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er publiquement le principe même d’une subvention
fédérale
à sa haute école, parce qu’ici, disait-il, nous sommes fédéralistes !
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llement censé « traduire » un refus de la formule
fédérale
— bien au contraire ! Il est clair que l’erreur est le fait du journa
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tre Ottawa. Et de même aux États-Unis, l’adjectif
fédéral
évoque d’abord l’autorité centrale de Washington. Fédéral : qui favor
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évoque d’abord l’autorité centrale de Washington.
Fédéral
: qui favorise un gouvernement fédéral fort, c’est-à-dire central, li
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ashington. Fédéral : qui favorise un gouvernement
fédéral
fort, c’est-à-dire central, lit-on dans le Oxford Dictionnary, en réf
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enfin, sur le rôle d’impulsion réservé au pouvoir
fédéral
en vue non de substituer aux gouvernements d’État mais de les aider à
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nue au cours des siècles, c’est-à-dire la formule
fédérale
. C’est sur cette formule-là que la Suisse s’est faite peu à peu, qu’e
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otamment cette initiative de proposer une formule
fédérale
pour l’union de l’Europe. Car cette proposition-là, elle sortirait de
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d’une intégration, je dis bien, selon la formule
fédérale
, la seule qui puisse être acceptable aux yeux des Suisses ? On n’a ja
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é l’année des voyages. Voyages de nos conseillers
fédéraux
à l’étranger et, aussi, visites importantes dans notre pays. Il n’y a
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il y a quelques mois seulement, dans la capitale
fédérale
. Mais nous devons poser une seconde question : la Suisse peut-elle jo
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paraison politique, est le type même d’un rapport
fédéral
: l’association de deux éléments contradictoires, entre lesquels n’ex
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. Mais je verrais tout à fait une Suisse-district
fédéral
, siège de toutes les « agences » de l’Europe unie dont je vous parlai
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ous aussi : c’est à nous de faire valoir dans les
Conseils
qui élaborent l’Europe future les avantages de la formule fédéraliste
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réserver nos vraies diversités — créer un pouvoir
fédéral
pour la sauvegarde de nos autonomies. Car ces autonomies seront perdu
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embre 1970)o p Dans cette optique d’une Europe
fédérale
, comment appréciez-vous une entreprise comme celle du Marché commun e
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arché commun, à mes yeux, est une première agence
fédérale
du type que je voudrais voir se multiplier. C’est, plutôt, le germe d
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multiplier. C’est, plutôt, le germe d’une agence
fédérale
pour l’économie car ce n’est pas encore une autorité de politique éco
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pe. Il faudra bien un jour qu’il y ait une agence
fédérale
européenne de l’économie ; il faudra qu’il y en ait d’autres qui s’oc
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lations hors de la fédération. Toutes ces agences
fédérales
seront indépendantes les unes des autres dans une très large mesure,
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ruxelles. Mais je vois très bien d’autres agences
fédérales
européennes, en Suisse par exemple. Dans mon livre La Suisse ou l’hi
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lancé l’idée de transformer la Suisse en district
fédéral
de l’Europe. Ce qui résoudrait beaucoup de questions, et notamment ce
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nifierait une helvétisation de l’Europe. L’Europe
fédérale
serait une sorte de Suisse grande échelle ? Pour cela il faut que les
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érer dans ce processus d’édification d’une Europe
fédérale
. De telles réflexions ne sauraient mieux venir propos, au moment où c
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ce moment-là, il suffira d’installer des agences
fédérales
européennes sur le modèle des départements fédéraux suisses. Chaque t
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érales européennes sur le modèle des départements
fédéraux
suisses. Chaque type de région, car il y aura des régions économiques
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urelles, des régions écologiques, aura son agence
fédérale
et le siège de ces différentes agences pourrait s’établir en Suisse,
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tablir en Suisse, notre pays devenant un district
fédéral
. Quels seront les critères de délimitation des régions ? Les régions
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relâche et toujours à nouveau contre toute union
fédérale
, je veux parler de l’État national de type xixe siècle, jacobin et n
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État-nation, il faudrait annexer à la République
fédérale
outre l’Allemagne de l’Est, l’Autriche, la Suisse alémanique et les S
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y a pas d’amicale. L’Europe que nous voulons sera
fédérale
— ou alors elle ne se fera pas sérieusement. Voilà, je pense, la pers
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nd, anglais, italien et néerlandais : « À l’union
fédérale
des Européens, l’État-nation oppose le dogme sacro-saint de sa souver
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nité de culture que nous pourrons édifier l’union
fédérale
de nos diversités. »
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n des États-Unis ». Il définit ensuite l’adjectif
fédéral
comme ce « qui a rapport à une confédération d’États », ainsi, par ex
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a Suisse et les États-Unis sont des gouvernements
fédéraux
». D’où l’on conclut en bonne logique qu’une seule et même réalité co
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es constituantes n’aurait pas lieu d’être appelée
fédérale
. Ce serait simplement une union. Donc, point de différence aux yeux d
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ouveraineté n’est pas limitée par la Constitution
fédérale
, et comme tels exercent tous les droits qui ne sont pas délégués au p
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us les droits qui ne sont pas délégués au pouvoir
fédéral
» ; cependant que l’article 5 « garantit aux cantons leur territoire,
