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possibilité d’union, c’est parce qu’il y a, à la
base
de notre histoire, une unité. C’est sur une unité que l’on peut fonde
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raison littéralement fondamentale qu’une unité de
base
existe, sur laquelle fonder cette union. Il s’agit de l’unité d’une c
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nstruction civique, les arts et l’économie sur la
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des États-nations, produits du xixe siècle napoléonien. Si l’on pren
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du xixe siècle napoléonien. Si l’on prend comme
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les régions, qui sont plus petites que les États, et le continent, qu
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FAIRE L’EUROPE et qu’on ne la fera jamais sur la
base
des États centralisés. — et parce qu’il faut REFAIRE DE VRAIES COMMUN
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eule nous permettra de « faire l’Europe », sur la
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de ses réalités, et nous offrira seule les structures nécessaires à t
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otalement les frontières nationales. C’est sur la
base
de cette unité de culture que nous pourrons édifier l’union fédérale
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mbinaisons, voire de permutations des éléments de
base
, sont compatibles ; d’autres non. Einstein, Churchill, C. G. Jung, Pi
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s sources européennes qui ont fait l’anglais : la
base
germanique, les apports scandinave puis franco-normand, une successio
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supérieurs ? Ce mythe germanique serait donc à la
base
du refus des Suisses d’accorder l’égalité politique aux femmes ? Je c
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proprement décisive : il a posé les équations de
base
, formulé les concepts opératoires. Et pour ma part, je ne cesse de mi
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toire. Tout est à refaire dans ce domaine, sur la
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des entités régionales, seules réelles, et de leurs interdépendances.
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réations est à refaire sur cette double donnée de
base
: — les grands styles européens, puis mondiaux, du roman et du gothi
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x, remplacés par une planification continentale à
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d’unités régionales en interdépendances globales. Dans tous ces domai
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rsonne et le fédéralisme. C’est votre équation de
base
? Oui. Disons qu’il s’agit d’une intuition fondamentale qu’il est trè
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rmer des couples ? » Voilà dévoilée l’équation de
base
de ce que j’ai écrit aussi bien dans L’Amour et l’Occident sur le c
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mariage sur le sentiment amoureux. Serait-ce une
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désastreuse pour le mariage ? Je le disais en 1938, je n’ai pas chang
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pourrons faire l’Europe d’ici à vingt ans sur la
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des régions, au-delà des nationalismes. Je constate d’ailleurs que le
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te histoire d’indépendance. Mais alors sur quelle
base
voulez-vous faire l’Europe ? Parmi tous ceux qui bâtissaient l’Europe
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et orientant l’union possible de l’Europe sur la
base
de l’unité culturelle, qui s’est formée tout en fondant l’Europe, dep
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ope en vue de créer une puissance nouvelle sur la
base
des États-nations. Or l’Europe ne pourra se fédérer que par la volont
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s. Ainsi mis en demeure de choisir nos options de
base
et nos orientations globales, nous aurons à considérer non plus seule
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rique que le sociologue d’aujourd’hui qui, sur la
base
du Marx des Manuscrits de 1844 ou du Freud de L’Avenir d’une illusion
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t d’effets mesurables d’une attitude qui mine les
bases
mêmes du civisme quel que soit le régime. 4. Spécificité du compor
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iveau de décision est plus proche des cellules de
base
; mais d’autant plus rares, plus déléguées et plus aléatoires que le
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s à des niveaux divers en partant des cellules de
base
autonomes, et par la centralisation totalitaire. 3. L’information
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te. Le jeu des alternatives Nos termes de
base
ainsi définis, les invariants et les variables principales repérés, i
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le bifurcation possible : l’Europe fédérée sur la
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des régions réussit à s’autorégler (A), ou bien elle tente de rendre
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ires : a) L’existence et la vitalité d’unités de
base
ou communes de dimensions assez petites pour qu’en leur sein la parti
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bre par une école améliorée, plus égalitaire à la
base
dès la première enfance et plus préoccupée d’enseignements concrets,
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n vaste néo-tertiaire ou quaternaire) devenant la
base
solide du conformisme civique et de la sécurité socioéconomique, en d
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ité des types de régions et des associations sans
base
territoriale. Nous avons vu plus haut que les régions économiques, éc
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et par suite la responsabilité de délégués des «
bases
», cellules ou unités du premier degré. Et ainsi de suite, jusqu’à la
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Ces effets ne pourraient être mesurés que sur la
base
de statistiques qu’il reste encore à imaginer et de mesures qui feron
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érence entre l’individu et la personne. Sur cette
base
, nous faisions une traduction immédiate sur le plan politique de ce p
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qualités que nous ne pouvions séparer. Sur cette
base
de fédéralisme et de personnalisme, nous en sommes venus, les uns à f
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des entreprises, des régions. C’est-à-dire de la
base
et en remontant de plus en plus, à mesure que les tâches envisagées d
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qu’aux xviiie et xixe siècles — constituent la
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de la Suisse. Et je trouve que le système marche très bien. Il autori
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bordonnés l’un à l’autre. Ça, c’est la formule de
base
de toute fédération. Toute fédération est l’art de faire vivre ensemb
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, est la culture européenne. Voilà notre unité de
base
. Et nos diversités sont celles de nos écoles traditionnelles ou d’ava
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recherches. La notion de régions fonctionnelles à
base
territoriale variable (syndicats intercommunaux transfrontaliers) ne
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uples est foncièrement une, et que cette unité de
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permet seule de définir l’Européen. On se rappelle la page fameuse de
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icale. La fédération européenne s’établira sur la
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des régions, et celles-ci ne seront pas des mini-États-nations, préte
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e font les fonctions qui les définiront ; et leur
base
territoriale sera tout simplement celle du syndicat intercommunal qui
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ard des guerres et des traités sur de tout autres
bases
que celles de l’économie actuelle. L’économie est une chose très flue