1
rmés sur eux-mêmes, hostiles à toute coopération,
voir
à tout échange avec le monde extérieur. Car le fédéralisme, s’il aime
2
té un moyen de puissance de l’État. 2° la culture
vit
chez nous dans de petits compartiments naturels ou historiques, qui n
3
vie culturelle et civique, comme de leur paix. On
voit
mal ce qu’ils gagneraient à échanger cette paix — que l’on jalouse un
4
ée. Le monde issu de la Seconde Guerre mondiale a
vu
surgir, en lieu et place de la prépondérance des États de l’Europe, d
5
ou pratiquement en question de nos jours. Je n’en
vois
guère que trois, qui se distinguent nettement par le rôle qu’y jouera
6
n’offre pas un champ d’études utiles, car chacun
voit
que l’unification de l’Europe, à supposer qu’elle soit praticable, ne
7
ar le xixe siècle des nationalismes. Il faudrait
voir
, d’une part, dans quelle mesure cette notion est compatible avec le d
8
à celui des cantons suisses, dont l’autonomie se
voit
assurée par la force même de leur union. La fédération garantirait le
9
des grands styles de vie et de civilisation, vous
voyez
que la discussion est très ouverte… J’ai donc estimé qu’au lieu de pa
10
s traditionnels de l’union, et d’essayer de mieux
voir
, de la sorte, pourquoi certains de ces obstacles sont en train de céd
11
0. Jean Maze, L’Anti-Système, Fayard, Paris 1960.
Voir
aussi mes « Orientations vers une Europe fédérale », Fururibles, n° 5
12
le stade national est sauté. J’oserai dire que je
vois
là, précisément, l’un des grands privilèges culturels des Suisses : q
13
se. Jean-Jacques Rousseau, « citoyen de Genève »,
vit
en France, en Italie, en Angleterre, défend avec éloquence un plan d’
14
me de Blaise Cendrars : l’amateur non prévenu n’y
verra
pas la Suisse, comme il voit à coup sûr l’Espagne dans les œuvres de
15
eur non prévenu n’y verra pas la Suisse, comme il
voit
à coup sûr l’Espagne dans les œuvres de Picasso, le ghetto russe dans
16
ar exemple — et nous en avons d’excellents — doit
voir
plutôt petit, fonctionnel et très sobre, s’il reste en Suisse. Mais s
17
en latin sur le calcul infinitésimal —, nous les
voyons
tous assumer des devoirs sociaux ou civiques, éducatifs ou spirituels
18
é un moyen de puissance de l’État ; 2° la culture
vit
chez nous dans de petits compartiments naturels ou historiques, qui n
19
u fédéralisme, et ce sens étant lié, nous l’avons
vu
, au génie de la culture en Europe, la question qui se pose maintenant
20
miques ou plus rentables. Mais la culture vivante
vit
d’imprudence, et prospère dans le gaspillage des forces et des sommes
21
, j’ai tenté de vous le montrer une fois de plus,
vit
des mêmes réalités spirituelles et morales, et prend ses sources dans
22
e) et elles coexistent en nous. L’Européen normal
vit
quelque part entre les deux extrémités, et ainsi tient de toutes les
23
t à l’élaboration des plans d’avenir européen, je
vois
deux types intermédiaires, entre ceux que l’on vient de caractériser
24
t de leurs critiques : elle reste à écrire, on le
voit
. Il m’importait seulement de situer ma position, c’est-à-dire mon opt
25
ici la description de l’ensemble du projet, je me
vois
ramené, inévitablement, à son point de départ, qui est l’homme de not
26
re et engagé, à la fois autonome et solidaire. Il
vit
dans la tension entre ces deux pôles : le particulier et le général ;
27
it à son prochain — indissolubles. Cet homme qui
