1 1970, Articles divers (1970-1973). « S’unir, au-delà de nos fausses souverainetés, pour préserver nos vraies diversités » (mai-juin 1970)
1 us dirai donc qu’entre l’union de l’Europe et les États-nations sacralisés, entre une nécessité humaine des plus concrètes et le cult
2 1970, Articles divers (1970-1973). L’Europe à l’heure de ses choix I : Niveau de vie ou mode de vie ? (15 novembre 1970)
2 soit fédéraliste ou qu’elle en reste au stade des États-nations . Bien sûr, si l’on prend, par exemple, le problème des transports, ce
3 affrontements provoqués par la juxtaposition des États-nations sur le continent. Tout en poursuivant une œuvre qui le fait figurer p
3 1970, Articles divers (1970-1973). Denis de Rougemont, propos recueillis par E. Liard (décembre 1970)
4 n civique, les arts et l’économie sur la base des États-nations , produits du xixe siècle napoléonien. Si l’on prend comme base les r
5 tion des régions ? La décision viendra-t-elle des États-nations actuels ? Les régions se formeront malgré les États-nations, qui ont
6 ons actuels ? Les régions se formeront malgré les États-nations , qui ont tout fait pour les empêcher de vivre (voir la France) et qui
7 à l’intérieur de limites, elle doit rayonner. Les États-nations actuels, qui ont nom France, Angleterre, Italie, etc. sont-ils appelé
8 s cette évolution est marquée dans les faits. Les États-nations sont des créations contre nature. Voyez comme ils ont coupé en quatre
4 1971, Articles divers (1970-1973). L’Europe est d’abord une unité de culture (1971)
9 alte 10. L’école vous a raconté que chacun de nos États-nations correspond à une langue, à une ethnie, à un ensemble à la fois économ
10 s l’avez cru ! Vous croyez donc que chacun de nos États-nations a sa langue et que ses frontières coïncident avec son extension. Vous
11 urra jamais les fédérer, parce que nos vingt-cinq États-nations ne sauraient céder sans trahir un pouce de leur sacro-sainte souverai
12 le principe. Nous ne croyons pas à une Europe des États-nations souverains. Je l’ai souvent dit : ce serait une amicale des misanthro
5 1971, Articles divers (1970-1973). L’héritage culturel de l’Europe (1971)
13 les origines, mais qui le meut. Enfermés dans nos États-nations depuis un siècle et demi, grâce à Napoléon puis à nos écoles national
6 1971, Articles divers (1970-1973). Les régions et la civilisation (mars 1971)
14 ant, elle doit tenir compte des obstacles que les États-nations mettent à toute stratégie écologique cohérente, c’est-à-dire transnat
7 1971, Articles divers (1970-1973). L’Amour et l’Europe : L’Express va plus loin… avec D. de Rougemont (12 avril 1971)
15 e de créer une puissance nouvelle sur la base des États-nations . Or l’Europe ne pourra se fédérer que par la volonté délibérée des Eu
16 mais qui implique le démantèlement progressif des États-nations . Les régions se constitueront en nouant entre elles, par-dessus les f
8 1971, Articles divers (1970-1973). Fédération ou confédération ? (juillet-août 1971)
17 ée ; elle reste liée par nature à l’existence des États-nations de formule napoléonienne ; or ceux-ci feront toujours échouer la conf
9 1972, Articles divers (1970-1973). Europe divisée ou Europe fédérée ? (1972)
18 rès l’échec des mouvements d’union — au stade des États-nations qui se disent souverains, se veulent indépendants, et restent tout-pu
19 s 2000 un homme né avant 1900. La persistance des États-nations en 2000 impliquerait la mort de l’Europe comme entité. L’échec défini
20 commun des Six par suite du refus opposé par les États-nations à toute forme d’union efficace et au moins concurrentielle avec les S
21 tion civique de l’Europe paraît inévitable si nos États-nations persistent à refuser toute forme d’union fédérale et de distribution
22 si à s’unir, c’est-à-dire à dépasser le stade des États-nations centralisés de modèle jacobin-napoléonien, elle offre une double poss
23 les ; ou en d’autres termes : la substitution aux États-nations délimités par les arbitraires frontières politiques actuelles de rése
24 au-dessus, souffrent des mêmes défauts. Quant aux États-nations , à la fois trop grands et trop petits, leur procès n’est plus à faire
10 1972, Articles divers (1970-1973). Le sort de l’an 2000 se joue dans nos écoles (mars 1972)
25 esse d’enseigner que les seules réalités sont les États-nations , car ceux-ci par principe s’opposent à toute espèce d’union sérieuse,
11 1972, Articles divers (1970-1973). Autopsie d’un cas : Denis de Rougemont (15 mars 1972)
26 aire le moins possible en restant sur le plan des États-nations . C’est ce que j’attaque maintenant à boulets rouges. Comment voulez-v
27 micale. C’est exactement ce qui se passe avec les États-nations . Ils veulent garder leur souveraineté et leur indépendance comme le d
28 Italie. Cet ensemble ne correspond à aucun de nos États-nations actuels. D’autre part, je suis protestant. Voilà un autre ensemble au
29 re, qui est la raison fondamentale, génétique des États-nations . Malheureusement, beaucoup de gens conçoivent avec peine que c’est de
30 t qu’ils sont des représentants des partis ou des États-nations , ils ne sont pas des hommes politiques, ils sont des partisans ou des
31 est pas possible avec le système de découpage des États-nations , complètement arbitraire, fait au hasard des traités et des campagnes
12 1973, Articles divers (1970-1973). L’Europe, c’est d’abord une culture (juillet-août 1973)
32 alte 11. L’École nous a raconté que chacun de nos États-nations correspond à une langue, à une ethnie, à un ensemble à la fois économ
33 l’avons cru ! Nous croyons donc que chacun de nos États-nations a sa langue et que ses frontières coïncident avec elle. Nous croyons
34 ra jamais les fédérer, parce que leurs vingt-huit États-nations ne sauraient céder sans trahir un pouce de leur sacro-sainte souverai
35 par « nations », comme on le fait couramment, les États-nations modernes de l’Europe. La culture européenne n’est pas la somme de vin
36 ent ». La vérité que nous cachent les façades des États-nations , c’est que l’Europe est d’abord une culture, et que cette culture s’e
37 ent le principe. Je ne crois pas à une Europe des États-nations souverains, parce qu’on ne peut pas fonder l’union sur l’obstacle par
38 rait Napoléon, Hitler, ou n’importe lequel de nos États-nations s’il pouvait aller jusqu’au bout de ses ambitions monopolistes. La pl
13 1973, Articles divers (1970-1973). Sur la taille des régions (octobre 1973)
39 -on jamais exigé une « taille européenne » de nos États-nations  ? Du Luxembourg et de la France, lequel des deux États a-t-il la tail
14 1973, Articles divers (1970-1973). Face à la crise de notre continent, l’utopie de Denis de Rougemont : l’Europe des régions (1er-2 décembre 1973)
40 Sur le plan politique, c’est plutôt le recul. Les États-nations ne veulent pas abandonner une parcelle de leur souveraineté. La caren
41 politique énergétique européenne démontre que les États-nations sont incapables de résoudre un tel problème, comme ils sont impuissan
42 les problèmes fondamentaux de sa vie. Ce que les États-nations ne font pas. La participation, l’autogestion civique exige de petites
43 ultinationales ? Vous dénoncez l’existence des États-nations comme une entrave à l’engagement des citoyens dans leurs communautés
44 onomique coïncide avec les frontières d’un de nos États-nations , frontières qui ont été fixées au hasard des guerres et des traités s