1
formation. Il y a des livres de pure information,
comme
on dit, d’information courante, qui sont les dictionnaires, les encyc
2
e recettes, de noms, de dates, des « data banks »
comme
on dit aujourd’hui. Je ne sais pas la traduction française. Banques d
3
e vois par contraste avec les moyens audiovisuels
comme
une espèce d’appareil très simple, aussi simple dans ses éléments con
4
gnes et de significations. Je vois le livre donc
comme
un appareil formé de mots et de phrases, disposés de telle sorte que
5
est le message même du livre, qui fonctionne donc
comme
orientateur, comme polarisateur de l’esprit et pas seulement de l’esp
6
du livre, qui fonctionne donc comme orientateur,
comme
polarisateur de l’esprit et pas seulement de l’esprit mais aussi de l
7
objectives qu’il peut ou non contenir et utiliser
comme
matériel. Cet appareil, nous le traversons en lisant un livre, nous f
8
ême rôle que le livre, c’est-à-dire qui peut être
comme
le livre un agent d’individualisme, d’individualisation en face de ce
9
ur son poste personnel, des petits films qui sont
comme
l’équivalent du microsillon. C’est dans cette toute petite boîte, et
10
ne pouvez jamais espérer d’une langue synthétique
comme
l’espéranto. J’ai pris cette question parce qu’elle me permet de préc
11
s de loisir, après la très rapide lecture de tri,
comme
dirait M. le Lionnais, on mette de côté un certain nombre de livres,
12
l, à gagner sa vie. Et puis ensuite, on se repose
comme
on peut, on s’amuse un peu. Il semble depuis à peu près deux-cents an
13
aut tres in unum. Erreur à exclure l’un des deux,
comme
font les papistes qui excluent la multitude, et les huguenots qui exc
14
incères d’une « union plus étroite de nos pays »,
comme
disaient les traités de naguère. (Plus étroite que quelle autre, anté
15
ellement porté à condamner le fédéralisme interne
comme
visant à la division de l’État souverain, mais chose curieuse, cela n
16
che nullement de condamner le fédéralisme externe
comme
visant cette fois-ci à l’intégration totale dans un super-État europé
17
r les hommes politiques responsables de ces pays.
Comme
on pourra s’en assurer en lisant les ouvrages de Pierre Elliott Trude
18
e la façon qui convient. Pour Nelson Rockefeller,
comme
pour Trudeau, comme pour Proudhon, l’idée fédéraliste, fondamentaleme
19
ent. Pour Nelson Rockefeller, comme pour Trudeau,
comme
pour Proudhon, l’idée fédéraliste, fondamentalement pluraliste… favor
20
domaines et à tous les niveaux de la vie publique
comme
de la vie organique, ils sont conditions l’un de l’autre. Le refus d’
21
sérieux, surtout sur les bords du lac de Zurich,
comme
vous le savez. Vous me demandez si c’est la meilleure voie ? Je vous
22
ie, si nous ne voulons pas être « américanisés »,
comme
on le dit tous les jours, c’est qu’il y a d’autres choses qui sont no
23
r l’Europe. Elles se dessinent au sein de la CEE,
comme
vous venez de l’expliquer… Une unité commune Il faut beaucoup pl
24
on dans la diversité. C’est-à-dire une union qui,
comme
celle des vingt-deux cantons suisses, respecte les diversités qui tou
25
’Europe !)… que ce n’est pas une grande puissance
comme
les États-Unis ou la Russie… » J’estime que c’est là une attitude tou
26
monde entier. Ce n’est donc pas du tout la force,
comme
on le répète toujours, qui dirige le monde, c’est beaucoup plus l’opi
27
Vietnam. Voilà pourquoi je pense qu’un petit pays
comme
la Suisse aurait les plus grandes chances d’agir sur le plan internat
28
S de Hambourg m’aurait exprimé sa gratitude émue,
comme
on pourrait croire que je l’ai dit (si l’on ne me connaissait pas du
29
c’est-à-dire en état de fièvre, c’est exactement
comme
si l’on voulait prendre une décision grave le jour où l’on a un rhume
30
is combien plus simple à vivre ! Je vois l’Europe
comme
un grand jardin plein de surprises, mais un peu désordonné… Ne craign
31
parle souvent d’une politique européenne commune
comme
dénominateur commun : là aussi, je ne suis pas d’accord. La politique
32
ne Europe fédérée, respectueuse de ses diversités
comme
nous des nôtres, s’accorderait avec la vocation traditionnelle de la
33
ensable définition de la Personne de Jésus-Christ
comme
« vrai Dieu et vrai homme » à la fois selon les formules conciliaires
34
rnit les moyens. Enfin, tout cela dénote l’Europe
comme
patrie de la diversité. Si l’on me demande maintenant comment on peut
35
pas la politique. Celle-ci peut même le freiner,
comme
l’a démontré de Gaulle ! Les conceptions politiques de ce dernier rep
36
nt plus de sens. Tout se passe, dans ces manuels,
comme
si la nation avait été créée par Dieu ; ce serait par volonté divine
37
autres sont toujours dépréciatifs, sauf un : fort
comme
un Turc ! Les clichés sur son propre peuple sont, par contre, toujour
38
as assez parlé, bien qu’il fût signé par des gens
comme
Jacques Monod, Kastler, Guy Michaud, et appuyé par la CFDT, qui était
39
civilisation commence avec le respect des forêts,
comme
je l’ai écrit, ce qui va dans le même sens que le respect de l’autre.