vit
dans la tension, le débat créateur, le dialogue permanent, c’est la p
28
les dictateurs font leur ciment. Et nous avons pu
voir
, pendant la dernière guerre, que les résistances que rencontrent les
29
ables, c’est-à-dire des personnes fédérées.2 On
voit
que le passage de la personne au fédéralisme s’opère tout naturelleme
30
at fédératif moderne. C’est pourquoi la Suisse ne
verra
jamais sans méfiance certains « grands » s’arroger l’initiative d’une
31
a qualité qui prime. Par exemple : le totalitaire
voit
une injustice ou une erreur dans le fait qu’une minorité ait les même
32
utumes de la vie politique et culturelle, où l’on
voit
la Suisse romande et la Suisse italienne jouer un rôle sans proportio
33
Slaves et Anglo-Saxons, Scandinaves et Grecs, se
verraient
soumis aux mêmes lois et coutumes, qui ne pourrait satisfaire aucun d
34
un centre ou par le moyen des gouvernements. Nous
voyons
la fédération européenne se composer lentement, un peu partout, et de
35
jets fédéraux, c’est-à-dire supranationaux. On ne
voit
guère d’autre voie possible ou praticable. Les USA ne sont pas dirigé
36
t probable que, sur le plan européen, nous allons
voir
se dessiner deux tendances toutes semblables à celles que je viens de
37
sports, et celui de l’éducation. Il est facile de
voir
que chacun des membres d’une fédération bénéficiera d’une organisatio
38
stique ou d’un vaisseau astronautique. Et l’on ne
voit
pas comment « l’art du possible » pourrait encore servir d’excuse à l
39
terminer leur destin, sur ce plan aussi. (Et l’on
verra
que ce droit joue en faveur de la paix.) La vocation culturelle, soci
40
surplus, dans la mesure où elle subsiste, elle se
voit
garantie et défendue par une constitution, par une armée, et par la v
41
» des grands ou petits États de l’Europe désunie.
Voyons
cela d’un peu plus près. Les cantons suisses n’ont plus le droit de f
42
quand on le veut. En fait, ces deux États se sont
vus
brutalement mis en demeure par deux autres puissances de cesser les h
43
s quoique très arbitrairement délimitées. Et l’on
verra
des États unitaires, comme la France, ou l’Espagne, ou la Belgique, s
44
ècle. Les régions de climat salubre, ou amène, se
voient
à juste titre privilégiées. L’Europe noire du charbon, des corons, de
45
r le Conseil des recherches et de l’enseignement (
voir
plus loin) cette politique est représentée dans le monde par des Rela
46
Saint-Empire, de même la Confédération suisse se
voit
dotée d’un statut spécial, d’une sorte « d’immédiateté fédérale », en
47
tatut traditionnel de neutralité, dont nous avons
vu
par ailleurs qu’il a perdu ses anciennes justifications. VI. Cha
48
l’Europe et n’en oppose pas moins à son passé mal
vu
les promesses incertaines d’un communisme ouvertement impérialiste et
49
bien peu hardis. Ils donnent l’impression de mal
voir
ce qu’ils disent qu’il faudrait vouloir. Ils hésitent, ils discutent,
50
ui nous occupe, la prévision est une action. Bien
voir
le But, se concentrer sur lui, dégage et mobilise les énergies nécess
51
nécessaires pour qu’on le rejoigne. Dans ce sens,
voir
l’avenir, c’est aussi le créer. J’ai tenté d’éclairer notre avenir fé
52
is trop d’importance. Mon regard trop souvent n’a
vu
que ce qu’il cherchait, ce qui était dans mon esprit et non dans la r
53
la « fonction dichotomique » de l’esprit humain.
