1
uvent toujours le temps nécessaire, aux dépens de
leur
sommeil quelquefois, plutôt qu’aux dépens de leur travail. C’est domm
2
leur sommeil quelquefois, plutôt qu’aux dépens de
leur
travail. C’est dommage, il faudrait arriver à réduire ce temps de tra
3
France sont toutes deux également convaincues que
leur
premier devoir à l’égard de l’Europe, le moyen le plus sûr de contrib
4
nition de ses objectifs communs, est de préserver
leur
personnalité individuelle en tant que nation. » Je m’assure que ce q
5
gouvernements d’État mais de les aider à résoudre
leurs
problèmes de la façon qui convient. Pour Nelson Rockefeller, comme po
6
ng ? Pourquoi ? Ils n’ont pas osé utiliser toutes
leurs
forces, la bombe atomique notamment, parce qu’ils auraient eu contre
7
t collaboration entre les cantons. Pour maintenir
leurs
autonomies, il faut bien qu’ils se mettent tous ensemble. Aucun d’ent
8
ntre les puissants voisins. Ils n’ont pu défendre
leurs
petites autonomies qu’en se groupant. Eh bien ! il faudrait appliquer
9
est destiné à récompenser les Européens qui, par
leurs
travaux ou leurs recherches, se distinguent en contribuant à la réali
10
compenser les Européens qui, par leurs travaux ou
leurs
recherches, se distinguent en contribuant à la réalisation de l’unité
11
ussi l’est, quand les deux conjoints estiment que
leur
vie commune est favorable à l’épanouissement de chacun. C’est le cont
12
es et les femmes plus exigeants sur la qualité de
leur
mariage, c’est-à-dire qu’à force d’entendre prôner l’idéale harmonie
13
mé l’obstacle qui empêchait et exaltait à la fois
leur
passion (présence du roi Marc, mari d’Iseut), quand ils se retrouvent
14
t, ils inventent un autre obstacle pour préserver
leur
passion : l’épée déposée entre eux, symbole de chasteté. La passion e
15
igieuses, contre la prétention de l’État-nation à
leur
monopole absolu. Il faut donc distribuer les pouvoirs étatiques aux d
16
ux de décision indiqués par la nature des tâches,
leurs
dimensions et celles de la communauté la plus apte à les administrer.
17
passion, ne se détruisent pas pour autant : entre
leurs
triomphes alternés, elles durent dans l’ombre de l’Histoire, dans la
18
à une si nous refusons l’union qui, seule, ferait
leur
force ; mais en retour, cette union ne saurait être acquise au prix d
19
es Hongrois se sont soulevés en 1956, on a vu que
leur
appel, leur espoir, c’était l’Europe. Vous vous rappelez que les dern
20
se sont soulevés en 1956, on a vu que leur appel,
leur
espoir, c’était l’Europe. Vous vous rappelez que les derniers qui ont
21
le poste de Radio Budapest appelaient l’Europe à
leur
secours. C’était extrêmement tragique parce que l’Europe n’était pas
22
Europe n’était pas là. Il n’y avait personne pour
leur
répondre. Et vous pensez que, actuellement, l’alternative : assujetti
23
ériorité les capitaux, la situation de guerre qui
leur
ont permis de mettre la bombe atomique au point dans le plus grand se
24
ellectuelles, spirituelles, morales reprendraient
leur
importance. Les colonies de hippies essaient de recréer un mode de vi
25
tres sont de dimension supranationale, à cause de
leur
prix ou de leur extension. Il s’agit d’une reclassification des tâche
26
ension supranationale, à cause de leur prix ou de
leur
extension. Il s’agit d’une reclassification des tâches d’après les di
27
nis de Rougemont est de ceux qui, tout au long de
leur
carrière, ont su accorder leurs actes à leurs écrits. Ce Neuchâtelois
28
i, tout au long de leur carrière, ont su accorder
leurs
actes à leurs écrits. Ce Neuchâtelois qui, dès 1930, contribuait au l
29
g de leur carrière, ont su accorder leurs actes à
leurs
écrits. Ce Neuchâtelois qui, dès 1930, contribuait au lancement de pl
30
autres dans une très large mesure, pourront avoir
leur
siège n’importe où en Europe. Le Marché commun est implanté à Bruxell
31
t encore plus loin qu’ils ne l’ont fait jusqu’ici
leur
sens du fédéralisme : il faut qu’ils comprennent que certaines tâches
32