40
toutes faites par les Européens ; ils avaient eu
comme
supériorité les capitaux, la situation de guerre qui leur ont permis
41
s cerveaux, nous avons, par exemple, dans un pays
comme
la Suisse, l’industrie mécanique de précision ; nous avons tous les s
42
rement quantitativement. Est-ce que nous voulons,
comme
les Américains, augmenter simplement le produit national brut de chac
43
volution. L’Europe, qui a hérité de civilisations
comme
la Grèce dominée par l’idée de nature, a toujours ressenti un certain
44
régions. Ces deux mouvements sont-ils contraires,
comme
ils ont l’air de l’être ? Ne sont-ils pas plutôt un seul et même mouv
45
ntale contemporaine, il continue de se distinguer
comme
l’un des animateurs de l’action européenne. Il jouera ainsi un rôle n
46
e fédérale, comment appréciez-vous une entreprise
comme
celle du Marché commun et les efforts d’intégration politique, financ
47
vec un tas de réalités complètement hétéroclites,
comme
la langue ou l’économie. Cela aboutit à des monstruosités et des guer
48
ion qui portent sur l’éducation, le civisme, qui,
comme
le dit un de mes titres, commence au respect des forêts, c’est-à-dire
49
oduits du xixe siècle napoléonien. Si l’on prend
comme
base les régions, qui sont plus petites que les États, et le continen
50
s-nations sont des créations contre nature. Voyez
comme
ils ont coupé en quatre une entité telle que le bassin Ruhr-Moselle.
51
e sont parvenus de gens qui m’appuient fortement,
comme
Louis Armand, Jean-Jacques Servan-Schreiber et de nombreux jeunes uni
52
e vraie participation. Mais la région doit naître
comme
poussent les blés, la vigne et les forêts : elle doit monter d’une te
53
rais besoins. La région ne doit pas être imaginée
comme
un mini État-nation, qui aurait tous les inconvénients des grands, pl
54
sse physique. Il faut la concevoir, au contraire,
comme
la création d’une communauté SUI GENERIS, d’un milieu humain où l’on
55
opérer avec lui. Elle n’a donc nul besoin d’être,
comme
on le répète, « de taille européenne » — ce qui ne veut strictement r
56
on ne connaît que le résultat : la paix sauvée, «
comme
par miracle », disent les témoins… Et soudain un contact s’établit, l
57
te et lui prête en retour une dimension nouvelle,
comme
si c’était le message du Solitaire qui venait de suspendre nos destin
58
es d’un chœur, chantez-les sur un air quelconque,
comme
“Frère Jacques”. Ce qui a été une fois chanté peut être remis en musi
59
dont il me dit en riant : « Vous voyez, ça finit
comme
à l’église — catholique ou protestante peu importe. » Mais un soir d’
60
ntôt par un lyrisme aérien, alpestre, cristallin,
comme
dans le chœur fugué : « Étoile du matin ». La part du cœur Plus
61
e fait plusieurs séries de « hasards objectifs »,
comme
dit Breton, et tiré bon parti de leur convergence avec l’événement hi
62
uer le phénomène. Tous les biographes ont insisté
comme
il convenait sur l’éducation protestante du jeune Zurichois, né au Ha
63
des appuis les plus efficaces de dernière heure,
comme
celui de S. A. R. le prince Bernhard des Pays-Bas — devant les suscep
64
es la France, l’Angleterre et l’Espagne comptent,
comme
État, cinq ou six siècles. Encore peut-on disputer là-dessus : le gén
65
pe Le Bel, il est absolument certain que l’Italie
comme
État n’a que 110 ans, l’Allemagne 100 tout juste, la Norvège 66, la T
66
nation flamande, nation italienne, c’était un peu
comme
nos pavillons nationaux dans une cité universitaire, rien de plus. Ma
67
du mot. C’est ainsi qu’à la Sorbonne, vers 1267 —
comme
me le faisait observer un jour Étienne Gilson —, pas un seul des gran
68
esseurs n’était français : ils étaient napolitain
comme
