1
u, une partie même de la nation, si la nation est
grande
. Vous n’avez aucun moyen de répliquer. Vous pouvez protester quelquef
2
e, ce qu’on a essayé de faire jusqu’ici mais sans
grand
succès ? » Alors là, je crois pouvoir reprendre en réponse la distinc
3
pays membres. Mais alors, comment expliquer qu’un
grand
homme d’État belge ait pu écrire en ce temps-là (il a changé d’avis d
4
peut plus engagés. Que sera-ce ailleurs, dans la
grande
presse, dans la grande masse des citoyens dont il n’est pas exclu qu’
5
sera-ce ailleurs, dans la grande presse, dans la
grande
masse des citoyens dont il n’est pas exclu qu’avant longtemps on l’ap
6
que l’on nous a appris à l’école. Il n’y a qu’une
grande
culture européenne qui vient de nos ancêtres communs : grecs, romains
7
faut penser à l’égalité des petits États avec des
grands
. Il faut penser à une quantité de choses qui répugnent à la logique.
8
t la plus forte d’Europe !)… que ce n’est pas une
grande
puissance comme les États-Unis ou la Russie… » J’estime que c’est là
9
qu’un petit pays comme la Suisse aurait les plus
grandes
chances d’agir sur le plan international s’il avait le courage de pre
10
ieux conscience naturellement, et elle aurait une
grande
autorité. On la suivrait. On suivrait la Suisse, si petite qu’elle so
11
si petite qu’elle soit, parce qu’elle aurait une
grande
idée. La Suisse, si petite qu’elle soit, n’aurait pas seulement un rô
12
ôle de parti minoritaire à jouer au sein de cette
grande
Europe… Prendre conscience … Non ! Elle aurait un rôle qui sera
13
in, ne nous rendons pas ridicules en proposant de
grandes
choses… » Il faut que cela cesse ; et c’est une question d’éducation
14
trop petit pour agir à l’échelle mondiale et trop
grand
pour permettre une participation civique réelle. Je vous dirai donc q
15
n plus simple à vivre ! Je vois l’Europe comme un
grand
jardin plein de surprises, mais un peu désordonné… Ne craignez-vous p
16
élité, la seconde apportant le sens du rêve et le
grand
thème de la Quête aventureuse d’un Lancelot et d’un Perceval, symbole
17
rope a moins de 35 ans. L’idée européenne joue un
grand
rôle au niveau de la jeunesse. Ne l’a-t-on pas constaté tout particul
18
ministratif minuscule qui travaillait avec 7 ou 8
grandes
organisations et se trouvait en relation quotidienne avec 150 personn
19
nisons, dans le mauvais sens du terme. Prenez les
grandes
découvertes des temps modernes ; tout a été fait en Europe, presque r
20
le du « management », parce qu’ils disposent d’un
grand
espace et nous pas. Prenez le cas de la France, qui a un retard presq
21
de mettre la bombe atomique au point dans le plus
grand
secret. C’était une question d’organisation, rien de plus. Nous avons
22
é, nous avons réussi à renverser la vapeur. De
grands
choix à faire Ce serait donc le moment de « renverser la vapeur »
23
ruire la nature, par exemple ; cela nous pose une
grande
question : que voulons-nous en fait ? Est-ce plus de voitures ? Ou vo
24
laquelle nous ne pourrions pas vivre ? Il y a de
grands
choix à faire et cela pour la première fois, car jamais avant notre g
25
aise devant le gigantisme américain et devant les
grands
plans abstraits des Russes. On voit maintenant que c’est une réaction
26
ope. L’Europe fédérale serait une sorte de Suisse
grande
échelle ? Pour cela il faut que les Suisses poussent encore plus loin
27
les États, et le continent, qui est beaucoup plus
grand
, on aura une vision plus conforme aux réalités dans tous ces domaines
28
ns l’ensemble de l’Europe que se sont établis les
grands
courants de l’art et de la pensée, de l’art roman jusqu’au surréalism
29
veau de décision dans la communauté qui est assez
grande
pour la tâche considérée. La tâche du CERN, par exemple, est de dimen
30
’octobre, deux ouvrages de Denis de Rougemont, un
grand