Voir
aussi La Révolution nécessaire par Aron et Dandieu (Paris, 1933) et
54
age ? Naturellement. Seulement il serait faux d’y
voir
un mal du siècle, du nôtre. Sans la crise du mariage, que seraient to
55
ier mouvement de militants fédéralistes européens
voit
le jour : l’Europa-Union ; et c’est lui qui convoque la première renc
56
s incidences sur nos transports, notamment. Je me
vis
dans l’obligation un peu gênante de rappeler que le premier passage à
57
er neutre entre nos ennemis, et nous-mêmes. On ne
voit
guère quelles considérations philanthropiques pourraient être opposée
58
timents jaloux de leur personnalité, la Suisse se
verrait
condamnée à ne produire que des œuvres moyennes ou d’intérêt purement
59
tional pour leur culture. C’est ce qu’a très bien
vu
Lucien Febvre, excellent historien français contemporain : « Pays de
60
urs de la section « Les arts dans la vie ». Ils y
verront
peut-être une préfigure de l’Europe à venir, cherchant l’union de ses
61
ans raison. Tout cela faisait partie, comme on le
verra
, des conditions nécessaires au succès, et aux leçons que devait illus
62
illir. Il faudrait au contraire, à ce point, oser
voir
plus grand et plus loin ; d’où peut naître une seconde jeunesse dont
63
forces vives vers la victoire, et qui l’atteint,
voit
s’ouvrir une paix marécageuse. Le mystique, aux approches du sommet d
64
Le sentier perdu (1964)m Je
voyais
d’elle, chez des amis, de fascinants portraits d’enfants aux très gra
65
uric a ceci de particulier qu’on ne sait s’il est
vu
de sous l’eau ou d’un nuage : ce seraient à peu près les mêmes rappor
66
me un paysage qu’on reconnaît sans l’avoir jamais
vu
nulle part, mais qui ressemble absolument. L’informel a rejoint le st
67
es deux à la fois, mais je sais que j’aime bien y
voir
clair pendant la nuit. I Comme la très grande majorité des homme
68
s effets nouveaux ou justes. Faute de quoi, je me
vois
réduit à poser quelques grandes questions des plus naïves, et qui ne
69
L’Aventure occidentale de l’homme , et je me suis
vu
amené à établir une chaîne continue sinon de causes et d’effets, du m
70
le rend cependant concevable pour la foi. Il faut
voir
là sinon l’origine immédiate de la science, du moins l’annonce de l’a
71
lschlacht de Verdun. La fin de la guerre de 14-18
voit
intervenir un élément nouveau, fourni par la technique : le moteur (a
72
cas plus prospères. C’est la technique qui a fait
voir
l’Occident aux peuples de l’Afrique, du monde arabe, de l’Inde et de
73
n attirant. Mais aujourd’hui, le cinéma leur fait
voir
de leurs yeux et comme à bout portant nos villes, nos mœurs, le cadre
74
s dures nécessités et limitations naturelles. Ils
voient
cela, et ils exigent nos machines, mais ils ne voient pas, hélas, ce
75
nt cela, et ils exigent nos machines, mais ils ne
voient
pas, hélas, ce qui les a rendues possibles. Ils croient qu’ils pourra
76
ndre à des besoins pratiques, utilitaires : on le
voit
bien aujourd’hui, dans nos villes embouteillées, et quand il faut pay
77
our toujours… Cet exemple, entre mille, nous fait
voir
l’ambiguïté, l’ambivalence fondamentale non seulement des motifs et d
78
que si l’on pouvait le repasser et l’aplanir, on
verrait
qu’il est bien aussi grand que la France… Cette Suisse des Alpes et d
79
els. Pourtant la Suisse est autre chose, qu’on ne
voit
pas sur les cartes postales. On croit que c’est le pays le plus évide
80
es vertus agricoles… Le Suisse trait sa vache et
vit
paisiblement disait Victor Hugo, il y a cent ans. Mais il a dit auss
81
hropie, mais par intérêt bien compris. Et cela se
voit
dès l’origine. Loin d’être née comme chacun le croit de la révolte de
82
é même aux vingt-deux petits États suisses, je ne
vois
et ne puis imaginer une autre solution que l’helvétique. Et je ne voi
83
ner une autre solution que l’helvétique. Et je ne
vois
pas de raison sérieuse qui empêcherait qu’on l’applique à l’échelle c
84
egardez-le d’un œil européen et prospectif : vous
verrez
que tout y correspond à quelque chose qui pourrait très bien être l’a
85
t et hurlaient, couvrant la voix des orateurs, je
voyais
Lord Cecil lire quelque chose, Henri de Jouvenel gesticuler, un Holla
86
ous ? — D’abord parce que je l’aime. Alors ? Vous
voyez
bien. Ensuite, parce qu’il défie notre logique. » Je retiens aussi de