Thomas d’Aquin, pisan comme Bonaventure, souabe comme Albert le Grand
69
ls étaient napolitain comme Thomas d’Aquin, pisan
comme
Bonaventure, souabe comme Albert le Grand, écossais comme Duns Scot,
70
e Thomas d’Aquin, pisan comme Bonaventure, souabe
comme
Albert le Grand, écossais comme Duns Scot, brabançon comme Siger, ou
71
naventure, souabe comme Albert le Grand, écossais
comme
Duns Scot, brabançon comme Siger, ou anglais comme Roger Bacon. Tout
72
ert le Grand, écossais comme Duns Scot, brabançon
comme
Siger, ou anglais comme Roger Bacon. Tout cela formait une grande cul
73
omme Duns Scot, brabançon comme Siger, ou anglais
comme
Roger Bacon. Tout cela formait une grande culture commune, bien antér
74
lien au sud, et naturellement le français, imposé
comme
seule langue officielle par l’édit de Villers-Cotterêts donné par Fra
75
, Bischof… Il en va de même des termes militaires
comme
« canon », et de tous les termes techniques d’aujourd’hui. Vues de lo
76
u de l’Afrique, toutes nos langues se ressemblent
comme
des sœurs. Vue de loin, l’unité culturelle de l’Europe est un fait qu
77
relles ». Elles sont accidentelles et arbitraires
comme
les conflits armés dont elles figurent sur nos atlas les cicatrices.
78
viols répétés de la géographie par l’histoire »,
comme
on le voit si bien autour de Genève, en suivant cette frontière qui n
79
effets que négatifs ! En nous présentant l’Europe
comme
un puzzle de nations en teintes pâles, et la culture de l’Europe comm
80
tions en teintes pâles, et la culture de l’Europe
comme
une addition de prétendues « cultures nationales » bien distinctes et
81
s à Paris et en Bavière. Plus tard, les Allemands
comme
Heinrich Schütz viennent s’initier auprès des maîtres vénitiens. Bach
82
tés tant vantées, et à juste titre ? Est-il vrai,
comme
le disent trop souvent d’éloquents ministres à Bruxelles ou à Strasbo
83
rôle merveilleusement fécondant de petites villes
comme
Tubingue, Iéna, Weimar ou Dresde dans l’Allemagne romantique des Hege
84
de nouveau, et à disparaître pratiquement, un peu
comme
il est arrivé de nos frontières cantonales, et je ne crois pas que no
85
des “frontières naturelles” : tout cela est faux,
comme
le fait voir l’auteur par des exemples indiscutables. Notre culture e
86
: il s’agrandit sans fin au regard du chercheur,
comme
si ce regard même causait son expansion, sa profondeur et ses complex
87
dans ses options fondamentales, dans ses méthodes
comme
dans ses fins, notre culture assume toutes les antinomies. On dirait
88
« pureté » d’une langue n’est nullement sa vertu,
comme
l’a fait voir T. S. Eliot. L’anglais, dit-il, « offre le plus de rich
89
tions annexées par les rois de France le français
comme
seule langue officielle. Elles n’ont pas empêché non plus les dragonn
90
u véritable Européen que sa volonté de n’être pas
comme
son voisin, de ne ressembler à aucun autre. Cette volonté de différer
91
tu n’aies reçu ? », dit notre « mère l’Europe » —
comme
l’appelait déjà une chronique en latin rédigée au début du xie siècl
92
nt de sciences) ; —l’amour de Dieu et du prochain
comme
de soi-même (héritage judéo-chrétien) ; — la notion de personne humai
93
er. Car ces vertus ne contraignent pas l’individu
comme
le fait un programme génétique, si elles sont ce qui permet seul de l
94
met seul de le dépasser. Tout cela n’existe guère
comme
vertus, ou s’est vu décrié dans les cultures antiques de l’Inde, de l
95
me. Elle était considérée par le poète-troubadour
comme
le seigneur à qui l’on devait l’obéissance, l’allégeance, la fidélité
96
illait devant la femme à qui il donnait ses vœux,
comme
le chevalier devant son seigneur. Il s’est produit à ce moment-là une
97
é est démontrée parce qu’il a son épée à la main.
