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uverain désordre », disait Vinet.) Le fédéralisme
veut
la diversité, la pluralité des forces en compétition, et loin de fuir
2
é, qui est celle de l’ensemble. C’est pourquoi il
veut
leur union, leur entraide, et même, dans certains cas bien définis, l
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pratiquement antagoniste. L’attitude fédéraliste
veut
une maîtrise du divers, comme tout art. Elle est un art de la composi
4
e beaucoup d’entre nous n’en ont conscience ou ne
voudraient
l’admettre. D’où résulte qu’un Suisse romand — et tout ce que je vien
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ller dans les petites. Mais la plupart des hommes
veulent
, et méritent sans doute, la sécurité avant tout. Ce phénomène n’est p
6
is des romanciers russes, enfin de Goethe ? Il se
voulait
un pur Vaudois, séparatiste (car c’était là le véritable sens de son
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isme. En 1792 et 1793, on accusa les girondins de
vouloir
substituer à l’unité nationale le fédéralisme, c’est-à-dire une assoc
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res mystiques dans celles de Maeterlinck. Si l’on
veut
distinguer les éléments sinon d’une « culture suisse » — qui ne saura
9
n désordre, comme le disait Vinet. Le fédéralisme
veut
la diversité, la pluralité des forces en compétition, et loin de fuir
10
r santé et celle de l’ensemble. C’est pourquoi il
veut
leur union, leur entraide, et même, dans certains cas bien définis, l
11
pratiquement antagoniste. L’attitude fédéraliste
veut
une maîtrise du divers — comme tout art ! Elle est un art de la compo
12
e beaucoup d’entre nous n’en ont conscience ou ne
voudraient
l’admettre. Tels étant nos principaux caractères spécifiques, que dev
13
, avant d’être héritage, ou enseignement. Si nous
voulons
rester nous-mêmes, continuons en toute confiance, curiosité, et ouver
14
is des romanciers russes, enfin de Goethe ? Il se
voulait
un pur Vaudois, séparatiste (car c’était là le véritable sens de son
15
elle, de nos particularismes les plus désuets. Il
voudrait
que chacune de nos cités se suffise à elle-même dans tous les domaine
16
sance et le besoin de liberté. Le premier porte à
vouloir
des régimes unitaires, centralisés, soumis à des lois simples et méca
17
e est celle qui conduit à imaginer (pour mieux la
vouloir
) une Europe qui serait unie par des liens proprement fédéraux. Cette
18
à promouvoir un certain type d’humanité, qu’on le
veuille
ou non, qu’on le sache ou non. Quelle est donc la définition de l’hom
19
et qui les brimerait tous. L’attitude fédéraliste
veut
une maîtrise du divers, comme tout art. Art de la composition, elle r
20
on, cette dialectique, cette bipolarité, comme on
voudra
, qui est le battement même du cœur de tout régime fédéraliste. L’oubl
21
ualiste (ou impérialisme local) de groupes qui se
veulent
souverains, comme si le reste du monde n’existait pas : j’ai dit plus
22
imensions continentales, et donc mondiales. S’ils
veulent
sortir de l’Europe, vers l’Afrique ou l’Asie, les Amériques ou la Rus
23
ur lieu d’origine. Chacun peut s’établir où il le
veut
, sur tout le territoire de la fédération, soit pour y travailler, soi
24
conclure la paix comme on l’entend et quand on le
veut
. En fait, ces deux États se sont vus brutalement mis en demeure par d
25
des autorités fédérales Les mêmes raisons qui
veulent
que la fédération soit gouvernée par un Collège, et non par un seul h
26
uvernée par un Collège, et non par un seul homme,
veulent
que son centre ne soit pas une capitale, mais un District fédéral. La
27
