1 pris, mange-le, dévore-le ; il te sera très amer aux entrailles mais très doux à la bouche et après cela tu pourras prophé

2 de ces questions qui se réfèrent à l’audiovisuel, aux rapports entre l’audiovisuel et le livre. On me fait remarquer que le

3 ar pour les uns, fédéraliste signifie unification aux dépens des caractéristiques nationales, et pour les autres, il signif

4 nement. 2) Pendant la révolution, projet attribué aux girondins de rompre l’unité nationale et de transformer la France en

5 rmer la France en une fédération de petits États. Aux jacobins on agita gravement la question du fédéralisme, et on souleva

6 eulent antifédéralistes contre Ottawa. Et de même aux États-Unis, l’adjectif fédéral évoque d’abord l’autorité centrale de

7 uls intérêts de son État qui demeure inacceptable aux vrais croyants de la religion nationaliste. Quant à Nelson Rockefelle

8 servé au pouvoir fédéral en vue non de substituer aux gouvernements d’État mais de les aider à résoudre leurs problèmes de

9 ple et précis doit-elle rester à jamais étrangère aux esprits qui se veulent « cartésiens » ? Il nous faudrait alors désesp

10 es ses erreurs. Car si l’on ne fait pas attention aux mots, c’est que l’on n’a pas bien vu la chose, et comment pourrait-on

11 osaient, nous aurions tout avantage à faire appel aux Américains, à les laisser travailler en Europe et à nous « américanis

12 age d’un seul de nos pays. Ne s’est jamais arrêté aux frontières actuelles de nos pays, qui n’existaient pas pendant tout l

13 Donc, sur cette unité de culture qui est commune aux Suisses et à tous les voisins de ce pays, on peut édifier une union.

14 à la dimension des tâches nouvelles qui se posent aux hommes. À vous entendre, Denis de Rougemont, le citoyen suisse, qui a

15 e ? Qu’en sait-on ? Est-ce qu’on a jamais demandé aux Suisses ce qu’ils pensaient de l’Europe et d’une intégration de l’Eur

16 ule fédérale, la seule qui puisse être acceptable aux yeux des Suisses ? On n’a jamais fait cette enquête, que je sache. Al

17 du divorce, n’offre plus qu’une barrière fragile aux passions ; si on aime ailleurs, on divorce. Et la passion, dans nos m

18 t État-nation qui se révèle incapable de répondre aux exigences concrètes de notre temps, puisqu’à la fois trop petit pour

19 u. Il faut donc distribuer les pouvoirs étatiques aux différents niveaux de décision indiqués par la nature des tâches, leu

20 ode du fédéralisme. Une Europe divisée en régions aux frontières fonctionnelles, tenant compte de cette pluralité des allég

21 a la chance d’avoir une culture. Je ne crois pas aux cultures nationalistes, en dépit des manuels scolaires : il n’y a que

22 a grâce aux ordinateurs (pour répartir les tâches aux différents niveaux où elles doivent être accomplies)… Bluntschi, aute

23 nis de Rougemont, en lisant votre Lettre ouverte aux Européens , c’est qu’à l’inverse du marxisme, vous attribuez à l’idée

24 ow-how » américain sans que l’inverse se produise aux États-Unis. Il y a là un danger extrêmement grave. Par exemple, dans

25 odernes ; tout a été fait en Europe, presque rien aux États-Unis. Ces derniers ont sur nous une seule supériorité : celle d

26 les communautés chargées d’exécuter ces dernières aux dimensions des tâches à réaliser ? Il y a des tâches qui, par nature,

27 nières semaines un essai intitulé Lettre ouverte aux Européens , Denis de Rougemont a dressé une synthèse en forme de plai

28 exemple ? Elle ne peut pas fermer ses frontières aux vents ou la pollution du Rhin. La Suisse est destinée à être au cœur

29 ons, d’autres sont trop petites et doivent rester aux communes. Il faut qu’ils vivent, encore mieux qu’ils ne le font, l’es

30 pliqué en Suisse. Ce fédéralisme va de la commune aux entreprises jusqu’à l’Europe puis au monde. C’est là une chose nouvel