Comme
les nobles au Moyen Âge, les hommes libres en Suisse, c’était la même
98
nt-ils aux femmes ce qu’ils considèrent eux-mêmes
comme
un droit inaliénable ? Il serait heureux que la réponse à cette quest
99
hommes à supprimer ce qui apparaît, aujourd’hui,
comme
une injustice. Mais il y a d’autres raisons, plus profondes, d’ordre
100
u, la révolution et les régions (mars 1971)ac
Comme
l’avait vu profondément Arnaud Dandieu, qui, sur ce point, a été vrai
101
aujourd’hui encore pour nécessaire et réalisable
comme
un élan libérateur qui nous porte à la fois vers l’universel et vers
102
niversel », et l’a condamnée à l’échec. Il citait
comme
un exemple plus frappant encore de « l’équilibre nécessaire entre le
103
eur et nationaliste qui allait bientôt se révéler
comme
étant le cancer de l’Europe et du monde ». Enfin, citant les disposi
104
évolution au profit de l’étatisme. La révolution,
comme
l’être humain, est antiétatiste par essence. C’est la France, la prem
105
ments que la mentalité stato-nationaliste conçoit
comme
contraires : l’élan vers l’universel (communautaire, fédératif) et la
106
ces groupes, la personne s’opposera à l’individu
comme
l’actualité — indiquée chez Dandieu par le prédicat « agressif » qu’i
107
division atomisante du corps social. La personne (
comme
« l’individu agressif ») engendre la communauté, s’élance vers l’univ
108
qui se réunissait chez Gabriel Marcel : « L’Acte
comme
point de départ », paru dans les Recherches philosophiques de 1933 [e
109
fédération européenne, j’ai défini le fédéralisme
comme
la coexistence en tension de réalités également valables, mais différ
110
re chose. Tant qu’il n’est pas « déclaré », c’est
comme
s’il n’existait pas. Grâce à la littérature, la passion obsède nos rê
111
nfluencé beaucoup d’auteurs anglo-saxons, poètes,
comme
W. H. Auden, ou romanciers, comme Carson McCullers, Lawrence Durrell
112
saxons, poètes, comme W. H. Auden, ou romanciers,
comme
Carson McCullers, Lawrence Durrell (auquel Henry Miller avait donné p
113
ivre, abondamment annoté), voire des sociologues,
comme
Lewis Mumford ou Marshall McLuhan. Les nouvelles générations américai
114
ymbolisée par une femme, bien réelle dans sa vie,
comme
cela a été confirmé plus tard. Si l’obstacle est nécessaire à l’amour
115
nt leurs noms. Je voudrais qu’ils cessent de dire
comme
dans l’opéra de Wagner : « Non, plus d’Isolde, plus de Tristan. » Le
116
onne. J’entends : « Ici, Einstein. » C’est un peu
comme
si vous entendiez : « Ici, Newton. » C’est une farce ou c’est un espr
117
out cas, cela ne se fera pas avec un nationaliste
comme
Churchill : il est dangereux. » Une Europe d’États-nations visant à l
118
le est parfaitement ennuyeuse. Et c’est très bien
comme
ça. C’est une administration qui se réfère, comme le disait tout réce
119
comme ça. C’est une administration qui se réfère,
comme
le disait tout récemment notre ministre des Affaires étrangères, à qu
120
ur des sujets. En France, quand j’ai des démêlés,
comme
tout le monde, avec des fonctionnaires, douaniers, percepteurs, genda
121
la tyrannie. Mais une société ne se retourne pas
comme
un homme. Il ne suffit pas de toucher deux ou trois-centres nerveux p
122
e , en tant qu’accroissement des risques humains,
comme
le montre la science, qui est à double tranchant. Ou bien, je vous l’
123
xiste pas ». Le diable, c’est celui qui nous dit,
comme
dans L’Odyssée Ulysse au cyclope aveuglé à l’entrée de la caverne : «
124
rge municipale, « où le feu ne s’éteint jamais »,
comme
l’observait Jésus. Et de là est venue l’idée médiévale de l’enfer. C’
125
à l’égard des puissances étrangères » et il donne
comme
exemples « la Confédération suisse, la Confédération des États-Unis »
126
ats-Unis ». Il définit ensuite l’adjectif fédéral
comme
ce « qui a rapport à une confédération d’États », ainsi, par exemple,
127
spondant aux deux mots, ceux-ci sont équivalents,
comme
deux quantités égales à une troisième le sont entre elles. Mais la dé
128
lles. Mais la définition de fédération, qui suit,
comme
« union politique d’États », est défectueuse puisqu’elle ne mentionne
129
e de faciliter l’union de l’Europe d’aujourd’hui,
comme
elle a rendu possible la fédération si rapide des cantons suisses. La
