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d’un seul de nos pays. Ne s’est jamais arrêté aux
frontières
actuelles de nos pays, qui n’existaient pas pendant tout le Moyen Âge
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appliquer cette formule maintenant au-delà de nos
frontières
, ne pas l’arrêter à nos frontières cantonales, ne pas l’arrêter à not
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au-delà de nos frontières, ne pas l’arrêter à nos
frontières
cantonales, ne pas l’arrêter à notre frontière nationale, mais voir p
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s frontières cantonales, ne pas l’arrêter à notre
frontière
nationale, mais voir plus loin, voir qu’il y a des tâches qui sont de
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é cet État-nation où coïncident, à l’intérieur de
frontières
absolument factices, des réalités tout à fait hétérogènes. Rien de pl
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du fédéralisme. Une Europe divisée en régions aux
frontières
fonctionnelles, tenant compte de cette pluralité des allégeances en s
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er aussi loin que possible, sans tenir compte des
frontières
. Vous avez souvent affirmé qu’il fallait construire l’Europe sur les
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est assez surprenant de retrouver la réalité des
frontières
et trois douaniers français d’une consternante médiocrité… L’Europe d
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ologie, par exemple ? Elle ne peut pas fermer ses
frontières
aux vents ou la pollution du Rhin. La Suisse est destinée à être au c
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rce du fédéralisme. Et de là il faut dépasser les
frontières
de la Suisse avec le fédéralisme. S’il y avait les États-Unis d’Europ
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Aujourd’hui, vous savez ces carcans que sont les
frontières
que l’on essaie de faire coïncider tant bien que mal avec un tas de r
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ou de civisme, toutes s’établissent à travers les
frontières
. Dans tous ces cas, on passe de la région à l’ensemble européen. Dans
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eul de ces foyers culturels n’a coïncidé avec les
frontières
nationales. Comment envisagez-vous la création des régions ? La décis
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mique, historique et géographique, défini par des
frontières
naturelles. Et vous l’avez cru ! Vous croyez donc que chacun de nos É
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hacun de nos États-nations a sa langue et que ses
frontières
coïncident avec son extension. Vous croyez que les Européens sont tro
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pas question de les enfermer pour si peu dans les
frontières
d’un même État. D’ailleurs, il n’est pas vrai que nos stato-nations m
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ance : on parle huit langues à l’intérieur de ses
frontières
actuelles : breton, flamand au nord, allemand à l’est, basque, occita
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bons nationalistes. Enfin, il y a l’affaire des
frontières
naturelles, chères à nos maîtres. Cette notion a son origine sous Lou
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e est née du Gothard, au cœur des Alpes. Non, les
frontières
de nos États n’ont jamais été « naturelles ». Elles sont accidentelle
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e voit si bien autour de Genève, en suivant cette
frontière
qui ne rime à rien, qui ne sert à rien, ne protège contre rien, n’arr
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glorieuse indifférence une bonne douzaine de nos
frontières
actuelles. Elles relient des cités, des foyers de création, des maîtr
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s styles de vie dans chaque nation. Supprimez les
frontières
nationales, vous n’appauvrirez en rien l’Europe une et diverse, et vo
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ns au-dessous des nations, à l’intérieur de leurs
frontières
ou à cheval sur les frontières. C’est dire que là encore, le stade st
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intérieur de leurs frontières ou à cheval sur les
frontières
. C’est dire que là encore, le stade stato-national paraît condamné à
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e pratiquement, un peu comme il est arrivé de nos
frontières
cantonales, et je ne crois pas que nous y ayons perdu quoi que ce soi
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sous prétexte de faciliter un peu le passage des
frontières
, en maintiennent et renforcent le principe. Nous ne croyons pas à une
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l qui n’ait rien à redouter de la disparition des
frontières
. Mais je vois là aussi plus qu’une incitation : un appel, un devoir d
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une unité économique et qu’il se définit par des “
frontières
naturelles” : tout cela est faux, comme le fait voir l’auteur par des
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locaux ou régionaux, mais ignorent totalement les
frontières
nationales. C’est sur la base de cette unité de culture que nous pour
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me agressif tend à créer, au-dessus de toutes les
frontières
, une communauté révolutionnaire unique… D’autre part, un mouvement de
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e révolutionnaire, recréant entre les peuples ces
frontières
que niait précisément l’esprit de la Révolution, a fait perdre à cell
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éographie « nationale » fondée sur la notion de «
