1
rincipe même d’une subvention fédérale à sa haute
école
, parce qu’ici, disait-il, nous sommes fédéralistes ! Je n’ai cité que
2
es, contrairement à ce que l’on nous a appris à l’
école
. Il n’y a qu’une grande culture européenne qui vient de nos ancêtres
3
ne question d’éducation ; cela doit commencer à l’
école
déjà. Je connais heureusement beaucoup de professeurs secondaires et
4
ionaliste. Les leçons types sont données dans les
écoles
et les stages doivent élaborer des modèles applicables par toutes les
5
dans les centres locaux se sont créées toutes les
écoles
qui ont fait la culture en Europe et c’est dans l’ensemble de l’Europ
6
Souzy et M. Bourdeau de Fontenay, directeur de l’
École
nationale d’administration, tous amis de Paul Martin et amenés par se
7
oignons la culture. Car c’est bien la culture — l’
école
, la presse, les livres — qui nous fait croire depuis plusieurs généra
8
itable et naturel de toute l’évolution humaine. L’
école
, surtout secondaire — mais l’université n’était pas en reste vers 191
9
l’université n’était pas en reste vers 1914 —, l’
école
apprend depuis un siècle aux jeunes Français, Allemands, Italiens ou
10
l’Irlande 50, la jeune Islande 27, et Malte 10. L’
école
vous a raconté que chacun de nos États-nations correspond à une langu
11
e nous soyons cultivés ou non. Toutes les grandes
écoles
d’art, d’architecture, de musique, de philosophie et de doctrine poli
12
tyles se multiplient au xve siècle. Une nouvelle
école
s’épanouit dans les Flandres avec Ockeghem et Josquin des Prés. Elle
13
derne. Les grands courants européens, les grandes
écoles
d’art et de pensée : c’est l’unité de notre culture commune. Mais qu’
14
ous diversifient vraiment, c’est la pluralité des
écoles
de pensée et des styles de vie dans chaque nation. Supprimez les fron
15
n, Paracelse, puis la Genève de Calvin. Ensuite l’
École
suisse de Zurich, qui règne au xviie siècle sur les lettres allemand
16
e d’ailleurs, à cela près qu’elle bloque tout ! L’
école
, aux trois degrés, nous fait croire que l’État-nation est le dernier
17
naire de tous les Européens. Ses grands courants,
écoles
et styles relient des foyers locaux ou régionaux, mais ignorent total
18
e occidentale (et tout le peuple à sa suite, et l’
École
à sa tête) croit encore, dans l’ensemble « naïvement », que la cultur
19
is un siècle et demi, grâce à Napoléon puis à nos
écoles
nationales, nous nous croyons si différents de nos voisins ! Nous som
20
ons » d’artistes, c’est-à-dire grands ateliers ou
écoles
régionales de peinture : Venise, Fontainebleau, la Rhénanie, le Blaue
21
e, Fontainebleau, la Rhénanie, le Blaue Reiter, l’
École
de Paris ; — de musique ; le Languedoc des troubadours, les Flandres,
22
s troubadours, les Flandres, le groupe des Six, l’
École
de Vienne ; — de littérature : la Pléiade, les élisabéthains, l’École
23
de littérature : la Pléiade, les élisabéthains, l’
École
suisse de Zurich, Weimar, les lakistes ; — de philosophie : des éléat
24
t très généralement l’église, l’hôtel de ville, l’
école
, le théâtre ou quelque salle publique. Et les tensions bi- ou multila
25
re diffusée et assimilée sans trop de peine par l’
école
, la presse et les mass médias, mais l’élaboration qui doit précisémen
26
respondent les moyens d’information suivants : 1.