130
’est pas limitée par la Constitution fédérale, et
comme
tels exercent tous les droits qui ne sont pas délégués au pouvoir féd
131
lisation, il se comporte vis-à-vis de l’extérieur
comme
un État-nation de type xixe siècle. Le fédéralisme intégral va bien
132
bre de son action. Un homme qui n’est pas reconnu
comme
libre ne peut être tenu pour responsable de ses actes. Inversement, u
133
isations : il va « de l’agriculture au paradoxe »
comme
l’a si justement remarqué E. M. Cioran7. L’agriculture fut en effet l
134
r. Il semble que Marx ait eu raison de considérer
comme
mutuellement exclusives les activités de compréhension (interprétatio
135
ionnelle et méthodique » s’oppose à « prophétie »
comme
« science purement descriptive » s’opposerait à « appel à l’action ».
136
nscrite dans la structure dynamique du phénomène,
comme
j’ai tenté de le montrer dans L’Amour et l’Occident 9. Le positivis
137
ordres sont nées de rêves, et l’examen des rêves
comme
des tendances religieuses « aberrantes » de l’époque (orientalisme et
138
: — si nous pouvions sentir l’avenir aujourd’hui
comme
nous le sentirons quand il sera présent ; — si l’évolution même de no
139
es situations de départ en 1970 sont différentes,
comme
le seront sur les divers continents les évolutions démographiques, l’
140
rmanent de l’homme occidental doit être considéré
comme
une contrainte primordiale pour tous les plans d’habitation et d’urba
141
isins, donc un appétit de puissance) apparaissent
comme
des invariants quand on considère une communauté donnée dans le temps
142
de Genève. Certains traits typiquement genevois,
comme
la turbulence des partis et la faible participation aux « votations »
143
roduction du vote féminin. Les individus changent
comme
les cellules d’un corps, les nombres absolus et les proportions chang
144
s de vérifier quelques groupes de connexions, et,
comme
on le dit à l’armée, de « voir si les liaisons jouent ». Posons d’ent
145
-nations en 2000 impliquerait la mort de l’Europe
comme
entité. L’échec définitif du Marché commun des Six par suite du refus
146
eviendrai plus loin sur le droit à l’inadaptation
comme
condition dernière de toute vraie vie civique et de toute participati
147
à-dire sécurité collective ou risques personnels)
comme
fin de la cité —, nous découvrons en chacune d’elles des motifs intri
148
ent, sur une agora composée à distance et définie
comme
un carrefour d’ondes. (Déjà, dans les années 1970, la formule du cons
149
e de spectateurs et non plus d’hommes d’action »,
comme
l’a fort bien dit A. Clarke. J’ai rappelé divers sens du verbe partic
150
ques dizaines, centaines, milliers de kilomètres,
comme
c’est le cas déjà pour notre voix et notre vue, — quelle différence ?
151
« contact physique », et ceux qui seront traités
comme
étant à toutes fins utiles indépendants d’un territoire défini ou de
152
ouveau contrat social ? Au spécialiste « isolé » (
comme
un fil électrique) qui fait son job en toute conscience professionnel
153
ges » et d’alchimistes, mais aussi de philosophes
comme
Bacon et Descartes, d’esprits religieux comme Leibniz et Euler, ou d’
154
hes comme Bacon et Descartes, d’esprits religieux
comme
Leibniz et Euler, ou d’artistes comme Léonard. Rien de plus fallacieu
155
s religieux comme Leibniz et Euler, ou d’artistes
comme
Léonard. Rien de plus fallacieux, que l’opposition, naguère si popula
156
au mode de vie qualitatif, il ne faut pas rêver,
comme
les hippies, qu’il pourra s’opérer par un quelconque retour anarchisa
157
blanche dans le noir éternel, et je l’avais aimée
comme
une femme qui vient, comme une patrie d’enfance qu’on retrouve. Aimée
158
l, et je l’avais aimée comme une femme qui vient,
comme
une patrie d’enfance qu’on retrouve. Aimée aux larmes. Il n’y avait q
159
Savoie pendent verticales et sans relief visible,
comme
des décors translucides. Mais tout ce qui est proche sur nos rives br
160
leurs endurer la moindre preuve : vous la vivez «
comme
on respire », ou c’est que vous n’êtes jamais vraiment venu, n’avez j
161
ours à l’œuvre dans toute chose humaine, sont ici
comme
ailleurs la qualité de la vie et les conditions de vie quantitatives.