vent, encore mieux qu’ils ne le font, l’esprit de
leur
fédéralisme qui est très ancien. Il ne faut jamais oublier que la Sui
33
Ce sont sept agences différentes qui font chacune
leur
travail, et dont les chefs réunis forment l’exécutif, le souverain ét
34
etites unités de 25 000 ou 50 000 habitants, avec
leur
vie civique, c’est une transformation du cadre européen qui peut alle
35
nt sont contraints par les réalités à reconnaître
leur
existence. Elles se formeront, je pense, par la force des choses, par
36
l’expression politique de l’harmonie qui naît de
leur
lutte créatrice. Le titre du second est emprunté à une phrase de Robe
37
principalement par des institutions européennes ;
leur
création suivra le cheminement des esprits. » Les textes recueillis d
38
tie dans la Quête de l’union de nos peuples et de
leurs
élites responsables. Cheminement vers l’Europe fédérée : il s’agit de
39
nter d’une terre, d’un peuple, d’une histoire, de
leurs
besoins et de leurs désirs, à la rencontre d’un appel qui vient de l’
40
un peuple, d’une histoire, de leurs besoins et de
leurs
désirs, à la rencontre d’un appel qui vient de l’Europe et de l’human
41
jectifs », comme dit Breton, et tiré bon parti de
leur
convergence avec l’événement historique, pour aboutir à notre oratori
42
principalement par des institutions européennes ;
leur
création suivra le cheminement des esprits. » Or cheminer, selon Litt
43
tie dans la Quête de l’union de nos peuples et de
leurs
élites responsables. Cheminement vers l’Europe fédérée : il s’agit de
44
ations ne sauraient céder sans trahir un pouce de
leur
sacro-sainte souveraineté, et qu’ils sont immortels. Or, tout est fau
45
’au moyen d’idéogrammes dessinés dans la paume de
leur
main, les Européens retrouvent sans peine dans toutes leurs langues n
46
, les Européens retrouvent sans peine dans toutes
leurs
langues non seulement toutes les formes et tous les mots dérivés de l
47
ent toutes les formes et tous les mots dérivés de
leur
commune origine indo-européenne, mais encore tout ce que leur histoir
48
origine indo-européenne, mais encore tout ce que
leur
histoire y ajouta au cours des âges, notions philosophiques grecques,
49
eurs de Moscou et de Saint-Pétersbourg apprennent
leur
métier. Au début du xxe siècle, plusieurs Russes, tels que Stravinsk
50
eurs Russes, tels que Stravinsky, influenceront à
leur
tour la musique occidentale, en imposant leurs œuvres à Paris… L’évol
51
t à leur tour la musique occidentale, en imposant
leurs
œuvres à Paris… L’évolution de la peinture suit à peu de choses près
52
u’ils ne s’entendent avec les hommes de droite de
leur
propre nation ; que les surréalistes d’un pays s’accorderont mieux av
53
alistes de l’étranger qu’avec les conformistes de
leur
propre nation ; et ainsi de suite. Ce ne sont pas nos appartenances n
54
régions au-dessous des nations, à l’intérieur de
leurs
frontières ou à cheval sur les frontières. C’est dire que là encore,
55
ys qui nous entourent ; mais ils y viennent — par
leur
jeunesse surtout. Pour nous autres Suisses, il devrait s’agir d’évide
56
assent donc un effort, un courageux effort contre
leur
modestie ! Helvétiser l’Europe, cela ne se fera pas tout seul. C’est
57
nstitutifs sont pluriels et souvent antinomiques,
leurs
combinaisons innombrables en systèmes toujours plus complexes, succes
58
faire, mais pose aussi des limitations précises à
leur
action, qu’ils ne peuvent éluder, surtout s’ils les ignorent. 3. L’hé
59
et les nuages. La culture des Européens, qui est
leur
véritable unité, est à la fois la somme et le produit complexe de nom
60
de Sumer à Thulé — ou l’inverse peut-être — avec
leur
chargement continental de mœurs et de coutumes, d’œuvres de tous les
61
la source celte, la germanique, la scandinave, et
leurs
contradictions multipliées avec les trois premières, ou l’une au moin
62
ope. Ils auront contre eux, dès le départ, contre
leur
conception du monde, l’Église, les Rois et l’Université, plus tard l’