31 ettre en quête d’un mode de vie qui soit conforme aux traditions européennes. Dans la suite de l’entretien que nous publion

32 e européen de la culture. Dans ma Lettre ouverte aux Européens , je donne un programme, pour les vingt ans qui viennent, d

33 minement des esprits , je me suis surtout attaché aux recherches et à l’action culturelle que suppose la fédération de l’Eu

34 tudes régionales. Jusqu’à présent, on enseignait, aux trois degrés, la géographie, l’histoire, l’instruction civique, les a

35 coup plus grand, on aura une vision plus conforme aux réalités dans tous ces domaines. Toutes les activités auxquelles les

36 opulation des pays du Marché commun est favorable aux États-Unis d’Europe, et 75 % de ces Européens sont des jeunes. q.

37 Message aux régionalistes (16 mars 1973)ay Je suis régionaliste pour deux rais

38 n eux-mêmes. ay. Rougemont Denis de, « Message aux régionalistes », Mouvement Région Savoie, Servoz, 16 mars 1973, p. 5.

39 militaire et policière par les Russes — je songe aux pays de l’Est européen —, d’autre part à la colonisation de notre éco

40 ste vers 1914 —, l’école apprend depuis un siècle aux jeunes Français, Allemands, Italiens ou Anglais, — contre toute évide

41 quatorze langues radicalement étrangères les unes aux autres, et qu’en Inde, le Pandit Nehru ne pouvait se faire comprendre

42 x versants, et à l’ouest les mêmes Basques. Quant aux Alpes, chacun peut vérifier qu’on y parle italien des deux côtés au s

43 européen — au vie siècle en Italie ; s’enrichit aux couvents de Jumiège, puis de Saint-Gall avec les séquences et les tro

44 n appel, un devoir d’agir. Il y a vingt-cinq ans, aux premières Rencontres internationales, le philosophe allemand Karl Jas

45 leurs, à cela près qu’elle bloque tout ! L’école, aux trois degrés, nous fait croire que l’État-nation est le dernier mot d

46 un grand nombre de chances spécifiques proposées aux Européens, et dont ils peuvent tirer de libres créations ou ne rien f

47 y a vu, ou pressenti, le secret de son dynamisme. Aux trois sources d’Athènes, Rome et Jérusalem, toujours citées, mais don

48 rs qu’elles transportent sont étrangères les unes aux autres — si deux se découvrent compatibles sur un point, par quelque

49 isses, à la Dordogne, à la Durance, à la Drôme et aux Dore françaises, aux deux Doire italiennes, à Dordrecht en Hollande,

50 à la Durance, à la Drôme et aux Dore françaises, aux deux Doire italiennes, à Dordrecht en Hollande, et à vingt autres fle

51 onique en latin rédigée au début du xie siècle — aux nations qui se croient suffisantes… Limitations, libérations To

52 tout en Europe, des Bleus et des Verts de Byzance aux « sportifs » des cinq continents et surtout à la droite et à la gauch

53 ent et de liberté, si on le compare à l’Hindou ou aux bouddhistes), et trop désincarné par l’abstraction (d’où sa pauvreté

54 a tout ce qu’il faut pour devenir aliéné. Quant aux éléments libérateurs de l’héritage culturel européen, ils sont trop c

55 refus des Suisses d’accorder l’égalité politique aux femmes ? Je crois que cela forme l’inconscient des Suisses, très fort

56 oublie toujours. D’ailleurs, je reproche beaucoup aux femmes suisses d’avoir transporté ces valeurs militaires, d’avoir une

57 u gouvernement français imposait le droit de vote aux citoyens suisses. À cette époque, la Confédération était tombée sous

58 ’est donc une révolution extérieure qui a accordé aux Suisses un droit fondamental. Aujourd’hui, après cent-soixante-treize

59 re” masculine, les citoyens suisses donneront-ils aux femmes ce qu’ils considèrent eux-mêmes comme un droit inaliénable ? I