frontières
naturelles » est un non-sens. Ni les ethnies, ni les langues, ni les
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possible optimisation. Elle ne connaît en fait ni
frontières
nationales, ni circonscriptions électorales ou fiscales, mais des con
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la Sorbonne, indignés de me voir transgresser les
frontières
de leurs disciplines. Aujourd’hui, mon livre est au programme de lice
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ans. Vous avez écrit : « Il faut transformer les
frontières
en écumoires en attendant qu’elles disparaissent complètement. » Oui,
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prétend faire coïncider dans ce qu’il nomme ses «
frontières
naturelles » des réalités absolument hétérogènes — la langue et l’éco
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nstitueront en nouant entre elles, par-dessus les
frontières
politiques, des relations économiques et culturelles qui formeront pe
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d’autre part, l’État fédéral suisse limite à ses
frontières
politiques le processus de fédéralisation, si bien que, sauf pour sa
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ront écrasé le fédéralisme à l’intérieur de leurs
frontières
. Tout se ramène donc, en fin de compte, à la seule alternative sérieu
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ndépendants, et restent tout-puissants dans leurs
frontières
, superiorem in terris non recognoscentes, selon la formule mise au po
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ique conforme aux réalités vivantes plutôt qu’aux
frontières
« historiques » (fixées depuis moins d’un siècle en moyenne) ; de mêm
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entralisation de l’administration, effacement des
frontières
, renaissance ou formation de communautés organiques d’ordres divers,
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n aux États-nations délimités par les arbitraires
frontières
politiques actuelles de réseaux de régions qu’il s’agira d’abord d’or
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bés en désuétude. La disparition progressive des
frontières
dites politiques et de l’appareil tentaculaire de l’État-nation libèr
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n ni l’autre ne sont délimités ou définis par une
frontière
. L’un et l’autre rayonnent, localement ou universellement, à partir d
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isciplinés et des nationalistes bornés dans leurs
frontières
(où même les fleuves s’arrêtaient pile, sur les cartes). Quelle force
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e. Bien entendu, sans absolument tenir compte des
frontières
actuelles autrement que pour des questions d’état civil. N’est-ce pas
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et le xxe siècle, on a voulu imposer les mêmes
frontières
à des réalités qui n’ont rien à voir ensemble comme la langue, le sou
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se. La Suisse est sa nation qui n’a pas les mêmes
frontières
ni les mêmes langues que le canton. De plus, je suis écrivain françai
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utes mes allégeances soient limitées par une même
frontière
. C’est ce qu’ont voulu tous les créateurs d’États totalitaires, à com
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mencer par Napoléon qui voulait imposer ces mêmes
frontières
à toutes ces choses différentes. Pourquoi ? Pour pouvoir mobiliser ra
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t une autre aux États-Unis ? Par quel miracle ces
frontières
, qui sont « des cicatrices de l’histoire », correspondraient-elles à
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es seulement de l’aéroport de Genève-Cointrin. La
frontière
, le village, puis une très longue allée bordée de peupliers qui desce
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t de même pas pu tenir compte par anticipation de
frontières
qui ne seront tracées que plusieurs siècles plus tard au hasard des b
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générale. Inutile d’insister sur le fait que ces
frontières
ont peu de rapports avec la sagesse politique, aucun rapport avec les
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s cordons douaniers par exemple ou le mythe des «
frontières
naturelles » (le Rhin sépare, le Rhône unit…). Nos « précieuses diver
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indre rapport, sauf par hasard, avec le tracé des
frontières
, ou le drapeau ou la monnaie qu’on y vénère. La seule culture qui pui
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créatrices de culture, sans plus tenir compte des
frontières
étatiques dont la réalité n’est plus que négative. 5. La contestat
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que), la transgression par excellence : celle des
frontières
entre les disciplines, les spécialités, les facultés même ! Toute la
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« mystique », que l’on enferme désormais dans des
frontières
d’autant plus rigides qu’elles sont plus arbitraires, pour la commodi
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l’État national centralisé, souverain et bardé de
frontières
, comme une forme politique déjà inadéquate, à la fois trop petite et
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des nations modèle xixe siècle. À mesure que les
frontières
dites « historiques » ou « naturelles » selon les cas (le Rhin divise
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sé par les régions « naturelles » coupées par des
frontières
politiques nées du hasard des guerres et des traités, et qui ne corre