63
plaisirs alternés. Les meilleurs sont en quête de
leur
vrai nom ; la masse est fuite devant la personne responsable ; et tou
64
rs ont des réflexes et des goûts conditionnés qui
leur
sont transmis par leur mère, la Maternelle, l’Alma Mater, l’armée, le
65
des goûts conditionnés qui leur sont transmis par
leur
mère, la Maternelle, l’Alma Mater, l’armée, les sports et le bistrot,
66
igines remontent toujours à des œuvres qui firent
leur
temps, littéralement. Dans chacun de nos chromosomes, il y a l’histoi
67
r « pures », et nous allons jusqu’à prétendre que
leur
diversité empêche l’union de l’Europe. Orgueils, craintes et prétexte
68
s ne lisent plus d’autre littérature que celle de
leur
propre langue, la poésie dépérit nécessairement dans chaque pays. » V
69
nt vraiment elles-mêmes que toutes ensemble, dans
leurs
interrelations. Aucune ne sera jamais une « culture nationale », ou u
70
plus commun à toutes les nations de l’Europe que
leur
désir de se trouver une vocation originale. Rien de plus caractéristi
71
nos États et montre bien ce qu’il faut penser de
leur
soi-disant « originalité culturelle ». Ainsi le mot dubron : eau en c
72
eau en celtique, dour en breton armoricain, donne
leur
nom au Douro espagnol, à la Drance et à la Thur suisses, à la Dordogn
73
de toutes ses sources mais le produit optimal de
leurs
interactions — et qui n’existera jamais. Donnons maintenant quelques
74
tre d’un parti contre un autre, indépendamment de
leurs
buts allégués. Ce besoin et ce goût stimulent sans aucun doute, provo
75
ui n’arrivent plus à se définir autrement que par
leur
opposition. Cette limitation du jugement, ce blocage du sens critiqu
76
l’humeur, et dont on sait maintenant qu’elles ont
leur
siège dans les masses profondes du cerveau (thalamus, hypothalamus).
77
seraient privilégiés par rapport aux femmes dans
leur
activité. En quoi seraient-ils supérieurs ? Ce mythe germanique serai
78
principal de civilisation », n’exagérez-vous pas
leur
rôle ? En tous les cas, ça choque… Ce que nous avons de culture, nous
79
ntale ou par l’élaboration d’une constitution qui
leur
accordait sans autre le droit de vote. Le mode de faire suisse expliq
80
33), ces textes ne peuvent manquer de frapper par
leur
actualité permanente. Ils anticipent toute la problématique présente
81
ase des entités régionales, seules réelles, et de
leurs
interdépendances. Or ces entités sont souvent définies, géographiquem
82
riées des tâches publiques et des communautés qui
leur
correspondent : commune et entreprise, région, groupe de régions (nat
83
s, juridiques et administratives, puis l’étude de
leurs
interactions, enfin le calcul de leurs résultantes et de leur possibl
84
l’étude de leurs interactions, enfin le calcul de
leurs
résultantes et de leur possible optimisation. Elle ne connaît en fait
85
tions, enfin le calcul de leurs résultantes et de
leur
possible optimisation. Elle ne connaît en fait ni frontières national
86
Pourquoi le problème de l’amour, du mariage et de
leur
drame vous a-t-il passionné depuis trente ans ? Cherchez bien et je s
87
s depuis le xiie siècle n’a même pas de nom dans
leur
langue. Ce qui se rapproche le plus de notre verbe aimer en chinois d
88
personnes, qui se révèlent l’une à l’autre, dans
leur
différence, se créent ensemble, en devenant l’une par l’autre ce qu’e
89
ndignés de me voir transgresser les frontières de
leurs
disciplines. Aujourd’hui, mon livre est au programme de licence… Il a
90
eut, qu’Iseut découvre Tristan, et qu’ils sachent
leurs
noms. Je voudrais qu’ils cessent de dire comme dans l’opéra de Wagner
91
stes de l’Université de Berkeley m’ont demandé de
leur
parler des valeurs occidentales : « Je sais, leur ai-je dit, vous n’y
92
leur parler des valeurs occidentales : « Je sais,
leur
ai-je dit, vous n’y croyez plus. Mais qu’est-ce qui existe à la place
93
rs, percepteurs, gendarmes, je finis toujours par
leur
dire : « Monsieur, je ne suis pas votre sujet, mais un libre citoyen.