ssion de mal voir ce qu’ils disent qu’il faudrait
vouloir
. Ils hésitent, ils discutent, ils piétinent dans l’ombre ; il leur ar
28
de sabotage ceux qui demandent : « Quelle Europe
voulez
-vous ? Qu’on nous la montre ! » Ces discussions préliminaires sont va
29
rer le But est donc la première tâche de ceux qui
veulent
se mettre en marche. Inventer des chemins vers le But est la seconde
30
rtitude des hommes d’État qui les emploient. Qui
veut
la fin veut les moyens, mais personne ne saurait vouloir une fin qu’i
31
hommes d’État qui les emploient. Qui veut la fin
veut
les moyens, mais personne ne saurait vouloir une fin qu’il distingue
32
la fin veut les moyens, mais personne ne saurait
vouloir
une fin qu’il distingue mal. Et c’est pourquoi, dans le domaine qui n
33
idienne, l’accoutumance, et que la passion, elle,
veut
des obstacles qui rendent l’amour plus intense et plus conscient. Le
34
ait une preuve d’indigence et non d’amour). C’est
vouloir
le bien de l’autre et agir pour ce bien. L’amour de Tristan et d’Iseu
35
: une vie qui m’est alliée pour toute la vie, qui
veut
mon bien autant que le sien parce confondu avec le sien. Cette fidéli
36
iage, et non pas une erreur, mais ce serait aussi
vouloir
supprimer l’un des pôles de notre tension créatrice. Que la passion d
37
éussir son mariage, car rien n’est perdu pour qui
veut
comprendre ? Nous avons demandé à Denis de Rougemont de répondre à ce
38
udi soir au Club 44, M. Denis de Rougemont a bien
voulu
nous accorder un entretien au cours duquel nous lui avons posé quelqu
39
car la Suisse fait partie de l’Europe, qu’elle le
veuille
ou non, et rester neutre entre l’Europe et ses ennemis, ce serait vou
40
r neutre entre l’Europe et ses ennemis, ce serait
vouloir
rester neutre entre nos ennemis, et nous-mêmes. On ne voit guère quel
41
suisses accuse la « politique d’unification » de
vouloir
« mêler les peuples d’Europe ». Je rappelais tout à l’heure qu’il y a
42
ni avec ceux (beaucoup plus rares d’ailleurs) qui
voudraient
que la Suisse renonce sans condition à toute idée de neutralité. Mon
43
s parce que nous avons quelque chose à donner. Je
veux
le croire avec Victor Hugo : La Suisse dans l’histoire aura le derni
44
e-deux types culturels bien distincts ! Et chacun
veut
rester ce qu’il est, mais ils n’en vivent pas moins en harmonie, égau
45
eu de chances qu’ils se lisent mutuellement. L’un
voudra
se faire connaître à Zurich, puis à Munich, Vienne et Berlin, et l’au
46
aussi leurs inconvénients ; chacun dans son coin
veut
tout faire et ne dispose ni des moyens ni d’un public suffisant. Nos
47
» à notre école, il poursuivait un but précis. Il
voulait
nous laisser le souvenir d’avoir une fois au moins dans notre vie acc
48
nents, la technique me passionne et m’amuse, j’en
voudrais
tout savoir, et je voudrais pouvoir jouer de ses procédés et possibil
49
onne et m’amuse, j’en voudrais tout savoir, et je
voudrais
pouvoir jouer de ses procédés et possibilités comme je peux jouer ave
50
ine des mandarins et des paysans, n’avaient pu ou
voulu
produire de machines, de turbines ou même de canons, jusqu’à ces tout
51
effort spirituel doit tendre à dissiper, comme le
veulent
les religions brahmanique et bouddhiste. Le corps et la matière et to
52
’une science des corps et de la matière qui ne se
veut
pas seulement spéculative, mais transformatrice du réel. Ajoutez-y le
53
faut donc que notre technique, qui a créé sans le
vouloir
ce problème gigantesque, branché sur des passions fondamentales comme
54
ribile dictu !) C’est la dernière question que je
voudrais
non pas traiter, le temps me manque, mais évoquer par trois exemples.
