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ce que je vous citais]. Car la philologie est cet
art
vénérable qui, de ses admirateurs, exige avant tout une chose : se te
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re du temps, devenir silencieux, devenir lent. Un
art
d’orfèvrerie, une maîtrise d’orfèvre. C’est justement à cause de cela
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activité séparée : c’est la vie dans la cité, « l’
art
d’aménager les relations humaines », et en Europe l’art d’équilibrer
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aménager les relations humaines », et en Europe l’
art
d’équilibrer tous les contraires, toutes les tensions, évitant toute
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en Occident ; l’apport slave au xixe siècle ; l’
art
africain et le jazz nègre américain au xxe siècle ? Tout cela dure,
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éographie, l’histoire, l’instruction civique, les
arts
et l’économie sur la base des États-nations, produits du xixe siècle
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rope que se sont établis les grands courants de l’
art
et de la pensée, de l’art roman jusqu’au surréalisme. Pas un seul de
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es grands courants de l’art et de la pensée, de l’
art
roman jusqu’au surréalisme. Pas un seul de ces foyers culturels n’a c
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yons cultivés ou non. Toutes les grandes écoles d’
art
, d’architecture, de musique, de philosophie et de doctrine politique
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ont été paneuropéennes, et non pas nationales : l’
art
roman et le gothique, le classique, le baroque, le romantisme, le pos
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e positivisme, le symbolisme, le surréalisme et l’
art
abstrait, mais aussi la scolastique, la philosophie des lumières, ou
12
s grands courants européens, les grandes écoles d’
art
et de pensée : c’est l’unité de notre culture commune. Mais qu’en est
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re au cours des âges : religions et philosophies,
arts
et lettres, sciences et techniques, idéaux et pratiques politiques, l
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rammes, et se tenir au courant de l’évolution des
arts
en avouant volontiers qu’on ne comprend plus — et voilà quelqu’un de
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d’y participer à tous les étages décisionnels.
Arts
et lettres Toute l’histoire de nos créations est à refaire sur cet
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u classicisme et du baroque au surréalisme et à l’
art
abstrait ; de la polyphonie à l’atonalité et à la musique concrète ;
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sion tel que nous le concevons a inspiré tous les
arts
en Europe, mais il ne vaut rien pour cette œuvre d’art qu’est le coup
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formuler une politique de l’humanité, science ou
art
de l’aménagement des relations humaines dans la cité, au service des
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mpte ce que nous appelons aujourd’hui l’écologie,
art
et science des équilibres vivants entre l’homme, ses créations et la
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nt vingt siècles pour qu’on relie ce problème à l’
art
de l’ingénieur et aux calculs de l’astronome, ou plus tard de la bali
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devra combiner sa rigueur avec les exigences de l’
art
d’être homme et celles de la santé du corps social : problèmes très n
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istoire, de géographie, d’économie, de langues, d’
art
et d’instruction civique, un angle de vision européen : telle a été d
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ibut de la survie de l’homme. L’écologie, qui est
art
et science des équilibres biologiques et dynamiques, va désormais dét
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base de toute fédération. Toute fédération est l’
art
de faire vivre ensemble des êtres apparemment antinomiques ; c’est l’
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mble des êtres apparemment antinomiques ; c’est l’
art
d’allier, par exemple, l’union et la diversité. De créer des unions p
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lemande ». Toutes les branches de la science, des
arts
, des lettres, sont locales ou régionales dans leur genèse, continenta
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yons cultivés ou non. Toutes les grandes écoles d’
art
, d’architecture, de musique, de philosophie et de doctrine politique
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ont été paneuropéennes, et non pas nationales : l’
art
roman et le gothique, le classique, le baroque, le romantisme, le pos
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e positivisme, le symbolisme, le surréalisme et l’
art
abstrait, mais aussi la scolastique, la philosophie des lumières, l’e
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s grands courants européens, les grandes écoles d’
art
et de pensée : c’est l’unité de notre culture commune. Mais qu’en est
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a Loi interdisait toute « culture » aux Hébreux :
arts
figuratifs, spéculation philosophique, littérature profane, sciences,
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onc à travers la théologie, la philosophie et les
arts
chrétiens que les valeurs bibliques ont fécondé l’Europe. En attendan