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hui, si l’on veut sauver la spécificité du livre,
doit
être dans le sens de ces quelques lignes de Nietzsche que je vais vou
2
s lire lentement me manque à cette tribune, et je
devrais
manger les fiches, les unes après les autres, et puis vous demander l
3
nt. Alors, je pense que loin de dire que le livre
doit
être supplanté par la télévision, il nous faut le développer tant que
4
outes deux également convaincues que leur premier
devoir
à l’égard de l’Europe, le moyen le plus sûr de contribuer à son unité
5
unilatéralement en modifier les termes. Voilà qui
devrait
rassurer ceux qui voyaient dans la fédération européenne l’imposition
6
uelle que traduit ce vocabulaire souple et précis
doit
-elle rester à jamais étrangère aux esprits qui se veulent « cartésien
7
s modes de vie… Et c’est à cause de cela que nous
devons
faire l’Europe par d’autres voies que l’économie. On peut donc prévoi
8
isons, d’un mot moins savant, l’union de l’Europe
doit
s’opérer sur tous les plans. Elle doit être sociale autant qu’économi
9
e l’Europe doit s’opérer sur tous les plans. Elle
doit
être sociale autant qu’économique, elle doit être technique, elle doi
10
Elle doit être sociale autant qu’économique, elle
doit
être technique, elle doit être universitaire, scientifique, politique
11
ant qu’économique, elle doit être technique, elle
doit
être universitaire, scientifique, politique et culturelle. Car, en fa
12
core à la télévision suisse romande : « La Suisse
doit
être modeste, elle doit proportionner ses interventions sur le plan d
13
sse romande : « La Suisse doit être modeste, elle
doit
proportionner ses interventions sur le plan de la politique étrangère
14
cesse ; et c’est une question d’éducation ; cela
doit
commencer à l’école déjà. Je connais heureusement beaucoup de profess
15
s seulement, dans la capitale fédérale. Mais nous
devons
poser une seconde question : la Suisse peut-elle jouer un rôle dans l
16
e prolongé d’un mythe, il faut choisir ! Ce choix
doit
s’opérer dans une certaine finalité ; quelle finalité trouvez-vous à
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économiques, etc.) à la mesure des décisions qui
doivent
être prises. Autant l’Europe des nations était simpliste, autant l’Eu
18
à aussi, je ne suis pas d’accord. La politique ne
doit
pas être une activité séparée : c’est la vie dans la cité, « l’art d’
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partir les tâches aux différents niveaux où elles
doivent
être accomplies)… Bluntschi, auteur d’un code civil cantonal, disait
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de cette lente unification, notre gouvernement a
dû
faire des pieds et des mains pour rattraper l’histoire en train de se
21
une alliance militaire ou une entité économique,
doit
être une communauté culturelle. Je pense, avec Robert Schuman, qu’il
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cultivés » ou non, conscients ou non de ce qu’ils
doivent
, en fait, à la culture. Unité non pas homogène, et qui ne résulte pas
23
ur autant : entre leurs triomphes alternés, elles
durent
dans l’ombre de l’Histoire, dans la tradition, dans les livres, et da
24
s, qui réunissent une cinquantaine de pédagogues,
durent
une semaine et comportent des conférences, suivies de débats. Le thèm
25
types sont données dans les écoles et les stages
doivent
élaborer des modèles applicables par toutes les associations membres.