60 Gabriel Marcel, Les Hommes contre l’humain Face aux totalitaires de toutes couleurs et aux démocraties plutôt décolorées

61 main Face aux totalitaires de toutes couleurs et aux démocraties plutôt décolorées des années 1930, Arnaud Dandieu définis

62 se de mieux mesurer ce que j’ai dû et dois encore aux trop brèves années de notre collaboration politique et philosophique6

63 ment des principales disciplines traditionnelles, aux trois degrés. Géographie Toute géographie « nationale » fondée s

64 ves ou les crêtes des chaînes montagneuses. Quant aux nations, elles sont le produit des viols répétés de la géographie par

65 ion civique La participation réelle du citoyen aux affaires publiques en tant qu’acteur, non-spectateur, n’étant possibl

66 nalité et à la musique concrète ; du rationalisme aux romantismes de toutes les époques, de la scolastique au marxisme et a

67 tes les époques, de la scolastique au marxisme et aux existentialismes ; — les foyers locaux de création : académies itali

68 s lakistes ; — de philosophie : des éléates jusqu’ aux logiciens de Vienne puis d’Oxford et aux structuralistes de Paris. Il

69 es jusqu’aux logiciens de Vienne puis d’Oxford et aux structuralistes de Paris. Il n’y a pas de rayonnement continental ou

70 étaire sans foyers locaux, mais aucun ne s’arrête aux nations, entre le particulier et l’universel. Écologie Cette sc

71 nationale, et du degré de liberté qu’ils laissent aux industriels anarchistes, ceux qui exploitent et détruisent sans scrup

72 mon système est sérieux ? Dans ma Lettre ouverte aux Européens j’ai écrit que l’Europe, c’est 480 millions d’Européens qu

73 deux mariages sur trois aboutissent à un divorce aux États-Unis, par exemple. La moitié du malheur humain, en Occident, ti

74 qu’on le vit jusqu’à nos jours. Je pense surtout aux effets dégradés du mythe à travers les siècles, s’embourgeoisant, dev

75 où tout indique la volonté d’imposer une retenue aux instincts. Car la passion ne s’approfondit et ne dégage ses puissance

76 hé originel » n’est autre que la sexualité. Quant aux pseudo-tabous qui règnent sur nous, ce sont ceux de la bourgeoisie de

77 mation du mouvement personnaliste, qui s’opposait aux totalitarismes, mais aussi à nos démocraties capitalistes, à la socié

78 s Européens immigrés. En 1922, quand je suis allé aux États-Unis pour une tournée de conférences sur le sionisme, la médioc

79 parce qu’il pensait qu’il fallait tendre la main aux Russes et les faire entrer à l’ONU. Et puis il portait les cheveux lo

80 , n’aurait fait qu’un troisième larron armé jusqu’ aux dents. Eh bien, c’est en Amérique qu’a germé en quelques-uns d’entre

81 extes par jour pour « La Voix de l’Amérique parle aux Français ». André Breton, Lévi-Strauss étaient les « parleurs » de me

82 déral jugea plus prudent de m’expédier en mission aux États-Unis, où les circonstances m’ont contraint à demeurer six ans.

83 pas dire que l’Europe soit moralement supérieure aux autres civilisations ; elle a déclenché des guerres mondiales, invent

84 cause le système des valeurs régnantes. En 1961, aux États-Unis, les étudiants progressistes de l’Université de Berkeley m

85 ope fédérée. Son dernier ouvrage, Lettre ouverte aux Européens (Albin Michel), vient de recevoir le prix Robert Schuman.