162
uoi règne une lumière divine — une lumière neutre
comme
les dieux, qui ne sont de gauche ni de droite, mais toujours d’en hau
163
lement parce que ces constructions vont rester là
comme
des crânes vides ou des pans de désert rongés pendant des siècles (il
164
centralisé, uniformisé et territorialement borné,
comme
le dernier mot de l’Histoire, la seule forme pensable de société huma
165
l’on vénère encore et que les Pouvoirs de l’Ouest
comme
de l’Est invoquent comme le suprême recours contre les mesures d’unio
166
les Pouvoirs de l’Ouest comme de l’Est invoquent
comme
le suprême recours contre les mesures d’union que tout appelle. Il fa
167
s 1900 à 1914, définissaient précisément l’Europe
comme
allant « de Gibraltar à l’Oural ». L’an 2000 se joue aujourd’hui dans
168
financiers nous ont été plus chichement mesurés,
comme
on sait qu’il est de règle dans notre société « européenne » par anti
169
sponsable/collectivité où tout le monde est réuni
comme
des grains de poussière dans le ciment — c’est avec la poussière des
170
l’amour et du mariage. Je représentais le mariage
comme
le régime même de la personne, la manifestation parfaite de la person
171
aussi sentimentale dans les rapports quotidiens,
comme
étant l’union de ces deux choses contraires, à mi-chemin entre ces de
172
pas pourquoi, l’attribuait à Sartre. Or, Sartre,
comme
on le sait maintenant par les mémoires de Simone de Beauvoir, ne s’ét
173
unitaires. Elle sera forcée de se présenter à eux
comme
un État unitaire et de se centraliser de plus en plus à cause de l’ac
174
ons pouvoir faire un bout de chemin avec des gens
comme
Churchill et utiliser son énorme popularité pour lancer l’idée de l’E
175
ent garder leur souveraineté et leur indépendance
comme
le disait toujours le général de Gaulle. Et alors, on ne voit pas du
176
res à des réalités qui n’ont rien à voir ensemble
comme
la langue, le sous-sol, l’économie, l’histoire, la religion dans cert
177
blanche dans le noir éternel, et je l’avais aimée
comme
une femme qui vient, comme une patrie d’enfance qu’on retrouve. Aimée
178
l, et je l’avais aimée comme une femme qui vient,
comme
une patrie d’enfance qu’on retrouve. Aimée aux larmes. Il n’y avait q
179
Savoie pendent verticales et sans relief visible,
comme
des décors translucides. Mais tout ce qui est proche sur nos rives br
180
parlait que du Plateau, ce « Pays des Collines »,
comme
disent les Suisses alémaniques, qui va du Léman au Bodan, et qui repr
181
études. Elle n’est pas l’affaire des « salons »,
comme
l’imaginent encore quelques amateurs de clichés, qui ne savent pas qu
182
té n’est plus que négative. 5. La contestation
comme
tradition centrale de la culture européenne Dès l’aube de la pensé
183
ues et asiatiques, africaines et précolombiennes (
comme
les cultures totalitaires modernes tant communistes que fascistes) vi
184
englobe, le situe et le dépasse. Elle le conteste
comme
l’amour prévaut contre l’indifférence, qui n’est souvent qu’angoisse
185
hétype de tous les romans dignes du nom. Ils sont
comme
les premières apparitions, comme les épiphanies quasi sacrées d’un de
186
du nom. Ils sont comme les premières apparitions,
comme
les épiphanies quasi sacrées d’un des grands mythes de l’âme occident
187
’exprimer, plus directes et abstraites à la fois,
comme
la logique et la mathématique ; et non pas de notre existence physiqu
188
aditionnel, qui se retrouve dans certains dérivés
comme
animé, animation, ou même animosité. Le jeu « animé » d’un pianiste,
189
dence, mais qui est bien plutôt celle du « cœur »
comme
on dit, celle de l’âme. L’âme est en propre le domaine des émotions e
190
passions. L’émotion est la preuve de l’âme, tout
comme
la sensation est la preuve du corps, et la pensée, la preuve de l’int
191
leur évolution du xiie siècle jusqu’à nos jours,
comme