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éalité, ni ethnique ni économique. Sur toutes les
frontières
de nos États, les exemples abondent : Basques et Catalans réunis par
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alans réunis par les Pyrénées mais divisés par la
frontière
franco-espagnole, régions de Bâle et de Genève brochant sur deux ou t
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décidément indéfendable à tous points de vue, des
frontières
nationales héritées d’autres âges. De la création des régions que je
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les ethnies qui se trouvent soit divisées par les
frontières
de deux ou trois États, comme les Basques et les Catalans, soit dispe
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upuscules dont l’identité ne coïncide avec aucune
frontière
et ne s’incline devant aucune majorité. L’État-nation contre l’Eur
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mique, historique et géographique, défini par des
frontières
naturelles. Et nous l’avons cru ! Nous croyons donc que chacun de nos
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hacun de nos États-nations a sa langue et que ses
frontières
coïncident avec elle. Nous croyons que les Européens sont trop différ
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pas question de les enfermer pour autant dans les
frontières
d’un même État. D’ailleurs, il n’est pas vrai que nos stato-nations m
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ance : on parle huit langues à l’intérieur de ses
frontières
actuelles, le breton, le flamand, l’allemand, le basque, l’occitan, l
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a région de la Volga. Enfin, il y a l’affaire des
frontières
naturelles, chères à nos maîtres. Cette notion a son origine sous Lou
74
e est née du Gothard, au cœur des Alpes. Non, les
frontières
de nos États n’ont jamais été « naturelles ». Elles sont accidentelle
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orieuse indifférence deux bonnes douzaines de nos
frontières
actuelles. Elles relient des cités, des foyers de création, des maîtr
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rs degrés dans toutes nos nations. Supprimons les
frontières
nationales, nous n’appauvrirons en rien l’Europe une et diverse, et n
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sous prétexte de faciliter un peu le passage des
frontières
en maintiennent et renforcent le principe. Je ne crois pas à une Euro
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États-nations, prétendant enfermer dans les mêmes
frontières
toutes les réalités hétéroclites sur lesquelles nos États essaient en
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ez en France. J’ai besoin d’être à cheval sur une
frontière
. Je sens les choses françaises comme si j’étais Français et je suis c
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l’État-nation napoléonien, défini par ses seules
frontières
— ces « cicatrices de l’histoire »23 — et pas seulement les réalités,
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naître l’évidence de la région et l’absurdité des
frontières
qui tranchent dans le vif de ses tissus, il faut parfois le regard ne
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côté du lac, c’était la France. — Mais où est la
frontière
? demanda Molotov, vaguement inquiet. — Elle passe au milieu du lac,
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s doctrines et les ondes ignorent sereinement les
frontières
. Celles-ci n’arrêtent ni les tempêtes, ni la pollution, ni rien de ce
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e » — comme l’écrit le professeur J. Ancel —, les
frontières
ne sont plus utiles qu’aux seuls douaniers, lesquels, pour la plupart
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sé par les régions « naturelles » coupées par des
frontières
politiques nées du hasard des guerres et des traités, et qui ne corre
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éalité, ni ethnique ni économique. Sur toutes les
frontières
de nos États, les exemples abondent : Basques et Catalans réunis par
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alans réunis par les Pyrénées mais divisés par la
frontière
franco-espagnole, région de Bâle brochant sur trois pays, Nord frança
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décidément indéfendable à tous points de vue, des
frontières
nationales héritées d’autres âges. De la création des régions que je
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54 % de catholiques à Genève). Restent les seules
frontières
, les seuls cordons douaniers, sacro-saints pour Paris, partout ailleu
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Sur nos « croquis », les fleuves s’arrêtaient aux
frontières
! La région ne doit pas être circonscrite par une frontière qui enfer
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! La région ne doit pas être circonscrite par une
frontière
qui enferme tout. Elle se définit de manière variable selon les fonct
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n pour qu’une entité économique coïncide avec les
frontières
d’un de nos États-nations, frontières qui ont été fixées au hasard de
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de avec les frontières d’un de nos États-nations,
frontières
qui ont été fixées au hasard des guerres et des traités sur de tout a
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changement sont de cinq à dix ans, alors que nos
frontières
politiques ont été établies dans la plupart de nos pays au xixe sièc
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Les enfants sont parfaitement conscients que les
frontières
politiques n’existent pas pour la pollution. Les poissons sont les mê