55
— c’est donc l’homme et non pas la technique. Je
voudrais
observer au surplus que s’il est bien certain que l’invention de Ford
56
ées, et quand il faut payer les autoroutes. Si je
veux
être libre de rêver, c’est justement un train que je vais prendre. Da
57
arce qu’elle aurait produit le danger atomique ou
voudrait
nous réduire à l’état de robots, elle ne mérite en vérité ni cet excè
58
nos rêves, le moyen de nos vraies fins, que nous
voulions
ignorer, ou bien que nous avions perdu de vue ; et alors nous trichon
59
ouïs qui sont devenus les nôtres. Ainsi, qu’on le
veuille
ou non, c’est la technique elle-même qui nous oblige à reconsidérer d
60
infranchissables ! C’est le point de vue qu’il a
voulu
défendre quand il était ministre de l’Éducation. Le Cabinet n’a pas t
61
ami de voler au temps qui se dérobait (ou si l’on
veut
: de dérober au vol du temps) quelques pages qui ne vieilliront plus
62
is anglais ?, Madariaga réplique : « Penser ? Que
voulez
-vous dire ? Les Anglais ne pensent pas. Écoutez donc notre ami Lindsa
63
, proclamant la nécessité d’une union que les uns
veulent
sérieuse, donc fédérale, mais que les autres entendent bien limiter à
64
r ? Des mesures propres à « favoriser » (faute de
vouloir
la créer) une « union plus étroite » (que quoi ? on se le demande) en
65
vers : soucieux de s’appuyer sur le réel, ils ont
voulu
partir des États-nations tels que les a formés le xixe siècle et ach
66
déclaré selon les pays) au xxe siècle ; ils ont
voulu
partir de ces nations comme des « seules réalités politiques existant
67
de nations souveraines de refuser l’union, de se
vouloir
chacune unique, absolue et totale en soi-même. L’union, pour deux Éta
68
pour dominer et absorber les voisins. Si donc on
veut
unir l’Europe, il faut partir d’autre chose que de ses facteurs de di
69
otre tentative régionaliste, qu’on soupçonnera de
vouloir
la division, peuvent sembler logiquement contradictoires. Mais en fai
70
iter demain une grande Cité européenne : s’ils la
veulent
, ils la bâtiront. Ni spontanée, ni fatale L’union de l’Europe ne
71
ale, ni imposée, elle ne peut être que choisie et
voulue
— exactement comme la démocratie — par une majorité de la population.
72
sera suscitée et conduite par une minorité qui ne
voudra
pas forcer mais convaincre. C’est dire qu’on ne fera pas l’Europe san
73
cerveaux [débat] (1968)x M. de Rougemont : Je
voudrais
apporter une légère correction à ce qu’a dit M. Mach tout à l’heure,
74
ent, je ne suis pas un chercheur scientifique. Je
voudrais
m’élever contre la hiérarchie des valeurs qu’on est en train d’instau
75
à l’industrie, au PNB, produit national brut. Je
voudrais
qu’on fasse aussi une petite place — comme l’a demandé M. Lalive tout
76
rait à dire — à dire sans analyse d’ailleurs : je
veux
tout pour ma nation, qu’elle soit grande ou petite, et que tout soit
77
ce atomique à ce moment-là. Vous voyez de quoi je
veux
parler… De sorte que l’on peut dire à un pays comme la Suisse par exe
78
e, mais aussi à un pays comme la France : si vous
voulez
garder, en partie tout au moins, le bénéfice de la préparation de vos
79
ent. Avant de passer à la discussion générale, je
voudrais
poser une dernière question à M. de Rougemont. Vous avez parlé de l’e
80
. Donc : contestation. Université engagée si vous
voulez
, pour prendre un autre mot qui a été à la mode lui aussi. Ces notions
81
ndustrie qui les fixe. […] M. de Rougemont : Je
voudrais
répondre quelques mots très brefs à ce qui m’a été dit autour de cett
82
qu’il m’est difficile de vous décrire, et si vous
voulez
en avoir une bonne description, adressez-vous aux Américains qui dise
83
n, adressez-vous aux Américains qui disent qu’ils
voudraient
vivre en Europe. Ils vous expliqueront cela très bien. Sur le même su
84
i une conception profondément européenne, si vous
voulez
, mais je persiste à penser que c’est cela que nous devons au monde, e
85
r, une merveilleuse opération sur l’or ! (si l’on
veut
bien me passer ce léger anachronisme). Cet exemple de rejet de toutes
86
ni le caractère d’universalité. Il se rêve et se
veut
fermé, complet, suffisant en lui-même tant pour sa culture que pour s
87
e ceux des autres27. C’est donc une partie qui se