Européen que l’on peut placer à côté de Robert Schuman et de Jean Mon
31
pas se donner pour objectif de saisir « une plus
grande
part du gâteau » étatique. Elle doit cuire son propre gâteau, et crée
32
tat-nation, qui aurait tous les inconvénients des
grands
, plus ceux de la petitesse physique. Il faut la concevoir, au contrai
33
attend l’annonce fatidique, et tout d’un coup, à
grandes
volées, les cloches de la délivrance : c’est cela que l’Europe vient
34
avec Claudel. De quinze ans son cadet, inconnu du
grand
public, je ne lui apporte rien qu’une commande peu munificente. Je lu
35
d’amateurs et deux petits chœurs à Neuchâtel, un
grand
chœur et une fanfare à La Chaux-de-Fonds, 400 figurants fournis par d
36
être remis en musique. » À chaque visite dans son
grand
atelier, il me joue au piano ce qu’il a fait. Il joue mal, je ne dist
37
de Bach. Parmi ses plus belles œuvres et ses plus
grands
succès, les trois quarts ont des thèmes religieux : le Roi David, Jud
38
s, de réunions au Centre, de démarches auprès des
grandes
associations sportives et des gouvernements, la « Commission de pédag
39
r là-dessus : le général de Gaulle, l’un des plus
grands
champions de l’immortalité des nations, a beaucoup varié lui-même qua
40
bserver un jour Étienne Gilson —, pas un seul des
grands
professeurs n’était français : ils étaient napolitain comme Thomas d’
41
anglais comme Roger Bacon. Tout cela formait une
grande
culture commune, bien antérieure à l’idée même d’État-nation. Mais, m
42
non, que nous soyons cultivés ou non. Toutes les
grandes
écoles d’art, d’architecture, de musique, de philosophie et de doctri
43
tés flamandes et les cités italiennes, le long du
grand
axe commercial de la Renaissance, celui qui relie Venise à Bruges, le
44
tres, et non pas des nations au sens moderne. Les
grands
courants européens, les grandes écoles d’art et de pensée : c’est l’u
45
sens moderne. Les grands courants européens, les
grandes
écoles d’art et de pensée : c’est l’unité de notre culture commune. M
46
s esprits distingués qu’il n’avait pas bannis. Le
grand
secret de la vitalité inégalée de notre culture européenne, il est da
47
ne, il est dans cette interaction perpétuelle des
grands
courants continentaux, qui établissent une unité vivante et dynamique
48
nt les données communes. Or dans ce jeu entre les
grands
courants et les foyers locaux, entre l’unité et la diversité, vous re
49
yers locaux ou régionaux, et ouverture à tous les
grands
courants européens — en sautant le stade national : voilà l’Europe de
50
sont assez dures à entendre pour les citoyens des
grands
pays qui nous entourent ; mais ils y viennent — par leur jeunesse sur
51
trois fois millénaire de tous les Européens. Ses
grands
courants, écoles et styles relient des foyers locaux ou régionaux, ma
52
e en second lieu, que nous le sachions ou non, un
grand
nombre de chances spécifiques proposées aux Européens, et dont ils pe
53
ites créatrices, mais encore, à la différence des
grandes
cultures du passé asiatique, proche-oriental, précolombien, l’héritag
54
sens de la démesure créatrice ; l’apport grec des
grands
mythes, des tragiques, de Platon ; l’apport hébreu des psaumes et du
55
ythmé et rompu par la culture européenne. Un très
grand
nombre de combinaisons, voire de permutations des éléments de base, s
56
line en travers. Les deux mémoires Mais ces
grands
noms nous trompent. Harmonieux ou non, conscient ou non, le rapport d
57
, celle des peuples et celle des gènes. Celle des
grandes
bibliothèques, des monuments, des codes, de la langue, des jurisprude
58
réalistes ; ni de savoir l’histoire de l’art. Les
grands
et petits bourgeois les plus ignares, les paysans, les ouvriers ont d
59
tiers dans l’Hexagone, les différences sont aussi
grandes
qu’entre l’espagnol et le grec, le danois, l’allemand et le tchèque.
