse (1963)
1 rait vivre isolé du corps. Quelle serait alors la solution fédéraliste ? J’en propose ici le principe : que l’Europe unie appren
2 1963, Articles divers (1963-1969). Aspects fédéralistes dans les plans et projets d’union européenne du Moyen Âge à nos jours (1963)
2 l écoutés et peu suivis, ayant reçu ses premières solutions expérimentales et concrètes au plan économique, ayant par là même ale
3 l’absence d’une vision claire et convaincante des solutions proprement politiques, qu’il faudra bien donner un jour prochain à la
4 donc de définir les quelques types principaux de solutions théoriquement imaginables ou pratiquement en question de nos jours. J
5 ministratives moins inégales par l’étendue. Cette solution unitaire, jacobine ou napoléonienne, n’est en fait et comme telle déf
6 iances entre États souverains. C’est, de fait, la solution préconisée par les tenants de « l’Europe des patries », belle express
7 t même en droit, par leurs alliances mêmes. Cette solution pose un certain nombre de problèmes qui pourraient et devraient faire
8 de chapitre. On peut se demander d’abord si cette solution apparemment de statu quo, répond d’une manière adéquate aux nouveaux
9 plus permanente, en quelque sorte. La troisième solution concevable, essentiellement différente de celle de l’unification et d
10 de celle des alliances entre souverains, c’est la solution fédéraliste. Dans une Europe fédérée, les États ne seraient pas effac
11 ient-il de considérer comme un quatrième type, la solution qui consisterait à étendre au plan politique les règles et méthodes d
12 cile. En effet, le traité de Rome n’évoque aucune solution de cet ordre. La déclaration des chefs d’État des Six, faite à Bonn l
13 de la prédominance finale d’un des trois types de solutions que je viens de caractériser très brièvement. Mais rien ne nous autor
14 s Communautés économiques, serait celle des trois solutions qui aurait le moins de chances dans cette compétition. ⁂ Les raisons
15 ition. ⁂ Les raisons qui nous ont fait retenir la solution fédéraliste comme thème central de nos études, au cours de ce premier
16 ure assez diverse. Raisons générales, d’abord. La solution fédéraliste paraît la mieux susceptible de répondre à la fois aux bes
17 é du continent. Raisons particulières ensuite. La solution fédéraliste est évidemment la plus conforme à l’expérience de la vie
18 ’intégration, pour étudier les perspectives d’une solution fédéraliste de la question européenne. Le groupe doit se réunir pour
3 1963, Articles divers (1963-1969). Le fédéralisme et notre temps (mars 1963)
19 rait vivre isolé du corps. Quelle serait alors la solution fédéraliste ? Je vous en propose le principe : que l’Europe unie appr
20 sible, en plus d’un cas, il pousse à préférer des solutions médiocres, mais « bien de chez nous », aux avantages que pourrait pro
4 1963, Articles divers (1963-1969). Orientations vers une Europe fédérale (10 mai 1963)
21 ins réels d’une communauté en puissance, et à des solutions qui figurent l’optimum entre les maxima contradictoires de la liberté
22 e un refus constant et instinctif de recourir aux solutions systématiques, aux plans simples de lignes, clairs et satisfaisants p
23 complémentaires) de l’autonomie et de l’union. Sa solution peut apparaître d’une complexité sans espoir aux praticiens de la vie
24 nces bi- ou multilatérales. En effet, la première solution porterait atteinte au droit fondamental des personnes à se grouper en
25 ées : droit à l’autonomie ; tandis que la seconde solution porterait atteinte au droit fondamental des communautés qui est, d’un
26 gement du territoire européen. Ils requièrent des solutions neuves, à la recherche desquelles concourent économistes, démographes
27 ourd’hui susceptibles de jouer dans le sens d’une solution fédéraliste de nos problèmes. 1. Le fédéralisme est une forme de pens