veut
aussi grande que le tout. L’État-nation moderne, unitaire et absolu n
88
oit pour dominer et absorber les voisins. Si l’on
veut
unir l’Europe, il faut partir d’autre chose que de ses facteurs de di
89
ort d’union et votre effort, qu’on soupçonnera de
vouloir
la division, peuvent sembler logiquement contradictoires. Mais en fai
90
à la foi chrétienne dans l’esprit des masses. Je
voudrais
vous donner quelques exemples de ces mutations de concepts et de caté
91
groupe ou d’une région. Au lieu que l’État-nation
voulait
tout faire coïncider dans le même cadre : culture, ethnie, religion,
92
s est très familier en Suisse… Et à ce propos, je
voudrais
terminer par quelques remarques sur le rôle spécifique de la Suisse d
93
sistée de l’État. Face au projet régionaliste, je
voudrais
que nous disions : Travaillons dans ce sens, car c’est celui de nos t
94
n seront les petits États que nous avons toujours
voulu
défendre, et à raison. Tout ce qui s’est fait de grand dans notre mon
95
he et nous porte, mais pas nécessairement où nous
voulions
aller. Depuis trois mois nous avions travaillé, chacun dans son secte
96
et culturels de ce congrès sans précédent : je ne
voudrais
évoquer ici qu’un incident de couloir dont personne n’a parlé, et don
97
arce qu’il contenait cette petite phrase : « Nous
voulons
une défense commune », que le congrès n’avait pas discutée et qui ne
98
et de leur radicale incapacité non seulement à la
vouloir
mais à l’accepter. Cramponnés aux mythes de la souveraineté absolue e
99
-nations ne feront rien pour nous unir. Ils ne le
veulent
pas, ils ne le pourraient pas. Et il faut redouter que les Communauté
100
il existe des moyens de rejoindre le but que l’on
veut
atteindre. Et cette espérance-là, je l’éprouve aujourd’hui plus vive
101
voyager en Grèce est une autre aventure. Qu’on le
veuille
et le sache ou non, c’est un itinéraire spirituel que le hasard propo
102
monumentales. Cet espace est pourtant ce que l’on
voudrait
« prendre », mais aucun objectif ne pourra l’enregistrer, il y faudra
103
ui a coutume de se reporter à son Littré quand il
veut
savoir ce qu’un mot signifie, la cause est jugée. Il s’agit d’un syst
104
de fédération et de fédéralisme. Pour ma part, je
voudrais
maintenant proposer quelques définitions, puis les relier à des situa
105
ement et de mobilité… La situation de l’homme qui
veut
à la fois sa vie privée et une vie sociale est homologue de la situat
106
le est homologue de la situation de la région qui
veut
à la fois son autonomie et sa participation à un plus grand ensemble,
107
marché, trop serré avec d’autres chez soi, et qui
voudrait
être enfin seul, sort et se mêle à la foule anonyme… Mais c’est une m
108
de forces proportionnées à la puissance que l’on
veut
obtenir et en même temps multiplier les petites unités de base de man
109
me, c’est l’autonomie plus les ordinateurs ».] Je
voudrais
d’abord répondre à la question sur confédération ou fédération. Je cr
110
il faut garder cet exemple dans l’esprit, si l’on
veut
donner un contenu réel à la notion de civisme. Il y a interaction de
111
ion se constitue vraiment et solidement, comme le
veulent
ses promoteurs, on croit souvent qu’elle doit nécessairement coïncide
112
utes comme l’exige la tradition unitaire laquelle
veut
, à tout prix, imposer les mêmes frontières à des réalités qui n’ont r
113
de sa mâchoire déchirée et brisée ; il s’agite et
veut
se lever, j’arrose d’eau fraîche ses lèvres desséchées et sa langue d
114
remporté par la fondation de la Croix-Rouge. Mais
vouloir
« diminuer les horreurs de la guerre » qui est son intention déclarée
115
s de Heiden. La « modestie du but » auquel Dunant
veut
se limiter est réitérée, mais déjà la possibilité que la guerre ne so
116
iennent pour une « loi de la nature » ; lui, sans
vouloir
« toucher au redoutable problème de la légitimité de la guerre », dit
117
réant ses moyens. Si l’on ne déclare pas ce qu’on
veut
, il n’est pas très intéressant de chercher à deviner ce qui sera : «
118
e les régions sont encore à naître. Les gens n’en
veulent
pas, de vos régions autonomes. Ils préfèrent mendier des subventions
119
plus mesquins que les conflits entre nos nations.