94
que les liens entre les régions et la capitale de
leur
État-nation. Et quand les ordinateurs mesureront que ce sont les régi
95
icains, dont la faiblesse me paraissait être dans
leur
incapacité à croire au mal pur, donc au diable. Jacques Maritain m’av
96
aussi étaient drogués, dit-on, et ils ont exécuté
leur
crime avec bonne conscience. Qu’est-ce qui est pire ? Dans les deux c
97
dit : « Nous n’avons fait qu’obéir ! » Les uns, à
leur
maître ou gourou, les autres à leurs officiers. Je dis que c’est le s
98
» Les uns, à leur maître ou gourou, les autres à
leurs
officiers. Je dis que c’est le second cas qui est vraiment diabolique
99
t fait le massacre de Song My se cachent derrière
leur
supérieur militaire, qui se cache derrière la morale d’une société, l
100
ve ainsi « taboué » pour tous ceux qui ont appris
leur
histoire au lycée. Et voilà qui repose tout le problème. Telle étant
101
licité. Loin d’exiger que les cantons renoncent à
leur
souveraineté, la Constitution de 1848 porte à l’article 3 que « les c
102
e 3 que « les cantons sont souverains en tant que
leur
souveraineté n’est pas limitée par la Constitution fédérale, et comme
103
cependant que l’article 5 « garantit aux cantons
leur
territoire, leur souveraineté dans les limites fixées par l’article 3
104
article 5 « garantit aux cantons leur territoire,
leur
souveraineté dans les limites fixées par l’article 3, leurs constitut
105
eraineté dans les limites fixées par l’article 3,
leurs
constitutions, la liberté et les droits du peuple, ainsi que les droi
106
précisément de la mise en commun d’une partie de
leurs
souverainetés réaffirmées ! On me dira que c’est un tour de passe-pas
107
qui auront écrasé le fédéralisme à l’intérieur de
leurs
frontières. Tout se ramène donc, en fin de compte, à la seule alterna
108
ons de hier, et voilà ce bon M. Pauwels qui vient
leur
dire, dans son titre même, qu’ils ont bien raison de le faire ! Ah !
109
nd son livre à ceux qui tombent du quarantième en
leur
criant : « Jusqu’ici tout va bien, continuez ! » ah. Rougemont De
110
sent d’entreprendre eux-mêmes ou de favoriser par
leurs
conseils. Voilà l’avenir, semblent-ils dire, tel qu’il peut se faire
111
rtout de l’hitlérisme) et toute prévision quant à
leurs
développements, à court terme — prévision qui eût démontré l’impossib
112
ashrams, sécularisme chrétien-social, hippies et
leurs
colonies, etc.) détient sûrement plus de secrets de notre avenir à dé
113
récurrentes à l’infini des images projetées et de
leur
feed-back. Ce genre d’opération où l’imagination va et vient sans rel
114
rvations. Prenons l’exemple des cantons suisses :
leurs
ressortissants se mêlent de plus en plus et les apports de travailleu
115
ers accroissent très fortement l’hétérogénéité de
leurs
populations, mais cela n’affecte guère la spécificité de leurs compor
116
ions, mais cela n’affecte guère la spécificité de
leurs
comportements civiques. La composition démographique du canton de Gen
117
ntons et n’ayant d’autre fin que la sauvegarde de
leurs
autonomies. Mais des observations analogues peuvent être faites à l’é
118
ais du Midi, ou des Tchèques, ou des Espagnols, à
leur
remarquable constance au travers des régimes les plus divers, et par
119
les plus divers, et par suite à la permanence de
leurs
différences. Nous aurons à revenir sur la relation nécessaire entre l
120
lent indépendants, et restent tout-puissants dans
leurs
frontières, superiorem in terris non recognoscentes, selon la formule
121
u communes de dimensions assez petites pour qu’en
leur
sein la participation civique soit aussi directe et aussi fréquente q
122
tion11. Le problème des unités d’habitation et de
leurs
dimensions à la mesure d’une vie civique rénovée semble pouvoir être
123
és indispensables à la vitalité des régions et de
leurs
unités de participation civique (communes et entreprises) ne peuvent
124
assumés par des agences fédérales, informées par
leurs
relais régionaux, et informant à leur tour l’ensemble des gouvernants
125
ormées par leurs relais régionaux, et informant à
leur
tour l’ensemble des gouvernants et citoyens européens. Aux trois prin
126
successives, des choix qu’elles entraînent et de
