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ce petit appareil qu’est le livre dont on ne sait
jamais
si c’est lui qui nous avale, ou nous lui. Voilà, me semble-t-il, le b
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de cela qu’il est aujourd’hui plus nécessaire que
jamais
, justement par là que le livre charme et séduit le plus au milieu d’u
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artie du message du livre. L’espéranto ne le fera
jamais
. La langue française, si on est de langue française, ça vous apporte
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le livre ; c’est quelque chose que vous ne pouvez
jamais
espérer d’une langue synthétique comme l’espéranto. J’ai pris cette q
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e vocabulaire souple et précis doit-elle rester à
jamais
étrangère aux esprits qui se veulent « cartésiens » ? Il nous faudrai
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arce que l’AELE n’a que des buts économiques, n’a
jamais
voulu viser à autre chose qu’à des avantages commerciaux, par exemple
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sont ceux du libre-échange, tandis que la CEE n’a
jamais
caché depuis le début qu’elle avait des visées politiques. La Suisse,
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est complètement commun à tous les Européens. N’a
jamais
été l’apanage d’un seul de nos pays. Ne s’est jamais arrêté aux front
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ais été l’apanage d’un seul de nos pays. Ne s’est
jamais
arrêté aux frontières actuelles de nos pays, qui n’existaient pas pen
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que d’initiative ? Qu’en sait-on ? Est-ce qu’on a
jamais
demandé aux Suisses ce qu’ils pensaient de l’Europe et d’une intégrat
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sse être acceptable aux yeux des Suisses ? On n’a
jamais
fait cette enquête, que je sache. Alors que voulez-vous qu’il se pass
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nt, le paysage qu’on saccage. C’est maintenant ou
jamais
qu’on peut trouver quelque chose de neuf, l’Ordre après le Désordre !
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îne une série de conditions auxquelles on n’avait
jamais
réfléchi avant : l’industrie est en train de détruire la nature, par
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choix à faire et cela pour la première fois, car
jamais
avant notre génération l’homme n’avait été en mesure de porter des co
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leur fédéralisme qui est très ancien. Il ne faut
jamais
oublier que la Suisse s’est fondée sur les communes, et non sur les c
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u monde. C’est là une chose nouvelle car elle n’a
jamais
été appliquée systématiquement, pas même en Suisse. C’est une expérie
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ez l’exemple de la Suisse, vous voyez qu’on n’y a
jamais
eu cette idée folle de faire coïncider l’économie et la langue, et no
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rce qu’il faut FAIRE L’EUROPE et qu’on ne la fera
jamais
sur la base des États centralisés. — et parce qu’il faut REFAIRE DE V
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essus psychologique de transmission par les mots.
Jamais
, pas un instant, nous n’avons eu l’idée de parler du sens profond de
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à aucun degré. Je ne crois même pas qu’il se soit
jamais
dit croyant, encore moins incroyant, d’ailleurs. Ce n’est pas avec de
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des formes vidées de la foi qui les forma qu’on a
jamais
créé un style : avec tout cela on ne fait que du folklore, et le pire
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iales par les Américains. Mais l’Europe ne pourra
jamais
se faire que selon la formule fédéraliste, respectueuse des diversité
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les uns des autres pour s’unir et qu’on ne pourra
jamais
les fédérer, parce que nos vingt-cinq États-nations ne sauraient céde
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des Alpes. Non, les frontières de nos États n’ont
jamais
été « naturelles ». Elles sont accidentelles et arbitraires comme les
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quelque chose, à nous Suisses. Car la Suisse n’a
jamais
connu l’illusion d’une « culture nationale » — ne fût-ce qu’en raison
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s. L’Europe que nous voulons, nous aussi, ne sera
jamais
un laborieux et problématique échafaudage d’accords tarifaires et de
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ela ne se fera pas tout seul. C’est maintenant ou
jamais
que la Suisse doit prendre l’initiative de proposer sa propre solutio