86 siècle, en effet. Mais nous ne prenons pas garde aux autres pollutions, celles qui sont spirituelles. Et quand on ne tient

87 illards, bébés. Et qui l’a fait ? Des jeunes gens aux cheveux courts — « crew cut » — c’est la coupe de cheveux de l’armée

88 ogique qu’une seule et même réalité correspondant aux deux mots, ceux-ci sont équivalents, comme deux quantités égales à un

89 n France, le fédéralisme fut le « projet attribué aux girondins de rompre l’unité nationale ». D’où le Français lettré conc

90 le suisse conseillerait la prudence et la lenteur aux « Européens trop pressés ». Il aurait fallu, nous dit-on, six-cents a

91 fédéral » ; cependant que l’article 5 « garantit aux cantons leur territoire, leur souveraineté dans les limites fixées pa

92 s droits et attributions que le peuple a conférés aux autorités ». Ainsi, la force garante des autonomies locales est celle

93 âches à entreprendre correspondent à la nature et aux dimensions des communautés les plus aptes à les gérer. Ainsi, pour ne

94 Ainsi, pour ne donner que ces exemples simples : aux municipalités les chemins vicinaux et les écoles primaires, aux régio

95 tés les chemins vicinaux et les écoles primaires, aux régions les plans d’aménagement et les universités, à la fédération e

96 t des gens savants qui s’en occupent : « Je donne aux inventeurs de cette psychose le prix Nobel de l’escroquerie. » Quand

97 mbre 1971, p. V. ai. Il s’agit de Lettre ouverte aux gens heureux et qui ont bien raison de l’être, publié en 1971 chez Al

98 u Europe fédérée ? (1972)am La participation aux responsabilités sociales, civiques et politiques Participer (de pa

99 tenu pour libre ni se sentir vraiment tel. Quant aux trois adjectifs social, civique, politique, il n’est guère possible d

100 ui permet à la Société ou à la cité de s’ordonner aux buts derniers de l’homme. Or s’il est vrai que ces buts — universels

101 uis les origines, l’homme n’avait pu que répondre aux durs défis de la nature. Il s’agissait pour lui de survivre, donc de

102 se veut normative. L’une se déclare indifférente aux fins ; toute préférence ou parti pris ne pourraient que la gêner dans

103 la d’une manière que nous ne pourrions prévoir qu’ aux conditions suivantes : — si nous pouvions sentir l’avenir aujourd’hui

104 où l’imagination va et vient sans relâche du tout aux parties en interaction créatrice évoque ce qui se passe dans la tête

105 ent de la cité ne seront pas les mêmes, d’ici là, aux États-Unis, en URSS, en Europe, dans le tiers-monde. Les situations d

106 individuels de communiquer à distance sera accrue aux dimensions de la planète. 2. Vie personnelle et sociabilité Cer

107 en même temps tout ce qui pourrait donner un sens aux modifications de l’existence ou à cette existence même. Ainsi, le dou

108 iant humain, l’égoïsme, qui nous rend insensibles aux désagréments que nous infligeons à nos voisins par agressions directe

109 turbulence des partis et la faible participation aux « votations », n’ont été modifiés ni par les changements qualitatifs

110 ues, des portiques ou terrasses de cafés réservés aux échanges d’opinions et de nouvelles, plus tard à la lecture de la pre

111 espaces géométriques socialement stériles, voués aux seules parades militaires. Mais si le peuple d’une cité trop vaste ne

112 sibilités pratiques de participation des citoyens aux décisions politiques dépendent des niveaux communautaires existants :

113 Enfin, les possibilités de participation active aux décisions de la cité varient a) avec le degré d’information pratiquem

114 tant la plus dense et détaillée, la participation aux décisions locales est la plus efficace et universelle. À mesure qu’on

115 ergure de tâches plus vastes ou plus spéciales et aux dimensions des communautés capables de les assurer, l’information dev

116 ciété qu’on ne saurait exiger ni des spécialistes aux sources, ni des agents de présentation et de distribution publique (e

117 ue l’homme « se reprenne », compare les promesses aux réalités et déclare à ses risques et périls : « Le Roi est nu. » Il n

118 ne, s’il est vain de s’interroger sur les remèdes aux maladies dont sera menacé après 2000 un homme né avant 1900. La persi

119 e minorité plus ou moins machiavélique, elle-même aux ordres de l’économie ou de l’idéologie dominantes. Un couple sadomaso

120 e et de distribution du pouvoir étatique conforme aux réalités vivantes plutôt qu’aux frontières « historiques » (fixées de