leurs
interactions et autorégulations, doit théoriquement permettre un maxi
127
le monde grec de la polis, en essayant d’imaginer
leurs
homologues possibles dans le monde de l’an 2000 et les difficultés qu
128
coles supérieures — initiés techniques —, ou dans
leurs
marges et contre leurs orthodoxies — initiés philosophiques —, peut a
129
tiés techniques —, ou dans leurs marges et contre
leurs
orthodoxies — initiés philosophiques —, peut accéder aux banques d’in
130
nc asservies. Les uns et les autres sont fiers de
leur
supériorité, soit qualitative (opérationnelle), soit quantitative (fo
131
ontre l’aventurisme des élites, mais aussi contre
leur
sagesse éventuelle. (Le pluralisme, le goût de différer et de refuser
132
nt trop pour le peu d’informations dont disposent
leurs
maires. Trop petites à la campagne (étouffantes), trop grandes dans l
133
ts-nations, à la fois trop grands et trop petits,
leur
procès n’est plus à faire : le verdict a été prononcé à deux reprises
134
le, en 1914 et en 1939. Il y a peu de chances que
leur
évidente inadaptation aux dynamismes et aux besoins de la société pos
135
es et aux besoins de la société post-industrielle
leur
ménage un avenir de plus de deux ou trois décennies, au terme duquel
136
es (ou écosystèmes) de participation gardent tout
leur
intérêt. Car il est évident qu’une attitude humaine arrogante à l’éga
137
rices, mais n’ai encore donné que des exemples de
leur
quasi-nécessité ou inévitabilité pratique, donc de leur négativité. E
138
uasi-nécessité ou inévitabilité pratique, donc de
leur
négativité. En conclusion ouverte sur l’avenir, il me reste à définir
139
ng tourment, et fort peu de jeunes gens « sûrs de
leur
vocation » peuvent se flatter de ne l’avoir jamais connu. Non seuleme
140
le métier qui était à la fois le moins éloigné de
leurs
goûts (dans la mesure où ils avaient la chance de les connaître) et l
141
nt la chance de les connaître) et le plus près de
leur
idée d’une carrière intéressante, au sens financier de l’adjectif. Au
142
uvent que le profit des firmes et le dividende de
leurs
actionnaires), mais plutôt aux besoins de la société humaine, de la c
143
, du Tessin et du Valais, et vous découvrirez que
leur
plan s’est développé soit à partir d’un château sur sa colline, soit
144
ces de la Société et les tensions qui naissent de
leur
concours. Tension entre l’Église et la Mairie, tension entre l’Autori
145
s autos. Les grands ensembles qui n’aménagent pas
leur
propre centre de vie civique, c’est-à-dire un espace interdit aux voi
146
e siècle traversait les deux chaînes des Alpes à
leur
seul point d’intersection, et reliait ainsi d’un seul trait les deux
147
prendre aux premiers Suisses confédérés à rédiger
leurs
pactes en beau latin. La vocation de la Suisse est de revaloriser ce
148
on. Les chemins de fer et l’autoroute y font déjà
leurs
longues blessures. Tout cela — nul n’y peut rien — aux dépens du pays
149
, ce sera par la grâce de quelques fous associant
leur
foi poétique aux calculs des vrais réalistes — lesquels ne sont nulle
150
p cher de les raser, presque impossible d’effacer
leurs
traces) mais aussi parce qu’on sait que pour reconstituer l’humus dét
151
mais bien des citoyens actifs et responsables de
leurs
appartenances multiples mais concrètes à leur commune, à leur région,
152
de leurs appartenances multiples mais concrètes à
leur
commune, à leur région, à notre Europe, et à l’Humanité dans son ense
153
nances multiples mais concrètes à leur commune, à
leur
région, à notre Europe, et à l’Humanité dans son ensemble ? Dès le pr
154
ue par les citoyens qui la vivront, conscients de
leurs
devoirs envers ce grand ensemble générateur de libertés que constitue
155
and ensemble générateur de libertés que constitue
leur
civilisation. Mais comment devenir citoyen d’un pays qui n’en est pas
156
de stages quelques milliers d’enseignants qui, à
leur
tour, propageraient l’idée civique européenne parmi leurs collègues,
157
ur, propageraient l’idée civique européenne parmi
leurs
collègues, et par ce procédé de démultiplication, atteindraient en pe
158
touchés par la Campagne, c’est-à-dire ont orienté
leur