26
le même sens que le respect de l’autre. L’Europe
devrait
redevenir une sorte de jardin du monde ; c’est la raison pour laquell
27
din du monde ; c’est la raison pour laquelle nous
devons
sauver ce qui nous reste de nature et de cellule civique, la commune
28
fait faillite les uns après les autres ; ils ont
dû
se mettre ensemble pour faire un supermarché ; tout l’équilibre des r
29
e est destinée à être au cœur de l’Europe et elle
doit
l’être dans ses entreprises communes. On dit que cela signifierait la
30
assent les cantons, d’autres sont trop petites et
doivent
rester aux communes. Il faut qu’ils vivent, encore mieux qu’ils ne le
31
rd. Il y a en Suisse un esprit communal auquel on
doit
revenir parce que c’est la vraie source du fédéralisme. Et de là il f
32
alors, ce serait une tyrannie effroyable, car on
devrait
édicter des règles sans nuances pour tout le monde. Tandis qu’avec le
33
nis de Rougemont montre comment la Suisse peut et
doit
s’insérer dans ce processus d’édification d’une Europe fédérale. De t
34
iversité s’étend à la région. Une région bretonne
devrait
déborder sur les Cornouailles anglaises et sur les villes de Nantes e
35
nes. Il faut beaucoup de souplesse. Une région ne
doit
pas être contenue à l’intérieur de limites, elle doit rayonner. Les É
36
pas être contenue à l’intérieur de limites, elle
doit
rayonner. Les États-nations actuels, qui ont nom France, Angleterre,
37
aires à toute vraie participation. Mais la région
doit
naître comme poussent les blés, la vigne et les forêts : elle doit mo
38
poussent les blés, la vigne et les forêts : elle
doit
monter d’une terre, d’un peuple, d’une histoire, de leurs besoins et
39
ssor de ses énergies créatrices. Surtout, elle ne
doit
pas se donner pour objectif de saisir « une plus grande part du gâtea
40
« une plus grande part du gâteau » étatique. Elle
doit
cuire son propre gâteau, et créer ses propres ressources, à sa manièr
41
, qui définissent ses vrais besoins. La région ne
doit
pas être imaginée comme un mini État-nation, qui aurait tous les inco
42
que de chercher à se rendre concurrentielle, elle
doit
chercher à se rendre utile, et son problème n’est pas d’exploiter le
43
’écrire une pièce pour l’Exposition nationale qui
devait
s’ouvrir à Zurich l’année suivante. J’étais en train de sortir mes un
44
es « à sujet religieux » que je viens d’énumérer,
doit
être qualifié d’essentiellement chrétien, ce n’est pas à cause des su
45
. Or ce sens tout d’abord jalonné par les signes,
doit
être décidé par la personne, et ne peut l’être que dans l’acte de foi
46
, et si rondement menée vers son destin européen,
devait
cependant échouer — en dépit des appuis les plus efficaces de dernièr
47
Val d’Aoste au nom de l’unité linguistique, elle
devrait
s’amputer, pour le même motif, de près de la moitié de ses territoire
48
res actuels. Prenez la langue allemande : si elle
devait
coïncider avec un État-nation, il faudrait annexer à la République fé
49
ur jeunesse surtout. Pour nous autres Suisses, il
devrait
s’agir d’évidences et presque de banalités. Toutefois, nous devons pr
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vidences et presque de banalités. Toutefois, nous
devons
prendre garde, dans le débat qui bat son plein à propos de notre entr
51
is là aussi plus qu’une incitation : un appel, un
devoir
d’agir. Il y a vingt-cinq ans, aux premières Rencontres international
52
ut seul. C’est maintenant ou jamais que la Suisse
doit
prendre l’initiative de proposer sa propre solution fédéraliste, de l
53
e Mao. Mais c’est bien à tout cela que l’Europe a
dû
ses pouvoirs d’invention, d’innovation, d’expansion planétaire, d’uni
54
le poète-troubadour comme le seigneur à qui l’on
devait
l’obéissance, l’allégeance, la fidélité. Le troubadour — c’est une ch
55
n’a pas sa place dans les affaires publiques qui
doivent
être le domaine des guerrières, de l’homme armé, ce qui est un anachr
56
ça choque… Ce que nous avons de culture, nous le
devons
à nos mères plus qu’à nos pères, en grande partie. Je n’entends pas c
57
, où la femme a acquis l’égalité civique, elle le
doit
à une sorte de coup d’État venu d’en haut : par simple décision gouve
58
ualisme spirituel5. La communauté révolutionnaire
doit
, en effet, placer le spirituel avant l’économique, même socialisé, fa
59
te. De même, la décentralisation révolutionnaire…
doit
dévaloriser les cadres nationaux, libérant le vrai sentiment patrioti
60
dictature nationale ou internationale, la France
doit
opposer un nouveau prestige de la liberté, c’est-à-dire de la personn
61
étourné la révolution de son but : c’est elle qui
doit
le lui rendre. Moyennant une ou deux mises au point de la terminolog
62
ma part, je ne cesse de mieux mesurer ce que j’ai
dû
et dois encore aux trop brèves années de notre collaboration politiqu
63