école
publique, presse, radio ; 2. université et TV ; 3. banques d’informat
27
st fournie désormais au plus grand nombre par une
école
améliorée, plus égalitaire à la base dès la première enfance et plus
28
la radio-télévision. Une minorité formée dans les
écoles
supérieures — initiés techniques —, ou dans leurs marges et contre le
29
Le sort de l’an 2000 se joue dans nos
écoles
(mars 1972)an Les trois urgences Lorsque se réunit le congrès
30
de dix à vingt ans, et qui sont les élèves de nos
écoles
, soit par une commission américaine (selon la prévision de Valéry)12,
31
possible et nécessaire ; alors que le climat de l’
École
depuis cent ans, fait précisément le contraire. Depuis cent ans…
32
récisément le contraire. Depuis cent ans… L’
École
devenue obligatoire dans la plupart de nos pays, vers les années 1880
33
r Dieu, par la Raison ou par la nature, selon les
écoles
successives d’idéologues, d’historiographes et de géographes. Par ail
34
s, c’est-à-dire ait fait son union, il faut que l’
École
cesse d’enseigner que les seules réalités sont les États-nations, car
35
non dans les discours ministériels. Il faut que l’
École
cesse d’enseigner que la souveraineté nationale est un absolu religie
36
n 2000 se joue aujourd’hui dans les leçons de nos
écoles
secondaires. Si l’École a fait le mal nationaliste en alignant les es
37
i dans les leçons de nos écoles secondaires. Si l’
École
a fait le mal nationaliste en alignant les esprits pour le compte de
38
ue la Presse alignait les curiosités — c’est de l’
École
que doit venir le remède. Partant de cette grande évidence, nous nous
39
ès 1958 la question suivante : comment ouvrir nos
écoles
à l’Europe, en sorte qu’elles préparent désormais non plus de petits
40
mportant dans la formation de chaque Européen : l’
École
? Or l’École fait des citoyens pour ce qu’on veut, et trop souvent, p
41
la formation de chaque Européen : l’École ? Or l’
École
fait des citoyens pour ce qu’on veut, et trop souvent, pour ce que l’
42
er l’action en faveur d’un civisme européen par l’
École
, et avec l’aide des enseignants, non pas en ajoutant à des programmes
43
ts du Secondaire et 200 directeurs de lycées ou d’
écoles
normales. — 25 numéros de la revue Civisme européen ont paru en franç
44
ions et de l’urgence des tâches qui incombent à l’
École
, si l’on veut réellement construire l’Europe. Même si tous les enseig
45
si l’on veut centupler l’impact nécessaire sur l’
École
, et au-delà de l’École, sur l’éducation générale de la jeunesse europ
46
l’impact nécessaire sur l’École, et au-delà de l’
École
, sur l’éducation générale de la jeunesse européenne, civique, profess
47
ndéniable compétence dans leurs domaines. C’est l’
École
et ce sont les enseignants dialoguant avec leurs élèves. Si l’on a co
48
préparation que, dans l’état actuel des choses, l’
École
seule est en mesure de leur donner ? Jusqu’ici, elle était censée, of
49
s cartes). Quelle force au monde pourra mouvoir l’
École
d’État, et disons le mot, la révolutionner ? Le salut peut nous venir
50
ain, et dont dépendra l’avenir non seulement de l’
École
, ou de l’Europe, mais du Monde : Le civisme commence au respect des f
51
Denis de, « Le sort de l’an 2000 se joue dans nos
écoles
», Civisme européen, Genève, mars 1972, p. 1-4.
52
e par la pratique suisse. Que j’avais apprise à l’
école
mais que je n’avais jamais très bien comprise. Alors, je me suis dit
53
ité, recettes de plaisir, jugements de l’opinion,
écoles
et modes) ; des procédés de valorisation (mythes, catéchismes, éthiqu
54
ité de base. Et nos diversités sont celles de nos
écoles
traditionnelles ou d’avant-garde, de nos doctrines et idéologies de d
55
rejoint la culture. Car c’est bien la culture — l’
École
, la presse, les livres — qui nous fait croire depuis plusieurs généra
56
itable et naturel de toute l’évolution humaine. L’
École
, surtout secondaire — mais l’Université n’était pas en reste vers 191
57
l’Université n’était pas en reste vers 1914 —, l’
École
apprend depuis un siècle aux jeunes Français, Allemands, Italiens ou
58
ne 53, l’Irlande 50, l’Islande 28, et Malte 11. L’
École
nous a raconté que chacun de nos États-nations correspond à une langu
59
e nous soyons cultivés ou non. Toutes les grandes
écoles
d’art, d’architecture, de musique, de philosophie et de doctrine poli
60
erne. Les grands courants européens, les grandes
écoles
d’art et de pensée : c’est l’unité de notre culture commune. Mais qu’
61
ous diversifient vraiment, c’est la pluralité des
écoles
de pensée et des styles de vie qu’on retrouve à divers degrés dans to
62
es livres de géographie étaient utilisés dans les
écoles
. Il y eut aussi un graphologue. Il le fut auprès du Tribunal de la Se
63
atrice est née du rayonnement de petites cités, d’
écoles
locales, jamais de « nations » en tant que telles. Que Rhône-Alpes so
64
t inhibé par nos routines mentales, héritées de l’
École
, qui ont substitué les mythes de l’État régalien et de la nation indi
65
quatre opuscules en dialecte savoyard. ⁂ C’est l’
École
, à ses trois degrés, qui nous a convaincus que nous étions différents
66
nt de ne pouvoir rien faire ensemble. C’est par l’
École
, aux trois degrés, qu’il faut refaire l’éducation des citoyens, à par
67
ue et social. C’est un espace culturel. C’est une
école
de voisinage, — l’un des plus beaux mots de notre langue. 24. C’est
68
ouper dans le terrain. On nous a trop appris, à l’
école
, à dessiner des pays comme des entités fermées. Sur nos « croquis »,
69
Devant les enseignants, vous avez reproché à l’
école
traditionnelle d’enseigner l’histoire et la géographie à partir du se