enseignement dans le sens d’un civisme européen. Mais on peut citer q
159
e notre documentation, et l’avaient répercuté sur
leurs
collègues et leurs élèves avec une efficacité totale, ce serait encor
160
on, et l’avaient répercuté sur leurs collègues et
leurs
élèves avec une efficacité totale, ce serait encore dérisoirement ins
161
y contribuent avec une indéniable compétence dans
leurs
domaines. C’est l’École et ce sont les enseignants dialoguant avec le
162
’École et ce sont les enseignants dialoguant avec
leurs
élèves. Si l’on a compris cela, et si l’on veut l’Europe, on admettra
163
actuel des choses, l’École seule est en mesure de
leur
donner ? Jusqu’ici, elle était censée, officiellement, préparer tout
164
eurs disciplinés et des nationalistes bornés dans
leurs
frontières (où même les fleuves s’arrêtaient pile, sur les cartes). Q
165
rcer les plus sourds et les plus myopes à secouer
leur
torpeur, à faire des choix, à décider une politique de l’homme : — ve
166
gagement d’un homme et d’une femme qui ont chacun
leurs
lois, à certains égards antinomiques, qui doivent vivre ensemble, qui
167
passe avec les États-nations. Ils veulent garder
leur
souveraineté et leur indépendance comme le disait toujours le général
168
-nations. Ils veulent garder leur souveraineté et
leur
indépendance comme le disait toujours le général de Gaulle. Et alors,
169
e la crise pour faire des bénéfices aux dépens de
leurs
voisins. Voilà ce qu’on a vu dans la crise monétaire récente et ce qu
170
stence de deux êtres qui, je l’ai dit, ont chacun
leurs
lois, parfois antinomiques, et qui doivent vivre ensemble sur un pied
171
chacun à sa manière et même devenant lui-même par
leur
mise en relation et en tension. Cette même forme de pensée est très a
172
, du Tessin et du Valais, et vous découvrirez que
leur
plan s’est développé soit à partir d’un château sur sa colline, soit
173
ces de la société et les tensions qui naissent de
leur
concours. Tension entre l’Église et la mairie, tension entre l’autori
174
s autos. Les grands ensembles qui n’aménagent par
leur
propre centre de vie civique, c’est-à-dire un espace interdit aux voi
175
ar l’avant-garde d’entre les deux guerres, puis à
leur
accumulation sur la tête des gauchistes. La culture n’est nullement u
176
s faite par les « gens cultivés ». Elle n’est pas
leur
propriété, elle ne dépend pas d’eux et ne leur doit rien (même si ell
177
as leur propriété, elle ne dépend pas d’eux et ne
leur
doit rien (même si elle leur donne tout). Enfin la culture n’est pas
178
pend pas d’eux et ne leur doit rien (même si elle
leur
donne tout). Enfin la culture n’est pas nécessairement sérieuse. Ceux
179
t l’Europe aux nations. Elles n’ont en propre que
leurs
vanités, leurs chauvinismes, partout pareils et qui ne les distinguen
180
nations. Elles n’ont en propre que leurs vanités,
leurs
chauvinismes, partout pareils et qui ne les distinguent en rien. Il n
181
rts, des lettres, sont locales ou régionales dans
leur
genèse, continentales dans leur évolution. Elles n’ont tout de même p
182
u régionales dans leur genèse, continentales dans
leur
évolution. Elles n’ont tout de même pas pu tenir compte par anticipat
183
ante millions de morts. Et il faut restituer dans
leur
autonomie les cités et régions créatrices de culture, sans plus tenir
184
Gaston Paris, Joseph Bédier, Ernest Vinaver, et à
leur
suite André Mary, en restituant pour les lecteurs du xxe siècle les
185
ne œuvre scientifique et « sérieuse » aux yeux de
leurs
confrères : ils ont permis à l’Occident moderne de reprendre conscien
186
de l’émotion, celle de l’âme. Je voudrais résumer
leur
œuvre en une seule expression moins pédante qu’elle ne paraît à premi
187
s Tristan, n’est pas Iseut, et n’est pas non plus
leur
passion, qui triomphe au contraire de tout. La vraie victime, c’est l
188
occidentale : le romantisme et le roman. Retracer
leur
évolution du xiie siècle jusqu’à nos jours, comme j’ai tenté de le f
189
e la passion. Que deviendront nos romanciers ? Il
leur
reste le réalisme, le regard pseudo-scientifique détaillant des objet
190
Ou bien encore, et ce serait mieux, je crois, il
leur
reste le mythe de Don Juan, ce cliché négatif de Tristan : la surpris
191
