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les États-Unis n’aient pas gagné tout de suite la
guerre
contre le petit Vietcong ? Pourquoi ? Ils n’ont pas osé utiliser tout
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té, et qu’ils l’illustrent fort mal en faisant la
guerre
du Vietnam. Voilà pourquoi je pense qu’un petit pays comme la Suisse
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le modèle, intégralement centralisé en vue de la
guerre
. C’est le culte du sol sacré de la patrie qui a engendré cet État-nat
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-nation. Tout à fait justifiée jusqu’à la Seconde
Guerre
mondiale, elle ne se justifierait plus en tout cas dans une Europe un
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u comme supériorité les capitaux, la situation de
guerre
qui leur ont permis de mettre la bombe atomique au point dans le plus
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économie. Cela aboutit à des monstruosités et des
guerres
. Mais si vous reprenez l’exemple de la Suisse, vous voyez qu’on n’y a
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e veut strictement rien dire hors du jargon de la
guerre
commerciale — mais on attend d’elle, au contraire, qu’elle soit diffé
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e par un ami qui est à la radio suisse. Est-ce la
guerre
, qu’on attend d’une heure à l’autre ? C’est Munich, c’est la paix (pe
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s. C’était assez pour cette année. Les menaces de
guerre
me firent rentrer en Suisse plus tôt que prévu. C’est à ce moment que
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e ses compatriotes, s’il a prévenu in extremis la
guerre
entre les cantons suisses, c’est par l’autorité que sa vie d’ascète d
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pétition des chœurs — et ce sera la dernière : la
guerre
est pour demain — je me sens littéralement transporté ! Voici chanté,
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tte notion a son origine sous Louis XIV, dans les
guerres
contre l’Espagne et les Allemagnes au-delà du Rhin ; elle a été mise
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isme complet dans la société actuelle, où même la
guerre
n’est plus faite par les gens qui portent un sabre. Si l’on sort des
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s’est opposée au fédéralisme, c’est parce que la
guerre
révolutionnaire, recréant entre les peuples ces frontières que niait
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… Tant que patrie et nation seront confondues, la
guerre
sera fatale et la révolution impossible. Deux ans plus tard, en mai
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trente ans après, sans être bloquée, elle, par la
guerre
des empires totalitaires qui fermait notre horizon, et qui n’était pa
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i fermait notre horizon, et qui n’était pas notre
guerre
. À cette époque, toute une génération s’est exprimée dans le personna
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us l’idée de combattre ce nationalisme fauteur de
guerres
; et pas seulement Hitler, mais ce qui l’avait permis, donc l’idée de
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is pourquoi êtes-vous allé en Amérique pendant la
guerre
? À cause d’un article envoyé à la Gazette de Lausanne , une heure a
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. Il n’y a que des différences de degré. Après la
guerre
, toutes les anciennes colonies se sont jetées sur ce modèle et l’ont
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té internationale. Parce qu’il a publié, avant la
guerre
, L’Amour et l’Occident , ouvrage fondamental sur le plus fondamental
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rs du diable ? L’un consiste, pendant la dernière
guerre
, à nous faire croire qu’il était seulement Adolf Hitler, par exemple.
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nsuite à la plupart des autres numéros jusqu’à la
guerre
. Quelle était votre définition de la personne ? Ce que nous appelions
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r Honegger. Nous en avions tiré un oratorio16. La
guerre
m’a surpris là-bas et j’y suis resté six ans. Je ne suis rentré défin
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les Européens qui vivaient à New York pendant la
guerre
étaient des gens extraordinairement différents et qui ne se seraient
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ressortissant d’un pays neutre, j’ai pu faire la
guerre
, ne fût-ce que sur les ondes, en écrivant des textes d’émissions. Je
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ez donc en Suisse. Que se passe-t-il ? Pendant la
guerre
, je m’étais aperçu que ma doctrine du fédéralisme était illustrée par
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hypocrisie de l’union, plutôt que de se faire la
guerre
. Quel est le lien entre votre doctrine du mariage et celle du fédéral
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liser rapidement un peuple. Pour pouvoir faire la
guerre
, qui est la raison fondamentale, génétique des États-nations. Malheur
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ces ornements par l’avant-garde d’entre les deux
guerres
, puis à leur accumulation sur la tête des gauchistes. La culture n’es
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ns ont pris conscience au lendemain de la Seconde
Guerre
mondiale, joue dans le même sens : je veux parler de la crise de l’Ét
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pays, qui proclament, vers la fin de la dernière
guerre
, la nécessité de « dépasser le dogme de la souveraineté absolue des É
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te de l’État-nation non seulement la cause de nos
guerres
, mais l’obstacle majeur à l’union du continent, qui est le seul moyen
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aide effective au tiers-monde, la prévention des
guerres
nucléaires et des catastrophes écologiques. Le seul remède aux trop p
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par des frontières politiques nées du hasard des
guerres
et des traités, et qui ne correspondent plus à nulle réalité, ni ethn
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ut que subir l’histoire faite par les autres, les
guerres
des autres, les compromis des autres. Mais l’Europe ne pourra jamais
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tte notion a son origine sous Louis XIV, dans les
guerres
contre l’Espagne et contre les Allemagnes au-delà du Rhin ; elle a ét
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rouve qu’un : le grand État peut faire de grandes
guerres
. Pour tout le reste : qualité de la vie, niveau de vie matériel, sécu
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par des frontières politiques nées du hasard des
guerres
et des traités, et qui ne correspondent plus à nulle réalité, ni ethn
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ions, frontières qui ont été fixées au hasard des
guerres
et des traités sur de tout autres bases que celles de l’économie actu