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des traîtres à la République. Ainsi, le Français
cultivé
se voit naturellement porté à condamner le fédéralisme interne comme
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nt tous les Européens, qu’ils soient d’ailleurs «
cultivés
» ou non, conscients ou non de ce qu’ils doivent, en fait, à la cultu
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éel, que nous le sachions ou non, que nous soyons
cultivés
ou non. Toutes les grandes écoles d’art, d’architecture, de musique,
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rs qu’on ne comprend plus — et voilà quelqu’un de
cultivé
. Si je dis au contraire que la culture est ce que l’homme ajoute à la
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d’entre nous n’y échappe. Que nous soyons « très
cultivés
» ou illettrés y change bien moins qu’on ne l’imagine. Nous sommes to
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omme et la Terre interrogée — labourée, fécondée,
cultivée
—, l’initiative fut assumée au nom de l’espèce par quelques héros lég
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Paris. La culture n’est pas faite par les « gens
cultivés
». Elle n’est pas leur propriété, elle ne dépend pas d’eux et ne leur
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i s’atrophie, entre le corps et l’intellect seuls
cultivés
par notre civilisation ? L’hygiène, la technique et la science, et un
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éel, que nous le sachions ou non, que nous soyons
cultivés
ou non. Toutes les grandes écoles d’art, d’architecture, de musique,