t, je ne cesse de mieux mesurer ce que j’ai dû et
dois
encore aux trop brèves années de notre collaboration politique et phi
64
, dès 1960, des groupes d’études dont les travaux
devaient
prendre forme institutionnelle dès 1967, lorsque fut créée à Bruxelle
65
des continents et des régions. Et cependant, elle
doit
tenir compte des obstacles que les États-nations mettent à toute stra
66
vie qualitatif et conforme à nos idéaux ? Et ceci
doit
remettre en cause les fameuses « nécessités » de l’Économie, science
67
e collectif de cette romance que chacun s’imagine
devoir
vivre. Le mariage est en train de voler en éclats, non pas à cause de
68
signalée par Mircea Eliade. Par exemple, l’homme
doit
dormir quarante jours au pied du lit de la femme qu’il aime, quarante
69
preuve que peut s’opérer l’union sexuelle, qui ne
doit
d’ailleurs pas aboutir à la procréation. Mais ce n’est qu’une techniq
70
hangement inouï qui s’est produit depuis lors est
dû
en bonne partie à l’afflux des Européens, notamment ceux que Hitler a
71
nité complexe, pétrie de contradictions, qui sont
dues
à la pluralité de ses origines — grecque, romaine, judéo-chrétienne,
72
un livre sur l’Europe régionaliste… Eh bien, il a
dû
se réfugier en Irlande ! Pour vous, au contraire, le fédéralisme est
73
e action de l’homme au service de ses fins), nous
devrions
idéalement être à la fois objectifs et normatifs — plus objectifs afi
74
ociale, civique et politique, quelques invariants
doivent
être reconnus, au titre de contraintes pour l’imagination, mais aussi
75
ce double emploi permanent de l’homme occidental
doit
être considéré comme une contrainte primordiale pour tous les plans d
76
ion quant à la participation civique et politique
doit
en tenir compte dès le départ. III. Les variables La prévision
77
presse et les mass médias, mais l’élaboration qui
doit
précisément la rendre « utile » suppose des facultés de synthèse et u
78
isation civique, persistante ou potentielle, n’en
devra
pas moins rester présente en filigrane dans toute image plus réaliste
79
a liberté diminue », tandis que « le gouvernement
doit
être plus fort à mesure que le peuple est plus nombreux » et qu’en re
80
nfin : « si […] le nombre des magistrats suprêmes
doit
être en raison inverse de celui des citoyens, il s’ensuit qu’en génér
81
n État est populeux et étendu, et plus le pouvoir
doit
être concentré. (À la limite, il faudra donc un dictateur.) De là le
82
dant les compétences et les capacités des régions
devront
être assumés par des agences fédérales, informées par leurs relais ré
83
nent et de leurs interactions et autorégulations,
doit
théoriquement permettre un maximum de participation. Est-ce à dire qu
84
dans le monde de l’an 2000 et les difficultés qui
doivent
résulter des changements prévisibles d’échelle, de stade d’évolution
85
ientèles de l’information est devenu tel que l’on
doit
parler de deux classes divisant la société européenne tout entière :
86
nge. La cité, dont Aristote pensait que l’étendue
devait
être mesurée par la portée de la voix d’un homme criant sur l’agora,
87
atiques de la participation, elles semblent aussi
devoir
poser de nouveaux problèmes. Entre les domaines d’activité qui contin
88
oin fondamental de l’homme : solitude-société, et
doit
donc être surveillée, équilibrée, normalisée avec un maximum de préca
89
ncernant ce « domaine réservé » de chaque citoyen
doivent
être discutées et faire l’objet de choix mûris en connaissance de cau
90
maine de refus des nécessités, de défi au destin,
doit
être à tout prix préservée. Elle est le signe d’une ouverture de l’ho
91
Une nouvelle manière d’assumer ses droits et ses
devoirs
civiques et culturels, et de passer du rôle d’expert non concerné, vo
92
n de compte la rentabilité), nous pouvons et nous
devons
opposer aujourd’hui un type d’homme de technique et de science réinté
93
iété. Car notre science est née de la culture, et
doit
sans cesse s’y replonger pour mieux créer. Notre technique est née de
94
uvert d’idéaux allégués. La technologie de demain
devra
combiner sa rigueur avec les exigences de l’art d’être homme et celle
95
ous ne le sauverez pas sans héroïsme. Si Lavaux
doit
faire son salut, ce sera par la grâce de quelques fous associant leur
96
se alignait les curiosités — c’est de l’École que
doit
venir le remède. Partant de cette grande évidence, nous nous posions
97
les citoyens qui la vivront, conscients de leurs
devoirs
envers ce grand ensemble générateur de libertés que constitue leur ci
98
n civique européenne. Et quant à la méthode, elle
devait
consister à équiper et à former au cours de stages quelques milliers
99
s lequel la personne peut s’enraciner mais qui ne
doit
pas être fermé. Qui doit toujours être ouvert vers de plus grandes co
100
s’enraciner mais qui ne doit pas être fermé. Qui
doit
toujours être ouvert vers de plus grandes communautés, jusqu’à former