121 étatique conforme aux réalités vivantes plutôt qu’ aux frontières « historiques » (fixées depuis moins d’un siècle en moyenn

122 es assumées ; répartition des organes de décision aux niveaux déterminés par l’envergure des tâches et par les communautés

123 ’en général le gouvernement démocratique convient aux petits États », à ceux où « le peuple est facile à rassembler » (Cont

124 donc un dictateur.) De là le conseil de Rousseau aux patriotes polonais : « Si vous voulez réformer votre gouvernement, co

125 osables ; ou en d’autres termes : la substitution aux États-nations délimités par les arbitraires frontières politiques act

126 l’ensemble des gouvernants et citoyens européens. Aux trois principaux niveaux de décision : 1. commune ; 2. région ; 3. fé

127 iques, qu’il n’y aurait plus qu’à « faire jouer » aux différents niveaux communautaires ? Voilà qui ne me paraît ni souhait

128 s — et de les contrôler ; 5. Présence personnelle aux conseils, débats, assemblées ; 6. Objectifs communs ; 7. Liberté d’in

129 hodoxies — initiés philosophiques —, peut accéder aux banques d’informations et aux bibliothèques anciennes, et lit la pres

130 ues —, peut accéder aux banques d’informations et aux bibliothèques anciennes, et lit la presse d’opinion et les revues où

131 indiscutables, et constamment remises à la mode, aux yeux des masses, par les manipulateurs des mass médias. Cette évoluti

132 tributs des seules élites. Le passage de la masse aux élites consiste en l’acte de contester valablement les évidences majo

133 age au-dessus, souffrent des mêmes défauts. Quant aux États-nations, à la fois trop grands et trop petits, leur procès n’es

134 y a peu de chances que leur évidente inadaptation aux dynamismes et aux besoins de la société post-industrielle leur ménage

135 que leur évidente inadaptation aux dynamismes et aux besoins de la société post-industrielle leur ménage un avenir de plus

136 rtifs » du dimanche, qui se contentent d’assister aux matches. En 2000, il y aura beaucoup plus de possibilités d’agir sur

137 de la commune, la passivité, la non-participation aux mesures publiques est de règle pour le plus grand nombre. En revanche

138 une société telle qu’on peut l’envisager possible aux environs de l’an 2000 (si ce sont les seconds termes de notre série d

139 tique ayant cessé de correspondre essentiellement aux « affaires étrangères » de l’État-nation d’une part, et aux rivalités

140 ires étrangères » de l’État-nation d’une part, et aux rivalités des partis d’autre part. Les objectifs politiques, dans un

141 ciente ou équilibrante ? etc. — Options relatives aux recherches : priorité à l’espace sidéral ou à l’espace psychique ? — 

142 naux, continentaux, mondiaux. — Options relatives aux cadres de la vie : a) l’urbanisme ne peut être laissé ni aux architec

143 de la vie : a) l’urbanisme ne peut être laissé ni aux architectes, ni aux ingénieurs, et encore moins aux spéculateurs immo

144 anisme ne peut être laissé ni aux architectes, ni aux ingénieurs, et encore moins aux spéculateurs immobiliers, car ses for

145 x architectes, ni aux ingénieurs, et encore moins aux spéculateurs immobiliers, car ses formes, structures et dimensions dé

146 ontribuable, électeur… Rien donc de plus immédiat aux options morales et philosophiques d’une civilisation, d’une cité, que

147 ’aménagement des campagnes ne peut être laissé ni aux maires, ni aux entrepreneurs, ni aux industriels, et encore moins aux

148 s campagnes ne peut être laissé ni aux maires, ni aux entrepreneurs, ni aux industriels, et encore moins aux spéculateurs f

149 re laissé ni aux maires, ni aux entrepreneurs, ni aux industriels, et encore moins aux spéculateurs fonciers. Car la double

150 ntrepreneurs, ni aux industriels, et encore moins aux spéculateurs fonciers. Car la double polarité (ou alternance) campagn

151 blèmes majeurs de l’an 2000 ! — Options relatives aux libertés de la personne. L’identité et l’autonomie de la personne son