60
e nombreuses et précises prédéterminations, et un
grand
risque, par définition mal défini, celui de devenir soi-même, par que
61
t notre influence) en Inde, en Chine, ou dans les
grands
empires de l’Afrique noire et des Aztèques. 2. L’Européen moderne (pr
62
ain noir). Il en résulte une étonnante absence de
grandes
qualités sociales et personnelles et quantité de maladies « nerveuses
63
tre part ; entre les deux demeurent en friche ces
grandes
réserves d’énergies archaïques, affectives et rythmiques dont dépende
64
en matière et intellect abstrait — ont causé les
grandes
guerres mondiales. Le nationalisme a drainé les puissances affectives
65
irs, loin de là. Mais ils ont causé, en fait, les
grands
massacres de l’Histoire : 1914-1918 au nom du nationalisme et de ses
66
de France, puis un roi d’Angleterre — est une des
grandes
figures agissantes du siècle. Les hommes, autour d’elle, ont l’air de
67
t les méthodes mais les conditions concrètes d’un
grand
nombre d’activités culturelles en Europe, et tout d’abord l’enseignem
68
refaire sur cette double donnée de base : — les
grands
styles européens, puis mondiaux, du roman et du gothique au Bauhaus e
69
italiennes, « nations » d’artistes, c’est-à-dire
grands
ateliers ou écoles régionales de peinture : Venise, Fontainebleau, la
70
rer six ans. Depuis vingt ans, vous consacrez une
grande
partie de votre vie à la cause d’une fédération européenne. Mais l’Eu
71
uis probablement l’écrivain qui a présidé le plus
grand
nombre de comités ! Mais il faut savoir perdre neuf dixièmes de son t
72
vous comprenez, « l’Europe écrasée entre les deux
Grands
», c’est une plaisanterie, car en additionnant 237 millions de Soviét
73
de l’européocentrisme ? Je ne donne une place ni
grande
ni petite à l’Europe : je dis ce qu’elle est parmi les vingt-deux ou
74
t j’en passe. Tout cela l’a distinguée des autres
grandes
civilisations, fondées sur un principe d’uniformisation, de subordina
75
otre ministre des Affaires étrangères, à quelques
grands
principes : neutralité, fédéralisme, démocratie directe. Le souverain
76
ité. On ne dit pas, en Suisse : « Un tel a été un
grand
serviteur de l’État. » Pourquoi servir l’État ? C’est lui qui est un
77
uis maoïste ! Je crois que la révolution part des
grandes
options, d’une culture, des attitudes fondamentales de notre esprit.
78
e . Il en parlera d’ailleurs, et de l’Europe — sa
grande
idée — dans l’émission que lui consacrent les services de la recherch
79
n ! — tous de la pollution de la nature, l’un des
grands
problèmes politiques du siècle, en effet. Mais nous ne prenons pas ga
80
dération suisse, et vous, vous prétendez faire la
grande
Europe en dix ans ? La vérité historique, c’est qu’il a fallu cinq à
81
ion européenne les transports continentaux et les
grands
centres de recherches. Dans ce système seulement, la fausse alternati
82
la préservation de la nature, a provoqué dans le
grand
public européen deux réactions contradictoires : tout d’abord, une pr
83
t en germe dans le présent puis projettent sur le
grand
écran de l’avenir. Ils ne nient pas la possibilité que certains cauch
84
ute possibilité de renaissance vers l’an 2000 des
grandes
religions ou d’explosions mystiques d’efficacité comparable à celle d
85
quoi, ni rien d’entièrement imprévu ; toutes nos
grandes
ou petites inventions dans tous les ordres sont nées de rêves, et l’e
86
munauté donnée dans le temps, il y a cependant de
grandes
différences d’une communauté à l’autre dans l’espace européen. Le bra
87
mme défini par d’autres : État, Parti, Dictateur,
Grande
Machine… L’instruction impérative, au sens des « instructions » ou or
88
ou « fasciste »), une Puissance lointaine, ou la
Grande
Machine, ordinateur universel et omniscient ; dans tous ces cas, l’ag