87
signature au bas d’un manifeste, Don Salvador se
vit
contraint de créer ce temps qui lui manquait pour présider congrès et
88
pteront moins, finalement, aux yeux du « dieu qui
voit
très loin » (Zeus europos dans l’Odyssée) que l’innombrable successio
89
et la période des congrès. Un petit signe le fera
voir
: la grande presse a pris l’habitude d’appeler « Europe » le Plan pru
90
agit là d’un phénomène complexe et neuf, que nous
voyons
lentement prendre forme au seuil de ce dernier tiers de notre siècle,
91
logiquement contradictoires. Mais en fait, je les
vois
complémentaires. Car au fur et à mesure que se dévalorisent les front
92
l’espérer. Au cours de ces dernières années, on a
vu
se multiplier les recherches scientifiques, les articles de journaux,
93
empêche la plupart des hommes d’aujourd’hui de le
voir
, ou d’en croire leurs yeux quand ils le voient, c’est le dogme inculq
94
e le voir, ou d’en croire leurs yeux quand ils le
voient
, c’est le dogme inculqué dans les esprits pendant plusieurs génératio
95
un simple coup d’œil sur l’Histoire, lequel fait
voir
premièrement que les nations sont de formation récente, deuxièmement
96
e de la seconde moitié du xxe siècle. Quand on a
vu
de quoi la vie de l’Europe est faite, on voit aussi sans discussion p
97
on a vu de quoi la vie de l’Europe est faite, on
voit
aussi sans discussion possible, sans adjurations pathétiques, sans pr
98
s : « Right or wrong, our Europe ! » mais il fera
voir
que l’Europe serait détruite par ce qui tue l’esprit critique, déprim
99
2. 22. Artemis Verlag, Zurich 1966, p. 152. 23.
Voir
numéro 3 de cette revue. 24. « Tout ce que nous faisons est au servi
100
, l’un devenu américain et l’autre italien. Vous
voyez
par ce petit exemple qu’une certaine balance des échanges intellectue
101
ortant de garder pour la communauté continentale,
vu
les finalités (qui n’étaient pas toutes de recherche pure) qu’il y av
102
ait dans la science atomique à ce moment-là. Vous
voyez
de quoi je veux parler… De sorte que l’on peut dire à un pays comme l
103
intense depuis quelques années, comme vous l’avez
vu
. D’abord aux États-Unis à Berkeley, ensuite ça a fait une traînée dan
104
is, M. Lalive disait tout à l’heure : Je n’ai pas
vu
de génies américains qui viennent en Europe en échange de nos Félix B
105
. de Rougemont : Ce n’est pas tellement étonnant,
vu
que l’effort culturel des Américains n’est pas porté vers la création
106
curieux. Il a parlé de mon optimisme béat. Je ne
vois
pas du tout à quel moment j’ai pu tomber dans ce penchant vicieux. J’
107
lement importante de notre temps.26 Mais qui ne
voit
que ceci s’oppose à cela, dramatiquement, — que cette « réalité fonda
108
éritablement importante de notre temps » ? Qui ne
voit
que si l’Europe qu’appelait Winston Churchill n’est pas faite, c’est
109
ire condamné et bafoué. Les cinq siècles suivants
verront
se renforcer et se sacraliser de plus en plus l’idée fatale de la sou
110
ir concret, non plus dans leurs prétentions. Nous
verrons
aussitôt que tous, sans exception, sont à la fois trop petits et trop
111
de constitutif qui les retient de s’unir. Et nous
voyons
mieux ce que c’est, maintenant que nous avons défini l’ambition profo
112
agit là d’un phénomène complexe et neuf, que nous
voyons
lentement prendre forme au seuil de ce dernier tiers de notre siècle,
113
logiquement contradictoires. Mais en fait, je les
vois
complémentaires. Car au fur et à mesure que se dévalorisent les front
114
l’espérer. Au cours de ces dernières années, on a
vu
se multiplier les recherches scientifiques, les articles de journaux,
115
Mais elle ne peut rien faire de plus. On l’a bien
vu
lors de la Première Guerre de Suez… 2° Derrière l’agitation régionali
116
empêche la plupart des hommes d’aujourd’hui de le
voir
, ou d’en croire leurs yeux quand ils le voient, c’est le dogme inculq
117
e le voir, ou d’en croire leurs yeux quand ils le
voient
, c’est le dogme inculqué dans les esprits pendant plusieurs génératio
118
dans la révolution régionaliste qui vient, et qui
verra
, en cas de succès, le triomphe du fédéralisme intégral. Depuis qu’il
119
érer, comme l’ont fait nos cantons, quand ils ont
vu
que l’union fédérale était la condition de leur survie individuelle.