ls, dans les voies d’une destinée « qui jamais ne
leur
fauldra jour de leur vie, car ils ont beu leur destruction et leur mo
192
une destinée « qui jamais ne leur fauldra jour de
leur
vie, car ils ont beu leur destruction et leur mort ». Certes, c’est v
193
ne leur fauldra jour de leur vie, car ils ont beu
leur
destruction et leur mort ». Certes, c’est vrai pour leur existence da
194
de leur vie, car ils ont beu leur destruction et
leur
mort ». Certes, c’est vrai pour leur existence dans ce monde, mais il
195
struction et leur mort ». Certes, c’est vrai pour
leur
existence dans ce monde, mais ils ont aussi bu l’Amour, un amour qui
196
jour qui renaît, non pas le jour des hommes et de
leur
peine quotidienne, mais l’horizon du nouveau jour qui révélera le sen
197
e restituant toutes choses et tous les êtres dans
leur
pureté paradisiaque, « dans un décor de montagnes flamboyant aux auro
198
ré Mary en 1941, ont osé récrire la légende, dans
leur
propre version inspirée des anciennes. Continuateurs et non pas rewri
199
ite de la forêt de Morois. Selon Bédier, l’ermite
leur
dit : « Amis ! comme amour vous traque de misère en misère ! » Et sel
200
de stériliser les recherches en les soumettant à
leur
rentabilité (économique, militaire ou idéologique), de scléroser l’en
201
universités devenaient autant de tours de Babel :
leurs
finalités s’évanouissaient, devenaient inexprimables dans la prolifér
202
ément, ne devenait saisissable qu’au lieu même de
leur
convergence, là où il s’était constitué. Cela fut ressenti à l’époque
203
uel, dans son évolution. L’Europe n’apparaît qu’à
leur
carrefour, elle est définie par leurs intersections, et ses reliefs n
204
pparaît qu’à leur carrefour, elle est définie par
leurs
intersections, et ses reliefs ne se révèlent qu’au croisement de leur
205
et ses reliefs ne se révèlent qu’au croisement de
leurs
faisceaux lumineux. De même, s’agissant des régions, sujet actuel de
206
enne des diverses disciplines et des enseignants,
leurs
échanges vivants, la possibilité pour les étudiants de suivre des cou
207
luttent contre le gigantisme en se scindant selon
leurs
spécialités — voir les treize qui sont issues de la Sorbonne — vont e
208
roissance si rapide de nos sociétés nationales, à
leur
excessive distension, répondent, quasi mécaniquement, la fragmentatio
209
tout à fait générale me paraît gouverner, comme à
leur
insu, les entreprises régionalistes les plus diverses. Mais un phénom
210
qui seraient compétentes partout où les tâches et
leur
concertation se révéleraient d’échelle continentale — et là seulement
211
naturelles ou nouvelles reparaissent ou accusent
leur
relief. Mais il y a plus : leur résurgence serait celle d’un esprit d
212
ssent ou accusent leur relief. Mais il y a plus :
leur
résurgence serait celle d’un esprit de clocher, d’un chauvinisme loca
213
le, d’autres l’autonomie régionale, quelques-unes
leur
séparation et leur rattachement immédiat à l’Europe fédérée de demain
214
nomie régionale, quelques-unes leur séparation et
leur
rattachement immédiat à l’Europe fédérée de demain. II. Les plans d’a
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manque d’hinterland, et les zones voisines voient
leurs
relations d’échanges avec elle brimées, ralenties, pénalisées ou bloq
216
s principaux problèmes de notre vie moderne selon
leur
mérite, c’est-à-dire leur nature et leur contenu, sans plus se laisse
217
notre vie moderne selon leur mérite, c’est-à-dire
leur
nature et leur contenu, sans plus se laisser paralyser par la fiction
218
ne selon leur mérite, c’est-à-dire leur nature et
leur
contenu, sans plus se laisser paralyser par la fiction, décidément in
219
ent principalement sur les problèmes européens et
leur
solution. Son œuvre, traduite en plusieurs langues, lui a valu divers
220
our du col du Gothard, à seule fin de sauvegarder
leurs
vraies diversités, leur autonomie judiciaire, leur droit de vivre à l
221
seule fin de sauvegarder leurs vraies diversités,
leur
autonomie judiciaire, leur droit de vivre à leur manière, autrement d
222
urs vraies diversités, leur autonomie judiciaire,
leur
droit de vivre à leur manière, autrement dit, leur droit de différer.