152 siècle, la fonction de l’objection métaphysique aux systèmes régnants. La faculté proprement humaine de refus des nécessi

153 que, celui qui maintiendra le pouvoir de dire non aux décrets de la Société, il faut absolument le tolérer car c’est lui qu

154 . Et l’idée se fait jour en lui que ce n’est plus aux seuls « besoins de l’économie » qu’il s’agit désormais de répondre (i

155 le dividende de leurs actionnaires), mais plutôt aux besoins de la société humaine, de la communauté humaine sous toutes s

156 l’entourent. Par un juste retour, n’est-ce point aux scientifiques, aux techniciens, aux urbanistes qu’il incombe de cherc

157 n juste retour, n’est-ce point aux scientifiques, aux techniciens, aux urbanistes qu’il incombe de chercher et de trouver d

158 ’est-ce point aux scientifiques, aux techniciens, aux urbanistes qu’il incombe de chercher et de trouver d’urgence les moye

159 e et la nature ; nouveau contrat social répondant aux défis de la technique dissociative ; nouveau bain de culture pour les

160 qu’on relie ce problème à l’art de l’ingénieur et aux calculs de l’astronome, ou plus tard de la balistique. Mais l’équatio

161 comme une patrie d’enfance qu’on retrouve. Aimée aux larmes. Il n’y avait qu’elle au monde ! Puis une ombre innombrable vi

162 ne les pénètre. Cette vision champêtre correspond aux clichés (« Le Suisse trait sa vache et vit paisiblement », disait Hug

163 it paisiblement », disait Hugo), mais pas du tout aux statistiques. La Suisse est l’une des régions de la Terre le plus int

164 e prit le mot de l’Ombrie au nord de la France et aux Flandres, au xiiie siècle. Parfois les deux structures se sont juxta

165 e de vie civique, c’est-à-dire un espace interdit aux voitures et qui assure les fonctions de l’agora, sont des anti-commun

166 sant le col à dos de mulet, qui vinrent apprendre aux premiers Suisses confédérés à rédiger leurs pactes en beau latin. La

167 conditions mêmes d’une participation des citoyens aux choses publiques. ak. Rougemont Denis de, « Forteresse au centre d

168 ongues blessures. Tout cela — nul n’y peut rien — aux dépens du paysage. Les « nécessités » de la vie tendent à détruire le

169 râce de quelques fous associant leur foi poétique aux calculs des vrais réalistes — lesquels ne sont nullement ceux qui pen

170 ion ; car autrement elle ne pourra rien à opposer aux entreprises des deux impérialismes, l’économique et l’idéologique. Ma

171 ologie et du civisme) primo est fausse, contraire aux faits les plus patents, et secundo rend impossible toute union supran

172 s salaires et des dividendes), et alors on se rue aux catastrophes calculées en détail par les ordinateurs ; — ou veut-on l

173 is à che­val sur les deux groupes. J’ai collaboré aux deux premiers numéros et ensuite à la plupart des autres numéros jusq

174 , en 1939 ; j’avais 33 ans. Puis, j’ai été envoyé aux États-Unis pour y faire des conférences sur le fédéralisme et sur la

175 ans. Je ne suis rentré définitivement qu’en 1947. Aux États-Unis, j’ai découvert l’Europe. Il fallait donc s’éloigner pour

176 s que j’écrivais pour la voix de l’Amérique parle aux Français. Ainsi, à ma manière, bien que ressortissant d’un pays neutr

177 cantons — on ne commence à parler des cantons qu’ aux xviiie et xixe siècles — constituent la base de la Suisse. Et je tr

178 députés. J’ai écrit le message final : « Message aux Européens » qui demandait notamment la création d’un véritable Consei

179 aire ensemble. Sinon, en cas de crise, conseiller aux voisins d’appliquer des mesures raisonnables et ne pas les appliquer

180 il y a des régimes totalitaires qui correspondent aux pays catholiques : Italie. Espagne et même l’Allemagne. Vous avez nat