89
gionale et continentale. L’État-nation était trop
grand
pour animer l’existence économique, sociale et culturelle de tout son
90
ux, c’est-à-dire : la dissolution progressive des
grands
États par décentralisation de l’administration, effacement des fronti
91
rvivance encombrante de quartiers de villes et de
grands
ensembles « invivables » et coûteux à détruire, construits dans l’ana
92
gible dans la polis est fournie désormais au plus
grand
nombre par une école améliorée, plus égalitaire à la base dès la prem
93
très petits cantons suisses) avec l’avènement des
grandes
villes de la société absolutiste, puis de la société industrielle, pa
94
s. Trop petites à la campagne (étouffantes), trop
grandes
dans les régions urbaines (vide social), elles ne coïncident plus que
95
défauts. Quant aux États-nations, à la fois trop
grands
et trop petits, leur procès n’est plus à faire : le verdict a été pro
96
ticipation libre et active se réduit pour le plus
grand
nombre à la discussion (cafés, partis, radio-télévision) et à des vot
97
n aux mesures publiques est de règle pour le plus
grand
nombre. En revanche, dans une société telle qu’on peut l’envisager po
98
niveaux, changent de nature : ils concernent les
grandes
options morales qui intéressent la vie quotidienne, la santé, la pros
99
éculatif ou mécanique. Si nous voulons relever le
grand
défi du xxe siècle finissant, il faut que des générations nouvelles
100
s la vie de la cité, de la communauté, et dans le
grand
dialogue dramatique de la nature et de la culture qui dominera la fin
101
ique, impossible de s’y tromper. Au carrefour des
grands
axes nord-sud et est-ouest, je reconnais immédiatement la Suisse. Or,
102
ncipaux bâtiments qui l’entourent symbolisent les
grandes
forces de la Société et les tensions qui naissent de leur concours. T
103
issement anarchique des villes, et les autos. Les
grands
ensembles qui n’aménagent pas leur propre centre de vie civique, c’es
104
dans les airs au-dessus du Léman, à mi-hauteur du
grand
vignoble de Lavaux, cette évidence ne saurait exiger ni d’ailleurs en
105
nise ? Non pas offrir des étages de palais sur le
Grand
Canal à des riches. Il faut d’abord que Venise soit peuplée, animée,
106
vaux », Merveilleux Lavaux, Lausanne, Éditions du
Grand
Pont, 1972, p. 21-22.
107
étudiants sur ce problème. Ils ont trouvé que la
grande
majorité des manuels d’histoire et de géographie des années 1900 à 19
108
’École que doit venir le remède. Partant de cette
grande
évidence, nous nous posions dès 1958 la question suivante : comment o
109
le ? Dès le printemps de 1961, nous arrêtions les
grandes
lignes d’un programme aussi simple qu’ambitieux : faire l’Europe en f
110
la vivront, conscients de leurs devoirs envers ce
grand
ensemble générateur de libertés que constitue leur civilisation. Mais
111
cela représente une somme d’efforts d’autant plus
grande
, voire excessive pour notre petit staff, que les appuis financiers no
112
pour l’empêcher de se faire ? Ce ne sont pas les
grandes
bureaucraties de Bruxelles, de Strasbourg, de Luxembourg qui feront l
113
fermé. Qui doit toujours être ouvert vers de plus
grandes
communautés, jusqu’à former une communauté européenne, une fédération
114
r. La passion représentée par Tristan, qui est le
grand
mythe de la passion originelle en Occident. Et d’autre part, le maria
115
uestion par une espèce de symétrie entre les deux
grands
mythes qui tourmentent et animent les Européens sur le plan de l’amou
116
des tâches, vers des communautés de plus en plus
grandes
qui sont capables de résoudre ces problèmes de plus en plus grands. C
117
apables de résoudre ces problèmes de plus en plus
grands
. Ce qui peut être fait par la commune, doit l’être par la commune. Se