j’ai tenté de le faire jadis, serait hélas illustrer la lente dégrada
192
re. Mais déjà, le héros de Lolita nous est décrit
comme
un antihéros, c’est-à-dire un malade mental. Un psychanalyste l’eût g
193
ou sacrés, ont cédé à nos sciences, ou c’est tout
comme
. Qu’en est-il du dernier barrage que notre condition d’êtres finis op
194
, sa princesse lointaine et son « amour de loin »
comme
parlait le troubadour Jaufré Rudel ? L’apparent narcissisme de Trista
195
pas éclairée, à son tour ? ⁂ Aimer le prochain «
comme
soi-même » suppose d’abord une dualité entre l’individu et le vrai mo
196
oi-même, puisqu’« il faut être deux pour aimer »,
comme
dit la sagesse populaire. Aimer vraiment, ce serait aimer l’ange en s
197
t de Béroul, Mary de Thomas ; Bédier « français »
comme
on devait l’être aux alentours de 190919 ; Mary résolument « anglo-no
198
urs de 190919 ; Mary résolument « anglo-normand »
comme
son modèle principal. Ce qui nous vaut une langue riche et fort habil
199
s plus anciens, perdus pour nous. Bédier et Mary,
comme
Wagner, sont des auteurs de Tristan, à peu près au même titre que Bér
200
s fulgurantes. Le Roman en prose parle de la mort
comme
nul moderne adaptateur ne l’a osé. Tristan surpris par le roi Marc im
201
orois. Selon Bédier, l’ermite leur dit : « Amis !
comme
amour vous traque de misère en misère ! » Et selon André Mary : « Jeu
202
. Qui veut dire quoi ? Beaucoup de choses vagues,
comme
culture générale, studium generale, université européenne ; beaucoup
203
sité européenne ; beaucoup de choses redoutables,
comme
l’hégémonie d’une science (Saint Thomas, Marx, Wittgenstein) ou un sa
204
ultés. Mais aussi, deux ou trois choses précises,
comme
: a) l’interaction féconde de deux ou plusieurs disciplines ; b) l’ap
205
l s’était constitué. Cela fut ressenti à l’époque
comme
le péché contre l’esprit (académique), la transgression par excellenc
206
turelle tout à fait générale me paraît gouverner,
comme
à leur insu, les entreprises régionalistes les plus diverses. Mais un
207
le et demi, et que tous les pays du monde copient
comme
si c’était le dernier mot du Progrès, l’aboutissement suprême de l’Hi
208
nal centralisé, souverain et bardé de frontières,
comme
une forme politique déjà inadéquate, à la fois trop petite et trop gr
209
La constitution de pools européens de recherche (
comme
le CERN) et une action concertée dans le domaine économique (CECA, Ma
210
lent intolérables ou « manifestement aberrants »,
comme
l’écrit J.-F. Gravier, auteur d’un livre fameux qui fut à l’origine d
211
érales européennes non seulement pour l’économie (
comme
la CEE élargie), mais pour l’écologie continentale, les transports, l
212
gions d’aires variables : celle-ci serait basée —
comme
l’a proposé le récent colloque des régions frontalières organisé par
213
se dépend de nous, non des astres. S’il est vrai,
comme
je l’ai toujours pensé, que nous n’avons pas à prévoir notre histoire
214
visées par les frontières de deux ou trois États,
comme
les Basques et les Catalans, soit dispersées, comme les Juifs, les Gi
215
mme les Basques et les Catalans, soit dispersées,
comme
les Juifs, les Gitans, les Arméniens ; et pour tous les mouvements, o
216
es la France, l’Angleterre et l’Espagne comptent,
comme
État, deux à cinq siècles au plus, selon les options politiques des h
217
yaume » —, il est absolument certain que l’Italie
comme
État n’a que 112 ans, l’Allemagne 102, la Norvège 70, la Tchécoslovaq
218
tures nationales, si l’on entend par « nations »,
comme
on le fait couramment, les États-nations modernes de l’Europe. La cul
219
ation catalane, nation castillane, c’était un peu
comme
nos pavillons nationaux dans une cité universitaire, rien de plus. Ma
220
du mot. C’est ainsi qu’à la Sorbonne, vers 1260 —
comme
me le faisait observer un jour Étienne Gilson —, pas un seul des gran
221
esseurs n’était français : ils étaient napolitain