181 mmes forcés de renoncer à la forme État-nation et aux soi-disant économies nationales qui posent des tas de problèmes radic

182 la Belgique, une autre au Luxembourg et une autre aux États-Unis ? Par quel miracle ces frontières, qui sont « des cicatric

183 e de la maison, Denis de Rougemont, 65 ans, vient aux nouvelles. Il calme le chien et accueille le visiteur dans cette mais

184 mour et l’Occident et la récente Lettre ouverte aux Européens , professeur, traducteur de plusieurs livres du théologien

185 and voyageur : il a vécu en Allemagne, en France, aux États-Unis pendant plusieurs années. Il est actuellement directeur du

186 sme. Qu’il définit ainsi : “S’unir pour permettre aux autonomies de rester autonomes et toujours faire correspondre les dim

187 correspondre les dimensions des tâches à réaliser aux dimensions de la communauté qui est le mieux capable de les résoudre”

188 comme une patrie d’enfance qu’on retrouve. Aimée aux larmes. Il n’y avait qu’elle au monde ! Puis une ombre innombrable vi

189 ne les pénètre. Cette vision champêtre correspond aux clichés (« Le Suisse trait sa vache et vit paisiblement », disait Hug

190 it paisiblement », disait Hugo), mais pas du tout aux statistiques. La Suisse est l’une des régions de la Terre les plus in

191 e prit le mot de l’Ombrie au nord de la France et aux Flandres, au xiiie siècle. Parfois les deux structures se sont juxta

192 e de vie civique, c’est-à-dire un espace interdit aux voitures et qui assure les fonctions de l’agora, sont des anti-commun

193 conditions mêmes d’une participation des citoyens aux choses publiques. Petit veut dire aussi mesquin, prudent, hostile à t

194 onte à Sumer, à l’Égypte, à la Crête, à l’Iran et aux Scythes, à la Syrie et aux Juifs, aux Grecs et aux Romains, aux Celte

195 la Crête, à l’Iran et aux Scythes, à la Syrie et aux Juifs, aux Grecs et aux Romains, aux Celtes et aux Germains, au chris

196 à l’Iran et aux Scythes, à la Syrie et aux Juifs, aux Grecs et aux Romains, aux Celtes et aux Germains, au christianisme et

197 ux Scythes, à la Syrie et aux Juifs, aux Grecs et aux Romains, aux Celtes et aux Germains, au christianisme et aux religion

198 la Syrie et aux Juifs, aux Grecs et aux Romains, aux Celtes et aux Germains, au christianisme et aux religions du Proche-O

199 ux Juifs, aux Grecs et aux Romains, aux Celtes et aux Germains, au christianisme et aux religions du Proche-Orient, et à to

200 , aux Celtes et aux Germains, au christianisme et aux religions du Proche-Orient, et à toutes les combinaisons et permutati

201 . « Qu’as-tu que tu n’aies reçu ? », dit l’Europe aux nations. Elles n’ont en propre que leurs vanités, leurs chauvinismes,

202 s d’une contestation radicale, opposant la morale aux règles collectives et la Foi personnelle à la Loi. Il en résulte une

203 primitifs de la légende de Tristan, qui remontent aux xiie et xiiie siècles, expriment bien autre chose qu’un thème roman

204 ant des virtualités presque infinies d’adaptation aux circonstances individuelles les plus diverses — une histoire qui décr

205 ps ni celle de l’intellect, encore qu’elle tienne aux deux, c’est l’évidence, mais qui est bien plutôt celle du « cœur » co

206 s et routines de l’instinct, et qui va se heurter aux conventions sociales. Ainsi, l’amour-passion est cette forme de l’amo

207 e la vie qui dégrade, assagit, amortit, et réduit aux routines. C’est le mythe de l’amour inaltérable, inaltéré par l’érosi

208 uel de l’expression, car cet acte instinctif, lié aux lois du corps, ne mérite pas en soi le nom d’amour. Mais c’est l’amou

209 e d’Iseut. Il reste seul vivant, mais sans amour. Aux yeux du mythe, il est perdant. ⁂ À ce premier aspect de notre légende

