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parables Or, ces valeurs grecques, romaines et
chrétiennes
, qui se contredisent avec passion, ne se détruisent pas pour autant :
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lle ; encore faudrait-il l’adapter à la structure
chrétienne
du sujet. Je songe alors au style monumental des prophètes et des psa
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leurs. Ce n’est pas avec des traces « d’éducation
chrétienne
» et des formes vidées de la foi qui les forma qu’on a jamais créé un
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d’énumérer, doit être qualifié d’essentiellement
chrétien
, ce n’est pas à cause des sujets, ni des paroles et situations mises
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l’homme, quelles qu’elles fussent. Sa musique est
chrétienne
parce qu’elle est une prière, si la prière est l’acte de celui qui s’
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s’annonce au « cœur » de l’homme. Sa musique est
chrétienne
en cela qu’elle signifie, par son affectivité même, « l’adéquation ph
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eu des psaumes et du Cantique, à travers le culte
chrétien
; l’apport de la cortezia occitane mêlée de gnose et d’érotique arabe
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tions (héritage de la cité grecque, de l’Ecclesia
chrétienne
, des « libertés » germaniques et celtiques) ; — enfin le sécularisme,
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as le secret dernier de notre mythe. La tradition
chrétienne
de l’amour du prochain ne s’en trouverait-elle pas éclairée, à son to
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mêmes influences indo-européennes, gréco-latines,
chrétiennes
et par là juives21, celtes et germaniques — et plus tard, à un moindr
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travers la théologie, la philosophie et les arts
chrétiens
que les valeurs bibliques ont fécondé l’Europe. En attendant la grand