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rait vivre isolé du corps. Quelle serait alors la
solution
fédéraliste ? J’en propose ici le principe : que l’Europe unie appren
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l écoutés et peu suivis, ayant reçu ses premières
solutions
expérimentales et concrètes au plan économique, ayant par là même ale
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l’absence d’une vision claire et convaincante des
solutions
proprement politiques, qu’il faudra bien donner un jour prochain à la
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donc de définir les quelques types principaux de
solutions
théoriquement imaginables ou pratiquement en question de nos jours. J
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ministratives moins inégales par l’étendue. Cette
solution
unitaire, jacobine ou napoléonienne, n’est en fait et comme telle déf
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iances entre États souverains. C’est, de fait, la
solution
préconisée par les tenants de « l’Europe des patries », belle express
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t même en droit, par leurs alliances mêmes. Cette
solution
pose un certain nombre de problèmes qui pourraient et devraient faire
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de chapitre. On peut se demander d’abord si cette
solution
apparemment de statu quo, répond d’une manière adéquate aux nouveaux
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plus permanente, en quelque sorte. La troisième
solution
concevable, essentiellement différente de celle de l’unification et d
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de celle des alliances entre souverains, c’est la
solution
fédéraliste. Dans une Europe fédérée, les États ne seraient pas effac
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ient-il de considérer comme un quatrième type, la
solution
qui consisterait à étendre au plan politique les règles et méthodes d
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cile. En effet, le traité de Rome n’évoque aucune
solution
de cet ordre. La déclaration des chefs d’État des Six, faite à Bonn l
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de la prédominance finale d’un des trois types de
solutions
que je viens de caractériser très brièvement. Mais rien ne nous autor
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s Communautés économiques, serait celle des trois
solutions
qui aurait le moins de chances dans cette compétition. ⁂ Les raisons
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ition. ⁂ Les raisons qui nous ont fait retenir la
solution
fédéraliste comme thème central de nos études, au cours de ce premier
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ure assez diverse. Raisons générales, d’abord. La
solution
fédéraliste paraît la mieux susceptible de répondre à la fois aux bes
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é du continent. Raisons particulières ensuite. La
solution
fédéraliste est évidemment la plus conforme à l’expérience de la vie
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’intégration, pour étudier les perspectives d’une
solution
fédéraliste de la question européenne. Le groupe doit se réunir pour
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rait vivre isolé du corps. Quelle serait alors la
solution
fédéraliste ? Je vous en propose le principe : que l’Europe unie appr
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sible, en plus d’un cas, il pousse à préférer des
solutions
médiocres, mais « bien de chez nous », aux avantages que pourrait pro
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ins réels d’une communauté en puissance, et à des
solutions
qui figurent l’optimum entre les maxima contradictoires de la liberté
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e un refus constant et instinctif de recourir aux
solutions
systématiques, aux plans simples de lignes, clairs et satisfaisants p
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complémentaires) de l’autonomie et de l’union. Sa
solution
peut apparaître d’une complexité sans espoir aux praticiens de la vie
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nces bi- ou multilatérales. En effet, la première
solution
porterait atteinte au droit fondamental des personnes à se grouper en
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ées : droit à l’autonomie ; tandis que la seconde
solution
porterait atteinte au droit fondamental des communautés qui est, d’un
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gement du territoire européen. Ils requièrent des
solutions
neuves, à la recherche desquelles concourent économistes, démographes
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ourd’hui susceptibles de jouer dans le sens d’une
solution
fédéraliste de nos problèmes. 1. Le fédéralisme est une forme de pens
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e conjoncture favorable à la prise au sérieux des
solutions
fédéralistes. 2. Le régime fédéraliste est au moins théoriquement ado
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en bonne doctrine, que se montrer favorables aux
solutions
fédéralistes. Celles-ci sont d’ailleurs homologues des solutions œcum
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alistes. Celles-ci sont d’ailleurs homologues des
solutions
œcuméniques au plan confessionnel, dont on connaît l’essor récent et
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tisans d’une Europe unitaire à se replier sur des
solutions
praticables, qui se trouveront être fédéralistes par nécessité, sinon
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ésultante des forces antagonistes pointe vers des
solutions
de type fédéraliste. 7. Le régime des souverainetés nationales absolu
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’autre dans l’infidélité. Alors, il n’y a pas de
solution
? Si. Il faut complètement reconsidérer le mariage. Ne pas essayer de
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il sur la neutralité étendue à l’Europe. Aux deux
solutions
en présence, à l’échelle du continent : sacrifier les patries à l’uni
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n patriotismes, la Suisse peut et doit opposer la
solution
fédéraliste, qui maintient les patries et l’union. Et cela non seulem
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et l’union. Et cela non seulement parce que cette
solution
se trouve être la sienne, mais surtout parce que c’est la meilleure p
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suisses, je ne vois et ne puis imaginer une autre
solution
que l’helvétique. Et je ne vois pas de raison sérieuse qui empêcherai
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s nationales. Il convient d’écarter résolument la
solution
de facilité qui consisterait à préconiser l’utilisation d’une heure h
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férieure la possibilité peut exister de plusieurs
solutions
intermédiaires entre lesquelles le choix peut dépendre de considérati
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lement valables et vitales, de telle sorte que la
solution
ne puisse être cherchée ni dans la réduction de l’un des termes, ni d
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xigences de l’un et de l’autre. J’appellerai donc
solution
fédéraliste toute solution qui prend pour règle de respecter les deux
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tre. J’appellerai donc solution fédéraliste toute
solution
qui prend pour règle de respecter les deux termes antinomiques en con
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de dans un prix). L’ensemble des problèmes et des
solutions
ainsi définies constitue ce que je nommerai la politique fédéraliste,
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que l’on côtoie comme s’ils n’étaient pas là. La
solution
consisterait à recréer les conditions de communauté, et tout d’abord
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tes unités en départements, et je retrouve ici la
solution
préconisée lors du fameux colloque de Caen, en 1966. L’université fut
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qui est la cause principale de l’ajournement des
solutions
régionalistes, c’est-à-dire de l’incertitude ou insécurité intellectu
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r à le prôner systématiquement ? Je pense que des
solutions
« préventives » sont infiniment préférables. Il faudrait tout d’abord
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la preuve est faite, attestée par le sang, que la
solution
suisse et fédérale est seule capable de fonder la paix, puisque l’aut
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e fédéraliste s’était donc imposée comme la seule
solution
valable pour la survie de l’Europe. Et depuis, il travaille sans relâ