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s qu’il a bien réussi. Et j’observe qu’un pouvoir
fédéral
européen, constitué selon la même formule, serait seul capable de gar
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able de la future confédération d’États à un État
fédéral
européen. Car, d’une part, la Suisse demeure juridiquement une associ
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tués en régions organiques ; d’autre part, l’État
fédéral
suisse limite à ses frontières politiques le processus de fédéralisat
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’entreprendre eux-mêmes ou de favoriser par leurs
conseils
. Voilà l’avenir, semblent-ils dire, tel qu’il peut se faire sans les
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gionaux ou professionnels, ou pour un candidat au
conseil
municipal. Dans un État totalitaire (réalisation presque parfaite du
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-nations persistent à refuser toute forme d’union
fédérale
et de distribution du pouvoir étatique conforme aux réalités vivantes
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vec des organes de compétence plus large (agences
fédérales
) selon l’envergure des tâches ; information adéquate. Un schéma de l
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la limite, il faudra donc un dictateur.) De là le
conseil
de Rousseau aux patriotes polonais : « Si vous voulez réformer votre
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des régions devront être assumés par des agences
fédérales
, informées par leurs relais régionaux, et informant à leur tour l’ens
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sité et TV ; 3. banques d’informations et centres
fédéraux
de traitement de la documentation. 4. Puissance ou liberté Le j
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ois, élections, — possibilité de faire partie des
conseils
législatifs et des organes exécutifs — et de les contrôler ; 5. Prése
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et de les contrôler ; 5. Présence personnelle aux
conseils
, débats, assemblées ; 6. Objectifs communs ; 7. Liberté d’inadaptatio
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prêtant à des formules d’ubiquité du contrôle, du
conseil
, de la représentation et de l’assemblée, les exigeant même, en lieu e
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déplacer diminuent. J’ai parlé tout à l’heure des
conseils
d’administration tenus en vidéophonie, et de la possibilité d’étendre
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e, et de la possibilité d’étendre à bien d’autres
conseils
de la cité le procédé du multiplex. Dans tous ces cas, inutile de se
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un très petit nombre s’ajoute l’appartenance à un
conseil
(municipal, départemental ou provincial, parlementaire), et pour une
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hure d’information, Lausanne, École polytechnique
fédérale
, p. 7-8.
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au bourg (ou borgho) des bourgeois, qui tiennent
conseil
sur la Place. Cette Place, qui définit toute vraie commune, ou commun
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qu’elle réussisse son union, qui ne peut être que
fédérale
, il faut que les jeunes Européens soient élevés dès maintenant dans u
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ndo rend impossible toute union supranationale ou
fédérale
, à l’échelle du continent. La condition sine qua non Si donc l
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urope. Il y avait 800 personnes, 16 présidents du
conseil
, 300 députés. J’ai écrit le message final : « Message aux Européens »
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chacune de ces régions, une autorité, une agence
fédérale
européenne de l’écologie. Qui peut être placée n’importe où et donner
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vez déjà un exemple existant d’une de ces agences
fédérales
européennes : le Marché commun, à condition que celui-ci reste dans s
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ns, son autorité régionale et relever de l’agence
fédérale
européenne correspondante. Bien entendu, sans absolument tenir compte
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bourg (ou « borgho ») des bourgeois, qui tiennent
conseil
sur la place. Cette place, qui définit toute vraie commune, ou commun
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alité, mais aussi des décrets de la morale et des
conseils
de la raison. L’amour-passion relève par excellence de l’âme. Or, c’e
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dimensions ne serait-il pas la création d’agences
fédérales
européennes, qui seraient compétentes partout où les tâches et leur c
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de réaliser simultanément : 1. Créer des agences
fédérales
européennes non seulement pour l’économie (comme la CEE élargie), mai
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urer n’a duré qu’une douzaine d’années. La Suisse
fédérale
, en regard, approche du viie siècle de sa continuité historique, con
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ci, l’on bute sur l’obstacle majeur à toute union
fédérale
: l’État national de type jacobin et napoléonien, copié par plus de c
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État-nation, il faudrait annexer à la République
fédérale
outre l’Allemagne de l’Est, la Suisse alémanique, l’Autriche et les S
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car elle est enseignante et moi je suis membre du
conseil
dans la même université. Nous nous retrouvons chacun de l’autre côté
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a Grande-Bretagne, de l’Espagne, de la République
fédérale
et de l’Italie. Devant l’impossibilité d’administrer et d’animer ces
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ne « dévolution » des pouvoirs de la capitale aux
conseils
locaux, et la France même admet le principe, au moins, d’une décentra
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Platon imaginait déjà pour sa cité idéale. Un
Conseil
élu par le peuple européen Oui, mais comment coordonner toutes ces
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ope ? En créant au niveau continental des agences
fédérales
correspondant aux différentes fonctions qui définissent les régions,
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u continent. Quelque chose comme nos départements
fédéraux
, en somme ! Cette réorganisation du continent ne remet-elle pas en ca
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articulières. C’est à ce niveau qu’il faudrait un
Conseil
élu par le peuple européen et composé non de spécialistes, mais de ci