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, c’est l’aboutissement nécessaire, inévitable et
naturel
de toute l’évolution humaine. L’école, surtout secondaire — mais l’un
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orique et géographique, défini par des frontières
naturelles
. Et vous l’avez cru ! Vous croyez donc que chacun de nos États-nation
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nalistes. Enfin, il y a l’affaire des frontières
naturelles
, chères à nos maîtres. Cette notion a son origine sous Louis XIV, dan
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n, les frontières de nos États n’ont jamais été «
naturelles
». Elles sont accidentelles et arbitraires comme les conflits armés d
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conomique et qu’il se définit par des “frontières
naturelles
” : tout cela est faux, comme le fait voir l’auteur par des exemples i
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affectives, particulièrement de tous les groupes
naturels
, de toutes les tendances locales, opprimées par un État despotique. E
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nationale » fondée sur la notion de « frontières
naturelles
» est un non-sens. Ni les ethnies, ni les langues, ni les traditions
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Tristan. La passion amoureuse qui nous paraît si
naturelle
est en réalité exceptionnelle dans le monde, car c’est une invention
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re coïncider dans ce qu’il nomme ses « frontières
naturelles
» des réalités absolument hétérogènes — la langue et l’économie, l’ét
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entendons sa relative libération des contraintes
naturelles
. Vingt millénaires, au moins, d’un effort sans relâche de l’homme con
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ux des dieux, tourne plus aisément les impératifs
naturels
ou les incline à son profit, la civilisation se met à retourner ses e
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s produits eux-mêmes plus que sur les contraintes
naturelles
, désormais partiellement neutralisées. Elle se met à créer « libremen
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e progrès ? De la mise en question des nécessités
naturelles
à la mise en question des buts mêmes de la vie, tel est bien le résum
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nitions territoriales, mais aussi des régulations
naturelles
, d’où le risque majeur de violer, d’une manière irréversible, les con
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camping, destruction de toutes les « retraites »
naturelles
, à peine les a-t-on repérées, par des commandos de touristes ou d’age
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hasard ; on pensait qu’il y avait des ressources
naturelles
, de la place, de l’eau, de l’air pour tout le monde, indéfiniment. On
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nous touchons partout des limites. Les ressources
naturelles
ne sont pas infinies. Certains calculent déjà l’épuisement du charbon
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ouaniers par exemple ou le mythe des « frontières
naturelles
» (le Rhin sépare, le Rhône unit…). Nos « précieuses diversités » ne
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te forme de l’amour qui se libère des contraintes
naturelles
, des rythmes trop prévus de la sexualité, mais aussi des décrets de l
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ssion. Or on sait que la passion vit d’obstacles,
naturels
ou sacrés, coutumiers ou légaux ; qu’elle s’en nourrit et même les in
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ure que les frontières dites « historiques » ou «
naturelles
» selon les cas (le Rhin divise les peuples de ses rives, mais le Rhô
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oi ?) se dévalorisent entre les Neuf, des régions
naturelles
ou nouvelles reparaissent ou accusent leur relief. Mais il y a plus :
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ue plus décisive se trouve posé par les régions «
naturelles
» coupées par des frontières politiques nées du hasard des guerres et
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résente l’aboutissement nécessaire, inévitable et
naturel
de toute l’évolution humaine. L’École, surtout secondaire — mais l’Un
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orique et géographique, défini par des frontières
naturelles
. Et nous l’avons cru ! Nous croyons donc que chacun de nos États-nati
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la Volga. Enfin, il y a l’affaire des frontières
naturelles
, chères à nos maîtres. Cette notion a son origine sous Louis XIV, dan
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n, les frontières de nos États n’ont jamais été «
naturelles
». Elles sont accidentelles et arbitraires comme les conflits armés d
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llution en tous genres, épuisement des ressources
naturelles
) tacitement pris en charge par l’État, se verraient partagés avec les
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litique décisive se trouve posé par les régions «
naturelles
» coupées par des frontières politiques nées du hasard des guerres et
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l’engagement des citoyens dans leurs communautés
naturelles
régionales. Et les grands pouvoirs économiques, et les sociétés multi
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’est souvent aux dépens des équilibres sociaux et
naturels
d’un pays. Mais je le répète, rien ne les empêche d’accorder leur pro
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r la vie réelle, sur l’économie et les ressources
naturelles
, et finalement sur les décisions qu’ils auront à prendre comme citoye