comme
Thomas d’Aquin, pisan comme Bonaventure, souabe comme Albert le Grand
222
ls étaient napolitain comme Thomas d’Aquin, pisan
comme
Bonaventure, souabe comme Albert le Grand, écossais comme Duns Scot,
223
e Thomas d’Aquin, pisan comme Bonaventure, souabe
comme
Albert le Grand, écossais comme Duns Scot, brabançon comme Siger, ou
224
naventure, souabe comme Albert le Grand, écossais
comme
Duns Scot, brabançon comme Siger, ou anglais comme Roger Bacon. Tout
225
ert le Grand, écossais comme Duns Scot, brabançon
comme
Siger, ou anglais comme Roger Bacon. Tout cela formait une grande cul
226
omme Duns Scot, brabançon comme Siger, ou anglais
comme
Roger Bacon. Tout cela formait une grande culture commune, bien antér
227
n, l’italien et naturellement le français, imposé
comme
seule langue officielle par l’édit de Villers-Cotterêts donné par Fra
228
relles ». Elles sont accidentelles et arbitraires
comme
les conflits armés dont elles figurent sur nos atlas les cicatrices.
229
culture européenne En nous présentant l’Europe
comme
un puzzle de nations en teintes pâles, et la culture de l’Europe comm
230
tions en teintes pâles, et la culture de l’Europe
comme
une addition de prétendues « cultures nationales » bien distinctes et
231
tés tant vantées, et à juste titre ? Est-il vrai,
comme
le disent trop souvent d’éloquents ministres à Bruxelles ou à Strasbo
232
rôle merveilleusement fécondant de petites villes
comme
Tubingue, Iéna, Weimar ou Dresde dans l’Allemagne romantique des Hege
233
diverses manières, sans presque jamais coïncider,
comme
le font les fonctions qui les définiront ; et leur base territoriale
234
ation : ce que l’institution ecclésiastique, tout
comme
l’État-nation, nomme hérésie. La solution fédéraliste m’apparaît donc
235
hérésie. La solution fédéraliste m’apparaît donc
comme
la transposition en termes d’aménagement de la cité (i.e. politique)
236
y a rien à attendre à cet égard des gouvernements
comme
tels, soit ecclésiastiques, soit stato-nationaux. La fédération europ
237
sur une frontière. Je sens les choses françaises
comme
si j’étais Français et je suis complètement Suisse. Est-ce que l’idée
238
âge de 18 ans. De votre mère ? À 97 ans, elle est
comme
un fil. Je lui ressemble physiquement. Elle vient d’une famille de bo
239
Ruhr, le Piémont ou les Midlands. Car une région,
comme
telle, ne sera jamais compétitive : l’adjectif ne saurait s’appliquer
240
ais de rester maître chez soi et de s’administrer
comme
on l’entend, non comme l’entendent les bureaux de la capitale. Et cel
241
ez soi et de s’administrer comme on l’entend, non
comme
l’entendent les bureaux de la capitale. Et cela change tout. Notammen
242
le plus souvent. Cette recherche fonde la région
comme
formule politique ou civique24 de demain. ⁂ Il se trouve que le sens
243
ses, œuvres d’art. « Cicatrices de l’Histoire » —
comme
disait en une autre occasion le même Bidault — ; résultats « des viol
244
viols répétés de la géographie par l’histoire » —
comme
l’écrit le professeur J. Ancel —, les frontières ne sont plus utiles
245
ions sont incapables de résoudre un tel problème,
comme
ils sont impuissants devant l’inflation, le chaos monétaire, la pollu
246
leur plaisait, et pas seulement leurs industries,
comme
on ne le voit que trop ces jours-ci… La formule de l’État-nation es
247
ous a trop appris, à l’école, à dessiner des pays
comme
des entités fermées. Sur nos « croquis », les fleuves s’arrêtaient au
248
nautaires à l’échelle du continent. Quelque chose
comme
nos départements fédéraux, en somme ! Cette réorganisation du contine
249
? Vous dénoncez l’existence des États-nations
comme
une entrave à l’engagement des citoyens dans leurs communautés nature
250
alement sur les décisions qu’ils auront à prendre
comme
citoyens de leur région et de l’Europe des régions fédérées. Mais il