120
ons donc l’hypothèse de travail régionaliste : on
verra
bien ce qu’elle donne pour nous, quand nous aurons aidé au succès de
121
es régionales, Bruxelles, 6-8 décembre 1961. 33.
Voir
la double page publiée par Le Monde, 30 novembre 1967, sur la métropo
122
opulaire de très grande envergure (or on vient de
voir
comment les « unionistes » la tuèrent dans l’œuf) ; 2) fonder la fédé
123
nce en près de vingt années d’existence ? Comment
voyez
-vous son avenir ? Comment voir l’avenir du Mouvement européen quand o
124
istence ? Comment voyez-vous son avenir ? Comment
voir
l’avenir du Mouvement européen quand on ne voit même plus son présent
125
t voir l’avenir du Mouvement européen quand on ne
voit
même plus son présent ? Son impuissance avérée tient au fait qu’il a
126
es avons enfin, ces réalités ! Ou plutôt nous les
voyons
naître et nous allons nous employer à ménager, favoriser, puis impose
127
est posé et sa métamorphose ; le Même et l’Autre
vus
ensemble, génialement assumés par la pensée des visionnaires de l’Ion
128
scintillante du petit port, par instants j’ai cru
voir
le bateau, comme un trait. Passons le village, laissons à gauche l’en
129
rnes…46 ⁂ Plus tard, nous avons essayé de mieux
voir
l’ensemble du site et d’en prendre quelques photos. Mais il y a peu d
130
dans l’espace du rêve, et pour entendre ce qu’on
voit
ici. Épiant le lent progrès de la réminiscence. Le mot crime… Deux c
131
munalistes, régionalistes et nationalistes, qu’on
voit
partout en plein essor, qu’il s’agisse de nations en instance de divo
132
s plus ou moins contraignantes. Au surplus, je ne
vois
guère d’État-nation de type unitaire que ce double mouvement de conve
133
s ou cités libres, comme Rousseau l’avait si bien
vu
; ni aux conditions de développement de rentabilité et de sécurité au
134
Suisse, c’est le régime fédératif lui-même qui se
voit
invoqué (non sans paradoxe d’ailleurs), pour refuser de se laisser en
135
prescrire, être très sûr de sa formule. Or je ne
vois
pas de terme du langage politique qui prête à pires malentendus ! Un
136
me de fédéralisme étant tabou à Strasbourg, il se
verrait
obligé de quitter le comité si l’on adoptait ma proposition. Je compr
137
ais qu’elle soit juste et éclairée. » Nous allons
voir
, enfin, que nos critères d’évaluation des dimensions et d’attribution
138
ions publiques en général. C’est ce qu’avait bien
vu
le regretté Pierre Duclos, lorsqu’il relevait que « le fédéralisme vi
139
e Duclos, lorsqu’il relevait que « le fédéralisme
vit
d’une vie que la forme institutionnelle dénommée État ne suffit pas à
140
n est une mesure d’opportunisme pour des gens qui
voient
que l’on ne peut pas continuer sans faire quelque chose dans le sens
141
justifie la guerre aux yeux de beaucoup. Faut-il
voir
là une captatio benevolentiae délibérée, un procédé qui assure l’aute
142
pensée d’être rongés par ces vers, qu’ils croient
voir
sortir de leur corps, et qui proviennent des myriades de mouches dont
143
l trouve une idée, aurait pu dire Victor Hugo. Je
vois
ici la situation classique qui définit une vocation. On court après u
144
er, découvre que « le fondateur de la Croix-Rouge
vit
encore ! » Il va le voir à l’hôpital de Heiden, chambre 12, réussit à
145
ndateur de la Croix-Rouge vit encore ! » Il va le
voir
à l’hôpital de Heiden, chambre 12, réussit à le faire parler, et publ
146
d’utopie et de réalisme. L’utopiste est celui qui
voit
la fin sans imaginer ses moyens. Mais c’est aussi celui qui fait erre
147
, tel celui qui répète (se croyant réaliste) : si
vis
pacem para bellum, alors que toute l’histoire démontre que les guerre
148
e dernier. Il est difficile aujourd’hui de ne pas
voir
les liens nécessaires et l’interaction génétique qui unissent la guer
149
école d’immoralité politique. » On y apprend à ne
voir
« rien de plus beau, rien de plus grand, rien de plus noble que les e
150
concert des nations » et contrôler le système si
vis
pacem tout en exaltant le Progrès, ce sont eux qui nageaient dans l’u
151
lles, sans être plus luxueuses. C’est une fête de
voir
ça. Denis de Rougemont illustre ses propos de quelques photographies
152
t illustre ses propos de quelques photographies :
Voyez
-vous, on a su, dans ces pays, créer une atmosphère, un style. Mais n’
153
est vivant à cause de cette place où les gens se
voient
, se rencontrent. En France, aucun plan d’ensemble n’existe, on pare a
154
s. Ils préfèrent mendier des subventions à Paris.