118
e, doivent l’être par une région. Les tâches trop
grandes
pour une région doivent être assumées par une fédération. En fait, vo
119
t qu’on tâche d’équilibrer aboutissent à une très
grande
vitalité civique. Mais, voilà où les choses se compliquent, il est im
120
, sous la présidence de Churchill. Ce fut un très
grand
congrès qui, au fond, a tout créé. C’est le grand démarrage de l’Euro
121
grand congrès qui, au fond, a tout créé. C’est le
grand
démarrage de l’Europe. Il y avait 800 personnes, 16 présidents du con
122
tte machine. Donc, l’État-nation gardait une très
grande
importance ? Exactement. Or, nous autres, fédéralistes, nous pensions
123
ire l’Europe. Le sentiment religieux joue un très
grand
rôle dans vos activités ? Ma formation protestante m’a permis de mieu
124
partisans ou des nationalistes. Mais j’ai le plus
grand
respect pour des hommes qui ont une vision politique du développement
125
stant Karl Barth, Denis de Rougemont est aussi un
grand
voyageur : il a vécu en Allemagne, en France, aux États-Unis pendant
126
ont est avant tout, à sa manière, un Européen. Sa
grande
idée : le fédéralisme. Qu’il définit ainsi : “S’unir pour permettre a
127
ique, impossible de s’y tromper. Au carrefour des
grands
axes nord-sud et est-ouest, je reconnais immédiatement la Suisse. Or,
128
ncipaux bâtiments qui l’entourent symbolisent les
grandes
forces de la société et les tensions qui naissent de leur concours. T
129
issement anarchique des villes, et les autos. Les
grands
ensembles qui n’aménagent par leur propre centre de vie civique, c’es
130
i s’en offusquent vont ailleurs, et ils y font de
grandes
choses. Carlo Maderno, Borromini et les frères Fontana, tous Tessinoi
131
ns, ont bâti la Rome baroque, Saint-Pierre et les
grandes
basiliques. L’ingénieur Ammann, de Soleure, construit au xxe siècle
132
nn, de Soleure, construit au xxe siècle les plus
grands
ponts du monde, le Golden Gate et le Washington Bridge. Le Corbusier,
133
en Inde et sera l’inspirateur de Brasilia. Voyez
grand
, transformez le monde à votre idée et, si vous tenez à votre démesure
134
smologique et politique d’un seul mouvement — une
grande
phrase d’Héraclite prophétise le comportement intellectuel, affectif
135
citer à l’initiative. Mais il résulte aussi de ce
grand
paradoxe qu’une contestation qui refuse de discuter avec la tradition
136
ions, comme les épiphanies quasi sacrées d’un des
grands
mythes de l’âme occidentale. Mais qu’est-ce qu’un mythe, et qu’est-ce
137
u’est-ce que l’âme. Tout auteur qui se permet ces
grands
mots doit au public une justification de l’usage personnel qu’il a fa
138
est-à-dire de l’amour-réalité, se rattachent deux
grandes
traditions de la culture occidentale : le romantisme et le roman. Ret
139
t donc pas eu de mythe. On ne saurait imaginer le
grand
roi Marc s’inclinant devant les « droits divins de la passion » qu’in
140
ctive, de lui offrir un modèle simple et pur, une
grande
image ordonnatrice de la passion. En restituant à notre temps ce modè
141
de Burgos : entre ces événements qui tantôt font
grand
bruit dans les journaux, tantôt passent à peu près inaperçus du grand
142
journaux, tantôt passent à peu près inaperçus du
grand
public, quoi de commun à première vue, sinon le terme de « région » p
143
t cependant, en observant les choses de haut, par
grands
ensembles, on s’aperçoit qu’une loi commande l’apparition du phénomèn
144
ue déjà inadéquate, à la fois trop petite et trop
grande
par rapport aux réalités du monde actuel. Un modèle périmé L’Ét
145
-nation, trop petit, appelle la fédération ; trop
grand
, il appelle les régions. Ces deux tendances, loin de se contredire, s
146
u Sud-Tyrol et du Val d’Aoste, de l’Alsace, de la