101
n leurs lois, à certains égards antinomiques, qui
doivent
vivre ensemble, qui doivent unir cela dans une création permanente et
102
rds antinomiques, qui doivent vivre ensemble, qui
doivent
unir cela dans une création permanente et quotidienne. Et chacun des
103
est à la fois libre et responsable et que l’homme
doit
s’engager. Alors, un jour, je lui ai dit : « J’espère que vous savez
104
lus grands. Ce qui peut être fait par la commune,
doit
l’être par la commune. Seules les tâches qui sont trop vastes pour êt
105
trop vastes pour être réalisées par une commune,
doivent
l’être par une région. Les tâches trop grandes pour une région doiven
106
e région. Les tâches trop grandes pour une région
doivent
être assumées par une fédération. En fait, vous vouliez exporter le s
107
ette réunion de Montreux un projet de congrès qui
devait
se tenir avec d’autres groupements qui n’étaient pas fédéralistes mai
108
t chacun leurs lois, parfois antinomiques, et qui
doivent
vivre ensemble sur un pied d’égalité, avec toutes les différences pos
109
e entre l’homme et la femme. Bref, deux êtres qui
doivent
subsister sans se confondre, sans se séparer, sans être subordonnés l
110
de compte, la force créée par l’union des Suisses
devait
être juste suffisante pour sauvegarder les différences et les autonom
111
enève, Lausanne, Fribourg. Chacune de ces régions
devrait
avoir, à mon sens, son autorité régionale et relever de l’agence fédé
112
, au ve siècle, les deux natures de Jésus-Christ
doivent
coexister sans confusion, sans séparation, sans subordination. Ce son
113
ns un pays protestant. C’est assez frappant. Cela
doit
tenir à quelque chose, justement à ce sens de la personne définie par
114
où il est, qui est un endroit unique au monde et
doit
créer son chemin vers Dieu, vers l’unité. Ce chemin, chacun doit l’in
115
chemin vers Dieu, vers l’unité. Ce chemin, chacun
doit
l’inventer tous les jours. D’autre part, je suis distingué de la trib
116
berté des personnes ? Suivant le choix que chacun
doit
faire librement, tout le reste change. Si nous choisissons la liberté
117
ur propriété, elle ne dépend pas d’eux et ne leur
doit
rien (même si elle leur donne tout). Enfin la culture n’est pas néces
118
l’âme. Tout auteur qui se permet ces grands mots
doit
au public une justification de l’usage personnel qu’il a fait. Un myt
119
use et tragique à la fois. C’est à ce mythe qu’il
doit
, depuis le xiie siècle, et dans nos sociétés occidentales, son pouvo
120
la passion s’en fait. Cette image, étant idéale,
doit
rester à jamais fuyante, inaccessible. Mais la réalité est lourdement
121
s du spirituel. Selon les sociologues, la passion
doit
mourir. Je vous dis que je n’en crois rien. Car s’il est vrai que la
122
ul, Mary de Thomas ; Bédier « français » comme on
devait
l’être aux alentours de 190919 ; Mary résolument « anglo-normand » co
123
e) = sorcery départie (départ) = departure Il
doit
être évident que ces restitutions sont dans la tradition de tous les
124
monde, nos actions et les produits de la pensée,
devait
nous conduire à l’idée d’interdisciplinarité. Qui veut dire quoi ? Be
125
, entre lesquels des liens spéciaux pourraient et
devraient
s’instituer. Or cette région se trouve correspondre à l’aire du franc
126
Val d’Aoste au nom de l’unité linguistique, elle
devrait
s’amputer, pour le même motif, de près de la moitié de ses territoire
127
es actuels. Prenons la langue allemande : si elle
devait
coïncider avec un État-nation, il faudrait annexer à la République fé
128
inentale à partir des régions L’Europe que nous
devons
vouloir et qui est la seule que nous puissions espérer, ne sera jamai
129
nt un fou venait me dire : toutes tes allégeances
doivent
désormais relever d’un seul pouvoir central qui les limitera à un seu
130
deux-mille ans le sel de la Terre, l’Europe leur
doit
le meilleur de son héritage, et leur devra peut-être d’apporter au mo
131
pe leur doit le meilleur de son héritage, et leur
devra
peut-être d’apporter au monde la guérison des maux qu’elle y a causés
132
tion. Vous savez, quand la passion est devenue un
devoir
… j’ai compris que j’étais écrivain. J’avais lu un Paradis à l’ombre
133
1973)be C’est au Technocrate inconnu que l’on
doit
l’expression, de « taille européenne ». Beaucoup l’emploient, l’air e
134
it ce qu’elle signifie. Les régions, nous dit-on,
doivent
être de « taille européenne ». Quelle est cette taille ? Qui en décid
135
rmule de l’État-nation est à bout de course. Nous
devons
viser à la dépasser à la fois par en haut, en créant une fédération à
136
supranational et un tissu de réalités régionales
doivent
s’élaborer en même temps, l’un par l’autre. Mon utopie, c’est qu’à la
137
leuves s’arrêtaient aux frontières ! La région ne
doit
pas être circonscrite par une frontière qui enferme tout. Elle se déf