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elées. Et de là vient le dynamisme qui a porté la
civilisation
européenne sur tous les continents découverts tour à tour, conquis pa
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us important est celui de l’environnement, car la
civilisation
commence avec le respect des forêts, comme je l’ai écrit, ce qui va d
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direction d’évolution. L’Europe, qui a hérité de
civilisations
comme la Grèce dominée par l’idée de nature, a toujours ressenti un c
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iduelle, et là, nous sommes à l’opposé du type de
civilisation
capitaliste qui se développe en Europe, qu’elle soit fédéraliste ou q
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et le produit complexe de nombreuses sociétés, de
civilisations
affrontées, mélangées, superposées, partiellement absorbées les unes
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siècle, les femmes ont été l’agent principal de
civilisation
des hommes. » Cette phrase, signée Denis de Rougemont, est extraite d
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un lien tout à fait évident entre la culture, la
civilisation
, le raffinement des mœurs et le respect de la femme. Il y a tout un o
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? En Suisse, nous sommes un peu tributaires de la
civilisation
germanique, où les hommes porteurs de l’épée étaient seuls aptes à la
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tes que les femmes « ont été l’agent principal de
civilisation
», n’exagérez-vous pas leur rôle ? En tous les cas, ça choque… Ce que
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Est-ce propre à la culture européenne ? D’autres
civilisations
n’ont pas accordé le même poids au rôle de la femme. Je pense que c’e
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ue c’est spécifiquement européen, parce que notre
civilisation
est fondée sur cette idée de la famille, de la femme qui est à peu pr
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le cas en Asie, ce qui n’est pas le cas dans les
civilisations
où il y a beaucoup de femmes pour un homme. Chez nous, considérons qu
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Les régions et la
civilisation
(mars 1971)ab Le thème de la région s’impose de plus en plus à l’a
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. ab. Rougemont Denis de, « Les régions et la
civilisation
», 30 Jours d’Europe, Paris, mars 1971, p. 35-36.
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européenne. Et que se passe-t-il dans les autres
civilisations
? Je n’ai rien trouvé de tel en Orient, en Inde, en Chine, où n’exist
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squ’à Engels et à Toynbee : la condition de toute
civilisation
est une certaine discipline des instincts de procréation. On parle de
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e qu’elle est parmi les vingt-deux ou vingt-trois
civilisations
qu’énumère Toynbee. « Tout est venu à l’Europe, et tout en est venu,
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ue l’Europe soit moralement supérieure aux autres
civilisations
; elle a déclenché des guerres mondiales, inventé le nationalisme, in
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asse. Tout cela l’a distinguée des autres grandes
civilisations
, fondées sur un principe d’uniformisation, de subordination totale de
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à un ordre monolithique. Vous aimez ce que notre
civilisation
a de pluraliste ? C’est le gage de notre liberté. Cela implique la co
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éracinés, cette aliénation générale qui menace la
civilisation
de tous côtés. Mais quelle pourrait être, au xx e siècle, une définit
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quelques-uns de ses ancêtres. Lorsque apparut la
civilisation
, c’est-à-dire le premier dialogue entre l’homme et la Terre interrogé
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onscience toute nouvelle du mouvement général des
civilisations
: il va « de l’agriculture au paradoxe » comme l’a si justement remar
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pératifs naturels ou les incline à son profit, la
civilisation
se met à retourner ses efforts sur elle-même, à travailler sur ses pr
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édiat aux options morales et philosophiques d’une
civilisation
, d’une cité, que l’architecture ; b) l’aménagement des campagnes ne p
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os figurent l’emblème du paradoxe majeur de notre
civilisation
. Grâce à elles, l’homme des villes a retrouvé le contact avec la natu
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umain ou s’il présentera au monde le modèle d’une
civilisation
post-industrielle équilibrée, voilà qui sera déterminé, en bonne part
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nsemble générateur de libertés que constitue leur
civilisation
. Mais comment devenir citoyen d’un pays qui n’en est pas un, puisqu’i
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le corps et l’intellect seuls cultivés par notre
civilisation
? L’hygiène, la technique et la science, et une dose de psychanalyse,
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rise. Il nous reste à voir que c’est une crise de
civilisation
. » Avec son humour tranquille, Denis de Rougemont parlait récemment d