grande
Occitanie, ou du petit Jura (encore bernois) ; les révoltes ethniques
147
ire d’études européennes. Il compte au nombre des
grands
écrivains et essayistes suisses de notre temps. Ses écrits portent pr
148
ge reprenne son sens. J’applaudis au projet d’une
grande
discussion sur le sens concret de l’expression « propriété socialisée
149
définie, et à mon sens résolue, dans la pensée du
grand
fédéraliste franc-comtois. bc. Rougemont Denis de, « Recréer la pl
150
bserver un jour Étienne Gilson —, pas un seul des
grands
professeurs n’était français : ils étaient napolitain comme Thomas d’
151
anglais comme Roger Bacon. Tout cela formait une
grande
culture commune, bien antérieure à l’idée même d’État-nation. Mais, d
152
ianisme, Chateaubriand montre que le secret de la
grande
littérature européenne réside dans la synthèse de la tradition grecqu
153
non, que nous soyons cultivés ou non. Toutes les
grandes
écoles d’art, d’architecture, de musique, de philosophie et de doctri
154
res, et non pas des nations au sens moderne. Les
grands
courants européens, les grandes écoles d’art et de pensée : c’est l’u
155
sens moderne. Les grands courants européens, les
grandes
écoles d’art et de pensée : c’est l’unité de notre culture commune. M
156
s esprits distingués qu’il n’avait pas bannis. Le
grand
secret de la vitalité inégalée de notre culture européenne, il est da
157
ne, il est dans cette interaction perpétuelle des
grands
courants continentaux, qui établissent une unité vivante et dynamique
158
nt les données communes. Or dans ce jeu entre les
grands
courants et les foyers locaux, entre l’unité et la diversité, il faut
159
des allégeances implique la reconnaissance d’une
grande
diversité dans les approches, mais plus encore dans l’appropriation d
160
s bibliques ont fécondé l’Europe. En attendant la
grande
explosion culturelle des Juifs en Occident dès le milieu du xixe siè
161
nduisit vers de plus humbles tâches, en Dieu plus
grandes
, et vers la liberté d’esprit. » Qu’avez-vous hérité de lui ? Le sens
162
agit de « découper » des régions qui soient assez
grandes
, assez peuplées, assez industrialisées et bétonnées pour être « compé
163
pas les bobards du « prestige national » dont les
grandes
firmes et l’État central seraient seuls à se partager les avantages é
164
e demande honnêtement quels sont les avantages du
grand
État sur la petite communauté, on n’en trouve qu’un : le grand État p
165
r la petite communauté, on n’en trouve qu’un : le
grand
État peut faire de grandes guerres. Pour tout le reste : qualité de l
166
n n’en trouve qu’un : le grand État peut faire de
grandes
guerres. Pour tout le reste : qualité de la vie, niveau de vie matéri
167
s figurent régulièrement en tête de liste, et les
grands
en queue. Faut-il rappeler que les créations les plus mémorables de l
168
souverain, un et indivisible, la France est trop
grande
, et il n’en va pas autrement de la Grande-Bretagne, de l’Espagne, de
169
t l’impossibilité d’administrer et d’animer ces «
grands
ensembles » politiques, l’Allemagne se divise en Länder, l’Italie en
170
)bf L’angoisse devant la solitude-en-foule des
grandes
villes embouteillées. L’angoisse devant les mass médias d’État, où to
171
roit ses yeux ». Pendant la conférence des quatre
Grands
, Georges Bidault recevait Molotov dans la villa qu’occupait la déléga
172
urs indéfendables. Et demeurent à réconcilier les
grands
noms de la culture dans nos régions : Jean Calvin et François de Sale
173
de l’Association européenne des enseignants de la
grande
passion de sa vie : l’Europe. Nous avons profité de cette rencontre p
174
s leurs communautés naturelles régionales. Et les
grands
pouvoirs économiques, et les sociétés multinationales ? Ne constituen