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onné historique toujours vivant en nous, ce passé
jamais
accompli, nul n’en peut prendre les mesures : il s’agrandit sans fin
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Jérusalem, toujours citées, mais dont on ne dira
jamais
assez combien les valeurs qu’elles transportent sont étrangères les u
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semble, dans leurs interrelations. Aucune ne sera
jamais
une « culture nationale », ou un microcosme de l’Europe, mais seuleme
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optimal de leurs interactions — et qui n’existera
jamais
. Donnons maintenant quelques exemples de limitations héritées par tou
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que et l’agressivité stérile qui en résulte n’ont
jamais
existé (avant notre influence) en Inde, en Chine, ou dans les grands
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ne soient trop différents les uns des autres pour
jamais
pouvoir s’unir ? » J’ai répondu : « Ne craignez-vous pas que les homm
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les femmes ne soient trop différents pour pouvoir
jamais
former des couples ? » Voilà dévoilée l’équation de base de ce que j’
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ns la vie de tous les Européens, même s’ils n’ont
jamais
lu une ligne de l’histoire de Tristan. La passion amoureuse qui nous
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’est un fait : l’Asie bouddhiste, brahmanique n’a
jamais
connu notre amour et elle le considère avec un étonnement mêlé d’iron
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ombien d’hommes seraient amoureux s’ils n’avaient
jamais
entendu parler d’amour ? » Il n’y a pas d’amour inexprimé. Il y a des
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doute créé le maximum de névroses qu’un homme ait
jamais
pu déclencher sur la planète. Pendant une douzaine de générations, il
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era toujours, même dans l’amour-action, parce que
jamais
cet effort d’imaginer, de créer l’autre dans ce qu’il a de meilleur e
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is, Simone Weil. Aucun de nous n’était certain de
jamais
revoir l’Europe. J’écrivais deux textes par jour pour « La Voix de l’
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ssi, une invention européenne. Ailleurs, il n’y a
jamais
eu, avant le contact avec notre culture et nos doctrines, que des rév
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voir par des chefs militaires, qui ne remettaient
jamais
en cause le système des valeurs régnantes. En 1961, aux États-Unis, l
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ales de notre esprit. Et que l’économie n’en sera
jamais
que le produit. Vous restez donc optimiste en ce qui concerne l’Europ
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t la décharge municipale, « où le feu ne s’éteint
jamais
», comme l’observait Jésus. Et de là est venue l’idée médiévale de l’
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ainsi de suite. Or le mal connu et dénoncé n’est
jamais
très dangereux. Lorsque nous sommes attaqués de front, nous faisons f
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faculté plus ou moins actuelle ou virtuelle, mais
jamais
ni totale ni nulle, d’influencer une situation d’ensemble où l’on est
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une importance décisive qu’elle n’avait peut-être
jamais
pu revêtir dans toute l’histoire. C’est au xxe siècle, en effet, que
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leur vocation » peuvent se flatter de ne l’avoir
jamais
connu. Non seulement on n’imagine plus de suivre les traces de son pè
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c autant de soins et de précision qu’on ne le fit
jamais
pour un prix de revient ou une épreuve de résistance du matériel : à
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ez « comme on respire », ou c’est que vous n’êtes
jamais
vraiment venu, n’avez jamais existé dans ce lieu. Tout ce qui touche
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’est que vous n’êtes jamais vraiment venu, n’avez
jamais
existé dans ce lieu. Tout ce qui touche à un centre et tout ce qui re
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aiment la beauté, et qui voudraient que Lavaux, à
jamais
, demeure tel qu’un beau jour ils l’ont aimé. Or, ses habitants l’aime
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s pour l’union des Européens. Quand le seront-ils
jamais
sans la préparation que, dans l’état actuel des choses, l’École seule
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qu’élevé en Suisse, effectivement, je ne m’étais
jamais
intéressé à la vie politique du pays. Parce que vous avez beaucoup vé