Voulez
-vous donc balkaniser l’Europe ? (Ces étourderies et boutades ne sont
120
a législation — dans tous les pays — aux gens qui
veulent
divorcer : le nombre des foyers détruits par le divorce équivaut en 1
121
conduit souvent à un mariage « d’attitude » : on
veut
prouver aux autres — et à soi-même qu’on sait ce qu’on veut et qu’on
122
er aux autres — et à soi-même qu’on sait ce qu’on
veut
et qu’on n’a besoin de personne. Moins on est sûr de la durée de ses
123
on et le mariage. L’erreur fondamentale, c’est de
vouloir
« épouser Iseut ». Car la passion n’est pas comme on l’imagine volont
124
n super-amour mais une certaine forme d’amour qui
veut
l’obstacle et qui l’invente au besoin pour mieux s’exalter. La passio
125
contrait ou en tout cas on la cherchait ailleurs.
Vouloir
fonder le mariage sur la passion est une exigence récente, ou plutôt
126
récente, ou plutôt une aberration récente : c’est
vouloir
fonder une institution faite pour la durée sur un état passager, sur
127
on ex-conjoint (comme dans le premier mariage, on
voulait
défier les parents). Le divorce, quoi qu’on en dise, est toujours res
128
essenti comme un échec. Mais autant il est bon de
vouloir
en tirer une leçon, de vouloir faire mieux la deuxième fois, autant i
129
tant il est bon de vouloir en tirer une leçon, de
vouloir
faire mieux la deuxième fois, autant il est mauvais de vouloir se ven
130
mieux la deuxième fois, autant il est mauvais de
vouloir
se venger de cet échec, de se remarier très vite pour narguer l’ex-co
131
existence incomparable et autonome à laquelle on
voudrait
participer : voilà la plus profonde tendresse. Le passionné cherche s
132
De même et plus encore pour le divorce : si l’on
veut
en tirer une leçon, il est essentiel de ne pas le refouler comme un a
133
que ce qu’il fait paraît trop éloigné de ce qu’il
voudrait
faire. De même le mariage exige que l’on se consacre à l’autre avec c
134
ir aux États-Unis, après son séjour au Canada, je
veux
parler du prix Paul Tillich qui est, en quelque sorte, un prix de thé
135
e jeu, il tient à nous mettre en garde. Ce que je
voudrais
bien marquer, nous dit-il, c’est que pour moi il n’y a aucune séparat
136
urs un ouvrage d’une importance capitale pour qui
veut
comprendre le personnalisme, ouvrage malheureusement assez mal connu,
137
ien. Et puis il y a eu la montée de la guerre. On
voulait
nous faire croire qu’il y avait de grandes causes à défendre et nous
138
établira les grandes options politiques. Si vous
voulez
avoir une vision fédéraliste du monde, nous dit M. de Rougemont, il v
139
, est destinée à garantir ces autonomies. Si vous
voulez
: il y a deux manières de concevoir la vie politique et la vie publiq
140
ues, d’état civil, commerciales, tout ce que vous
voulez
— on met tout ça dans une même frontière, ce qui est démentiel, n’est
141
’est-ce pas ? C’est une absurdité totale, qu’on a
voulu
nous faire avaler pendant tout le xixe siècle, et dans nos manuels e
142
lieu de rencontre pour les hommes de culture qui
voulaient
l’union de l’Europe, un lieu, un foyer de recherche, un foyer de créa
143
fond religieuse — gnostique, hérétique tant qu’on
voudra
— mais religieuse. Je vois ça sortir ces jours-ci ! Il ne faut pas