28 e conjoncture favorable à la prise au sérieux des solutions fédéralistes. 2. Le régime fédéraliste est au moins théoriquement ado
29 en bonne doctrine, que se montrer favorables aux solutions fédéralistes. Celles-ci sont d’ailleurs homologues des solutions œcum
30 alistes. Celles-ci sont d’ailleurs homologues des solutions œcuméniques au plan confessionnel, dont on connaît l’essor récent et
31 tisans d’une Europe unitaire à se replier sur des solutions praticables, qui se trouveront être fédéralistes par nécessité, sinon
32 ésultante des forces antagonistes pointe vers des solutions de type fédéraliste. 7. Le régime des souverainetés nationales absolu
5 1963, Articles divers (1963-1969). L’amour ? le mariage ? la fidélité ? l’adultère ? la passion ? le couple ? (25 octobre 1963)
33 ’autre dans l’infidélité. Alors, il n’y a pas de solution  ? Si. Il faut complètement reconsidérer le mariage. Ne pas essayer de
6 1964, Articles divers (1963-1969). L’idée européenne en Suisse (1964)
34 il sur la neutralité étendue à l’Europe. Aux deux solutions en présence, à l’échelle du continent : sacrifier les patries à l’uni
35 n patriotismes, la Suisse peut et doit opposer la solution fédéraliste, qui maintient les patries et l’union. Et cela non seulem
36 et l’union. Et cela non seulement parce que cette solution se trouve être la sienne, mais surtout parce que c’est la meilleure p
7 1965, Articles divers (1963-1969). La Suisse, maquette pour une Europe du bonheur (automne 1965)
37 suisses, je ne vois et ne puis imaginer une autre solution que l’helvétique. Et je ne vois pas de raison sérieuse qui empêcherai
8 1967, Articles divers (1963-1969). Le civisme européen : notes pour un « Petit Livre rouge » (été 1967)
38 s nationales. Il convient d’écarter résolument la solution de facilité qui consisterait à préconiser l’utilisation d’une heure h
9 1968, Articles divers (1963-1969). De l’État-nation aux régions fédérées (1968)
39 férieure la possibilité peut exister de plusieurs solutions intermédiaires entre lesquelles le choix peut dépendre de considérati
10 1969, Articles divers (1963-1969). Pour une définition nouvelle du fédéralisme (1969)
40 lement valables et vitales, de telle sorte que la solution ne puisse être cherchée ni dans la réduction de l’un des termes, ni d
41 xigences de l’un et de l’autre. J’appellerai donc solution fédéraliste toute solution qui prend pour règle de respecter les deux
42 tre. J’appellerai donc solution fédéraliste toute solution qui prend pour règle de respecter les deux termes antinomiques en con
43 de dans un prix). L’ensemble des problèmes et des solutions ainsi définies constitue ce que je nommerai la politique fédéraliste,
44 que l’on côtoie comme s’ils n’étaient pas là. La solution consisterait à recréer les conditions de communauté, et tout d’abord
45 tes unités en départements, et je retrouve ici la solution préconisée lors du fameux colloque de Caen, en 1966. L’université fut
11 1969, Articles divers (1963-1969). Les résistances mentales à l’Europe des régions (avril 1969)
46 qui est la cause principale de l’ajournement des solutions régionalistes, c’est-à-dire de l’incertitude ou insécurité intellectu
12 1969, Articles divers (1963-1969). Le mariage est à réinventer (14 avril 1969)
47 r à le prôner systématiquement ? Je pense que des solutions « préventives » sont infiniment préférables. Il faudrait tout d’abord
13 1969, Articles divers (1963-1969). Le personnalisme, la contestation, les hippies et… le fédéralisme (27 septembre 1969)
48 la preuve est faite, attestée par le sang, que la solution suisse et fédérale est seule capable de fonder la paix, puisque l’aut
49 e fédéraliste s’était donc imposée comme la seule solution valable pour la survie de l’Europe. Et depuis, il travaille sans relâ