Voyez
les Bretons, qui votent gaulliste. Les conflits entre les régions ser
155
la fonction visuelle et par l’identification du «
voir
» et du « comprendre » qui s’en suit. L’homme de la civilisation visu
156
McLuhan ne peut vraiment comprendre que ce qu’il
voit
. L’expression « Faut-il vous faire un dessin ? » évoque le modèle mêm
157
tats-nations européens. (C’est un peu ce que l’on
voit
se dessiner — encore un terme visuel ! — avec l’essai de « régionalis
158
je crierais à l’assassin, au gangster et au fou !
Voyez
Hitler. Mais personne ne m’a démontré qu’entre les ambitions de Napol
159
SEDEIS-Futuribles, n° 853, 10 mai 1963, p. 5-34.
Voir
aussi : « Vers le fédéralisme », n° 34, 1934 et « Précis Ordre nouvea
160
c’est aussi celui de la maturité sur la jeunesse (
voir
Elle n° 1215) : les hommes se marient en moyenne à 25 ans la première
161
s enfants du premier lit : ça pose des problèmes (
voir
Elle n° 1216) mais on ne fait pas pour autant un remariage de « raiso
162
est le deuxième mariage. Faute de matériel, je me
vois
réduit à ma propre expérience et à celle des couples remariés que je
163
r très vite pour narguer l’ex-conjoint : « Tu vas
voir
comme je vais être heureuse sans toi. » C’est une réaction infantile.
164
e personnalisation par excellence : ce qu’il a su
voir
c’est l’irremplaçable, l’unique, ce que chaque être peut devenir s’il
165
s, celles qui naissent de la cohabitation. Là, on
vit
, on travaille, on organise son budget ensemble. Les parents ne sont p
166
de la santé, ne fondez pas le mariage sur ce qui
vit
de sa crise et l’entretient ! Et le mariage lui-même, pensez-vous qu’
167
and Prix littéraire de Monaco. La question, on le
voit
reste toujours d’actualité. Nous avons donc profité de cette première
168
l y avait de grandes causes à défendre et nous ne
voyions
pas du tout lesquelles à ce moment-là. Cette crise existentielle dont
169
ce. Quand on dit, il faut tout casser et après on
verra
bien, moi j’ai déjà vu ce qui va se passer : c’est la police qui arri
170
tout casser et après on verra bien, moi j’ai déjà
vu
ce qui va se passer : c’est la police qui arrive. Je ne suis donc pas
171
toutes sortes de choses. Toutes les fois que nous
voyons
un besoin européen, une possibilité d’y répondre, et un certain nombr
172
hérétique tant qu’on voudra — mais religieuse. Je
vois
ça sortir ces jours-ci ! Il ne faut pas donner l’avantage au diabl
173
ustement la traduction anglaise de ce livre, j’ai
vu
que vous insistez beaucoup sur l’opposition Dieu et diable, sur l’opp
174
mme, au fond, l’augmentation de l’entropie — vous
voyez
ce que je veux dire ? — la dégradation de l’énergie. L’entropie c’est