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fois désirable et praticable que l’union dans la
diversité
, c’est-à-dire le fédéralisme. Mais sitôt le mot prononcé, des hurleme
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ème d’unification intégrale, sans respect pour la
diversité
des pays membres. Mais alors, comment expliquer qu’un grand homme d’É
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tal du fédéralisme : s’unir non seulement dans la
diversité
mais pour que les diversités demeurent vivaces, et non seulement dans
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non seulement dans la diversité mais pour que les
diversités
demeurent vivaces, et non seulement dans le respect des autonomies ma
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sse adhérer de tout cœur, c’est une union dans la
diversité
. C’est-à-dire une union qui, comme celle des vingt-deux cantons suiss
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elle des vingt-deux cantons suisses, respecte les
diversités
qui tout de même subsistent sur ce fond d’unité. Denis de Rougemont,
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giquement. Il faut penser, par exemple : union et
diversité
en même temps. Il faut penser à l’égalité des petits États avec des g
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fausses souverainetés, pour préserver nos vraies
diversités
» (mai-juin 1970)h Vous êtes l’auteur d’une phrase fameuse : « Il
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anche, qu’une Europe fédérée, respectueuse de ses
diversités
comme nous des nôtres, s’accorderait avec la vocation traditionnelle
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fausses souverainetés, pour préserver nos vraies
diversités
», Feuille centrale de Zofingue, Zofingue, mai–juin 1970, p. 242-245.
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l’antinomie de l’Un et du divers, l’unité dans la
diversité
, et la coexistence féconde des contraires. La Grèce invente la cité e
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fin, tout cela dénote l’Europe comme patrie de la
diversité
. Si l’on me demande maintenant comment on peut traduire en termes de
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se traduit tout naturellement par l’union dans la
diversité
, et cette forme d’union porte un nom bien connu dans l’histoire des r
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fausses souverainetés, pour préserver nos vraies
diversités
— créer un pouvoir fédéral pour la sauvegarde de nos autonomies. Car
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es ordinateurs, on est en mesure de respecter les
diversités
. Aujourd’hui, vous savez ces carcans que sont les frontières que l’on
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ue selon la formule fédéraliste, respectueuse des
diversités
et des autonomies politico-sociales. Une Europe unifiée et uniformisé
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e notre culture commune. Mais qu’en est-il de ses
diversités
tant vantées, et à juste titre ? Est-il vrai, comme le disent trop so
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à Bruxelles ou à Strasbourg, que ces « précieuses
diversités
» sont celles de nos nations ? Je vous propose là-dessus deux observa
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ourants et les foyers locaux, entre l’unité et la
diversité
, vous remarquerez que l’échelon national ne joue aucun rôle, est simp
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que nous pourrons édifier l’union fédérale de nos
diversités
. »
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ures », et nous allons jusqu’à prétendre que leur
diversité
empêche l’union de l’Europe. Orgueils, craintes et prétextes égalemen
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sse de trahir ce qu’il prétend sauver. Quant à la
diversité
des langues, si on la respecte, elle n’empêche pas l’union, bien au c
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elle le fédéralisme, c’est-à-dire l’union dans la
diversité
. Comment espérer bâtir une communauté libre si nous commençons par ra
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’autre — que sur le fédéralisme : l’union dans la
diversité
et pour la diversité, en faveur de la diversité, et non pas la subord
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édéralisme : l’union dans la diversité et pour la
diversité
, en faveur de la diversité, et non pas la subordination de l’un à l’a
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a diversité et pour la diversité, en faveur de la
diversité
, et non pas la subordination de l’un à l’autre ou la fusion des deux,
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e, le fédéralisme est une méthode d’union dans la
diversité
? Le fédéralisme est radicalement contraire à la méthode d’unité par
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système marche très bien. Il autorise toutes les
diversités
qui tissent la Suisse, diversités de langues, diversités de confessio
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rise toutes les diversités qui tissent la Suisse,
diversités
de langues, diversités de confession, diversités sociales. J’ai compt
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tés qui tissent la Suisse, diversités de langues,
diversités
de confession, diversités sociales. J’ai compté : il y a 54 types de
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diversités de langues, diversités de confession,
diversités
sociales. J’ai compté : il y a 54 types de combinaisons existantes. B
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a 54 types de combinaisons existantes. Bref, une
diversité
considérable qui aboutit à quelque chose de créateur. Et ces tensions
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c’est l’art d’allier, par exemple, l’union et la
diversité
. De créer des unions pour sauvegarder les autonomies. Voilà ce que j’
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le Rhin sépare, le Rhône unit…). Nos « précieuses
diversités
» ne sont pas du tout nationales. Elles divisent et animent nos natio
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ure européenne. Voilà notre unité de base. Et nos
diversités
sont celles de nos écoles traditionnelles ou d’avant-garde, de nos do
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ue selon la formule fédéraliste, respectueuse des
diversités
et des autonomies politiques. Une Europe unitaire et uniformisée en v
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Gothard, à seule fin de sauvegarder leurs vraies
diversités
, leur autonomie judiciaire, leur droit de vivre à leur manière, autre
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e notre culture commune. Mais qu’en est-il de ses
diversités
tant vantées, et à juste titre ? Est-il vrai, comme le disent trop so
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à Bruxelles ou à Strasbourg, que ces « précieuses
diversités
» sont celles de nos nations ? Je propose là-dessus deux observations
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ourants et les foyers locaux, entre l’unité et la
diversité
, il faut bien constater que l’échelon national ne joue aucun rôle, es
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légeances implique la reconnaissance d’une grande
diversité
dans les approches, mais plus encore dans l’appropriation des personn
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à la Vérité unique, dont nul n’est maître. Cette
diversité
, à la limite, ruine toute Église en tant qu’institution, au même titr