210 du « vin herbé » dont la vertu jadis fut mortelle aux amants séparés, mais fut aussi transfigurante. L’histoire du mythe,

211 t est l’ultime sens du mythe. Mais il faut croire aux anges pour y croire. ⁂ Selon la mythologie de l’ancien Iran, du mazdé

212 disiaque, « dans un décor de montagnes flamboyant aux aurores, d’eaux célestes où croissent les plantes d’immortalité »18,

213 omas ; Bédier « français » comme on devait l’être aux alentours de 190919 ; Mary résolument « anglo-normand » comme son mod

214 n’est pas divisée en compartiments correspondant aux facultés. Mais aussi, deux ou trois choses précises, comme : a) l’int

215 s et des catastrophes écologiques. Le seul remède aux trop petites dimensions ne serait-il pas la création d’agences fédéra

216 sorte de mini-État-nation nouveau, qui ajouterait aux défauts de la centralisation ceux des trop petites dimensions. Il s’a

217 a Franche-Comté. L’avenir des régions Quant aux perspectives du régionalisme dans notre avenir prochain, j’imagine qu

218 t plus qu’un parking, et si les rues sont livrées aux autos qui essaient au mieux de s’éviter, non aux piétons qui aimeraie

219 aux autos qui essaient au mieux de s’éviter, non aux piétons qui aimeraient se rencontrer, la démocratie n’existe plus, se

220 de décision au niveau communautaire correspondant aux dimensions des tâches à résoudre. Le chemin vicinal ressort de la com

221 ste vers 1914 —, l’École apprend depuis un siècle aux jeunes Français, Allemands, Italiens ou Hollandais, contre toute évid

222 x versants, et à l’ouest les mêmes Basques. Quant aux Alpes, chacun peut vérifier qu’on y parle italien des deux côtés au s

223 ogiques, régions ethnoculturelles d’enseignement ( aux trois degrés) et de formation professionnelle, etc. — et ces régions

224 Une telle organisation, qui correspondrait enfin aux nécessités de la vie réelle et non plus aux mythes de la souveraineté

225 enfin aux nécessités de la vie réelle et non plus aux mythes de la souveraineté absolue des États, impliquerait de toute év

226 lange ? 21. La Loi interdisait toute « culture » aux Hébreux : arts figuratifs, spéculation philosophique, littérature pro

227 à une « dévolution » des pouvoirs de la capitale aux conseils locaux, et la France même admet le principe, au moins, d’une

228 e, de l’économie et de la prospective en viennent aux mêmes conclusions : tout appelle aujourd’hui les petites unités. Et c

229 s de l’État régalien et de la nation indivisible, aux réalités concrètes, locales et régionales. Pour reconnaître l’évidenc

230 J. Ancel —, les frontières ne sont plus utiles qu’ aux seuls douaniers, lesquels, pour la plupart, aimeraient faire autre ch

231 sorte de mini-État-nation nouveau, qui ajouterait aux défauts de la centralisation ceux des trop petites dimensions économi

232 e pouvoir rien faire ensemble. C’est par l’École, aux trois degrés, qu’il faut refaire l’éducation des citoyens, à partir d

233 des régions (1er-2 décembre 1973)bg bh « Grâce aux Arabes, que je remercie officiellement, nous savons tous maintenant q

234 à la souveraineté absolue, les voici tous livrés aux volontés de quelques émirs et dictateurs arabes, qui pourraient achet

235 es. Sur nos « croquis », les fleuves s’arrêtaient aux frontières ! La région ne doit pas être circonscrite par une frontièr

236 u continental des agences fédérales correspondant aux différentes fonctions qui définissent les régions, et chargées de les

237 démonstration de l’inadaptation de l’État-nation aux réalités économiques de l’ère actuelle. Comment peut-on croire encore

238 e que rien ne les empêche de chercher à s’adapter aux réalités régionales. … sans se faire l’avocat du diable, on peut pens

239 es cherchent d’abord leur profit et c’est souvent aux dépens des équilibres sociaux et naturels d’un pays. Mais je le répèt