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rement différents et qui ne se seraient peut-être
jamais
connus en France ou en Allemagne ou en Italie ou en Angleterre. Étant
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ar les mémoires de Simone de Beauvoir, ne s’était
jamais
intéressé le moins du monde à la politique avant 1943-1944. Enfin, il
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épondu : « Je le sais très bien. » Mais il ne l’a
jamais
dit à personne d’autre… Mais il est bien évident que cette définition
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Que j’avais apprise à l’école mais que je n’avais
jamais
très bien comprise. Alors, je me suis dit que maintenant il fallait f
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nt des misanthropes et, par définition, ne feront
jamais
d’amicale. C’est exactement ce qui se passe avec les États-nations. I
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s êtes déçu ? Non. Je ne suis pas déçu. Je n’y ai
jamais
cru. Je n’ai jamais cru que cette Europe-là pouvait se faire. Mais j’
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e ne suis pas déçu. Je n’y ai jamais cru. Je n’ai
jamais
cru que cette Europe-là pouvait se faire. Mais j’ai pensé qu’il valai
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odoxie russe, grecque, roumaine. Mais vous n’avez
jamais
eu de régime totalitaire dans un pays protestant. C’est assez frappan
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et dans nos sociétés occidentales, son pouvoir à
jamais
contagieux. Cela posé, considérons le mythe lui-même dans sa pleine s
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pport concret avec un Autre toujours insuffisant,
jamais
digne de son image, jamais digne de l’Ange dont le premier regard, pa
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toujours insuffisant, jamais digne de son image,
jamais
digne de l’Ange dont le premier regard, par une intuition fulgurante
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en fait. Cette image, étant idéale, doit rester à
jamais
fuyante, inaccessible. Mais la réalité est lourdement présente. Elle
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ers. Ils savent bien que le roman véritable n’est
jamais
qu’une version renouvelée de l’archétype de Tristan et Iseut. Ils che
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s disent-ils, dans les voies d’une destinée « qui
jamais
ne leur fauldra jour de leur vie, car ils ont beu leur destruction et
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ous jette au cœur du Mythe et qui demeure, à tout
jamais
, la plus poignante définition de la passion. 18. Cf. Henry Corbin,
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audrait un vrai miracle, mais ce miracle ne s’est
jamais
produit. Et il aurait encore moins de chance de survenir dans le cas
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les compromis des autres. Mais l’Europe ne pourra
jamais
se faire que selon la formule fédéraliste, respectueuse des diversité
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les uns des autres pour s’unir et qu’on ne pourra
jamais
les fédérer, parce que leurs vingt-huit États-nations ne sauraient cé
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des Alpes. Non, les frontières de nos États n’ont
jamais
été « naturelles ». Elles sont accidentelles et arbitraires comme les
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est la seule que nous puissions espérer, ne sera
jamais
un laborieux et problématique échafaudage d’accords tarifaires et aut
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se recouperont de diverses manières, sans presque
jamais
coïncider, comme le font les fonctions qui les définiront ; et leur b
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itaires » ? C’est vous qui l’écrivez. Vous n’avez
jamais
songé à être pasteur ? Il est intéressant de savoir d’où l’on vient.
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es Midlands. Car une région, comme telle, ne sera
jamais
compétitive : l’adjectif ne saurait s’appliquer qu’à une firme. Dassa
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partagés avec les contribuables. Soyons sérieux :
jamais
les habitants d’une région ne se rassembleront dans l’intention de de
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u rayonnement de petites cités, d’écoles locales,
jamais
de « nations » en tant que telles. Que Rhône-Alpes soit « compétitif
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les goûts et volontés de leurs habitants. A-t-on
jamais
exigé une « taille européenne » de nos États-nations ? Du Luxembourg
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audrait un vrai miracle, mais ce miracle ne s’est
jamais
produit, et il aurait encore moins de chance de survenir dans le cas