223
leur autonomie judiciaire, leur droit de vivre à
leur
manière, autrement dit, leur droit de différer. Or il se trouve que c
224
eur droit de vivre à leur manière, autrement dit,
leur
droit de différer. Or il se trouve que cette formule fédéraliste, seu
225
et qu’on ne pourra jamais les fédérer, parce que
leurs
vingt-huit États-nations ne sauraient céder sans trahir un pouce de l
226
ations ne sauraient céder sans trahir un pouce de
leur
sacro-sainte souveraineté, et qu’ils sont immortels. Or tout est faux
227
s antinomiques et apparentées par le fait même de
leur
séculaire « Auseinandersetzung ». Trois exemples : la Réforme rejette
228
ndent avec les hommes de droite (ou de gauche) de
leur
propre nation ; que les surréalistes d’un pays s’accorderont mieux av
229
alistes de l’étranger qu’avec les conformistes de
leur
propre nation ; et ainsi de suite. Ce ne sont pas nos appartenances n
230
mme le font les fonctions qui les définiront ; et
leur
base territoriale sera tout simplement celle du syndicat intercommuna
231
ts de communes et d’entreprises, de régions et de
leurs
échanges, d’associations spontanées et de « Loges invisibles » selon
232
epuis deux-mille ans le sel de la Terre, l’Europe
leur
doit le meilleur de son héritage, et leur devra peut-être d’apporter
233
’Europe leur doit le meilleur de son héritage, et
leur
devra peut-être d’apporter au monde la guérison des maux qu’elle y a
234
généité dans les familles d’autrefois, à cause de
leur
implantation géographique. La famille ne mourra pas ? Non, elle se tr
235
nes d’une région, c’est l’idée de prendre en main
leurs
destinées, c’est la volonté de recouvrer leur autonomie, et de sauveg
236
in leurs destinées, c’est la volonté de recouvrer
leur
autonomie, et de sauvegarder leur mode de vie. C’est l’idée de la rég
237
té de recouvrer leur autonomie, et de sauvegarder
leur
mode de vie. C’est l’idée de la région elle-même et sa réalité vécue,
238
ions de toutes grandeurs, selon les dimensions de
leurs
problèmes, la qualité de leur mode de vie, les goûts et volontés de l
239
les dimensions de leurs problèmes, la qualité de
leur
mode de vie, les goûts et volontés de leurs habitants. A-t-on jamais
240
ité de leur mode de vie, les goûts et volontés de
leurs
habitants. A-t-on jamais exigé une « taille européenne » de nos États
241
s unités accepteront de se fédérer. Pour défendre
leurs
libertés contre l’État. Juin 1973. 22. Tous les pays du monde ne pe
242
L’angoisse des individus qui ont perdu prise sur
leur
vie, et n’ont plus foi dans les mythes nationaux — tout nous pousse a
243
manque d’hinterland, et les zones voisines voient
leurs
relations d’échanges avec elle brimées, ralenties, pénalisées ou bloq
244
s principaux problèmes de notre vie moderne selon
leur
« mérite », c’est-à-dire leur nature et leur contenu, sans plus se la
245
e vie moderne selon leur « mérite », c’est-à-dire
leur
nature et leur contenu, sans plus se laisser paralyser par la fiction
246
elon leur « mérite », c’est-à-dire leur nature et
leur
contenu, sans plus se laisser paralyser par la fiction, décidément in
247
ux, on parlait le même dialecte, qui parlait dans
leur
inconscient. Avant que Genève ne fût annexée à la France, en 1798, Ch
248
nations ne veulent pas abandonner une parcelle de
leur
souveraineté. La carence de toute politique énergétique européenne dé
249
e défense. Faute de politique commune, à cause de
leurs
prétentions à la souveraineté absolue, les voici tous livrés aux volo
250
dictateurs arabes, qui pourraient acheter toutes
leurs
industries, si ça leur plaisait, et pas seulement leurs industries, c
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pourraient acheter toutes leurs industries, si ça
leur
plaisait, et pas seulement leurs industries, comme on ne le voit que
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industries, si ça leur plaisait, et pas seulement
leurs
industries, comme on ne le voit que trop ces jours-ci… La formule d
253
nt, c’est qu’il existe au-dessus des régions et à
leur
service une fonction proprement politique, d’arbitrage et d’équilibre
254
omme une entrave à l’engagement des citoyens dans
leurs
communautés naturelles régionales. Et les grands pouvoirs économiques
255
à ces dernières ! Certes, elles cherchent d’abord
leur
profit et c’est souvent aux dépens des équilibres sociaux et naturels
256
Mais je le répète, rien ne les empêche d’accorder
leur
profit à celui d’une région, et certaines le font. Disons, pour résum
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s complètement différents. Si les régions avaient
leur
mot à dire à propos de tout ce qui se passe sur leur territoire, par
258
r mot à dire à propos de tout ce qui se passe sur
leur
territoire, par exemple à propos des implantations industrielles, tou
259
ler la conscience civique des enfants en attirant
leur
attention d’abord sur les réalités de leur région, de leur voisinage,
260
tirant leur attention d’abord sur les réalités de
leur
région, de leur voisinage, puis de l’Europe et du monde. Et non pas s
261
ntion d’abord sur les réalités de leur région, de
leur
voisinage, puis de l’Europe et du monde. Et non pas sur les seuls myt
262
cisions qu’ils auront à prendre comme citoyens de
leur
région et de l’Europe des régions fédérées. Mais il faut s’y mettre t