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t par suite, refusent de coopérer, de se lier par
traités
avec leurs voisins, de s’ouvrir aux échanges. Ce nationalisme local,
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commun ? Voilà qui paraît difficile. En effet, le
traité
de Rome n’évoque aucune solution de cet ordre. La déclaration des che
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volonté d’union politique déjà implicite dans les
traités
qui ont institué les Communautés européennes », mais elle ne suggère
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nomique au politique. Ni cette déclaration, ni le
traité
lui-même, ne fournissent d’indications sur le type de régime politiqu
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pent le dépassement. Ainsi, la considération d’un
traité
de Dante (le De Monarchia, qui date de 1308) et d’un plan confédéral
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opéenne, l’empire et les nations. Dante écrit son
traité
au moment où le Saint-Empire, principe d’unité, est en crise, en déca
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res — comme Euler inventant la turbine entre deux
traités
en latin sur le calcul infinitésimal —, nous les voyons tous assumer
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t par suite, refusent de coopérer, de se lier par
traités
avec leurs voisins, de s’ouvrir aux échanges. Ce nationalisme local r
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rets du métier, mais il serait vain d’en faire un
traité
théorique. Plutôt que d’essayer de les déduire dans l’abstrait, obser
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’entretenir leur propre armée, ni de conclure des
traités
séparés ; ces attributs de la souveraineté classique sont reportés au
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de disposer de l’armée fédérale, ratification des
traités
, budget et approbation des comptes de la fédération, élection de l’ex
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es comtes voisins. À cette première alliance — un
traité
en due forme qui ne fut certes pas rédigé par des pâtres, puisqu’il é
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e États jalousement souverains. Dès 1951, avec le
traité
instituant la CECA, s’ouvre l’ère des réalisations. En dépit de succè
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re aux multiples têtes ! » s’écrie Dante dans son
traité
de La Monarchie, appel désespéré, et qui restera vain, à l’Empire con
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’Asie », ainsi que l’on nommait l’Europe dans les
traités
de géographie, au xviiie siècle déjà. À cause de l’histoire impérial
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une pareille œuvre ? Tel est l’homme que l’on a
traité
d’utopiste et d’illuminé, et auquel on a tant reproché de manquer du